Congrès PS: Nicolas Mayer-Rossignol prend la tête des anti-Faure

Le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol a été désigné jeudi candidat à la présidence du PS lors du futur congrès, au nom de la motion des principaux opposants à Olivier Faure, ont-ils annoncé dans un communiqué. Ils confirment ainsi la fusion des courants des trois principaux opposants au premier secrétaire, Nicolas Mayer-Rossignol, la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy et le député Philippe Brun. Ils avaient entamé des discussions en ce sens il y a une dizaine de jours.Comme lors du dernier congrès à Marseille, Nicolas Mayer-Rossignol est le premier signataire de la motion, devant Hélène Geoffroy, Philippe Brun, la présidente d’Occitanie Carole Delga, le maire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) Karim Bouamrane et l’élue de Paris Lamia El Aaraje.  “Aujourd’hui nous sommes parvenus à un nouveau rassemblement, le plus large au sein du Parti socialiste et à un texte d’orientation commun”, écrivent-ils, évoquant un rassemblement “inédit par son périmètre comme par sa composition”. “Il est porté par un pack, une équipe renouvelée et expérimentée composée de personnalités issues de parcours, d’horizons et de territoires divers, ruraux comme urbains”, se félicitent-ils.Les signataires tendent à nouveau la main à Boris Vallaud, le chef des députés PS, qui a lui aussi annoncé son intention d’être candidat.”Nous lui proposons une fois encore de rejoindre ce grand rassemblement inédit à vocation majoritaire, sans préalable sur le dispositif humain, ouvert à toutes les bonnes volontés”, insistent-ils, rappelant qu’ils partagent ses propositions “sur la nécessité de remettre le Parti au travail, sur la création d’un institut de formation et de recherche pour les militants, sur la nécessité de renouer le lien avec nos élus locaux et les territoires”.Appelant à “une clarification de la ligne politique du Parti socialiste”, ils réaffirment “que le NFP est caduc”, et réclament “que la ligne politique majoritaire issue de ce congrès exclut toute ambiguïté vis-à-vis de LFI”.Ils promettent “dès le lendemain du Congrès”, de s’atteler “à former une fédération de la Gauche dotée d’une plateforme programmatique commune, qui rassemblera notamment toute la famille des socialistes dispersés”. “C’est en son sein et non pas via une primaire sans cohérence sur le fond, que pourra émerger un processus pour désigner un ou une candidate”, poursuivent-ils, en opposition à “la plateforme” de gauche allant du député ex-LFI François Ruffin au leader de Place Publique Raphaël Glucksmann, que souhaite Olivier Faure.

Une lycéenne mortellement poignardée et trois blessés dans une attaque dans un lycée privé de Nantes

