UN urges UK to repeal ‘disproportionate’ Palestine Action ban

The United Nations rights chief on Friday slammed Britain’s ban on activist group Palestine Action as a “disturbing” misuse of UK counter-terrorism legislation and urged the government to rescind its move.”The decision appears disproportionate and unnecessary,” Volker Turk said in a statement.The ban, introduced under Britain’s Terrorism Act 2000, took effect earlier this month after activists from the group broke into an air force base in southern England.Two aircraft were sprayed with red paint, causing an estimated £7.0 million ($9.55 million) in damage.Turk’s statement said the ban raised “serious concerns that counter-terrorism laws are being applied to conduct that is not terrorist in nature, and risks hindering the legitimate exercise of fundamental freedoms across the UK”.He stressed: “According to international standards, terrorist acts should be confined to criminal acts intended to cause death or serious injury or to the taking of hostages, for purpose of intimidating a population or to compel a government to take a certain action or not.”But the ban among other things makes it a criminal offence to be a member of Palestine Action, to express support for the group or wear items of clothing that would arouse “reasonable suspicion” that the person is a member or supporter of the group, Turk pointed out. – Peaceful protest -UK police have arrested at least 200 people during protests, many of them peaceful, over the ban since it took effect, the UN rights office said.Palestine Action itself has condemned its outlawing — which makes it a criminal offence to belong to or support the group, punishable by up to 14 years in prison — as an attack on free speech.The UN high commissioner for human rights agreed.The ban, Turk said, “limits the rights of many people involved with and supportive of Palestine Action who have not themselves engaged in any underlying criminal activity but rather exercised their rights to freedom of expression, peaceful assembly and association”.”As such, it appears to constitute an impermissible restriction on those rights that is at odds with the UK’s obligations under international human rights law.”The rights chief warned that the government’s decision “also conflates protected expression and other conduct with acts of terrorism and so could readily lead to further chilling effect on the lawful exercise of these rights by many people”.”I urge the UK government to rescind its decision to proscribe Palestine Action and to halt investigations and further proceedings against protesters who have been arrested on the basis of this proscription,” he said.”I also call on the UK government to review and revise its counter-terrorism legislation, including its definition of terrorist acts, to bring it fully in line with international human rights norms and standards.”

Sécurité renforcée en Ecosse où Trump est attendu pour un séjour mêlant golf et diplomatie

Donald Trump est attendu vendredi en Ecosse, où il passera un week-end prolongé mêlant la diplomatie au golf et où un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations.Le président américain doit arriver peu après 19H00 GMT à Turnberry, l’un des deux complexes de golf appartenant à l’entreprise familiale dirigée par ses fils. Son agenda officiel est vide pour samedi et dimanche.La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Edimbourg et à Aberdeen ainsi qu’à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d’une “opération d’envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours”.Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s’arrachera aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il aura de toute façon d’autres préoccupations en tête.Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial mais Londres s’inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le “peaufiner”.- Loin de la gronde trumpiste -Le chef du gouvernement britannique, qui a jusqu’ici réussi à éviter que son pays ne soit matraqué par des droits de douane exorbitants, cherchera à rester dans les petits papiers de l’imprévisible président américain.Ce dernier sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d’Etat à l’invitation du roi Charles III s’annonçant fastueuse.En Ecosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussions, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par des députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l’Etat palestinien.En traversant l’Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant d’être jugé.Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement “MAGA” des turpitudes d’une élite protégée.Le Wall Street Journal, pour avoir publié un article sur les liens entre le président et le délinquant sexuel, a d’ailleurs été privé de son siège dans l’avion Air Force One pendant le déplacement.Donald Trump avait assuré au cours d’une précédente visite, en 2023, se sentir “à la maison” en Ecosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d’émigrer à 18 ans aux Etats-Unis.- Manifestations -Son affection n’est pas forcément réciproque : des manifestations sont prévues pour samedi à Edimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence.En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg.Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu’il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l’Ecosse “entretient une amitié solide avec les Etats-Unis depuis des siècles”. Le voyage du président américain offre à cette nation du Royaume-Uni “une plateforme pour faire entendre sa voix sur les questions importantes, notamment la guerre et la paix, la justice et la démocratie”, a-t-il ajouté.La construction d’un nouveau parcours par le groupe aujourd’hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l’Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d’élus écologistes.Ce n’est que l’un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump.Si Donald Trump n’a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d’intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l’étranger.L’ONG américaine CREW (Citizens for Responsibility and Ethics in Washington) a calculé en mai que 21 projets de développement sous la marque Trump seraient menés à l’étranger au cours du second mandat.Elle a aussi relevé que la charte éthique publiée en janvier par la Trump Organization ne lui interdisait pas d’ouvrir de nouveaux chantiers à l’international avec des acteurs privés, alors qu’elle s’était imposée un moratoire pendant le premier mandat (2017-2021).

