Sur internet, des jeunes femmes démunies face au cyberharcèlement

“Retourne dans la cuisine”, “je vais te mettre une balle dans la tête”… Confrontées à un déferlement de messages haineux sexistes, des jeunes femmes exposées sur les réseaux sociaux dénoncent un manque de modération des plateformes, face auquel elles se sentent souvent démunies.”C’est vraiment difficile de s’accoutumer à une telle violence. Mais c’est une condition pour pouvoir s’exprimer dans l’espace public en tant que femme”, regrette la journaliste Salomé Saqué auprès de l’AFP.Cette journaliste du média engagé à gauche Blast parle de vagues “coordonnées” de “centaines ou parfois des milliers de personnes” qui se mettent soudainement à la dénigrer. La plupart du temps, pas sur ses propos mais sur son physique: “Pour dire que j’ai des cernes, que j’ai pris un coup de vieux…”.Souvent, les insultes fusent. “J’ai eu des +ta gueule, sale pute+”, témoigne Violette Babocsay, une influenceuse diététicienne.Elle alerte Instagram, en vain, la plateforme estimant que “ce commentaire n’enfreint pas les règles”.”La modération est inexistante”, abonde son compagnon, l’influenceur et coach sportif Ghaïs Guelaïa.Selon la dernière enquête de l’association Féministes contre le cyberharcèlement, 84% des victimes de cyberviolences sont des femmes et 74% des agresseurs sont des hommes.Meta affirme supprimer tout contenu contrevenant à ses politiques et appliquer des règles strictes contre les discours de haine. X n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.”Les algorithmes de recommandation amplifient les contenus polémiques, polarisés, à contenu émotionnel: plus les réactions sont négatives, plus elles suscitent de l’attention et de l’engagement des internautes” mais “les plateformes peinent à détecter les violences”, analyse Hélène Bourdeloie, maîtresse de conférences à l’université Sorbonne Paris Nord.- “Far West” -“J’ai quitté X en partie pour ça, c’est là où c’est le plus violent. C’est vraiment le Far West”, confirme Salomé Saqué. Le cyberharcèlement subi par les femmes “est lié à une hiérarchie des sexes, il est genré” et “surtout de nature sexuelle”, note Hélène Bourdeloie. Au contraire, l’homme sera harcelé sur “ses compétences, opinions politiques, performances…”L’image de Salomé Saqué a été détournée pour en faire des images pornographiques via l’IA. Elle s’était également retrouvée sur la liste des journalistes à abattre du site d’extrême droite Réseau Libre. “J’ai déposé plainte mais ça n’a rien donné.””C’est de l’énergie pour quelque chose dans lequel j’ai assez peu d’espoir. Parce que ce sont des comptes anonymes et surtout ça demande de la coopération des réseaux sociaux”, souligne-t-elle. En en parlant publiquement, “on augmente le cyberharcèlement, on est accusé de se victimiser”.La sportive Manon Lanza a, elle, été la cible d’un déferlement de haine après son accident de voiture en 2023 au GP Explorer organisé par le Youtubeur Squeezie, “des tweets sexistes du genre +femme au volant, mort au tournant+, +retourne dans la cuisine+”.Alors qu’elle est sous perfusion à l’hôpital, les “haters” lui reprochent d’avoir “gâché” la course du vidéaste Maxime Biaggi, son concurrent avec qui elle a eu un carambolage. “C’était double peine pour moi”, déplore-t-elle.Elle n’a d’ailleurs pas été réinvitée pour la nouvelle édition du GP Explorer. “C’est arrivé à plein d’autres filles cyberharcelées (…) parce qu’on a peur qu’elles se tapent des +bad buzz+” qui terniraient l’image des événements, constate Manon Lanza.Sollicitée, l’agence de Squeezie n’a pas répondu à l’AFP.Face au cyberharcèlement, certaines femmes adoptent des stratégies d’évitement. “J’avais tendance à mettre du rouge à lèvres et des jupes, ce sont des choses que je ne fais plus”, explique Salomé Saqué. Et “quand il y a des vagues de cyberharcèlement très importantes, je demande à mes proches de regarder les commentaires pour moi, mais c’est toujours difficile pour eux”.Régulièrement cyberharcelés, Violette Babocsay et Ghaïs Guelaïa utilisent, eux, la fonction “restreindre” sur Instagram, qui permet de cacher les commentaires malveillants. Meta recommande le recours aux “mots cachés” ou aux “limites” permettant aux personnalités publiques de masquer les messages et commentaires d’utilisateurs qui ne les suivent pas ou qui viennent de les suivre.En 2024, la plateforme numérique d’accompagnement des victimes (Pnav) a enregistré 4.103 signalements, soit une augmentation de 25% par rapport à 2023, selon les chiffres de la police nationale.

