Honkytonk Kenya: Africa’s home of country musicMon, 28 Jul 2025 06:37:30 GMT

The party is in Kenya, but the vibe is distinctly Americana: a sea of cowboy hats and boots with a soundtrack of whisky-soaked tales about heartbreak and good ol’ boys.Kenya has become the unlikely home of a growing country music scene, possibly the biggest in Africa, as testified by the thousands line-dancing in a field …

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Honkytonk Kenya: Africa’s home of country music

The party is in Kenya, but the vibe is distinctly Americana: a sea of cowboy hats and boots with a soundtrack of whisky-soaked tales about heartbreak and good ol’ boys.Kenya has become the unlikely home of a growing country music scene, possibly the biggest in Africa, as testified by the thousands line-dancing in a field in the capital Nairobi this weekend for International Cowboys and Cowgirls Day. The festival crowd went wild for the king of the local country scene, “Sir Elvis” Otieno, as his deep baritone belted out classics like “Take Me Home, Country Roads” mixed with newer hits like “Down to the Honkytonk”.Sir Elvis’s parents named him after another musical monarch who died a few months before he was born in 1977, and then raised him on a diet of country legends like Jim Reeves and Alan Jackson.”When I started out it was a very tiny genre” in Kenya, he told AFP at the festival. “It’s a dream come true to see a crowd like this today.”There are links, he said, to local traditions, particularly the story-telling music of the Kikuyu tribe known as Mugithi.”Kikuyu folk music has the same kind of language, they draw from each other quite a bit,” said Sir Elvis. “It’s really crazy — so many thousands of miles apart, but the messaging is the same.”- ‘Life, love, hate, forgiveness’ -Anne Anene, 26, still remembers the song that turned her into a country music fan: Dolly Parton’s “Do I Ever Cross Your Mind?”. “Her songs always speak to me because they always have deep messages, and they usually tell a story of what I go through,” said Anene, a customer service representative for a health insurance firm. “I’ve always hoped to go to Texas or Nashville one day,” she added. “I’d like to visit the ranches, I like horse riding, I like the ranch kind of life — the quiet, the calm.”The clothes are also a big part of the appeal. The festival was organised by Reja Manyeki, who runs a clothing and events company called Cowboys and Cowgirls.It was still pretty niche when he opened in 2018 but “now people love country music. It touches all corners (of society).”We do cowboy-themed events, birthdays, weddings, end-of-year parties… Now everyone comes, even schools.”Big farming and Christian communities also make Kenya fertile ground for country and gospel music.First to perform at the festival was Samson Maombe who’s picked up millions of streams for his Swahili-language takes on Christian country tunes. But for “King George” Gustavo, lead MC of the festival, it’s the tales of everyday life that keep him hooked and ensures he listens to Alan Jackson “every single day”. “The lyrics speak to life, love, hate, forgiveness, cheating, drinking…” he said. “You identify with that, and then obviously there’s a bit of dancing.”Anene, the Dolly Parton fan, says country music is also an escape. “In this world full of confusion, full of drama, country music is the only thing that makes sense to me. It has made me find peace.”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