Une lycéenne a été mortellement poignardée et trois autres lycéens ont été blessés jeudi à la mi-journée dans un collège-lycée privé, à Nantes, par un élève interpellé peu après les faits, suscitant une vive émotion.Les faits se sont déroulés vers 12H30. Un élève armé d’un couteau s’est attaqué à quatre de ses camarades, avant d’être maîtrisé par le corps enseignant et interpellé, selon les tout premiers éléments de l’enquête.”J’adresse mes pensées émues aux familles, aux lycéens et à toute la communauté éducative dont la Nation partage le choc et la peine. Par leur intervention, des professeurs ont sans doute empêché d’autres drames. Leur courage force le respect”, a réagi sur X Emmanuel Macron. Dans un communiqué, le Premier ministre François Bayrou a appelé à “un sursaut collectif” face à la “violence endémique” dans “une partie de notre jeunesse”, disant vouloir “une intensification des contrôles” aux abords des écoles.Le chef du gouvernement veut également que “des propositions concrètes en matière de prévention, de réglementation et de répression, lui soient soumises sous quatre semaines” autour des “violences commises par les mineurs avec des armes blanches”.Les ministres de l’Education Elisabeth Borne et de l’Intérieur Bruno Retailleau sont arrivés sur place vers 17H30.La conférence de presse du procureur de la République de Nantes, initialement prévue en fin de journée, a été repoussée.Sollicité par l’AFP, le Parquet national antiterroriste a indiqué être “en évaluation” pour savoir s’il se saisissait de l’enquête.Sur place, la rue menant à l’établissement est bouclée par un périmètre de sécurité surveillé par de nombreux policiers et des militaires de Vigipirate, a constaté l’AFP sur place.Des parents inquiets étaient présents aux abords du lycée et embrassaient leur enfant collégien à leur sortie. Les lycéens sortaient eux au compte-goutte, selon une correspondante de l’AFP.- 13 pages -Une collégienne, que l’AFP a pu joindre, a livré un premier témoignage. “J’étais au self avec mes amies et on nous a dit qu’un lycéen avait poignardé des élèves de seconde dans plusieurs classes. On nous a demandés de ne pas sortir du self pendant une vingtaine de minutes puis on nous a confinés dans un gymnase”, a déclaré à l’AFP une collégienne de 3e.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a-t-elle ajouté.L., collégien de troisième, s’est lui retranché dans les toilettes peu après l’attaque. “On a vu des adultes qui bloquaient la porte du lycée et quand on s’est rapprochés, ils ont hurlé +cassez-vous y a quelqu’un avec un couteau+. On a couru aux toilettes pour se cacher et on a entendu une fille hurler”, a-t-il dit.”Après on a été regroupés dans une salle polyvalente où il y a une grande baie vitrée. On a vu la police arriver et les pompiers ensuite. Le lycéen, les gens le connaissaient parce qu’il était bizarre, il suivait des groupes néo-nazis sur les réseaux. On est tous un peu choqués”, a-t-il ajouté.Un lycéen a transmis à l’AFP le manifeste du tueur présumé, où il évoque “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”, revendiquant une “révolte biologique” afin que “l’équilibre naturel, même cruel” reprenne “sa place” contre “l’écocide globalisé”.- “Horreur” -La maire de Nantes Johanna Rolland (PS) a fait part de son “émotion” face au “drame atroce survenu au collège-lycée Notre Dame de Toutes Aides”. “Mes pensées et mon soutien aux victimes et à leurs proches face à l’horreur qui les frappe”, a écrit l’élue sur X.”Face à cette violence inouïe, nous appelons à une prise de conscience collective sur l’importance de garantir la sécurité dans nos établissements scolaires”, a réagi le syndicat étudiant Uni, classé à droite.Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de la fédération CFDT Éducation, a estimé que “l’école” était “endeuillée”.”Ce qui est redoutable c’est que c’est un élève de l’établissement. C’est impossible de tout contrôler et c’est impossible de fouiller tous les sacs de tous les établissements”, a-t-elle dit à l’AFP. Notre-Dame de Toutes-Aides est un établissement scolaire privé sous contrat situé dans l’est de Nantes qui accueille environ 2.000 élèves, de l’école maternelle au lycée, d’après son site internet.Les meurtres à l’intérieur des établissements scolaires restent rares. En février 2023, un lycéen avait poignardé son enseignante avec un couteau de cuisine dans un établissement privé de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-atlantiques).mas-all-sm-cor-gd-ved/mb/CBN

Une lycéenne mortellement poignardée et trois blessés dans une attaque dans un lycée privé de Nantes