Sécurité renforcée en Ecosse où Trump est attendu pour un séjour mêlant golf et diplomatie

Donald Trump est attendu vendredi en Ecosse, où il passera un week-end prolongé mêlant la diplomatie au golf et où un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations.Le président américain doit arriver peu après 19H00 GMT à Turnberry, l’un des deux complexes de golf appartenant à l’entreprise familiale dirigée par ses fils. Son agenda officiel est vide pour samedi et dimanche.La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Edimbourg et à Aberdeen ainsi qu’à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d’une “opération d’envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours”.Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s’arrachera aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il aura de toute façon d’autres préoccupations en tête.Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial mais Londres s’inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le “peaufiner”.- Loin de la gronde trumpiste -Le chef du gouvernement britannique, qui a jusqu’ici réussi à éviter que son pays ne soit matraqué par des droits de douane exorbitants, cherchera à rester dans les petits papiers de l’imprévisible président américain.Ce dernier sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d’Etat à l’invitation du roi Charles III s’annonçant fastueuse.En Ecosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussions, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par des députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l’Etat palestinien.En traversant l’Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant d’être jugé.Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement “MAGA” des turpitudes d’une élite protégée.Le Wall Street Journal, pour avoir publié un article sur les liens entre le président et le délinquant sexuel, a d’ailleurs été privé de son siège dans l’avion Air Force One pendant le déplacement.Donald Trump avait assuré au cours d’une précédente visite, en 2023, se sentir “à la maison” en Ecosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d’émigrer à 18 ans aux Etats-Unis.- Manifestations -Son affection n’est pas forcément réciproque : des manifestations sont prévues pour samedi à Edimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence.En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg.Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu’il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l’Ecosse “entretient une amitié solide avec les Etats-Unis depuis des siècles”. Le voyage du président américain offre à cette nation du Royaume-Uni “une plateforme pour faire entendre sa voix sur les questions importantes, notamment la guerre et la paix, la justice et la démocratie”, a-t-il ajouté.La construction d’un nouveau parcours par le groupe aujourd’hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l’Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d’élus écologistes.Ce n’est que l’un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump.Si Donald Trump n’a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d’intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l’étranger.L’ONG américaine CREW (Citizens for Responsibility and Ethics in Washington) a calculé en mai que 21 projets de développement sous la marque Trump seraient menés à l’étranger au cours du second mandat.Elle a aussi relevé que la charte éthique publiée en janvier par la Trump Organization ne lui interdisait pas d’ouvrir de nouveaux chantiers à l’international avec des acteurs privés, alors qu’elle s’était imposée un moratoire pendant le premier mandat (2017-2021).

Lebanese militant back in Beirut after 40 years in French jail

One of France’s longest-held inmates, the pro-Palestinian Lebanese militant Georges Ibrahim Abdallah, arrived in Beirut on Friday, having been released from prison after more than 40 years behind bars for the killings of two diplomats.At around 3:40 am (0140 GMT), a convoy of six vehicles with flashing lights left the Lannemezan prison in southwest France, AFP journalists saw.Hours later, the 74-year-old was placed on a plane and deported back to Lebanon, to be welcomed by family members on his return to Beirut at the airport’s VIP lounge.Dozens of supporters, some waving Palestinian or Lebanese Communist Party flags, gathered near the arrivals hall to give him a hero’s reception, an AFP correspondent said.In his first public address after being released, Abdallah took aim at Israel’s ongoing war in the Gaza Strip, where human rights organisations have warned of mass starvation.”The children of Palestine are dying of hunger while millions of Arabs watch,” he said.”Resistance must continue and intensify,” added the former schoolteacher.Abdallah’s family had said previously they would take him to their hometown of Kobayat, in northern Lebanon, where a reception is planned.Abdallah was detained in 1984 and sentenced to life in prison in 1987 for his involvement in the murders of US military attache Charles Robert Ray and Israeli diplomat Yacov Barsimantov in Paris.- ‘Past symbol’ -The Paris Court of Appeal had ordered his release “effective July 25” on the condition that he leave French territory and never return.While he had been eligible for release since 1999, his previous requests were denied with the United States — a civil party to the case — consistently opposing him leaving prison.Inmates serving life sentences in France are typically freed after fewer than 30 years.Abdallah’s lawyer, Jean-Louis Chalanset, visited him for a final time on Thursday. “He seemed very happy about his upcoming release, even though he knows he is returning to the Middle East in an extremely tough context for Lebanese and Palestinian populations,” Chalanset told AFP.The charge d’affaires of the Lebanese Embassy in Paris, Ziad Taan, who saw Georges Abdallah before his departure, told AFP that he was “well, in good health, very happy to return to Lebanon to his family and to regain his freedom”.AFP visited Abdallah last week after the court’s release decision, accompanying a lawmaker to the detention centre.The founder of the Lebanese Revolutionary Armed Factions (FARL) — a long-disbanded Marxist anti-Israel group — said for more than four decades he had continued to be a “militant with a struggle”.After his arrest in 1984, French police discovered submachine guns and transceiver stations in one of his Paris apartments.The appeals court in February noted that the FARL “had not committed a violent action since 1984” and that Abdallah “today represented a past symbol of the Palestinian struggle”.The appeals judges also found the length of his detention “disproportionate” to his crimes, and pointed to his age.burs-jh/djt/sbk