Euro-2025: Bonadei “croit” à un succès en quart grâce à “l’état d’esprit” (à l’AFP)

Le sélectionneur de l’équipe de France, Laurent Bonadei, a affirmé mercredi à l’AFP “croire” à une qualification pour les demi-finales de l’Euro car les Bleues, dit-il, ont “le niveau de performance” et “l’état d’esprit” nécessaires en dépit de leur jeunesse.”J’y crois non seulement parce que je sens que l’état d’esprit est là, qu’il y a le niveau de performance et j’y crois parce qu’on est sur onze victoires consécutives et qu’on a fait trois bons résultats dans cette phase de poules”, a-t-il déclaré à trois jours du quart de finale contre l’Allemagne, samedi à Bâle (21h00).”Si je vous disais que je n’y crois pas, ce serait vous mentir”, a-t-il poursuivi lors de cet entretien accordé à l’AFP à l’hôtel des Bleues, à Heiden, près du lac de Constance.”Maintenant je sais qu’on va être face à une grosse équipe d’Allemagne, ça sera un match difficile, sachant qu’on est encore une équipe jeune en évolution et c’est aussi dans ce genre d’épreuve qu’on va voir si on a la capacité à élever notre niveau et à ambitionner plus qu’un quart de finale”, a-t-il soutenu.Les Bleues vont rencontrer l’Allemagne pour la sixième fois de leur histoire en compétition majeure (Euro, Coupe du monde et Jeux olympiques). Leur bilan est pour l’heure négatif, avec quatre défaites et un nul. Et pour les seuls Euros, la balance est encore plus nette: l’Allemagne les a battues trois fois en trois confrontations.Une nouvelle élimination en quart de finale dans une grande compétition samedi serait-il un échec personnel pour ce coach, qui a fait le choix de s’appuyer sur la jeunesse en ne sélectionnant pas les cadres Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali ? “Aujourd’hui, je suis très content de ce que j’ai vu sur l’évolution de la charnière centrale mais aussi de Melween N’Dongala, de Lou Bogaert et d’Oriane Jean-François au milieu du terrain. Elles ont apporté une grande satisfaction sur ses trois premiers matches”, a-t-il répondu. Le coach a assuré aborder ce quart “avec des certitudes et plutôt avec des des points positifs sur ce qu’il s’est passé”. “On verra si l’évolution de cette équipe permet d’ambitionner plus” qu’un quart de finale. 

La Bourse de Paris plombée par la dégringolade du titre Renault

La Bourse de Paris a terminé en baisse mercredi, plombée par la chute du titre Renault, le groupe ayant annoncé, la veille, abaisser ses prévisions financières annuelles.L’indice vedette de la Bourse de Paris a perdu 0,57%, soit 44,12 points, pour s’établir à 7.722,09 points. La veille, le CAC 40 a terminé en baisse de 41,96 points (-0,54%).La séance a été marquée par “deux poids lourds européens”, le néerlandais ASML et le français Renault, qui “ont déçu dans leurs résultats, de quoi plomber les indices” du Vieux continent, commente Philippe Ledent, expert économiste chez ING.Le titre du constructeur automobile français Renault a fortement chuté (-18,47% à 33,63 euros, de loin la plus forte dégringolade du CAC 40 mercredi) après que le groupe a annoncé abaisser ses prévisions financières annuelles, l’entreprise pointant du doigt la “détérioration de la dynamique du marché automobile”.”Renault a publié des résultats préliminaires pour le premier semestre 2025 inférieurs aux attentes du consensus, contraignant l’entreprise à abaisser ses prévisions annuelles”, résument les analystes de Natixis dans une note.Il s’agit “d’une grosse déception, qui entraine donc un fort effet de marché”, relève Philippe Ledent. “Renault a semé le trouble sur l’ensemble du secteur automobile européen”, entrainant les autres valeurs dans sa chute, poursuit-il.Stellantis a ainsi terminé en baisse de 6,13% à 8,01 euros. Mêmes effets du côté des équipementiers, avec notamment Forvia qui a perdu 4,16% à 9,53 euros.Le constructeur doit donner plus de précisions sur son plan de réduction des coûts le 31 juillet, lors de la présentation complète de ses résultats semestriels.

