Trump va signer un accord avec l’Azerbaïdjan et l’Arménie, en conflit depuis des décennies

L’Arménie et l’Azerbaïdjan, qu’un conflit territorial oppose depuis des années, vont signer vendredi à Washington un accord qualifié d'”historique” par Donald Trump, qui permet aussi aux Etats-Unis d’avancer leurs pions dans une région hautement stratégique.”Beaucoup de dirigeants ont tenté de mettre fin à la guerre, sans succès, jusqu’à maintenant, grâce à +TRUMP+”, a claironné le président américain jeudi soir sur son réseau Truth Social.Donald Trump, qui estime mériter le prix Nobel de la paix pour ses efforts de médiation dans divers conflits, a dit qu’une “cérémonie de signature de la paix” serait organisée lors de ce “sommet historique” avec la participation du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et du Premier ministre arménien Nikol Pachinian.Le dirigeant arménien est arrivé peu avant 15H00 locale (19H00 GMT) à la Maison Blanche pour une entrevue avec le président américain. Le leader azerbaïdjanais est attendu un peu plus tard, également pour une réunion bilatérale avec Donald Trump, avant la rencontre et la signature tripartite.Les deux anciennes républiques soviétiques du Caucase vont “signer une déclaration commune” prévoyant la création d’une “zone de transit” passant par l’Arménie et reliant l’Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan plus à l’ouest, a indiqué Anna Kelly, une porte-parole de la Maison Blanche, vendredi dans un échange avec la presse.- TRIPP -Cette zone de transit, qui répond à une revendication de longue date de Bakou, sera nommée “Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale” (TRIPP, son acronyme en anglais), a-t-elle précisé. Les Etats-Unis y disposeront de droits de développement. Par ailleurs, selon Anna Kelly, l’Azerbaïdjan et l’Arménie “vont signer une lettre commune demandant officiellement à l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) de dissoudre le groupe de Minsk”, créé en 1992 à des fins de médiation entre les deux pays.Interrogé sur ce que l’Arménie tirait de cet accord, un haut responsable américain a jugé qu’Erevan gagnait “le partenaire le plus énorme et le plus crucial du monde, les Etats-Unis”, mais il ne s’est pas étendu sur la question toujours très sensible du Karabakh.”Les perdants ici sont la Chine, la Russie et l’Iran”, a-t-il affirmé, sous le couvert de l’anonymat.La région contestée du Karabakh est reconnue internationalement comme faisant partie de l’Azerbaïdjan mais a été contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes arméniens après une guerre qu’ils avaient remportée à la dislocation de l’URSS, et qui avait provoqué l’exode de la quasi-totalité des Azéris qui l’habitait.Bakou a repris partiellement cette enclave lors d’une nouvelle guerre à l’automne 2020, puis entièrement lors d’une offensive éclair en septembre 2023, provoquant à son tour la fuite de plus de 100.000 Arméniens du Karabakh.- Traumatisme -Soucieux de dépasser le conflit, Bakou et Erevan se sont mis d’accord en mars sur le texte d’un traité de paix. Mais l’Azerbaïdjan, victorieux, exige que l’Arménie modifie d’abord sa Constitution pour renoncer officiellement à toute revendication territoriale sur le Karabakh.Nikol Pachinian s’est déclaré prêt à s’y conformer, annonçant son intention d’organiser un référendum constitutionnel en 2027. Mais le traumatisme de la perte du Karabakh, appelé Artsakh en arménien, continue de diviser son pays.L’annonce de vendredi a relancé, parmi les partisans de Donald Trump, les appels à lui décerner le prix Nobel de la paix.”Oubliez le prix Nobel. Il devrait y avoir un prix Trump”, a commenté sur X le télévangéliste Johnnie Moore, un allié du président républicain.”Il est plus que temps que Donald Trump reçoive le prix Nobel de la paix”, avait lancé la semaine dernière sa porte-parole Karoline Leavitt, donnant pour exemples ses médiations entre l’Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande ou le Rwanda et la République démocratique du Congo… Mais passant sous silence ses promesses, jusqu’ici vaines, de mettre fin aux guerres en Ukraine et à Gaza.