Une lycéenne a été mortellement poignardée et trois autres lycéens ont été blessés jeudi à la mi-journée dans un collège-lycée privé, à Nantes, par un élève interpellé peu après les faits, suscitant une vive émotion.Les faits se sont déroulés vers 12H30. Un élève armé d’un couteau s’est attaqué à quatre de ses camarades, avant d’être maîtrisé par le corps enseignant et interpellé, selon les tout premiers éléments de l’enquête.”J’adresse mes pensées émues aux familles, aux lycéens et à toute la communauté éducative dont la Nation partage le choc et la peine. Par leur intervention, des professeurs ont sans doute empêché d’autres drames. Leur courage force le respect”, a réagi sur X Emmanuel Macron. Dans un communiqué, le Premier ministre François Bayrou a appelé à “un sursaut collectif” face à la “violence endémique” dans “une partie de notre jeunesse”, disant vouloir “une intensification des contrôles” aux abords des écoles.Le chef du gouvernement veut également que “des propositions concrètes en matière de prévention, de réglementation et de répression, lui soient soumises sous quatre semaines” autour des “violences commises par les mineurs avec des armes blanches”.Les ministres de l’Education Elisabeth Borne et de l’Intérieur Bruno Retailleau sont arrivés sur place vers 17H30.La conférence de presse du procureur de la République de Nantes, initialement prévue en fin de journée, a été repoussée.Sollicité par l’AFP, le Parquet national antiterroriste a indiqué être “en évaluation” pour savoir s’il se saisissait de l’enquête.Sur place, la rue menant à l’établissement est bouclée par un périmètre de sécurité surveillé par de nombreux policiers et des militaires de Vigipirate, a constaté l’AFP sur place.Des parents inquiets étaient présents aux abords du lycée et embrassaient leur enfant collégien à leur sortie. Les lycéens sortaient eux au compte-goutte, selon une correspondante de l’AFP.- 13 pages -Une collégienne, que l’AFP a pu joindre, a livré un premier témoignage. “J’étais au self avec mes amies et on nous a dit qu’un lycéen avait poignardé des élèves de seconde dans plusieurs classes. On nous a demandés de ne pas sortir du self pendant une vingtaine de minutes puis on nous a confinés dans un gymnase”, a déclaré à l’AFP une collégienne de 3e.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a-t-elle ajouté.L., collégien de troisième, s’est lui retranché dans les toilettes peu après l’attaque. “On a vu des adultes qui bloquaient la porte du lycée et quand on s’est rapprochés, ils ont hurlé +cassez-vous y a quelqu’un avec un couteau+. On a couru aux toilettes pour se cacher et on a entendu une fille hurler”, a-t-il dit.”Après on a été regroupés dans une salle polyvalente où il y a une grande baie vitrée. On a vu la police arriver et les pompiers ensuite. Le lycéen, les gens le connaissaient parce qu’il était bizarre, il suivait des groupes néo-nazis sur les réseaux. On est tous un peu choqués”, a-t-il ajouté.Un lycéen a transmis à l’AFP le manifeste du tueur présumé, où il évoque “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”, revendiquant une “révolte biologique” afin que “l’équilibre naturel, même cruel” reprenne “sa place” contre “l’écocide globalisé”.- “Horreur” -La maire de Nantes Johanna Rolland (PS) a fait part de son “émotion” face au “drame atroce survenu au collège-lycée Notre Dame de Toutes Aides”. “Mes pensées et mon soutien aux victimes et à leurs proches face à l’horreur qui les frappe”, a écrit l’élue sur X.”Face à cette violence inouïe, nous appelons à une prise de conscience collective sur l’importance de garantir la sécurité dans nos établissements scolaires”, a réagi le syndicat étudiant Uni, classé à droite.Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de la fédération CFDT Éducation, a estimé que “l’école” était “endeuillée”.”Ce qui est redoutable c’est que c’est un élève de l’établissement. C’est impossible de tout contrôler et c’est impossible de fouiller tous les sacs de tous les établissements”, a-t-elle dit à l’AFP. Notre-Dame de Toutes-Aides est un établissement scolaire privé sous contrat situé dans l’est de Nantes qui accueille environ 2.000 élèves, de l’école maternelle au lycée, d’après son site internet.Les meurtres à l’intérieur des établissements scolaires restent rares. En février 2023, un lycéen avait poignardé son enseignante avec un couteau de cuisine dans un établissement privé de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-atlantiques).mas-all-sm-cor-gd-ved/mb/CBN

