La Bourse de Paris, prudente, évolue dans le rouge

La Bourse de Paris est en légère baisse jeudi, accusant le contrecoup de l’optimisme du début de semaine lié aux annonces dessinant une accalmie dans de la guerre commerciale de Donald Trump. L’indice vedette de la place parisienne, le CAC 40, perdait 0,40% vers 10H50 heure de Paris. Mercredi, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,47%, à 7.836,79 points, soit un recul de 37,04 points.”L’enthousiasme autour de la détente commerciale retomb(e) quelque peu”, observe Franklin Pichard, directeur de la recherche chez Kiplink.Une succession d’accords commerciaux entre les Etats-Unis et ses partenaires d’échanges, avec en premier lieu l’annonce lundi de la réduction des surtaxes douanières qu’Etats-Unis et Chine s’imposent mutuellement, avaient relancé l’optimisme sur les marchés. Mais “l’appétit pour l’optimisme commercial commence à montrer des signes d’épuisement”, relève Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.Dans la lignée de la séance de la veille, morose, le soulagement des investisseurs a laissé place à la prudence. Et il existe une crainte “que les prix des actions n’aient trop augmenté, ce qui les rendrait vulnérables à des changements soudains”, commente Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group.”Des prises de bénéfice après de très bonnes séances sont inévitables”, abonde Christopher Dembik conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet AM. Ubisoft dégringoleLe géant du secteur enregistre une perte nette de 159 millions d’euros, plombé par le lancement en demi-teinte de “Star Wars Outlaws” l’été dernier et l’arrêt prématuré de son jeu de tir en ligne “XDefiant”, selon ses résultats annoncés mercredi soir.Des données mal accueillies par les investisseurs : le titre de l’éditeur français de jeux vidéo Ubisoft décrochait de 19,79% à 9,34 euros vers 10H00. L’action valait plus de 23 euros il y a un an. Sanofi s’exporteLe géant pharmaceutique Sanofi (+0,61%), dont la moitié des ventes sont américaines, a annoncé mercredi son intention d'”investir au moins 20 milliards de dollars aux Etats-Unis d’ici 2030″, emboîtant le pas à d’autres laboratoires qui ont déjà pris la même initiative pour se prémunir d’éventuels droits de douane.

Décès de Daniel Bilalian, ex-présentateur des JT de France Télévisions, à 78 ans

Daniel Bilalian, ex-présentateur des journaux télévisés d’Antenne 2 puis France 2, est décédé mercredi à 78 ans des suites d’une maladie, a annoncé jeudi sa famille à l’AFP.Figure de l’audiovisuel bien connue des téléspectateurs pendant plus de 40 ans, il avait aussi été patron du service des sports de France Télévisions. Il avait pris sa retraite à l’automne 2016, à presque 70 ans, et avait depuis disparu des écrans.Le journaliste a été successivement grand reporter, présentateur et rédacteur en chef des journaux de 13h00 et de 20h00, et a également produit les magazines “Star à la barre” et “Mardi soir”. Né le 10 avril 1947 à Paris d’un père arménien et d’une mère originaire du Pas-de-Calais, Daniel Bilalian avait débuté sa carrière au quotidien l’Union de Reims en 1968. Il était entré à l’ORTF au bureau régional d’information de Reims en 1971, puis de Lille en 1972.Daniel Bilalian avait ensuite rejoint la direction nationale d’Antenne 2 au service de politique intérieure, une “maison” qu’il ne quittera pas jusqu’à sa retraite.

Décès de Daniel Bilalian, ex-présentateur des JT de France Télévisions, à 78 ans

Daniel Bilalian, ex-présentateur des journaux télévisés d’Antenne 2 puis France 2, est décédé mercredi à 78 ans des suites d’une maladie, a annoncé jeudi sa famille à l’AFP.Figure de l’audiovisuel bien connue des téléspectateurs pendant plus de 40 ans, il avait aussi été patron du service des sports de France Télévisions. Il avait pris sa retraite à l’automne 2016, à presque 70 ans, et avait depuis disparu des écrans.Le journaliste a été successivement grand reporter, présentateur et rédacteur en chef des journaux de 13h00 et de 20h00, et a également produit les magazines “Star à la barre” et “Mardi soir”. Né le 10 avril 1947 à Paris d’un père arménien et d’une mère originaire du Pas-de-Calais, Daniel Bilalian avait débuté sa carrière au quotidien l’Union de Reims en 1968. Il était entré à l’ORTF au bureau régional d’information de Reims en 1971, puis de Lille en 1972.Daniel Bilalian avait ensuite rejoint la direction nationale d’Antenne 2 au service de politique intérieure, une “maison” qu’il ne quittera pas jusqu’à sa retraite.

