Xi Jinping attendu à Moscou pour discuter Ukraine et Etats-Unis avec Poutine

Le président chinois Xi Jinping est attendu de mercredi à samedi à Moscou à l’occasion des commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie aux côtés de Vladimir Poutine, avec qui il doit échanger jeudi sur le conflit en Ukraine et les relations avec Washington.Ce déplacement, qui illustre le partenariat entre la Russie et la Chine face à l’Occident, intervient au moment où les récents efforts en vue d’une fin des hostilités en Ukraine semblent dans l’impasse, et en pleine confrontation commerciale entre Pékin et Washington.Le maître du Kremlin a refusé une trêve de 30 jours proposée par Kiev, annonçant à la place un cessez-le-feu unilatéral entre jeudi et samedi, qui a lui été rejeté par l’Ukraine.Lors de la rencontre entre MM. Xi et Poutine jeudi, “les questions les plus importantes vont être discutées (…): le dossier ukrainien et les relations russo-américaines”, a indiqué à la presse le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.MM. Poutine et Xi adopteront deux déclarations communes, l’une sur leurs relations bilatérales et l’autre sur la “stabilité stratégique mondiale”, avant une prise de parole devant la presse.Xi Jinping assistera ensuite vendredi à la grande parade militaire sur la place Rouge à l’occasion des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie. Des soldats chinois défileront à cette occasion, malgré les avertissements de l’Ukraine qui a dit voir toute participation étrangère comme “un soutien à l’Etat agresseur” russe.- Opposition à l’Occident -La Russie et la Chine ont encore accéléré leur rapprochement depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en 2022.Dans un documentaire sur les 25 ans de son arrivée au pouvoir diffusé dimanche, Vladimir Poutine était notamment revenu sur le caractère “stratégique” du partenariat avec Pékin. “Nos intérêts nationaux coïncident”, a-t-il souligné.De son côté, Xi Jinping a appelé Moscou et Pékin à “rejeter toute tentative de perturber ou de saper l’amitié et la confiance mutuelle” entre les deux pays, selon l’agence de presse officielle Chine nouvelle, qui cite un article du président chinois publié mercredi dans un journal russe.”Avec la détermination et la résilience de la coopération stratégique sino-russe, nous devons oeuvrer ensemble à la promotion d’un monde multipolaire et à la construction d’une communauté de destin pour l’humanité”, a indiqué M. Xi.Ces propos soulignent les liens entre les deux pays face aux Occidentaux et à la guerre commerciale lancée par l’administration américaine de Donald Trump, notamment à l’encontre de la Chine.La victoire de 1945 est au coeur du récit patriotique du Kremlin, qui dresse souvent des parallèles avec l’offensive russe actuelle en Ukraine, pays que Vladimir Poutine assure vouloir “dénazifier”.- “Facilitateur” du conflit -A l’occasion des commémorations de la victoire de 1945, Vladimir Poutine a ordonné une trêve en Ukraine du 8 au 10 mai, une décision perçue à Kiev comme visant à éviter de potentielles attaques ukrainiennes pouvant perturber les cérémonies.Ce cessez-le-feu a été rejeté par Volodymyr Zelensky, qui l’a qualifié de “tentative de manipulation” et a averti que Moscou avait “raison de s’inquiéter” pour la sécurité de sa parade, à laquelle sont attendus les dirigeants d’une trentaine de pays.La Chine se présente comme une partie neutre et un médiateur potentiel du conflit en Ukraine, mais elle reste un partenaire diplomatique et économique clé de la Russie, au point que les pays membres de l’Otan l’ont qualifiée de “facilitateur décisif” de l’assaut russe – que Pékin n’a jamais condamné.Les autorités chinoises sont notamment accusées d’aider Moscou à contourner les sanctions occidentales, en lui permettant d’acquérir les composants technologiques nécessaires à sa production d’armements pour son offensive.Le président ukrainien a également accusé en avril la Chine de “fournir des armes” à la Russie et de l’aider à en produire, des allégations fermement démenties par Pékin.M. Zelensky avait aussi reproché à la Chine d’être “impliquée” dans le conflit en Ukraine, “plusieurs centaines” de citoyens chinois combattant dans les rangs de l’armée russe, selon lui.Face aux sanctions internationales, la Russie a redirigé depuis 2022 ses exportations d’hydrocarbures et de matières premières vers l’Asie, en particulier vers le marché chinois.