A Taïwan, des camions-poubelles musicaux pour responsabiliser les habitants

C’est un véritable rituel à Taïwan: cinq jours par semaine, les camions-poubelles jouent des mélodies classiques pour signaler leur arrivée aux habitants, chargés de jeter eux-mêmes leurs déchets en vertu d’une politique de responsabilisation.Alertés par les notes de “La Lettre à Elise” de Ludwig van Beethoven ou de “La prière d’une vierge” de Tekla Badarzewska-Baranowska, jouées dans les hauts-parleurs des véhicules, les habitants quittent leur immeuble, sac poubelle en main, et patientent sur le trottoir.”Lorsqu’on entend cette musique, on sait que le moment est venu de sortir les poubelles. C’est très pratique”, raconte à l’AFP Lee Shu-ning, 78 ans, devant son domicile de Taipei, la capitale.Tels des éboueurs, les habitants jettent eux-mêmes leur sacs plastiques dans le camion jaune, en prenant soin de jeter restes de nourriture et déchets destinés au recyclage dans les contenants d’un second véhicule.Ces 30 dernières années, Taïwan a bouleversé l’organisation de la collecte des déchets.L’essor économique de Taïwan a en effet conduit à une explosion des volumes de rebuts, submergeant les décharges, sur un territoire comptant peu d’infrastructures de recyclage, les habitants pestant par ailleurs face à la pollution de l’air et du sol.En réponse, Taïwan a misé sur le recyclage, accru les moyens d’incinération et responsabilisé les habitants, chargés de trier et jeter eux-mêmes leurs déchets dans les camions de ramassage, au lieu de les entasser sur la voie publique pour être recueillis ultérieurement.- Recyclage en hausse -Les habitants de Taipei ont aussi l’obligation d’acheter des sacs plastiques bleus validés par le gouvernement pour y mettre leurs déchets, un moyen de les encourager à recycler et réduire la quantité de leurs rebuts.”Au début, tout le monde pense (…) que ce n’est pas très pratique”, mais une fois que les habitants remarquent que les rues sont plus propres, “ils trouvent que c’est une bonne mesure”, affirme à l’AFP Shyu Shyh-shiun, de l’autorité de protection de l’environnement de la capitale taïwanaise.Le taux de recyclage de la ville atteint près de 67%, contre 2% en l’an 2000, et la quantité de déchets destinés à l’incinération s’est réduite de près de deux tiers, ajoute M. Shyu.Et les véhicules de ramassage arrivent “presque” toujours à l’heure, ajoute-t-il dans un sourire.Ces camions musicaux constituent un élément indissociable du quotidien des Taïwanais depuis les années 1960, expose M. Shyu.Des engins importés d’Allemagne, pré-programmés au départ avec “La Lettre à Elise” de Beethoven, raconte M. Shyu.Cinq jours par semaine, les mélodies de ces camions s’emparent des rues de l’île, habituellement en fin d’après-midi ou en soirée.- Avis partagés -Une solution qui ne convainc pas Dai Yun-wei: “parfois, on n’est pas à la maison, ou on est occupé, alors on ne peut pas jeter nos déchets”, regrette l’esthéticienne de 31 ans, après avoir jeté ses poubelles dans le camion.Yang Xiu-ying, elle, en a fait son affaire: chaque mois, cette femme de 76 ans gagne quelque 11.200 nouveaux dollars de Taïwan (323 euros) en aidant ses voisins à jeter leurs déchets au passage du convoi de collecte.”Des gens sortent tard du travail et des personnes âgées trouvent que ce n’est pas pratique, alors ils descendent (leurs poubelles) et je les jette pour eux”, explique Mme Yang, les mains gantées.D’autres se tournent vers des solutions numériques, en réservant par exemple un créneau de ramassage auprès de l’entreprise Tracle, via une application dédiée. “Nous leur faisons gagner beaucoup de temps”, vante son cofondateur Ben Chen.I-Hwa ChengMais pour les séniors, ce rituel du quotidien est aussi un moyen de maintenir un lien social: nombre de personnes âgées sortent ainsi en avance de leur domicile pour faire la conversation aux points de collecte.”Je peux papoter avec d’anciens voisins et amis, c’est sympa”, explique Mme Lee, avant de se débarrasser de bouteilles et boîtes de conserve. “Ca fait aussi faire un peu d’exercice.”