En visite à Auschwitz, le président israélien appelle au retour des otages

Le retour des otages détenus par le Hamas à Gaza est un “impératif moral universel”, a déclaré le président israélien Isaac Herzog depuis l’ancien camp de concentration allemand d’Auschwitz-Birkenau en Pologne, appelant la communauté internationale à aider à mettre fin à “ce crime humanitaire horrible”.”Le retour des otages est un impératif moral universel, et j’appelle de cet endroit – de ce lieu sacré – l’ensemble de la communauté internationale à se mobiliser pour mettre fin à ce crime humanitaire horrible”, a déclaré M. Herzog.M. Herzog s’est exprimé depuis l’ancien camp de concentration nazi d’Auschwitz-Birkenau, dans la ville d’Oswiecim, dans le sud de la Pologne, à l’occasion de la Marche des Vivants, évènement annuel pour commémorer les victimes de l’Holocauste.Auschwitz était le plus grand des camps d’extermination construits par l’Allemagne nazie et est devenu un symbole de l’Holocauste, durant lequel six millions de Juifs européens ont été tués. Un million de Juifs et plus de 100.000 non-Juifs sont morts sur ce site entre 1940 et 1945.”C’est le cÅ“ur brisé que je nous rappelle à tous que, même après avoir juré +plus jamais+ après l’Holocauste, aujourd’hui – ici et maintenant – les âmes de dizaines de Juifs sont à nouveau enfermés dans une cage, assoiffés d’eau et de liberté”, a déclaré M. Herzog lors de la cérémonie.”Près de 60 de nos frères et sÅ“urs restent détenus par des meurtriers terroristes à Gaza, dans un horrible crime contre l’humanité”, a-t-il poursuivi.L’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.La réponse militaire israélienne à Gaza a provoqué une crise humanitaire et fait au moins 51.355 morts, principalement des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas.M. Herzog n’a pas mentionné les opérations militaires israéliennes à Gaza.Le président polonais Andrzej Duda a déclaré cependant qu’ils avaient discuté tous les deux de la situation au Moyen-Orient. “Nous avons tous deux exprimé l’espoir que la guerre qui sévit dans la bande de Gaza, qui a débuté avec l’attaque du Hamas contre Israël, prendra fin”, a déclaré M. Duda lors de la cérémonie.- “Que mon petit-fils rentre à la maison” -Des milliers de personnes, dont beaucoup recouverts du drapeau israélien, ont participé à cette Marche des vivants qui a débuté sous le soleil et s’est terminée sous une violente tempête à Auschwitz-Birkenau. Les participants ont allumé des bougies le long de la voie ferrée menant vers le site et laissé des pancartes avec les noms de leurs proches tués dans le camp. Des survivants de l’Holocauste et d’anciens otages de Gaza figuraient parmi les participants à la marche. “Tous ces représentants présents ici aujourd’hui… c’est une victoire de l’esprit du peuple juif”, a déclaré aux journalistes Eli Sharabi, un Israélien retenu en otage par le Hamas pendant 16 mois. C’est aussi “un rappel que le peuple juif existera pour toujours”, a-t-il ajouté. Faina Kuperstein, la grand-mère d’un otage toujours détenu à Gaza, a exprimé son souhait que son “petit-fils rentre à la maison le plus vite possible”. Selon elle il vit “presque la même chose que les survivants de l’Holocauste”.Le Qatar, avec les États-Unis et l’Égypte, a facilité une trêve à Gaza entre Israël et le Hamas, qui a débuté le 19 janvier et a permis une augmentation de l’aide, ainsi que l’échange d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens.Israël a repris ses frappes aériennes intenses et son offensive terrestre à Gaza le 18 mars, après un désaccord sur la phase suivante du cessez-le-feu qui avait permis la suspension des combats pendant deux mois.Le mois dernier, M. Herzog s’est dit “troublé” par la reprise des frappes sur la bande de Gaza dans une rare critique du Premier ministre Benjamin Netanyahu, déplorant que la question des otages ne soit plus une priorité nationale.Des milliers d’Israéliens manifestent quotidiennement à Jérusalem contre la reprise de la guerre, que beaucoup considèrent comme un abandon des otages toujours détenus à Gaza.burs-amj/jhb/gge/ybl/sw/mr 