Xi Jinping attendu à Moscou pour discuter Ukraine et Etats-Unis avec Poutine

Le président chinois Xi Jinping est attendu de mercredi à samedi à Moscou à l’occasion des commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie aux côtés de Vladimir Poutine, avec qui il doit échanger jeudi sur le conflit en Ukraine et les relations avec Washington.Ce déplacement, qui illustre le partenariat entre la Russie et la Chine face à l’Occident, intervient au moment où les récents efforts en vue d’une fin des hostilités en Ukraine semblent dans l’impasse, et en pleine confrontation commerciale entre Pékin et Washington.Le maître du Kremlin a refusé une trêve de 30 jours proposée par Kiev, annonçant à la place un cessez-le-feu unilatéral entre jeudi et samedi, qui a lui été rejeté par l’Ukraine.Lors de la rencontre entre MM. Xi et Poutine jeudi, “les questions les plus importantes vont être discutées (…): le dossier ukrainien et les relations russo-américaines”, a indiqué à la presse le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.MM. Poutine et Xi adopteront deux déclarations communes, l’une sur leurs relations bilatérales et l’autre sur la “stabilité stratégique mondiale”, avant une prise de parole devant la presse.Xi Jinping assistera ensuite vendredi à la grande parade militaire sur la place Rouge à l’occasion des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie. Des soldats chinois défileront à cette occasion, malgré les avertissements de l’Ukraine qui a dit voir toute participation étrangère comme “un soutien à l’Etat agresseur” russe.- Opposition à l’Occident -La Russie et la Chine ont encore accéléré leur rapprochement depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en 2022.Dans un documentaire sur les 25 ans de son arrivée au pouvoir diffusé dimanche, Vladimir Poutine était notamment revenu sur le caractère “stratégique” du partenariat avec Pékin. “Nos intérêts nationaux coïncident”, a-t-il souligné.De son côté, Xi Jinping a appelé Moscou et Pékin à “rejeter toute tentative de perturber ou de saper l’amitié et la confiance mutuelle” entre les deux pays, selon l’agence de presse officielle Chine nouvelle, qui cite un article du président chinois publié mercredi dans un journal russe.”Avec la détermination et la résilience de la coopération stratégique sino-russe, nous devons oeuvrer ensemble à la promotion d’un monde multipolaire et à la construction d’une communauté de destin pour l’humanité”, a indiqué M. Xi.Ces propos soulignent les liens entre les deux pays face aux Occidentaux et à la guerre commerciale lancée par l’administration américaine de Donald Trump, notamment à l’encontre de la Chine.La victoire de 1945 est au coeur du récit patriotique du Kremlin, qui dresse souvent des parallèles avec l’offensive russe actuelle en Ukraine, pays que Vladimir Poutine assure vouloir “dénazifier”.- “Facilitateur” du conflit -A l’occasion des commémorations de la victoire de 1945, Vladimir Poutine a ordonné une trêve en Ukraine du 8 au 10 mai, une décision perçue à Kiev comme visant à éviter de potentielles attaques ukrainiennes pouvant perturber les cérémonies.Ce cessez-le-feu a été rejeté par Volodymyr Zelensky, qui l’a qualifié de “tentative de manipulation” et a averti que Moscou avait “raison de s’inquiéter” pour la sécurité de sa parade, à laquelle sont attendus les dirigeants d’une trentaine de pays.La Chine se présente comme une partie neutre et un médiateur potentiel du conflit en Ukraine, mais elle reste un partenaire diplomatique et économique clé de la Russie, au point que les pays membres de l’Otan l’ont qualifiée de “facilitateur décisif” de l’assaut russe – que Pékin n’a jamais condamné.Les autorités chinoises sont notamment accusées d’aider Moscou à contourner les sanctions occidentales, en lui permettant d’acquérir les composants technologiques nécessaires à sa production d’armements pour son offensive.Le président ukrainien a également accusé en avril la Chine de “fournir des armes” à la Russie et de l’aider à en produire, des allégations fermement démenties par Pékin.M. Zelensky avait aussi reproché à la Chine d’être “impliquée” dans le conflit en Ukraine, “plusieurs centaines” de citoyens chinois combattant dans les rangs de l’armée russe, selon lui.Face aux sanctions internationales, la Russie a redirigé depuis 2022 ses exportations d’hydrocarbures et de matières premières vers l’Asie, en particulier vers le marché chinois.