A Taïwan, des camions-poubelles musicaux pour responsabiliser les habitants

C’est un véritable rituel à Taïwan: cinq jours par semaine, les camions-poubelles jouent des mélodies classiques pour signaler leur arrivée aux habitants, chargés de jeter eux-mêmes leurs déchets en vertu d’une politique de responsabilisation.Alertés par les notes de “La Lettre à Elise” de Ludwig van Beethoven ou de “La prière d’une vierge” de Tekla Badarzewska-Baranowska, jouées dans les hauts-parleurs des véhicules, les habitants quittent leur immeuble, sac poubelle en main, et patientent sur le trottoir.”Lorsqu’on entend cette musique, on sait que le moment est venu de sortir les poubelles. C’est très pratique”, raconte à l’AFP Lee Shu-ning, 78 ans, devant son domicile de Taipei, la capitale.Tels des éboueurs, les habitants jettent eux-mêmes leur sacs plastiques dans le camion jaune, en prenant soin de jeter restes de nourriture et déchets destinés au recyclage dans les contenants d’un second véhicule.Ces 30 dernières années, Taïwan a bouleversé l’organisation de la collecte des déchets.L’essor économique de Taïwan a en effet conduit à une explosion des volumes de rebuts, submergeant les décharges, sur un territoire comptant peu d’infrastructures de recyclage, les habitants pestant par ailleurs face à la pollution de l’air et du sol.En réponse, Taïwan a misé sur le recyclage, accru les moyens d’incinération et responsabilisé les habitants, chargés de trier et jeter eux-mêmes leurs déchets dans les camions de ramassage, au lieu de les entasser sur la voie publique pour être recueillis ultérieurement.- Recyclage en hausse -Les habitants de Taipei ont aussi l’obligation d’acheter des sacs plastiques bleus validés par le gouvernement pour y mettre leurs déchets, un moyen de les encourager à recycler et réduire la quantité de leurs rebuts.”Au début, tout le monde pense (…) que ce n’est pas très pratique”, mais une fois que les habitants remarquent que les rues sont plus propres, “ils trouvent que c’est une bonne mesure”, affirme à l’AFP Shyu Shyh-shiun, de l’autorité de protection de l’environnement de la capitale taïwanaise.Le taux de recyclage de la ville atteint près de 67%, contre 2% en l’an 2000, et la quantité de déchets destinés à l’incinération s’est réduite de près de deux tiers, ajoute M. Shyu.Et les véhicules de ramassage arrivent “presque” toujours à l’heure, ajoute-t-il dans un sourire.Ces camions musicaux constituent un élément indissociable du quotidien des Taïwanais depuis les années 1960, expose M. Shyu.Des engins importés d’Allemagne, pré-programmés au départ avec “La Lettre à Elise” de Beethoven, raconte M. Shyu.Cinq jours par semaine, les mélodies de ces camions s’emparent des rues de l’île, habituellement en fin d’après-midi ou en soirée.- Avis partagés -Une solution qui ne convainc pas Dai Yun-wei: “parfois, on n’est pas à la maison, ou on est occupé, alors on ne peut pas jeter nos déchets”, regrette l’esthéticienne de 31 ans, après avoir jeté ses poubelles dans le camion.Yang Xiu-ying, elle, en a fait son affaire: chaque mois, cette femme de 76 ans gagne quelque 11.200 nouveaux dollars de Taïwan (323 euros) en aidant ses voisins à jeter leurs déchets au passage du convoi de collecte.”Des gens sortent tard du travail et des personnes âgées trouvent que ce n’est pas pratique, alors ils descendent (leurs poubelles) et je les jette pour eux”, explique Mme Yang, les mains gantées.D’autres se tournent vers des solutions numériques, en réservant par exemple un créneau de ramassage auprès de l’entreprise Tracle, via une application dédiée. “Nous leur faisons gagner beaucoup de temps”, vante son cofondateur Ben Chen.I-Hwa ChengMais pour les séniors, ce rituel du quotidien est aussi un moyen de maintenir un lien social: nombre de personnes âgées sortent ainsi en avance de leur domicile pour faire la conversation aux points de collecte.”Je peux papoter avec d’anciens voisins et amis, c’est sympa”, explique Mme Lee, avant de se débarrasser de bouteilles et boîtes de conserve. “Ca fait aussi faire un peu d’exercice.”