“Révolutionnaire”: la station polaire de Tara baptisée à Lorient

Un navire “révolutionnaire pour la science”: la Tara Polar station, observatoire scientifique dérivant sur la banquise du pôle Nord, a été baptisée jeudi à Lorient, avant son départ en 2026 pour une première mission sur un océan Arctique encore largement inexploré.Qualifié de “station spatiale internationale des glaces”, ce laboratoire flottant en aluminium, en forme d’igloo posé sur une grosse bouée, a été conçu pour résister à des conditions presque aussi extrêmes que dans l’espace.Avec ses 110 tonnes d’aluminium, son éolienne et ses panneaux solaires, ce concentré de technologie peut résister à la pression de la glace de mer et supporter des températures de -52°C, dans une des zones les plus isolées de la planète.Un “projet incroyable, un peu fou”, a confirmé le spationaute Thomas Pesquet, parrain du navire. “Il reste plein d’aventures à faire sur Terre, pas besoin d’aller dans l’espace: on a fait beaucoup plus d’expéditions dans l’espace que dans l’océan Arctique.”Les expéditions scientifiques hivernales, en dérive sur l’océan Arctique, se comptent en effet sur les doigts d’une main. “C’est trop hostile comme conditions pour les scientifiques”, explique Chris Bowler, biologiste (ENS/CNRS) et directeur adjoint de la première expédition Tara Polaris I.”Nous faisons quelque chose de révolutionnaire pour la science”, souligne le chercheur, car “nous avons très peu d’informations sur ce qui se passe là-bas durant l’hiver et même durant la plus grande partie de l’année”.”Nous sommes allés sur la lune (…) et au fond des océans plusieurs fois. Mais être dans l’Arctique central est plutôt rare d’un point de vue scientifique”, insiste-t-il.- “Prisonniers volontaires des glaces”-Après une série d’essais en 2025, la station polaire doit entamer sa première mission en août 2026 et dériver sur la banquise du pôle Nord pendant 350 à 500 jours, à une vitesse moyenne de 10 km par jour. Dix expéditions du même type sont prévues entre 2026 et 2045.Le navire embarquera 12 personnes en hiver (dont 6 scientifiques) et 18 en été. Les volontaires devront affronter quatre mois de nuit totale, le confinement, le froid extrême (-25°C en moyenne) mais aussi la présence d’ours polaires.”Ils seront prisonniers volontaires des glaces. Leur seule bouée sera ce bateau au milieu d’une étendue de glace”, résume Clémentine Moulin, directrice des expéditions à la Fondation Tara océan. Grâce à un trou aménagé dans la coque et aux multiples instruments embarqués, les scientifiques prélèveront des milliers d’échantillons dans la colonne d’eau (jusqu’à 2.500 mètres de profondeur), l’atmosphère et dans les multiples cavités de la banquise.”En général, on pense qu’il n’y a pas de vie dans la glace de mer. En fait, c’est un écosystème très riche qu’on connaît très peu. C’est une sorte d’éponge avec des bulles, des canaux et de l’eau très salée. On ne sait pas comment des organismes survivent dans des conditions si hostiles”, décrit Chris Bowler.Chaque expédition devrait rapporter environ 20.000 échantillons. “Ça va changer radicalement la connaissance”, souligne le chercheur.Les 30 centres de recherche de 12 pays associés à la première expédition vont notamment étudier l’influence du changement climatique sur cet océan qui se réchauffe trois à quatre fois plus vite que le reste de la planète et voit sa banquise s’amenuiser.”L’Arctique, c’est une sentinelle du réchauffement climatique. Voir comment cette transition se passe au niveau de la biodiversité, c’est super important pour préparer ce qui va nous arriver plus tard en Europe”, estime Romain Troublé, directeur de la Fondation Tara océan. La nouvelle station polaire, qui a coûté 21 millions d’euros, a bénéficié de 13 millions d’euros de fonds publics. 