Trump va signer un accord avec l’Azerbaïdjan et l’Arménie, en conflit depuis des décennies

L’Arménie et l’Azerbaïdjan, qu’un conflit territorial oppose depuis des années, vont signer vendredi à Washington un accord qualifié d'”historique” par Donald Trump, qui permet aussi aux Etats-Unis d’avancer leurs pions dans une région hautement stratégique.”Beaucoup de dirigeants ont tenté de mettre fin à la guerre, sans succès, jusqu’à maintenant, grâce à +TRUMP+”, a claironné le président américain jeudi soir sur son réseau Truth Social.Donald Trump, qui estime mériter le prix Nobel de la paix pour ses efforts de médiation dans divers conflits, a dit qu’une “cérémonie de signature de la paix” serait organisée lors de ce “sommet historique” avec la participation du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et du Premier ministre arménien Nikol Pachinian.Le dirigeant arménien est arrivé peu avant 15H00 locale (19H00 GMT) à la Maison Blanche pour une entrevue avec le président américain. Le leader azerbaïdjanais est attendu un peu plus tard, également pour une réunion bilatérale avec Donald Trump, avant la rencontre et la signature tripartite.Les deux anciennes républiques soviétiques du Caucase vont “signer une déclaration commune” prévoyant la création d’une “zone de transit” passant par l’Arménie et reliant l’Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan plus à l’ouest, a indiqué Anna Kelly, une porte-parole de la Maison Blanche, vendredi dans un échange avec la presse.- TRIPP -Cette zone de transit, qui répond à une revendication de longue date de Bakou, sera nommée “Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale” (TRIPP, son acronyme en anglais), a-t-elle précisé. Les Etats-Unis y disposeront de droits de développement. Par ailleurs, selon Anna Kelly, l’Azerbaïdjan et l’Arménie “vont signer une lettre commune demandant officiellement à l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) de dissoudre le groupe de Minsk”, créé en 1992 à des fins de médiation entre les deux pays.Interrogé sur ce que l’Arménie tirait de cet accord, un haut responsable américain a jugé qu’Erevan gagnait “le partenaire le plus énorme et le plus crucial du monde, les Etats-Unis”, mais il ne s’est pas étendu sur la question toujours très sensible du Karabakh.”Les perdants ici sont la Chine, la Russie et l’Iran”, a-t-il affirmé, sous le couvert de l’anonymat.La région contestée du Karabakh est reconnue internationalement comme faisant partie de l’Azerbaïdjan mais a été contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes arméniens après une guerre qu’ils avaient remportée à la dislocation de l’URSS, et qui avait provoqué l’exode de la quasi-totalité des Azéris qui l’habitait.Bakou a repris partiellement cette enclave lors d’une nouvelle guerre à l’automne 2020, puis entièrement lors d’une offensive éclair en septembre 2023, provoquant à son tour la fuite de plus de 100.000 Arméniens du Karabakh.- Traumatisme -Soucieux de dépasser le conflit, Bakou et Erevan se sont mis d’accord en mars sur le texte d’un traité de paix. Mais l’Azerbaïdjan, victorieux, exige que l’Arménie modifie d’abord sa Constitution pour renoncer officiellement à toute revendication territoriale sur le Karabakh.Nikol Pachinian s’est déclaré prêt à s’y conformer, annonçant son intention d’organiser un référendum constitutionnel en 2027. Mais le traumatisme de la perte du Karabakh, appelé Artsakh en arménien, continue de diviser son pays.L’annonce de vendredi a relancé, parmi les partisans de Donald Trump, les appels à lui décerner le prix Nobel de la paix.”Oubliez le prix Nobel. Il devrait y avoir un prix Trump”, a commenté sur X le télévangéliste Johnnie Moore, un allié du président républicain.”Il est plus que temps que Donald Trump reçoive le prix Nobel de la paix”, avait lancé la semaine dernière sa porte-parole Karoline Leavitt, donnant pour exemples ses médiations entre l’Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande ou le Rwanda et la République démocratique du Congo… Mais passant sous silence ses promesses, jusqu’ici vaines, de mettre fin aux guerres en Ukraine et à Gaza.