Trump says not firing Fed chair — but not ruling out

US President Donald Trump said Wednesday that he was not currently planning to fire Federal Reserve Chair Jerome Powell, but added that he did not rule it out.Trump’s mixed messaging, after months of escalating attacks on the independent central bank chief, sent the yield on the 30-year US Treasury bond surging above five percent.Asked about whether he would eject Powell, Trump said he is “doing a lousy job but no, I’m not talking about that.””I don’t rule out anything, but I think it’s highly unlikely,” he added.Trump noted that he would in any case be able to make a change at the top of the Fed when Powell’s term ends next year.”We’ll pick somebody that’s good,” Trump said. “We want to see lower interest rates.”Powell’s term at the helm of the US central bank does not conclude until May 2026, and his term as a Fed governor is up at a later date.The Fed chair has said that he did not plan to step down early, and considers the central bank’s independence over monetary policy to be a matter of law.A Supreme Court order recently suggested that Fed officials cannot be taken out of their jobs over policy disagreements, meaning they have to be removed “for cause,” which could be interpreted to mean wrongdoing.- Fireable offense? -The US leader has repeatedly lashed out at Powell for not lowering interest rates more quickly, calling the central banker a “numbskull” and “moron” recently.Late Tuesday, Trump suggested that a $2.5 billion renovation plan at the Fed could be sufficient cause to force Powell out. Asked by a reporter if the spending was a fireable offense, Trump said: “I think it sort of is.”The US leader on Wednesday floated the possibility of “fraud” involved with the renovation, but provided no details substantiating the allegation.The president has received political backing from his party for firing the Fed chair, US media reported Wednesday, noting that he told a room of Republican lawmakers that he would do so.A White House official told CNBC: “They expressed approval for firing him. The president indicated he likely will soon.”The New York Times reported that Trump showed off a draft letter to oust Powell at his meeting with about a dozen House Republicans late Tuesday, although the president said Wednesday that he only “talked about the concept” of removing Powell instead.Trump added Wednesday that many people want the top job at the Fed, saying: “I think it’s one of the easiest jobs in government, you show up once a month and you make a statement about where the economy is going, and we’re going to raise or lower interest rates.”Financial markets took a hit after reports about Trump’s plans, although they recouped some losses after his later remarks.The dollar initially fell by one percent against the euro before regaining ground, while safe haven asset gold logged gains.Wall Street’s main indexes stumbled, while the yield on the 30-year US bond surged on market worries.The Dow Jones Industrial Average was flat while the broad-based S&P 500 Index and tech-focused Nasdaq both lost 0.1 percent.