Drone strike hits Port Sudan navy base: army sourceWed, 07 May 2025 05:31:34 GMT

A drone strike targeted Sudan’s biggest naval base Wednesday, an army source told AFP, marking the fourth straight day the seat of the army-backed government has come under attack.”They (the drones) were met with anti-aircraft missiles,” the source said on condition of anonymity because they were not authorised to speak to the media. An AFP correspondent …

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Ligue des champions: Bukayo Saka, le visage et le coeur d’Arsenal

Arsenal, c’est lui! A 23 ans, dont quinze passés au club, Bukayo Saka est le visage brillant auquel les supporters s’identifient, celui d’un “Baby Gunner” devenu très grand, un attaquant attachant vers lequel tous les regards se tournent avant le sommet mercredi contre le PSG.L’espoir des “Gooners”, le surnom des fans d’Arsenal, repose très largement sur le délicieux pied gauche de leur ailier droit avant la demi-finale retour de Ligue des champions, une semaine après la défaite (1-0) concédée à Londres.Lui a une revanche à prendre face à Nuno Mendes, infranchissable à l’aller, et une première finale européenne à aller chercher avec son club de coeur, son club de toujours ou presque.L’avenir? “Je veux gagner (des titres) avec ce maillot, donc je pense que c’est assez clair”, a-t-il répondu en avril, balayant en conférence de presse un hypothétique départ. “Les supporters savent à quel point je les aime”.L’histoire d’amour est réciproque: les fans n’ont d’yeux que pour le gamin né à Ealing, dans l’ouest de Londres, couvé depuis ses huit ans dans la prestigieuse Hale End Academy, le centre de formation installé de l’autre côté de la capitale britannique.- “Impossible de ne pas l’aimer” -L’ovation à son retour le 1er avril contre Fulham, après une long passage à l’infirmerie, et l’explosion de joie qui a suivi son but sept minutes plus tard, a permis de mesurer l’adoration que voue le public de l’Emirates à son précieux N.7.”Après avoir marqué, sa réaction a été d’aller voir les physios et les membres du staff pour les remercier de toute l’aide qu’ils lui ont apportée au cours des quatre derniers mois. C’est tout lui. C’est impossible de ne pas l’aimer”, avait commenté son entraîneur, Mikel Arteta, sur les ondes de la BBC.Son retour est tombé à pic pour Arsenal, juste avant les quarts de finale contre le Real Madrid. L’ailier a participé au festival de l’aller (3-0) et à la fête du retour (2-1), avec un but dans l’intimidant Santiago-Bernabeu après avoir manqué un pénalty en début de match.Ce type d’épreuves ne fait pas peur à ce footballeur précoce, lancé dans le grand bain à 17 ans avec Arsenal (novembre 2018) et finaliste de l’Euro à même pas 20 ans avec l’Angleterre (juillet 2021).Le jeune ailier a su surmonter son échec dans la séance des tirs au but, à Wembley face à l’Italie de Gianluigi Donnarumma, et le torrent d’insultes notamment racistes qui lui est tombé dessus ensuite.- Tête bien faite -L’Anglais a la cuir épais et la tête bien faite, une vertu qu’il attribue notamment au caractère de son père, Yomi.Petit, “si j’étais contrarié par quelque chose à l’entraînement (…) et que j’allais me plaindre à mon père, il était toujours très calme. Il n’a jamais réagi de manière excessive. Il était rassurant, me disait de ne pas m’inquiéter, il me calmait et me disait quels enseignements je pouvais en tirer”, a-t-il expliqué auprès des médias d’Arsenal.Saka réfléchit vite sur le terrain, et bien en dehors. Il tire rarement la couverture à lui et prend toujours soin de dribbler les questions sur le Ballon d’or, par exemple.La semaine dernière, Sky Sports lui a demandé où il pensait se situer par rapport aux meilleurs joueurs du monde, et notamment Ousmane Dembélé. “Je n’aime pas trop m’immiscer dans ces conversations, chacun a sa propre opinion”, a-t-il esquivé. “Je me contente de jouer mon jeu et je vous laisse donner votre avis”.S’il prend de la place dans le vestiaire, c’est presque contre son gré, à l’écouter. “Je parle quand je sens qu’il faut parler, quand je sens qu’il faut dire quelque chose, mais à part ça, je suis plus un leader par l’exemple”, s’est-il décrit auprès du diffuseur anglais.