US appeals court dismisses contempt finding against Trump admin

A US federal appeals court on Friday dismissed a contempt finding against President Donald Trump’s administration over its summary deportation of alleged Venezuelan gang members to El Salvador.The 2-1 decision by the US Court of Appeals for the District of Columbia Circuit overturns a ruling by a federal district judge that there was probable cause to find officials in contempt of court over the deportation flights.The case stems from Trump’s use in March of the obscure 1798 Alien Enemies Act (AEA) to deport more than 200 alleged Tren de Aragua gang members to a notorious prison in El Salvador.District Judge James Boasberg verbally ordered a halt to the deportation flights and for the planes to be turned around but it did not happen, leading to his criminal contempt inquiry.The two Trump appointees on the appeals court panel ruled that Boasberg had overstepped his authority while the third judge, an appointee of former Democratic president Barack Obama, dissented.Judge Neomi Rao, one of the Trump appointees, said Boasberg’s finding was an “abuse of the contempt power” and an “intrusion on the President’s foreign affairs authority.””The order forces a coequal branch to choose between capitulating to an unlawful judicial order and subjecting its officials to a dubious prosecution,” Rao wrote.In her dissent, Judge Nina Pillard, the Obama appointee, said “the rule of law depends on obedience to judicial orders.””Our system of courts cannot long endure if disappointed litigants defy court orders with impunity rather than legally challenge them,” Pillard said. “That is why willful disobedience of a court order is punishable as criminal contempt.”Attorney General Pam Bondi welcomed the decision as a “major victory” for the Trump administration and its use of the AEA “to deport illegal alien terrorists.””The DC Circuit Court of Appeals affirmed what we’ve argued for months: Judge Boasberg’s attempt to sanction the government for deporting criminal-alien terrorists was a ‘clear abuse of discretion’ — failed judicial overreach at its worst,” Bondi said.The White House has been sharply critical of district courts that have blocked some of the president’s executive actions, and Trump called in March for Boasberg to be impeached.That earned the Republican president a rare public rebuke from Supreme Court Chief Justice John Roberts.”For more than two centuries, it has been established that impeachment is not an appropriate response to disagreement concerning a judicial decision,” Roberts said in a statement. “The normal appellate review process exists for that purpose.”

Gold futures hit record on US tariff shock, stocks wobble

Gold futures hit a record high Friday after reports of an unexpected tariff on the precious metal, while stock markets fluctuated as investors tracked US President Donald Trump’s latest moves.Oil prices added to losses from the previous day on news of a meeting between Trump and Russian leader Vladimir Putin, perhaps as early as next week, which raised hopes of a truce with Ukraine.Gold futures reached a new intraday high at $3,534.10 an ounce after the Financial Times reported that Washington had classified one-kilo bars, the most traded type of bullion on Comex — the world’s biggest futures market, as subject to “reciprocal” tariff rates.One-kilo bars make up the largest part of Switzerland’s gold shipments to the United States. Imports from Switzerland face a 39-percent reciprocal tariff from Thursday. The FT said 100-ounce bars would also face the levy.The levy caused “shock and confusion” in markets, said Han Tan, chief market analyst at Nemo.money trading group. After hitting the high, the gold future price later pulled back to around $3,454 an ounce.Spot gold prices sat around $3,400 an ounce.Saxo Bank analyst Ole Hansen said banks invest in gold futures to protect themselves from price swings in the physical bullion market.As tariffs threaten to raise prices for physical gold, these “short positions originally intended as hedges suddenly blow up”, prompting banks to buy back futures and driving prices higher.Wall Street stocks pushed higher, a day after the tech-heavy Nasdaq finished at a fresh record. That kept the market on track for weekly gains near the finale of an earnings season that has generally topped expectations.With most major companies having already reported quarterly results, companies in the S&P 500 are on track for greater than eight-percent growth, compared with the 2.2 percent forecast just ahead of the reporting period, said a note from CFRA Research.CFRA’s Sam Stovall said the results had reassured investors, who are “discounting the uncertainties and going along with the expectation that the economy is holding up better than people might be worrying about”.In European trading, both London’s FTSE 100 and Frankfurt dipped, while Paris stocks edged higher.Japanese stocks led the way on a mostly negative day for Asian markets, fuelled by relief that Tokyo and Washington had settled a tariff issue that raised concerns about their trade deal.”Since the tariff agreement between the US and the European Union, some clarity has emerged, but confusion around its implementation is just beginning to surface,” said Jochen Stanzl, chief market analyst at CMC Markets.”In Japan, there is relief today upon hearing that the various tariffs will not be cumulative,” he added.The Nikkei 225 stocks index jumped nearly two percent after Japan’s tariffs envoy said Washington was expected to revise an executive order that stacked tariffs on top of each other.”However, it remains unclear whether the same rules apply for Japan and the EU,” Stanzl added.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: UP 0.3 percent at 44,076.64 pointsNew York – S&P 500: UP 0.6 percent at 6,378.57 New York – Nasdaq Composite: UP 0.8 percent at 21,408.81 London – FTSE 100: DOWN less than 0.1 percent at 9,095.73 (close)Paris – CAC 40: UP 0.4 percent at 7,743.00 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 24,162.86 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.9 percent at 41,820.48 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.9 percent at 24,858.82 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,635.13 (close)Pound/dollar: UP at $1.3453 from $1.3445 on ThursdayEuro/dollar: DOWN at $1.1664 from $1.1665Dollar/yen: UP at 147.73 yen from 147.07 yenEuro/pound: DOWN at 86.73 pence from 86.76 penceBrent North Sea Crude: DOWN less than 0.1 percent at $66.37 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.3 percent at $63.66 per barrelburs-rl/jj/dc