Trump tergiverse sur la possibilité de renvoyer le président de la Fed

Licenciement ou non? Le président américain Donald Trump a soufflé mercredi le chaud et le froid sur l’avenir du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, assurant réfléchir à le licencier avant de considérer la possibilité comme “très improbable”.Lors d’un point presse à la Maison-Blanche, en présence du prince héritier du Bahreïn Salmane Hamad ben Issa Al-Khalifa, M. Trump a jugé que M. Powell faisait “du mauvais boulot” mais ne “parle pas” de le licencier, après avoir assuré un peu plus tôt dans la matinée qu’il y réfléchissait, soulignant ensuite qu’il “n’écarte rien, mais” que c’était “très improbable”.Il s’agit d’une forme de rétropédalage de la part du président américain, qui avait assuré un peu plus tôt à des journalistes qu’il estimait que le coût de la rénovation des bâtiments de la Fed, à Washington, pouvait être “une raison pour justifier un licenciement”.Les travaux ont en effet d’ores et déjà coûté 2,5 milliards de dollars, selon le Bureau de gestion et du budget (OMB) de la Maison-Blanche, Donald Trump y voyant une mauvaise utilisation de fonds fédéraux.”Je n’aurais pas imaginé qu’il allait dépenser 2,5 milliards de dollars pour construire une petite extension à la Fed”, avait déclaré à la presse le président américain depuis la Maison-Blanche plus tôt dans la journée. “Est-ce une raison pour justifier un licenciement? Je pense que ça peut l’être”.”Il a dépensé nettement plus d’argent qu’il était censé le faire. Qui veut voir la Fed dépenser autant d’argent? Elle est censée se réunir, dire ce que font les taux d’intérêts et quelques autres choses très faciles à faire”, a-t-il ajouté.Selon la Maison-Blanche, le président américain a bien rencontré mardi soir des élus républicains afin de discuter avec eux du sujet, une source précisant à l’AFP que le président réfléchissait à le faire, même si ce n’était pas imminent.- Abaisser les taux de la Fed -M. Trump reproche depuis plusieurs mois à M. Powell, qu’il surnomme “Trop tard Powell”, de ne pas avoir baissé les taux d’intérêts de la banque centrale alors que, selon lui, l’inflation n’est plus un problème.”Je pense que c’est l’un des boulots les plus faciles du gouvernement. Vous venez une fois par mois, vous faites une déclaration à propos de l’état de l’économie et si vous augmentez ou abaissez les taux. C’est sans doute le boulot le plus simple que j’ai jamais vu”, a déclaré le président américain.La veille, il avait appelé la Fed à abaisser ses taux directeurs, actuellement situés dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, de trois points de pourcentage.Selon l’indice CPI publié mardi, l’inflation s’est cependant de nouveau accélérée en juin, à 2,7%, encore loin de l’objectif de 2% de hausse de prix, prévu dans le mandat dans la banque centrale américaine.La Fed a maintenu ses taux inchangés depuis le début de l’année face à la persistance de l’inflation.Interrogé sur le sujet lors d’une interview sur CNBC, le directeur général de Goldman Sachs, David Solomon, a estimé qu’il “serait très mauvais que le Président licencie celui de la Fed”, ajoutant n’avoir pas d’éléments dans l’immédiat sur le sujet.Les marchés financiers ont mal digéré cette information. Le dollar est brièvement tombé de 1% face à l’euro avant de remonter.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à trente ans s’est soudainement tendu à 5,07% contre 5,02% la veille, avant de retomber légèrement.L’or, valeur refuge par excellence, gagnait du terrain (+0,74%).Les indices vedettes de Wall Street ont aussi reculé dans la foulée, avant de quelque peu se reprendre après la volte-face de M. Trump. 