European Union resigned to 15 percent US tariff

The United States and the European Union clinched a trade agreement on Sunday that will see EU exports taxed at 15 percent, in a bid to resolve a transatlantic tariff stand-off that threatened to explode into a full-blown trade war.US President Donald Trump emerged from a high-stakes meeting with European Commission President Ursula von der Leyen at his golf resort in Scotland, describing the deal as the “biggest-ever”. The deal, which the leaders reached after an hour of talks, came as the clock ticked down on an August 1 deadline to avoid an across-the-board US levy of 30 percent on European goods.”We’ve reached a deal. It’s a good deal for everybody. This is probably the biggest deal ever reached in any capacity,” said Trump.Trump said a baseline tariff of 15 percent would apply across the board, including for Europe’s crucial automobile sector, pharmaceuticals and semiconductors.As part of the deal, Trump said the 27-nation EU bloc had agreed to purchase “$750 billion worth of energy” from the United States, as well as make $600 billion in additional investments.Von der Leyen said the “significant” purchases of US liquefied natural gas, oil and nuclear fuels would come over three years, as part of the bloc’s bid to diversify away from Russian sources.Negotiating on behalf of the EU’s 27 countries, von der Leyen had been pushing hard to salvage a trading relationship worth an annual $1.9 trillion in goods and services.”It’s a good deal,” the EU chief told reporters.”It will bring stability. It will bring predictability. That’s very important for our businesses on both sides of the Atlantic,” she said.She added that bilateral tariff exemptions had been agreed on a number of “strategic products”, notably aircraft, certain chemicals, some agricultural products and critical raw materials.Von der Leyen said the EU still hoped to secure further so-called “zero-for-zero” agreements, notably for alcohol, which she hoped to be “sorted out” in the coming days.Trump also said EU countries — which recently pledged to ramp up their defence spending within NATO — would be purchasing “hundreds of billions of dollars worth of military equipment.”- ‘Best we could get’ -The EU has been hit by multiple waves of tariffs since Trump reclaimed the White House.It is currently subject to a 25-percent levy on cars, 50 percent on steel and aluminium, and an across-the-board tariff of 10 percent, which Washington threatened to hike to 30 percent in a no-deal scenario.The bloc had been pushing hard for tariff carve-outs for critical industries from aircraft to spirits, and its auto industry, crucial for France and Germany, is already reeling from the levies imposed so far.”Fifteen percent is not to be underestimated, but it is the best we could get,” acknowledged von der Leyen.Any deal will need to be approved by EU member states — whose ambassadors, on a visit to Greenland, were updated by the commission Sunday morning. They were set to meet again after the deal struck in Scotland.German Chancellor Friedrich Merz rapidly hailed the deal, saying it avoided “needless escalation in transatlantic trade relations”.But German exporters were less enthusiastic. The powerful BDI federation of industrial groups said the accord would have “considerable negative repercussions” while the country’s VCI chemical trade association said the accord left rates “too high”.Ireland, one of the EU’s top exporters to the United States, said Sunday it welcomed the deal for bringing “a measure of much-needed certainty”, but that it “regrets” the baseline tariff, in a statement by its Department of Foreign Affairs and Trade.France’s minister for Europe, Benjamin Haddad, wrote on X on Monday that the agreement would provide “temporary stability… but it is unbalanced”.The EU had pushed for a compromise on steel that could allow a certain quota into the United States before tariffs would apply.Trump appeared to rule that out, saying steel was “staying the way it is”, but the EU chief insisted later that “tariffs will be cut and a quota system will be put in place” for steel.- ‘The big one’ -While 15 percent is much higher than pre-existing US tariffs on European goods, which average around 4.8 percent, it mirrors the status quo, with companies currently facing an additional flat rate of 10 percent.Had the talks failed, EU states had greenlit counter tariffs on $109 billion (93 billion euros) of US goods, including aircraft and cars to take effect in stages from August 7. Trump has embarked on a campaign to reshape US trade with the world, and has vowed to hit dozens of countries with punitive tariffs if they do not reach a pact with Washington by August 1.Asked what the next deal would be, Trump replied: “This was the big one. This is the biggest of them all.”burs-gv/yad/tc