Trump met un pied à la Fed en nommant gouverneur un de ses conseillers

Le président américain Donald Trump compte propulser son conseiller économique Stephen Miran à un poste stratégique au sein de la banque centrale des Etats-Unis (Fed), qu’il veut voir baisser les taux d’intérêt.La nomination de Stephen Miran, défenseur inlassable de la politique économique du président dans les médias, doit encore être confirmée par le Sénat à majorité républicaine.Le chef de l’Etat s’était donné quelques jours pour décider du nom de la personne qui prendra la place de la gouverneure Adriana Kugler.Mme Kugler a annoncé sa démission la semaine dernière, alors que son mandat devait prendre fin quelques mois plus tard.Dans un message jeudi sur son réseau Truth Social, Donald Trump a annoncé que Stephen Miran, qui préside le Conseil économique de la Maison Blanche, occuperait le siège de Mme Kugler jusqu’au terme du mandat, le 31 janvier 2026.”Dans l’intervalle, nous continuerons à chercher un remplaçant permanent”, a-t-il précisé.Le conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale comprend sept membres, dont le président de la banque centrale, Jerome Powell. Tous siègent au comité de politique monétaire (FOMC) qui compte douze personnes votant sur les taux d’intérêt américains.Donald Trump, qui fait fi de l’indépendance de la banque centrale, réclame depuis son retour au pouvoir des baisses drastiques de ces taux qui guident le coût du crédit et ont une forte influence sur les marchés financiers. “Stephen est titulaire d’un doctorat en économie de l’université Harvard et s’est distingué pendant mon premier mandat. Il m’accompagne depuis le début de mon deuxième mandat et son expertise dans le domaine de l’économie est sans égale. Il fera un travail remarquable”, estime le président dans son message.Adriana Kugler était devenue gouverneure en 2023 sur proposition de l’ex-président démocrate Joe Biden. Son départ, dont elle n’a pas dévoilé les raisons, permet à Donald Trump d’accélérer le changement de gouvernance au sommet de l’institution.- “Servir Trump ?” -Une autre nomination est très attendue: celle de la personne qui remplacera Jerome Powell, dont le mandat prend fin au printemps.Donald Trump a expliqué en début de semaine qu’il avait quatre candidats pour ce poste.  Le gouverneur Christopher Waller fait figure de favori, selon l’agence Bloomberg jeudi. Il s’est opposé au maintien des taux à leur niveau actuel lors de la réunion de la Fed, fin juillet, plaidant au contraire pour une baisse, de crainte d’une dégradation rapide du marché du travail.Les chiffres de l’emploi pour juillet, publiés deux jours plus tard, ont montré que le marché du travail allait plus mal qu’attendu, donnant aux commentaires de M. Waller des airs de prophétie.Jerome Powell, qui était devenu président de la Fed sur proposition de Donald Trump pendant son premier mandat, est désormais la bête noire du président américain. Ce dernier a paru chercher un moyen de le limoger et lui a demandé de démissionner. Il a aussi fortement suggéré aux autres banquiers centraux de le renverser.Selon les analystes, la volonté de Donald Trump de peser sur les décisions de politique monétaire va jeter le soupçon sur ceux qu’ils nomment, au moment où l’économie américaine semble vaciller sous l’effet de son offensive protectionniste.”Stephen Miran est un fidèle partisan de Trump et l’un des principaux architectes de (s)a politique commerciale chaotique (…) qui pèse sur le portefeuille des Américains et notre économie”, a réagi dans un communiqué la sénatrice démocrate Elizabeth Warren. L’opposante prévient qu’elle essaiera de savoir, lors de l’audition au Sénat, “s’il servira le peuple américain en tant que voix indépendante au sein de la Fed ou s’il se contentera de servir Donald Trump”.