Trump tergiverse sur la possibilité de renvoyer le président de la Fed

Licenciement ou non? Le président américain Donald Trump a soufflé mercredi le chaud et le froid sur l’avenir du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, assurant réfléchir à le licencier avant de considérer la possibilité comme “très improbable”.Lors d’un point presse à la Maison-Blanche, en présence du prince héritier du Bahreïn Salmane Hamad ben Issa Al-Khalifa, M. Trump a jugé que M. Powell faisait “du mauvais boulot” mais ne “parle pas” de le licencier, après avoir assuré un peu plus tôt dans la matinée qu’il y réfléchissait, soulignant ensuite qu’il “n’écarte rien, mais” que c’était “très improbable”.Il s’agit d’une forme de rétropédalage de la part du président américain, qui avait assuré un peu plus tôt à des journalistes qu’il estimait que le coût de la rénovation des bâtiments de la Fed, à Washington, pouvait être “une raison pour justifier un licenciement”.Les travaux ont en effet d’ores et déjà coûté 2,5 milliards de dollars, selon le Bureau de gestion et du budget (OMB) de la Maison-Blanche, Donald Trump y voyant une mauvaise utilisation de fonds fédéraux.”Je n’aurais pas imaginé qu’il allait dépenser 2,5 milliards de dollars pour construire une petite extension à la Fed”, avait déclaré à la presse le président américain depuis la Maison-Blanche plus tôt dans la journée. “Est-ce une raison pour justifier un licenciement? Je pense que ça peut l’être”.”Il a dépensé nettement plus d’argent qu’il était censé le faire. Qui veut voir la Fed dépenser autant d’argent? Elle est censée se réunir, dire ce que font les taux d’intérêts et quelques autres choses très faciles à faire”, a-t-il ajouté.Selon la Maison-Blanche, le président américain a bien rencontré mardi soir des élus républicains afin de discuter avec eux du sujet, une source précisant à l’AFP que le président réfléchissait à le faire, même si ce n’était pas imminent.- Abaisser les taux de la Fed -M. Trump reproche depuis plusieurs mois à M. Powell, qu’il surnomme “Trop tard Powell”, de ne pas avoir baissé les taux d’intérêts de la banque centrale alors que, selon lui, l’inflation n’est plus un problème.”Je pense que c’est l’un des boulots les plus faciles du gouvernement. Vous venez une fois par mois, vous faites une déclaration à propos de l’état de l’économie et si vous augmentez ou abaissez les taux. C’est sans doute le boulot le plus simple que j’ai jamais vu”, a déclaré le président américain.La veille, il avait appelé la Fed à abaisser ses taux directeurs, actuellement situés dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, de trois points de pourcentage.Selon l’indice CPI publié mardi, l’inflation s’est cependant de nouveau accélérée en juin, à 2,7%, encore loin de l’objectif de 2% de hausse de prix, prévu dans le mandat dans la banque centrale américaine.La Fed a maintenu ses taux inchangés depuis le début de l’année face à la persistance de l’inflation.Interrogé sur le sujet lors d’une interview sur CNBC, le directeur général de Goldman Sachs, David Solomon, a estimé qu’il “serait très mauvais que le Président licencie celui de la Fed”, ajoutant n’avoir pas d’éléments dans l’immédiat sur le sujet.Les marchés financiers ont mal digéré cette information. Le dollar est brièvement tombé de 1% face à l’euro avant de remonter.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à trente ans s’est soudainement tendu à 5,07% contre 5,02% la veille, avant de retomber légèrement.L’or, valeur refuge par excellence, gagnait du terrain (+0,74%).Les indices vedettes de Wall Street ont aussi reculé dans la foulée, avant de quelque peu se reprendre après la volte-face de M. Trump. 

Israel bolsters border security after Syria attacks on Druze

Israeli troops on Wednesday sought to control crowds and prevent Druze from crossing into Syrian territory, after deadly sectarian violence prompted Damascus to send government forces to Syria’s south.Israeli soldiers in the occupied Golan Heights fired teargas to keep order along the heavily fortified frontier as dozens of people tried to cross over, said an AFP reporter in Majdal Shams, a mainly Druze town in the Israeli-annexed area.Large crowds of men, many of them in the traditional Druze attire of white caps and black tunics, gathered in front of the barbed wire, chanting and waving Druze flags, as Israeli soldiers looked on.”We just want to help our people. We want to help the parents, we want to help our families,” said Faiz Shakir, from the Golan Heights.He said he was “very, very frustrated” after hearing of atrocities against the Druze in Syria.”There’s nothing we can do. Our families are there… my wife is from there, my mother is from there, my uncles are there, my whole family is from there.”The Israeli military said in a statement that “dozens of suspects” had tried to “infiltrate Israeli territory”, with troops and border police “operating to prevent the infiltration and disperse the gathering”.It added that “simultaneously, several Israeli civilians crossed the border fence into Syrian territory in the area of Majdal Shams” and troops were “operating to safely return” them.Tensions have surged after Syria’s government deployed its security forces following unrest between members of the Druze religious minority and Bedouin fighters in the southern province of Sweida, which abuts the Golan Heights.Witnesses, Druze armed groups and the Syrian Observatory for Human Rights monitor said Syrian troops took part in fighting with the Bedouin against the Druze, which Israel has vowed to protect.The Observatory said that 27 Druze civilians had been killed sine Sunday in “summary executions… by members of the defence and interior ministries”.Israel, home to 153,000 Druze citizens, has repeatedly stated its intention to defend the community in Syria, although some analysts say that is a pretext for pursuing its own military goal of keeping Syrian government forces as far from their shared frontier as possible.Prime Minister Benjamin Netanyahu said in February that southern Syria must be completely demilitarised and that Israel would not accept the presence of Damascus’s Islamist-led government near its territory.- ‘Very serious’ -In the Golan Heights, which Israel seized from Syria in 1967, more than 22,000 Druze hold permanent resident status, and maintain family ties inside Syria.Only around 1,600 have taken up the offer of Israeli citizenship. The remainder maintain their Syrian identity.The minority also accounts for about three percent of Syria’s population and is heavily concentrated in the southern province of Sweida.On Wednesday, Netanyahu described the situation in Sweida as “very serious” and urged concerned Druze not to cross the border.”You are endangering your lives,” he said. “You could be killed, you could be kidnapped, and you are harming the efforts of the (Israeli military).”The Israeli military, which announced the reinforcement of the border with more troops including some from Gaza, said earlier it had struck the Syrian army headquarters in Damascus.Defence Minister Israel Katz said that “the signals to Damascus are over — now come the painful blows”, sharing Syrian television footage of an explosion in Damascus on his X account.He promised that troops would “operate forcefully in Sweida to eliminate the forces that attacked the Druze until their full withdrawal”.photo-video-bur-phz/acc/ami