Cambodge-Thaïlande: au cinquième jour des combats, l’espoir d’un cessez-le-feu

Les dirigeants thaïlandais et cambodgien sont attendus lundi en Malaisie pour apaiser les tensions qui ont dégénéré durant cinq jours d’affrontements meurtriers à leur frontière.La Thaïlande et le Cambodge s’opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l’Indochine française, mais la région n’avait plus connu de tel épisode de violences depuis 2011. Les échanges de tirs, notamment d’artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 35 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes. Bangkok et Phnom Penh sont convenus de se rencontrer pour la première fois lundi après-midi près de Kuala Lumpur, sous l’œil des Etats-Unis et de la Chine, mais à quelques heures de la réunion, des combats continuaient de faire rage près de temples angkoriens contestés.Les deux capitales s’accusent mutuellement d’avoir ouvert les hostilités et de tenir un double langage, chaque camp ayant exprimé sa volonté de rétablir la paix, sans joindre les actes à leur parole jusque-là, malgré les appels de leurs principaux partenaires internationaux.”Nous ne pensons pas que le Cambodge agisse de bonne foi, compte tenu de leurs actions pour régler le problème. Ils doivent faire preuve d’une intention sincère”, a déclaré le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai, depuis un aéroport de Bangkok.- Assaut nocturne -“Nous avons besoin de discussions bilatérales pour négocier l’arrêt des combats. Cependant, un cessez-le-feu ne signifie pas que tout reviendra comme avant”, a-t-il prévenu.Le Cambodge a affirmé lundi matin que le camp rival avait lancé un assaut près de temples contestés du nord-ouest.”A 03H10 du matin (20H10 GMT dimanche), les forces thaïlandaises ont continué d’attaquer en premier”, a indiqué lundi la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata.”C’est le cinquième jour que la Thaïlande a envahi le territoire cambodgien avec des armes lourdes et le déploiement de beaucoup de soldats”, a-t-elle déclaré.Des journalistes de l’AFP présents à Samraong, dans le nord-ouest du Cambodge, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, ont également entendu des bruits de tirs d’artillerie durant la nuit de dimanche à lundi.Dimanche soir, l’armée thaïlandaise a dit s’attendre à une “opération militaire majeure” de ses adversaires, en faisant état de combats à sept endroits différents.Phumtham Wechayachai et le Premier ministre cambodgien Hun Manet doivent se rencontrer à Putrajaya, la capitale administrative malaisienne, à 15H00 heure locale (07H00 GMT), selon Bangkok. Le chef du gouvernement malaisien Anwar Ibrahim joue le rôle de médiateur, son pays occupant la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.- Paix “le plus tôt possible” -La réunion sera aussi “co-organisée par le Etats-Unis, avec la participation de la Chine”, a précisé Hun Manet.Le président américain Donald Trump, qui a appelé le chef des deux camps samedi, a exhorté les deux pays à s’entendre autour d’un accord rapide, sous peine de geler les discussions portant sur les droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août.Des représentants américains sont en Malaisie pour “soutenir les efforts de paix”, a déclaré le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio. “Nous voulons que ce conflit se termine le plus tôt possible.”Les affrontements ont officiellement fait 22 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés culturellement et économiquement, sont au plus bas depuis des décennies.L’épisode en cours tire son origine de la mort d’un soldat khmer, fin mai, lors d’un échange de tirs dans une zone contestée. Depuis, les deux royaumes ont annoncé une série de mesures qui ont tari les échanges commerciaux et le déplacement des personnes, sur fond de flambée du discours nationaliste.