Israël se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza

L’armée israélienne se préparait vendredi, sous les critiques internationales, à prendre le contrôle de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, dans le but de “vaincre” le Hamas et assurer la libération des otages.Après 22 mois de guerre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu est confronté à une très forte pression en Israël et de l’étranger pour mettre fin à son offensive dans la bande de Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens sont menacés d’une “famine généralisée”, selon l’ONU.Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l’armée “se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza”, une agglomération en grande partie détruite dans le nord du territoire, “tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat”.Outre le désarmement du Hamas et le retour “de tous les otages, vivants et morts”, le plan vise à démilitariser la bande de Gaza et la placer sous contrôle israélien avant la mise en place “d’une administration civile” qui ne soit “ni le Hamas ni l’Autorité palestinienne”, a précisé vendredi le bureau de M. Netanyahu.”Nous n’allons pas occuper Gaza, nous allons libérer Gaza du Hamas”, qui dirige le territoire depuis 2007, a affirmé M. Netanyahu sur X. L’armée “se prépare déjà aujourd’hui à la mise en œuvre complète des décisions”, a indiqué le ministre de la Défense, Israël Katz.De l’Allemagne, pourtant l’un des plus fidèles alliés d’Israël, à l’UE, en passant par la France, la Chine et de nombreux pays musulmans, l’annonce de ce plan a suscité la réprobation internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira samedi en urgence.Berlin a annoncé suspendre les exportations d’équipements militaires susceptibles d’être utilisés dans la bande de Gaza. M. Netanyahu a appelé le chancelier Friedrich Merz pour lui “exprimer sa déception” face à des sanctions qui “récompensent” le Hamas.Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a mis en garde Israël contre “une escalade dangereuse” qui “risque d’aggraver les conséquences déjà catastrophiques pour des millions de Palestiniens”.- “Protéger nos jeunes hommes” -Le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, a réaffirmé que la décision israélienne signifiait le “sacrifice” de ces otages.Ballottés depuis des mois au gré des ordres d’évacuation émis par l’armée israélienne, à la merci des bombardements quotidiens, des habitants de la ville de Gaza disaient craindre le pire.L’occupation de la ville “entraînera beaucoup de déplacements. Et nous, en tant que Palestiniens, avons été déplacés des dizaines de fois”, a commenté Rafik Abu Jarad, un déplacé de 54 ans.”Nous devrons quitter la ville de Gaza pour protéger nos jeunes hommes, que l’occupant (ndlr: Israël) va arrêter”, a affirmé Jenin Rafik Abu Jarad, 23 ans. “Les enfants, les personnes âgées seront forcés de marcher des kilomètres sous le soleil, alors qu’il n’y a pas de nourriture”.En Israël, les familles d’otages s’inquiètent elles aussi. Ce plan “signifie abandonner les otages, tout en ignorant complètement les avertissements répétés de la direction militaire et la volonté claire de la majorité du public israélien”, a déclaré le Forum des familles. Actuellement, l’armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies, démantelées lors de son retrait unilatéral en 2005.- Parachutages “risqués” -Selon la radio publique Kan, le plan israélien prévoit de “conquérir la ville de Gaza, dont les habitants seront évacués dans les deux prochains mois” vers des camps de réfugiés. “Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l’intérieur”.L’armée, en collaboration avec les services de renseignement, a annoncé avoir mené vendredi une série “d’éliminations ciblées” à Gaza, visant cinq commandants et combattants du Hamas et du Jihad islamique ayant participé à l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël.Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a annoncé vendredi à l’AFP la mort de 18 personnes, tuées par des tirs israéliens dans toute la bande de Gaza.Il s’est par ailleurs inquiété des “risques élevés” de blessures et de décès parmi les populations provoqués par les parachutages d’aide.Selon Amjad Al-Chawa, directeur du Réseau des ONG palestiniennes à Gaza, les procédures d’inspection aux points d’entrée ralentissent l’acheminement de l’aide, limitée selon lui “entre 70 et 80 camions par jour” alors que l’ONU estime les besoins à au moins 600 camions par jour.Selon l’OMS, 99 personnes, dont 29 enfants de moins de cinq ans, sont mortes de malnutrition depuis janvier, “des chiffres probablement sous-estimés”. Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé vendredi que ce nombre s’élevait à 202, dont 98 enfants.Les représailles israéliennes ont déjà fait 61.330 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Du côté israélien, l’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.