Début de travaux titanesques pour renforcer Fort Boyard, menacé par les vagues

Le chantier visant à protéger Fort Boyard, emblématique édifice militaire devenu décor de télévision qui menace de s’écrouler sous les assauts des vagues, a débuté cette semaine avec le démarrage de travaux de terrassement.Lors de la première phase de ces travaux, qui vont s’étaler sur trois ans pour un budget prévisionnel de 36 millions d’euros hors taxe, une pelleteuse installée sur un ponton flottant va extraire entre 3.500 à 4.000 mètres cube de remblais dans une profondeur de 5 à 7 mètres autour de la bâtisse.Les amas de roches, essentiellement constitués de maçonneries d’ouvrages historiques entourant le fort et tombées en ruine depuis, sont ensuite rejetés en mer dans des fosses existantes situées à proximité.En septembre prochain, lors des grandes marées d’équinoxe, la risberme (talus de protection qui ceinture la base de l’édifice) sera aussi restaurée afin de stabiliser ces zones endommagées par l’assaut des vagues.En 2026, un éperon et un havre d’accostage en béton armé, reprenant le relief de la base en granit du fort, seront fabriqués à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avant d’être installés à l’avant et à l’arrière du bâtiment, à l’été 2027.”On refabrique des ouvrages qui ont existé lors de la construction du fort au XIXe siècle, avec une géométrie quasi-identique. Le fort va reprendre son image originelle avec des éléments dimensionnés pour (tenir) au moins 100 ans”, indique mercredi Jean-Bruce Boisson, directeur d’exploitation d’ETPO (Entreprise de travaux publics de l’Ouest), spécialisée dans les travaux maritimes et fluviaux, lors d’une visite de presse.Avec ses “fissures qui lézardent les murs”, “il y a vraiment urgence à agir parce qu’aujourd’hui c’est tout l’édifice qui bouge du fait de la disparition de protections. Si on ne fait rien, il va s’écrouler”, assure la présidente du département de Charente-Maritime, Sylvie Marcilly.Le conseil départemental a voté une autorisation atteignant 44 millions d’euros pour ces travaux et lancé un appel aux dons. La collectivité prévoit de rendre accessible le site aux visiteurs “à l’été 2028”.Bâti entre 1803 et 1857, ancien ouvrage militaire devenu prison entre l’île d’Oléron et l’île d’Aix, Fort Boyard était tombé en déshérence avant d’être inscrit aux monuments historiques. Racheté en 1988 par Jacques Antoine, producteur de jeux télévisés, il a été cédé l’année suivante pour un franc symbolique au département de la Charente-Maritime, chargé depuis de l’entretenir.