L’Inde exige la mise sous surveillance des armes nucléaires du Pakistan

L’Inde a exigé jeudi que les armes nucléaires du Pakistan soient placées “sous surveillance” de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), quelques jours après leur confrontation militaire la plus grave des deux dernières décennies.”L’arsenal nucléaire pakistanais devrait être placé sous la surveillance de l’AIEA. Je veux le dire très clairement”, a déclaré Rajnath Singh lors d’une visite au quartier général des forces armées à Srinagar, la principale ville du Cachemire indien.”Je veux poser la question au monde entier: est-ce que des armes nucléaires sont sûres lorsqu’elles sont aux mains d’une nation incontrôlable et irresponsable”, a poursuivi M. Singh devant un parterre d’officiers et de soldats.Le Pakistan n’a pas immédiatement réagi au propos du ministre indien de la Défense.Tous les deux dotés de l’arme nucléaire, l’Inde et le Pakistan ont connu la semaine dernière leur confrontation militaire la plus meurtrière depuis la guerre qu’ils se sont livrée en 1999.Dans la nuit du 6 au 7 mai, l’Inde a tiré des missiles sur des sites pakistanais qui abritaient, selon elle, des membres du groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’être l’auteur de l’attaque qui a fait 26 morts le 22 avril à Pahalgam, au Pakistan.Le Pakistan, qui a nié toute responsabilité dans l’attaque de Pahalgam, a aussitôt riposté.Pendant quatre jours, les deux armées ont échangé tirs d’artillerie, frappes de missiles et attaques de drones, nourrissant les vives craintes d’escalade des capitales étrangères.- “Chantage nucléaire” -A la surprise générale, le président américain Donald Trump a annoncé samedi un cessez-le-feu immédiat, aussitôt confirmé par les deux belligérants.La trêve a été respectée à la frontière entre les deux pays jusque-là, mais la rhétorique de leurs responsables est restée très agressive.”L’Inde ne tolèrera aucun chantage nucléaire”, a lancé lundi soir le Premier ministre indien Narendra Modi dans un discours à la nation.L’Inde a catégoriquement démenti ces derniers jours des informations faisant état d’une frappe sur un site nucléaire pakistanais.”Nous n’avons pas touché (le site nucléaire pakistanais de) Kirana Hills et ce qui s’y trouve”, a assuré lundi un général de l’armée de l’air indienne, AK Bharti, interrogé par la presse lors d’un briefing.Le porte-parole du ministère indien des Affaires extérieures, Randhir Jaiswal, a lui aussi assuré mardi que l’opération militaire de son pays était “restée du domaine conventionnel”.Tout au long de la crise, l’armée pakistanaise a répété que l’option nucléaire n’était pas sur la table.”Un tel conflit (nucléaire) serait une absurdité. Il serait inconcevable et d’une stupidité crasse car il mettrait en péril 1,6 milliard de gens”, a indiqué devant la presse son porte-parole, le général Ahmed Sharif Chaudhry.L’Inde est dotée depuis les années 1990 de l’arme atomique, délivrée par des missiles sol-sol de portée intermédiaire. Des missiles longue portée sont en cours de test, selon les experts.- “Réponse ferme” -Le Pakistan dispose pour sa part de missiles nucléaires sol-sol et air-sol, de portée courte ou intermédiaire, dotés de têtes nucléaires.Dans son dernier bilan mercredi, l’armée pakistanaise a affirmé que les combats avaient tué 40 civils sur son territoire et 13 soldats dans ses rangs. L’Inde a pour sa part fait état de 16 civils et 5 soldats tués sur son sol.Malgré la détente sur le terrain, l’Inde et le Pakistan assurant qu’ils ne baissaient pas la garde.”Si une autre attaque terroriste vise l’Inde, nous lui apporterons une réponse ferme”, a averti lundi soir M. Modi devant son pays.Mercredi, au téléphone avec le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif s’est dit “inquiet des déclarations provocatrices et incendiaires de l’Inde qui menacent la fragile paix régionale”.”Toute nouvelle tentative de défier la souveraineté du Pakistan ou son intégrité territoriale suscitera une réponse rapide, globale et décisive”, a pour sa part souligné l’armée pakistanaise.L’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de l’ensemble du Cachemire depuis leur partition sanglante à leur indépendance en 1947.Le sort de ce territoire himalayen, peuplé en majorité de musulmans, a suscité plusieurs guerres entre les deux pays. Depuis 1989, sa partie indienne est le théâtre d’une insurrection séparatiste qui a fait des dizaines de milliers de morts.Jeudi encore, trois rebelles présumés ont été tués lors d’un accrochage avec les forces de sécurité indienne, a rapporté à l’AFP un responsable policier s’exprimant sous couvert d’anonymat.burs-pa/jp    