Ligue des champions: Donnarumma enfin décisif au PSG

Magistral lors des derniers matches de Ligue des champions, le gardien du PSG Gianluigi Donnarumma a su hausser son niveau et combler ses lacunes pour sauver les siens à plusieurs reprises, avant la demi-finale retour mercredi face à Arsenal (21h00).Pour écrire une grande page de son histoire et se hisser en finale le 31 mai pour une seconde fois, le PSG a besoin d’un immense gardien, de classe mondiale. Et c’est bien le cas depuis plusieurs semaines tant Paris est porté et sauvé par l’Italien de 26 ans, qui a retrouvé son meilleur niveau de l’Euro en 2021, où il a été nommé meilleur joueur de la compétition remportée par sa sélection.Critiqué en 8e de finale aller pour avoir été battu sur la seule frappe des Reds, Donnarumma a ensuite livré une prestation remarquable au retour à Liverpool, où il a été décisif lors de la séance de tirs aux buts (1-0, 4 t.a.b. à 1). Puis le portier italien a été précieux en quart de finale retour à Birmingham face à Aston Villa (défaite 3-2) et lors de la demi-finale aller contre Arsenal (victoire 1-0).Impérial à Londres, avec deux arrêts importants (45e, 56e), “Gigio” a pleinement rassuré ses coéquipiers et les supporters en étant au rendez-vous lors des matches clés, devenant clairement l’un des grands artisans du parcours des Parisiens en Ligue des champions cette saison, à rebours des années précédentes.- “Un des meilleurs gardiens du monde” -C’est ce que pensent également ses coéquipiers à l’image du milieu Vitinha, qui a estimé que son gardien méritait davantage la distinction de “MVP” (homme du match) que lui à Londres.”Il prend et montre sa valeur dans le but, affiche son potentiel. Il faut toujours un grand gardien pour gagner et c’est ce qu’il fait”, a abondé le capitaine Marquinhos.Pour Achraf Hakimi, “c’est l’un des meilleurs gardiens du monde” qui “amène de la tranquillité” et “de la bonne humeur dans le vestiaire”. “Nous avons une grande confiance en lui. Des gens ont douté de lui, mais nous l’avons toujours soutenu et il a répondu de la meilleure manière”, a ajouté l’international marocain mardi devant la presse.Relégué sur le banc contre le Bayern Munich en phase de ligue à cause d’un mauvais match face à Arsenal (défaite 2-0), il a ensuite haussé son niveau de jeu et affiché en C1 la sérénité qu’il avait déjà en Ligue 1.Il s’est amélioré dans son jeu au pied mais a surtout progressé dans ses sorties aériennes et dans les pieds, en conservant ses qualités naturelles: ses réflexes sur sa ligne malgré sa haute taille (1,96 m).”Il est calme, parfois même souriant et il dégage une sérénité communicative, tout en étant encore plus fort que son gabarit pourrait l’indiquer”, a confié au journal Le Parisien l’ancien dirigeant du PSG Michel Denisot. – Prolongation? -Arrivé à l’été 2021 et en fin de contrat l’année prochaine, Donnarumma n’a toujours pas prolongé, malgré son souhait de rester à Paris. “J’ai envie de rester et de prolonger parce qu’ici c’est ma maison”, avait déclaré l’ex-portier de l’AC Milan fin janvier.Son agent Enzo Raiola a aussi multiplié les sorties médiatiques comme dans L’Equipe le 15 mars. “On parle avec les dirigeants depuis l’été dernier autour d’un nouveau contrat, ce n’est pas une situation facile parce qu’il y a des paramètres que le PSG a un peu changés à cause du fair-play financier”, a-t-il dit, ajoutant: “les discussions sont positives, même si nous n’avons pas encore d’accord”. A son sujet, Luis Enrique n’est jamais très bavard, ce qui nourrit encore le débat au sujet de sa prolongation. Même si les performances de Donnarumma parlent pour lui.