“Révolutionnaire”: la station polaire de Tara baptisée à Lorient

Un navire “révolutionnaire pour la science”: la Tara Polar station, observatoire scientifique dérivant sur la banquise du pôle Nord, a été baptisée jeudi à Lorient, avant son départ en 2026 pour une première mission sur un océan Arctique encore largement inexploré.Qualifié de “station spatiale internationale des glaces”, ce laboratoire flottant en aluminium, en forme d’igloo posé sur une grosse bouée, a été conçu pour résister à des conditions presque aussi extrêmes que dans l’espace.Avec ses 110 tonnes d’aluminium, son éolienne et ses panneaux solaires, ce concentré de technologie peut résister à la pression de la glace de mer et supporter des températures de -52°C, dans une des zones les plus isolées de la planète.Un “projet incroyable, un peu fou”, a confirmé le spationaute Thomas Pesquet, parrain du navire. “Il reste plein d’aventures à faire sur Terre, pas besoin d’aller dans l’espace: on a fait beaucoup plus d’expéditions dans l’espace que dans l’océan Arctique.”Les expéditions scientifiques hivernales, en dérive sur l’océan Arctique, se comptent en effet sur les doigts d’une main. “C’est trop hostile comme conditions pour les scientifiques”, explique Chris Bowler, biologiste (ENS/CNRS) et directeur adjoint de la première expédition Tara Polaris I.”Nous faisons quelque chose de révolutionnaire pour la science”, souligne le chercheur, car “nous avons très peu d’informations sur ce qui se passe là-bas durant l’hiver et même durant la plus grande partie de l’année”.”Nous sommes allés sur la lune (…) et au fond des océans plusieurs fois. Mais être dans l’Arctique central est plutôt rare d’un point de vue scientifique”, insiste-t-il.- “Prisonniers volontaires des glaces”-Après une série d’essais en 2025, la station polaire doit entamer sa première mission en août 2026 et dériver sur la banquise du pôle Nord pendant 350 à 500 jours, à une vitesse moyenne de 10 km par jour. Dix expéditions du même type sont prévues entre 2026 et 2045.Le navire embarquera 12 personnes en hiver (dont 6 scientifiques) et 18 en été. Les volontaires devront affronter quatre mois de nuit totale, le confinement, le froid extrême (-25°C en moyenne) mais aussi la présence d’ours polaires.”Ils seront prisonniers volontaires des glaces. Leur seule bouée sera ce bateau au milieu d’une étendue de glace”, résume Clémentine Moulin, directrice des expéditions à la Fondation Tara océan. Grâce à un trou aménagé dans la coque et aux multiples instruments embarqués, les scientifiques prélèveront des milliers d’échantillons dans la colonne d’eau (jusqu’à 2.500 mètres de profondeur), l’atmosphère et dans les multiples cavités de la banquise.”En général, on pense qu’il n’y a pas de vie dans la glace de mer. En fait, c’est un écosystème très riche qu’on connaît très peu. C’est une sorte d’éponge avec des bulles, des canaux et de l’eau très salée. On ne sait pas comment des organismes survivent dans des conditions si hostiles”, décrit Chris Bowler.Chaque expédition devrait rapporter environ 20.000 échantillons. “Ça va changer radicalement la connaissance”, souligne le chercheur.Les 30 centres de recherche de 12 pays associés à la première expédition vont notamment étudier l’influence du changement climatique sur cet océan qui se réchauffe trois à quatre fois plus vite que le reste de la planète et voit sa banquise s’amenuiser.”L’Arctique, c’est une sentinelle du réchauffement climatique. Voir comment cette transition se passe au niveau de la biodiversité, c’est super important pour préparer ce qui va nous arriver plus tard en Europe”, estime Romain Troublé, directeur de la Fondation Tara océan. La nouvelle station polaire, qui a coûté 21 millions d’euros, a bénéficié de 13 millions d’euros de fonds publics. 