Israël se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza

L’armée israélienne se préparait vendredi, sous les critiques internationales, à prendre le contrôle de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, dans le but de “vaincre” le Hamas et assurer la libération des otages.Après 22 mois de guerre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu est confronté à une très forte pression en Israël et de l’étranger pour mettre fin à son offensive dans la bande de Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens sont menacés d’une “famine généralisée”, selon l’ONU.Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l’armée “se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza”, une agglomération en grande partie détruite dans le nord du territoire, “tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat”.Outre le désarmement du Hamas et le retour “de tous les otages, vivants et morts”, le plan vise à démilitariser la bande de Gaza et la placer sous contrôle israélien avant la mise en place “d’une administration civile” qui ne soit “ni le Hamas ni l’Autorité palestinienne”, a précisé vendredi le bureau de M. Netanyahu.”Nous n’allons pas occuper Gaza, nous allons libérer Gaza du Hamas”, qui dirige le territoire depuis 2007, a affirmé M. Netanyahu sur X. L’armée “se prépare déjà aujourd’hui à la mise en œuvre complète des décisions”, a indiqué le ministre de la Défense, Israël Katz.De l’Allemagne, pourtant l’un des plus fidèles alliés d’Israël, à l’UE, en passant par la France, la Chine et de nombreux pays musulmans, l’annonce de ce plan a suscité la réprobation internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira samedi en urgence.Berlin a annoncé suspendre les exportations d’équipements militaires susceptibles d’être utilisés dans la bande de Gaza. M. Netanyahu a appelé le chancelier Friedrich Merz pour lui “exprimer sa déception” face à des sanctions qui “récompensent” le Hamas.Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a mis en garde Israël contre “une escalade dangereuse” qui “risque d’aggraver les conséquences déjà catastrophiques pour des millions de Palestiniens”.- “Protéger nos jeunes hommes” -Le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, a réaffirmé que la décision israélienne signifiait le “sacrifice” de ces otages.Ballottés depuis des mois au gré des ordres d’évacuation émis par l’armée israélienne, à la merci des bombardements quotidiens, des habitants de la ville de Gaza disaient craindre le pire.L’occupation de la ville “entraînera beaucoup de déplacements. Et nous, en tant que Palestiniens, avons été déplacés des dizaines de fois”, a commenté Rafik Abu Jarad, un déplacé de 54 ans.”Nous devrons quitter la ville de Gaza pour protéger nos jeunes hommes, que l’occupant (ndlr: Israël) va arrêter”, a affirmé Jenin Rafik Abu Jarad, 23 ans. “Les enfants, les personnes âgées seront forcés de marcher des kilomètres sous le soleil, alors qu’il n’y a pas de nourriture”.En Israël, les familles d’otages s’inquiètent elles aussi. Ce plan “signifie abandonner les otages, tout en ignorant complètement les avertissements répétés de la direction militaire et la volonté claire de la majorité du public israélien”, a déclaré le Forum des familles. Actuellement, l’armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies, démantelées lors de son retrait unilatéral en 2005.- Parachutages “risqués” -Selon la radio publique Kan, le plan israélien prévoit de “conquérir la ville de Gaza, dont les habitants seront évacués dans les deux prochains mois” vers des camps de réfugiés. “Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l’intérieur”.L’armée, en collaboration avec les services de renseignement, a annoncé avoir mené vendredi une série “d’éliminations ciblées” à Gaza, visant cinq commandants et combattants du Hamas et du Jihad islamique ayant participé à l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël.Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a annoncé vendredi à l’AFP la mort de 18 personnes, tuées par des tirs israéliens dans toute la bande de Gaza.Il s’est par ailleurs inquiété des “risques élevés” de blessures et de décès parmi les populations provoqués par les parachutages d’aide.Selon Amjad Al-Chawa, directeur du Réseau des ONG palestiniennes à Gaza, les procédures d’inspection aux points d’entrée ralentissent l’acheminement de l’aide, limitée selon lui “entre 70 et 80 camions par jour” alors que l’ONU estime les besoins à au moins 600 camions par jour.Selon l’OMS, 99 personnes, dont 29 enfants de moins de cinq ans, sont mortes de malnutrition depuis janvier, “des chiffres probablement sous-estimés”. Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé vendredi que ce nombre s’élevait à 202, dont 98 enfants.Les représailles israéliennes ont déjà fait 61.330 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Du côté israélien, l’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.