C1: Aux portes de la finale, le PSG a rendez-vous avec son histoire

Sur la lancée de sa victoire à l’aller contre Arsenal (1-0), le PSG espère faire vivre à son public une soirée historique, mercredi au Parc des Princes, où se joue une place en finale de la Ligue des champions.A en croire le latéral Achraf Hakimi, l’équipe a d’ailleurs bien conscience des attentes autour du match, qui sera “une soirée très particulière pour tous les Parisiens”.Mercredi, le stade de la capitale va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe, qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux en écartant déjà deux équipes anglaises: Liverpool en 8e de finale et Aston Villa en quart. Sans compter une renversante victoire en phase de groupe contre Manchester City, qui a fait office de déclic.C’est donc dans un Parc en fusion où tifo, chants et banderoles sont attendus que l’histoire du PSG doit s’écrire, que les Parisiens doivent livrer leur prestation la plus aboutie et que le destin du club de la capitale peut enfin basculer vers de grandes émotions.”Mercredi, peut-être vivrons-nous l’un des plus grands moments sous nos couleurs”, a insisté mardi dans un communiqué le Collectif Ultras Paris (CUP), prêt à “enflammer” l’enceinte parisienne. Plusieurs mois de rêve ont donné aux supporters l’espoir d’une première Ligue des champions, l’obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.Le PSG a connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern Munich à Lisbonne, mais la pandémie avait gâché la fête collective.- “Cinéma” -Cette fois, Paris veut être une fête: des groupes de supporters espèrent d’ailleurs pouvoir organiser des rassemblements aux abords du stade pour ceux qui n’auraient pas pu obtenir de billets.La préfecture de police de Paris a indiqué qu’elle déploierait 2.000 policiers autour du Parc et des lieux sensibles comme les Champs-Elysées que les fans rêvent d’envahir au coup de sifflet final. Le chiffre englobe les forces de sécurité déployées sur l’avenue en amont de la cérémonie de commémoration du 8 mai.Et c’est en premier lieu sur cette atmosphère enfiévrée que compte l’entraîneur Luis Enrique pour se qualifier: “Il faut s’appuyer sur nos supporters au Parc des Princes. Cette confiance déposée en nous, on doit leur rendre, en termes d’effort, d’intelligence émotionnelle”.Selon l’Espagnol, “le match va avoir des phases difficiles (…). Il faut se rapprocher de la performance de l’aller mais surtout rester fidèle aux principes qui nous ont menés jusque-là”: A Londres, mardi dernier, ses joueurs ont fait preuve d’une solidité défensive et d’une solidarité exemplaire pour maintenir l’ouverture du score rapide. Malgré l’enjeu, le PSG va, comme toute la saison, “offrir une manière de jouer très attractive: c’est ça le foot, les gens paient une entrée pour voir un spectacle, comme au cinéma”.- Dembélé, titulaire ? -A l’aller, le PSG avait surpris les Anglais dans leur stade avec un but précoce d’Ousmane Dembélé. La sortie sur blessure à la 70e minute de l’homme fort du PSG cette saison (28 buts depuis son replacement en “faux numéro 9″ en décembre) a ensuite alimenté quelques craintes.Mais Dembélé, préservé ce weekend, s’est depuis entraîné et va bel et bien pouvoir participer à la rencontre, a indiqué mardi Luis Enrique, sans dire s’il serait titulaire.”C’est l’un des joueurs qui donnent envie d’aller au stade, un génie avec le ballon, qui peut changer le cours d’un match et nous sommes ravis qu’il puisse jouer”, a confié Achraf Hakimi.De son côté, Arsenal pourra compter sur les retours du milieu de terrain Thomas Partey et des défenseurs Jurriën Timber et Riccardo Calafiori. “On va tout faire pour rendre cela possible sur le terrain. On a la conviction que l’on peut le faire”, a assuré mardi le coach des Gunners, Mikel Arteta. “Il faut que l’on gagne des trophées. Il faut croire en nous-mêmes”, a appuyé le milieu Declan Rice, qui veut qu’Arsenal remporte son premier titre européen. En cas de qualification pour la deuxième finale de son histoire, le PSG jouera la huitième finale de Ligue des champions d’un club français. Ce sera le 31 mai à Munich, la ville où Marseille a offert en 1993 au football français la seule C1 de son histoire.ali-bap-jta-sm/jac/cpb