L’Inde exige la mise sous surveillance des armes nucléaires du Pakistan

L’Inde a exigé jeudi que les armes nucléaires du Pakistan soient placées “sous surveillance” de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), quelques jours après leur confrontation militaire la plus grave des deux dernières décennies.”L’arsenal nucléaire pakistanais devrait être placé sous la surveillance de l’AIEA. Je veux le dire très clairement”, a déclaré Rajnath Singh lors d’une visite au quartier général des forces armées à Srinagar, la principale ville du Cachemire indien.”Je veux poser la question au monde entier: est-ce que des armes nucléaires sont sûres lorsqu’elles sont aux mains d’une nation incontrôlable et irresponsable”, a poursuivi M. Singh devant un parterre d’officiers et de soldats.Le Pakistan n’a pas immédiatement réagi au propos du ministre indien de la Défense.Tous les deux dotés de l’arme nucléaire, l’Inde et le Pakistan ont connu la semaine dernière leur confrontation militaire la plus meurtrière depuis la guerre qu’ils se sont livrée en 1999.Dans la nuit du 6 au 7 mai, l’Inde a tiré des missiles sur des sites pakistanais qui abritaient, selon elle, des membres du groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’être l’auteur de l’attaque qui a fait 26 morts le 22 avril à Pahalgam, au Pakistan.Le Pakistan, qui a nié toute responsabilité dans l’attaque de Pahalgam, a aussitôt riposté.Pendant quatre jours, les deux armées ont échangé tirs d’artillerie, frappes de missiles et attaques de drones, nourrissant les vives craintes d’escalade des capitales étrangères.- “Chantage nucléaire” -A la surprise générale, le président américain Donald Trump a annoncé samedi un cessez-le-feu immédiat, aussitôt confirmé par les deux belligérants.La trêve a été respectée à la frontière entre les deux pays jusque-là, mais la rhétorique de leurs responsables est restée très agressive.”L’Inde ne tolèrera aucun chantage nucléaire”, a lancé lundi soir le Premier ministre indien Narendra Modi dans un discours à la nation.L’Inde a catégoriquement démenti ces derniers jours des informations faisant état d’une frappe sur un site nucléaire pakistanais.”Nous n’avons pas touché (le site nucléaire pakistanais de) Kirana Hills et ce qui s’y trouve”, a assuré lundi un général de l’armée de l’air indienne, AK Bharti, interrogé par la presse lors d’un briefing.Le porte-parole du ministère indien des Affaires extérieures, Randhir Jaiswal, a lui aussi assuré mardi que l’opération militaire de son pays était “restée du domaine conventionnel”.Tout au long de la crise, l’armée pakistanaise a répété que l’option nucléaire n’était pas sur la table.”Un tel conflit (nucléaire) serait une absurdité. Il serait inconcevable et d’une stupidité crasse car il mettrait en péril 1,6 milliard de gens”, a indiqué devant la presse son porte-parole, le général Ahmed Sharif Chaudhry.L’Inde est dotée depuis les années 1990 de l’arme atomique, délivrée par des missiles sol-sol de portée intermédiaire. Des missiles longue portée sont en cours de test, selon les experts.- “Réponse ferme” -Le Pakistan dispose pour sa part de missiles nucléaires sol-sol et air-sol, de portée courte ou intermédiaire, dotés de têtes nucléaires.Dans son dernier bilan mercredi, l’armée pakistanaise a affirmé que les combats avaient tué 40 civils sur son territoire et 13 soldats dans ses rangs. L’Inde a pour sa part fait état de 16 civils et 5 soldats tués sur son sol.Malgré la détente sur le terrain, l’Inde et le Pakistan assurant qu’ils ne baissaient pas la garde.”Si une autre attaque terroriste vise l’Inde, nous lui apporterons une réponse ferme”, a averti lundi soir M. Modi devant son pays.Mercredi, au téléphone avec le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif s’est dit “inquiet des déclarations provocatrices et incendiaires de l’Inde qui menacent la fragile paix régionale”.”Toute nouvelle tentative de défier la souveraineté du Pakistan ou son intégrité territoriale suscitera une réponse rapide, globale et décisive”, a pour sa part souligné l’armée pakistanaise.L’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de l’ensemble du Cachemire depuis leur partition sanglante à leur indépendance en 1947.Le sort de ce territoire himalayen, peuplé en majorité de musulmans, a suscité plusieurs guerres entre les deux pays. Depuis 1989, sa partie indienne est le théâtre d’une insurrection séparatiste qui a fait des dizaines de milliers de morts.Jeudi encore, trois rebelles présumés ont été tués lors d’un accrochage avec les forces de sécurité indienne, a rapporté à l’AFP un responsable policier s’exprimant sous couvert d’anonymat.burs-pa/jp    

Les Bourses européennes ouvrent en légère baisse

Les Bourses européennes ont ouvert en légère baisse jeudi, après plusieurs jours d’optimisme grâce à l’évolution de la guerre commerciale, et avant la publication d’indicateurs macroéconomiques et de résultats d’entreprises. Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,33%, celle de Francfort 0,61%, Londres 0,40% et Milan 0,26%.