“Révolutionnaire”: la station polaire de Tara baptisée à Lorient

Un navire “révolutionnaire pour la science”: la Tara Polar station, observatoire scientifique dérivant sur la banquise du pôle Nord, a été baptisée jeudi à Lorient, avant son départ en 2026 pour une première mission sur un océan Arctique encore largement inexploré.Qualifié de “station spatiale internationale des glaces”, ce laboratoire flottant en aluminium, en forme d’igloo posé sur une grosse bouée, a été conçu pour résister à des conditions presque aussi extrêmes que dans l’espace.Avec ses 110 tonnes d’aluminium, son éolienne et ses panneaux solaires, ce concentré de technologie peut résister à la pression de la glace de mer et supporter des températures de -52°C, dans une des zones les plus isolées de la planète.Un “projet incroyable, un peu fou”, a confirmé le spationaute Thomas Pesquet, parrain du navire. “Il reste plein d’aventures à faire sur Terre, pas besoin d’aller dans l’espace: on a fait beaucoup plus d’expéditions dans l’espace que dans l’océan Arctique.”Les expéditions scientifiques hivernales, en dérive sur l’océan Arctique, se comptent en effet sur les doigts d’une main. “C’est trop hostile comme conditions pour les scientifiques”, explique Chris Bowler, biologiste (ENS/CNRS) et directeur adjoint de la première expédition Tara Polaris I.”Nous faisons quelque chose de révolutionnaire pour la science”, souligne le chercheur, car “nous avons très peu d’informations sur ce qui se passe là-bas durant l’hiver et même durant la plus grande partie de l’année”.”Nous sommes allés sur la lune (…) et au fond des océans plusieurs fois. Mais être dans l’Arctique central est plutôt rare d’un point de vue scientifique”, insiste-t-il.- “Prisonniers volontaires des glaces”-Après une série d’essais en 2025, la station polaire doit entamer sa première mission en août 2026 et dériver sur la banquise du pôle Nord pendant 350 à 500 jours, à une vitesse moyenne de 10 km par jour. Dix expéditions du même type sont prévues entre 2026 et 2045.Le navire embarquera 12 personnes en hiver (dont 6 scientifiques) et 18 en été. Les volontaires devront affronter quatre mois de nuit totale, le confinement, le froid extrême (-25°C en moyenne) mais aussi la présence d’ours polaires.”Ils seront prisonniers volontaires des glaces. Leur seule bouée sera ce bateau au milieu d’une étendue de glace”, résume Clémentine Moulin, directrice des expéditions à la Fondation Tara océan. Grâce à un trou aménagé dans la coque et aux multiples instruments embarqués, les scientifiques prélèveront des milliers d’échantillons dans la colonne d’eau (jusqu’à 2.500 mètres de profondeur), l’atmosphère et dans les multiples cavités de la banquise.”En général, on pense qu’il n’y a pas de vie dans la glace de mer. En fait, c’est un écosystème très riche qu’on connaît très peu. C’est une sorte d’éponge avec des bulles, des canaux et de l’eau très salée. On ne sait pas comment des organismes survivent dans des conditions si hostiles”, décrit Chris Bowler.Chaque expédition devrait rapporter environ 20.000 échantillons. “Ça va changer radicalement la connaissance”, souligne le chercheur.Les 30 centres de recherche de 12 pays associés à la première expédition vont notamment étudier l’influence du changement climatique sur cet océan qui se réchauffe trois à quatre fois plus vite que le reste de la planète et voit sa banquise s’amenuiser.”L’Arctique, c’est une sentinelle du réchauffement climatique. Voir comment cette transition se passe au niveau de la biodiversité, c’est super important pour préparer ce qui va nous arriver plus tard en Europe”, estime Romain Troublé, directeur de la Fondation Tara océan. La nouvelle station polaire, qui a coûté 21 millions d’euros, a bénéficié de 13 millions d’euros de fonds publics. 

La Bourse de Paris clôt sur une hausse timide, après une salve de résultats

La Bourse de Paris a terminé en timide hausse jeudi, hésitant après une salve de résultats d’entreprises mais aussi au gré des nouvelles sur le front de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a terminé en timide hausse de 0,27%, avec un gain de 20,42 points à 7.502,78 points. La veille, il avait terminé en hausse de 2,13%, pour s’établir à 7.482,36 points.Le marché “est en mode +wait and see+ (attendre de voir)”, résume Mabrouk Chetouane, responsable de la stratégie de marché de Natixis IM. “Il reprend ses esprits après le coup de massue des déclarations douanières de Donald Trump.”La Chine a fermement réfuté jeudi l’existence de négociations avec Washington, après des propos du président américain Donald Trump ayant suggéré l’éventualité d’un accord entre les deux puissances engagées dans un bras de fer commercial.La guerre commerciale déclenchée par Donald Trump a débouché sur 145% de droits de douane sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, et 125% décidés en représailles par Pékin sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.Le marché “souhaite avoir de la visibilité”, poursuit M. Chetouane. “Des règles qui changent du jour au lendemain”, les volte-faces incessants de Donald Trump font que pour le moment, “l’incertitude n’est pas prête de disparaitre”.Interrogé mercredi sur la possibilité d’une réduction de ces surtaxes, le président américain avait en effet répondu qu’il y aurait “un accord équitable avec la Chine”.Salve de résultatsLe groupe Dassault Systèmes a terminé en baisse de 5,11% à 32,13 euros, après avoir annoncé une chute de son bénéfice net de 8,8% au premier trimestre et revu à la baisse son objectif de marge opérationnelle pour 2025 en raison de la dégradation du contexte macroéconomique.Thales a reculé de 3,79% à 241,30 euros, après avoir perdu plus de 5% dans les premiers échanges, à la suite de la publication de résultats trimestriels, où il a fait état de prises de commandes décevantes, par rapport aux prévisions des analystes.Le groupe de luxe Kering a quant a lui perdu 0,97% à 173,24 euros. Il a annoncé mercredi soir des ventes en baisse de 14% à 3,88 milliards d’euros au premier trimestre et “redouble(r) de vigilance pour surmonter les turbulences macro-économiques”.Le spécialiste des paiements électroniques Worldline a vu son titre dévisser de 11,43% à 5,05 euros. Il a réalisé un chiffre d’affaires en baisse de 2,3% sur un an, lié principalement à la résiliation d’un important contrat.L’action du constructeur automobile Renault a quant à elle gagné 4,38% à 46,92 euros. Le groupe a fait état jeudi d’un chiffre d’affaires stable au premier trimestre, à 11,7 milliards d’euros (-0,3%), avec une hausse des ventes de voitures électriques et hybrides.Le géant français des télécoms Orange a avancé de 0,36% à 12,71 euros, après avoir annoncé un chiffre d’affaires en très légère hausse au premier trimestre, soutenu par la croissance de ses activités en Afrique et au Moyen-Orient, lui permettant de confirmer ses objectifs annuels, a-t-il annoncé jeudi.