La frontière entre l’Inde et le Pakistan s’embrase, violents échanges d’artillerie

D’intenses tirs d’artillerie opposent mercredi l’Inde et le Pakistan le long de leur frontière contestée au Cachemire, quelques heures après des frappes indiennes sur le sol pakistanais en représailles à l’attentat meurtrier du 22 avril.Les missiles indiens qui se sont abattus sur six villes au Cachemire et au Pendjab pakistanais ont tué au moins huit civils, dont une fillette de trois ans, et en ont blessé 35 autres, selon le porte-parole de l’armée pakistanaise, le général Ahmed Chaudhry.L’Inde a pour sa part fait état de huit morts et 29 blessés dans le village cachemiri indien de Poonch (nord-ouest) lors des tirs d’artillerie opposant les armées des deux puissances nucléaires.Engagée dans la nuit, la bataille s’est poursuivie le matin autour du village visé par de nombreux obus pakistanais, selon des journalistes de l’AFP.La localité était surmontée d’un nuage de fumée noire et secouée à intervalles réguliers de très fortes explosions.”Nous avons été réveillés par des tirs (…) j’ai vu des obus tomber. J’ai dit à mes associés de sortir du bâtiment, j’ai eu peur que le toit ne s’écroule”, a rapporté à l’agence Press Trust of India (PTI) un habitant de Poonch, Farooq.  De violentes explosions ont également été entendues plus tôt dans la nuit autour de Srinagar, la principale ville de la partie indienne du Cachemire.- “Infrastructures terroristes” -Au matin, une source sécuritaire indienne a indiqué à l’AFP que trois chasseurs de l’armée de l’air indienne s’étaient écrasés, pour des raisons qui n’ont pas été immédiatement précisées.Les débris de deux appareils ont été retrouvés dans la partie indienne du Cachemire, l’autre dans l’Etat indien du Pendjab (nord-ouest), a précisé sous couvert d’anonymat cette source, sans donner de précision sur le sort des pilotes.Plus tôt, le ministre pakistanais de la Défense Khawaja Asif avait assuré à l’AFP que le Pakistan avait abattu “cinq avions ennemis” sans donner plus de détail. Il était également revenu sur une déclaration précédente dans laquelle il assurait que des soldats indiens avaient été capturés.Un photographe de l’AFP a observé les débris d’un aéronef portant des inscriptions en français dans un champ à Wuyan, non loin de Srinagar.L’avion est un Mirage 2000 de l’armée de l’air indienne, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire indienne. Le sort de son pilote n’était pas immédiatement connu, a-t-elle ajouté.L’armée indienne a annoncé qu’elle tiendrait un point de presse à 10H00 locales (04H30 GMT).Trente minutes plus tard, le Pakistan réunira son Comité de la sécurité nationale, convoqué uniquement pour les urgences extrêmes.Deux semaines après l’attaque qui a fait 26 morts à Pahalgam, dans la partie indienne du Cachemire, l’Inde, qui assure qu’Islamabad est derrière cette attaque malgré ses dénégations, a mis ses menaces à exécution.Dans la nuit de mardi à mercredi, elle a tiré des missiles sur neuf sites abritant selon elle des “infrastructures terroristes” au Pakistan.Islamabad a démenti toute implication dans l’attentat, le plus meurtrier à avoir visé des civils au Cachemire depuis plus de 20 ans.L’un des sites ciblés dans la nuit par l’armée indienne est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba (LeT).L’Inde accuse ce groupe, soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008, d’avoir mené l’attentat de Pahalgam.