Un hôtel désaffecté s’effondre à Amiens, sans faire de victime

Une énorme masse de débris ensevelit le trottoir, sur une quinzaine de mètres de large: dans le centre-ville d’Amiens, un ancien hôtel désaffecté s’est brutalement effondré à la mi-journée vendredi, laissant un décor chaotique, mais sans faire de victime. Les raisons de l’effondrement de ce bâtiment de deux étages avec combles restent pour le moment inconnues, mais la piste d’une fuite de gaz est exclue, selon un membre de l’équipe municipale.Le vieil immeuble, qui abritait autrefois un hôtel Ibis, s’est effondré “vers midi”, d’après le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Somme. Des équipes spécialisées de sauvetage, dont une équipe cynophile et une équipe drones, ont afflué sur les lieux, à la recherche d’éventuelles victimes. Une quarantaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés.Quelques heures plus tard, le Sdis a fait savoir que “tout le nécessaire” avait été effectué pour détecter d’éventuelles victimes, mais que ces recherches n’avaient rien donné.”On a la certitude que (l’immeuble, NDLR) était bien vide” a déclaré à l’AFP Saïd Salhi, conseiller municipal à Amiens délégué à la sécurité. Et par chance, “il n’y a pas eu de passant sur le trottoir de l’hôtel en question qui se baladait à ce moment-là, nous avons des caméras dans la rue qui nous permettent de confirmer ça”, a ajouté M. Salhi.- “Vétusté” -Vendredi après-midi, le trottoir devant l’immeuble était recouvert de plusieurs mètres de débris, où se mêlaient éléments de toiture, matériau isolant, poutres et vieux cartons, a constaté sur place une équipe de l’AFP. Deux voitures, garées devant l’ancien hôtel, ont été partiellement recouvertes par des débris et la poussière.Vers 18H00, à peine quelques véhicules de pompiers et de la police stationnaient encore dans les rues environnantes, et des habitants d’Amiens arrivaient continuellement pour observer la scène en silence.”Nous pensons que c’est lié à un problème de vétusté de l’immeuble (…) qui n’est pas occupé depuis plus de cinq ans”, a encore dit M. Salhi. L’ancien hôtel “n’a pas du tout été entretenu” depuis sa fermeture, mais son effondrement n’était pas prévisible, selon lui. Il a exclu une cause liée à une fuite de gaz et souligné que des travaux “qui auraient secoué les sols de façon significative” n’avaient pas eu lieu ces dernières semaines dans cette rue ou le quartier.- Les évacués de retour chez eux -“Ça a été très vite (…), j’ai entendu du bruit, un gros +pfouf+, de la fumée, et en fait, tout de suite on a été évacués. On a été très bien pris en charge”, a témoigné auprès de l’AFP Céline Coulon, une artiste de 50 ans. “C’est toujours particulier d’être évacué en urgence de chez soi (…), ça fait peur”, a-t-elle confié.Elle figure parmi les 38 personnes, dont des enfants, habitant à proximité de l’immeuble effondré qui ont été évacuées par précaution. La mairie avait ouvert un gymnase pour les accueillir si besoin.Toutes ces personnes “ont pu regagner leur logement puisqu’on a eu confirmation qu’il n’y avait absolument pas de danger” concernant les bâtiments voisins de l’immeuble effondré, a expliqué M. Salhi.”Je suis très étonnée qu’il se soit effondré, dans le sens où, pour moi, il n’y avait pas de dangerosité pour ce bâtiment”, a commenté une autre habitante du quartier, Mélanie, 34 ans, conseillère jeunesse qui habite en face de l’ancien hôtel.Lorsqu’elle a emménagé en 2019, “il était déjà condamné” se souvient-elle.Le maire d’Amiens, Hubert de Jenlis, s’est félicité dans un communiqué de presse qu'”aucune victime ne soit à déplorer” et a salué la réactivité des secours.