S.Africa president backs Ukraine truce push at Zelensky meeting

President Cyril Ramaphosa praised Ukrainian President Volodymyr Zelensky during his first visit to South Africa on Thursday for agreeing to an unconditional ceasefire in the war with Russia so that peace talks could begin.Ramaphosa threw South Africa’s weight behind the push for an end to the more than three-year war, holding talks with Zelensky hours after agreeing in a call with US President Donald Trump that the conflict should be ended urgently.”It is a good signal from President Zelensky that Ukraine is agreeable to an unconditional ceasefire so that discussions and negotiations can then ensue,” Ramaphosa told reporters after talks with the Ukrainian leader.”It is a confidence-building measure that should be a key ingredient in a negotiation process.”Even while welcoming Zelensky to South Africa, Ramaphosa has maintained warm ties with Russia, a historical ally of the post-apartheid government for its support in the struggle against white minority rule.He said he had spoken to Putin earlier in the week and “we both committed to work together towards a peaceful resolution of the Russia-Ukraine conflict”.Earlier on Thursday, he spoke with Trump and they agreed “that the war should be brought to an end as soon as possible to stop further unnecessary deaths”, the South African president said.They would “meet soon to address various matters regarding US-South Africa relations,” he said, referring to a nosedive in bilateral ties after Trump came to power this year.US attacks on various South African domestic and international policies culminated in the cutting of aid and expulsion of Pretoria’s ambassador last month. Ramaphosa said his country was ready to play a role in the “inclusive multilateral efforts” to reach peace in Ukraine.”And we call upon all parties, both Russia and Ukraine, to ensure that there is a comprehensive ceasefire, an unconditional ceasefire, so that discussions and negotiations can start between the two countries.”- United for peace -Zelensky said he believed South Africa’s backing “will help stop Russia and force Putin to support… a complete unconditional ceasefire,” according to translated remarks released by the South African government.Global efforts need to be as “united as possible” to pressure Russia, he said.The G20 group of leading economies, which is this year under South Africa’s presidency and convenes a summit in November, also has a role in the “defence of life”, Zelensky said. “And we are very much counting on it.”He had handed Ramaphosa a list of 400 Ukrainian children being held in Russia “against their will” in the hopes South Africa could help to secure their return, he added.Ukraine also wanted to build ties with South Africa, including in energy security and industries such as fertiliser production, he said.Hours after arriving in South Africa early Thursday, the Ukrainian leader said he would cut short his trip to return to Kyiv after the capital was hit at dawn by the deadliest strike in months, with a dozen people killed.Ramaphosa’s invitation to Zelensky to visit was seen as a shift in Pretoria’s non-aligned stance on the war, which began in 2022. In February for the first time, Pretoria joined a UN General Assembly resolution criticising Russia for “the full-scale invasion of Ukraine”.South Africa believes it can work with both sides and facilitate an inclusive peace process, drawing on its own relatively smooth transition out of apartheid in 1994 after decades of armed struggle.”The negotiations that brought an end to the nightmare of apartheid were held on a no-precondition basis,” Ramaphosa said, urging Moscow and Kyiv to follow that example.The South African leader said Zelensky had taken “significant strides” in expanding Ukraine’s relations with the African continent. Moscow’s own influence in Africa has been growing, including militarily, and it has been trying to build new partnerships after being isolated by the West for its offensive against Ukraine.