- “Désamorcer la situation” -Les villes de Kotli et Muzaffarabad, à 120 et 130 kilomètres d’Islamabad, font partie des cibles visées par les missiles indiens, selon le Pakistan.A Muzaffarabad, la police et l’armée ont bloqué tous les accès à la mosquée Bilal, visée par sept projectiles indiens. Plusieurs habitations alentour ont été aussi été touchées et la population du quartier évacuée.Au Pendjab pakistanais, Mohammed Khourram, un habitant de Mouridke, une autre ville frappée, a raconté à l’AFP que tout avait commencé par “un grand boum, très bizarre”.”J’ai eu très peur, comme si c’était un tremblement de terre. Puis un missile est arrivé et a frappé, et un second une minute après, trois ou quatre ont suivi pendant les trois ou quatre minutes suivantes”, a-t-il poursuivi.G B Rajakumar, chauffeur à New Delhi, lui, se félicitait du fait que le Premier ministre indien Narendra “Modi fait ce qu’il dit”.”Il a vengé les morts (du 22 avril) en détruisant des cibles terroristes. Elles ont été visées une par une. C’est pour cela que ça a pris 10-15 jours pour les venger”, a-t-il assuré à l’AFP.La riposte pakistanaise n’a pas tardé, sous la forme de tirs d’artillerie visant plusieurs points en territoire indien.”La riposte a commencé et si Dieu le veut, elle va s’accentuer (…) il ne faudra pas beaucoup de temps pour régler le problème”, a menacé dans un entretien accordé à l’AFP le ministre Asif.Environ 200 Pakistanais ont défilé tôt mercredi matin dans la ville méridionale de Hyderabad, brûlant des drapeaux indiens et des portraits de Narendra Modi.Dans la nuit, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio s’est entretenu avec ses homologues indien et pakistanais, les appelant au dialogue pour “désamorcer la situation et éviter une nouvelle escalade”, selon la Maison Blanche.Interrogé peu auparavant, Donald Trump a dit espérer que les affrontements “s’arrêtent très rapidement”.”Le monde ne peut pas se permettre une confrontation militaire”, a pour sa part plaidé l’ONU.La Chine a appelé les deux pays “à éviter de prendre des mesures qui compliqueraient davantage la situation”.- Guerre de l’eau -“Aucune installation militaire pakistanaise n’a été visée”, a assuré le gouvernement indien, estimant faire preuve d’une “retenue considérable” pour “éviter toute escalade”.”L’action irresponsable de l’Inde rapproche les deux Etats nucléaires d’un conflit majeur”, a pour sa part estimé la diplomatie pakistanaise.New Delhi doit recevoir mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui était lundi à Islamabad pour une médiation.Juste avant les premières frappes de son armée, Narendra Modi avait annoncé son intention de “couper l’eau” des fleuves qui prennent leur source en Inde et irriguent le Pakistan — une menace impossible à mettre à exécution à court terme, selon les experts.”L’eau appartenant à l’Inde s’écoulait jusque-là vers l’extérieur, elle sera désormais stoppée pour servir les intérêts de l’Inde”, a déclaré M. Modi.Dès le lendemain de l’attentat, l’Inde avait suspendu sa participation à un traité de partage des eaux signé en 1960 avec son voisin.Mardi, le Pakistan avait accusé l’Inde de modifier le débit du fleuve Chenab, l’un des trois placés sous son contrôle selon le traité dit de l’Indus.Ce document accorde à New Delhi le droit d’utiliser les fleuves partagés pour ses barrages ou ses cultures, mais lui interdit de détourner des cours d’eau ou d’altérer le volume d’eau en aval.burs-pa/roc/tmt