Incendie fixé, mais pas encore maîtrisé, alors que la canicule s’annonce

Dans un paysage couleur cendre, les pompiers, qui ont fixé l’incendie géant de l’Aude, poursuivent leurs opérations de noyage des foyers et des 90 km de lisières, pour éviter des reprises du feu, alors qu’un épisode de canicule s’annonce ce weekend.Sur une lisière sécurisée, à proximité du point de départ du feu, des pompiers s’évertuent à refroidir les dernières cendres, a constaté une journaliste de l’AFP.”On est dans une phase de surveillance pour vérifier qu’il n’y ait pas des réactivations du feu, des points chauds qui apparaissent. La météo nous aide parce qu’on a un couvert nuageux et une humidité qui est bien remontée mais il faut se méfier parce que le soleil va réapparaître (…) Ce sera une surveillance constante”, a déclaré sur place le lieutenant-colonel Vincent Fabre, en charge des opérations à l’avant du feu.Cependant, “le ciel bas”, qui rend plus facile le travail des pompiers au sol, est “défavorable pour les moyens aériens”, a déclaré le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations.Un hélicoptère bombardier d’eau a été utilisé vendredi. Mais les avions, “ils ne sont pas adaptés à la phase actuelle”, ont précisé dans l’après-midi les pompiers à l’AFP”Les avions sont adaptés à une phase de lutte active quand il y a les flammes. Là, on n’est pas du tout dans cette configuration” depuis que le feu a été fixé jeudi soir, ont-ils encore dit.Et la météo devrait être moins favorable. “L’Aude sera placée en vigilance orange à la canicule” à partir de samedi, note la préfecture dans un communiqué.Selon Météo-France, le vent devrait s’intensifier aussi.”Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane” ce weekend, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.- “Vigilance absolue”-L’incendie a parcouru 17.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, depuis mardi après-midi, selon la sécurité civile.  Parti vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, le sinistre a fait un mort, une femme de 65 ans, et 23 blessés: cinq habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 18 sapeurs-pompiers, dont un grave, selon la préfecture.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route de la commune de Ribaute, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Les gendarmes font du porte à porte à Ribaute et dans les communes proches pour rassembler davantage d’éléments pour l’enquête, a constaté un photographe de l’AFP.- Les habitants peuvent rentrer -Trois jours après leur évacuation, les habitants des villages sinistrés “peuvent réintégrer leur domicile”, a annoncé la préfecture de l’Aude. L’électricité a été rétablie dans pratiquement toutes les communes, sauf dans celle de Fontjoncouse, où une centaine de foyers restent privés d’électricité.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Un millier de pompiers restaient engagés vendredi, contre près de 2.000 la veille.Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité, selon la préfecture qui recommande d’annuler tous les événements publics et privés prévus ce weekend.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules.Il a provoqué une dégradation de la qualité de l’air, “un épisode de pollution aux particules en suspension PM 10”, c’est-à-dire des particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres, des poussières inhalables, annonce Atmo Occitanie.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.Le Secours populaire a lancé un appel aux dons, “pour celles et ceux qui ont tout perdu, l’urgence est réelle : vêtements, kits d’hygiène, matelas, mobilier de première nécessité, hébergement temporaire…”