A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Quasiment toute la France en orange au 8e jour de la vague de chaleur

Après une accalmie jeudi due aux orages, le thermomètre est reparti à la hausse vendredi avec 70 départements placés en vigilance orange par Météo-France, au huitième jour de la canicule qui touche le pays et le sud de l’Europe.Une nouvelle accentuation notable de la chaleur s’est opérée par le Sud-Ouest avec des températures dépassant les 40°C, avec notamment 41,1°C à La Couronne (Charente), 41°C à Monflanquin (Lot-et-Garonne) et Navarrenx (Pyrénées-Atlantiques) ou encore 40,9°C à Carcassonne (Aude), selon Météo-France.”La canicule gagne également la Bretagne, jusqu’ici épargnée”, avec des températures maximales de 31°C à 33°C, relève le prévisionniste national, alors qu’elle “régresse lentement” sur le nord du pays.Cette vague de chaleur en cours depuis huit jours va se maintenir samedi, avec 66 départements en vigilance orange.La canicule perdure ainsi “sur la moitié sud du territoire et le sud-Bretagne, tandis que l’air plus frais présent au nord de la Seine gagne progressivement du terrain vers le sud”, ajoute Météo-France.L’heure reste donc à l’adaptation à la chaleur à laquelle les personnes âgées et isolées sont particulièrement vulnérables, même si la prévention s’est améliorée depuis la canicule meurtrière de 2003.- Messe en intérieur à Lourdes -“Un 15 août, en pleine canicule, les enfants et petits-enfants sont souvent en vacances et les patients ne voient pratiquement que nous”, confie à l’AFP un infirmier à domicile dans l’agglomération bordelaise, qui veille tout particulièrement à la bonne hydration de ses patients souffrant de maladies chroniques.”Certaines personnes âgées ou avec des troubles psychiatriques ne ressentent plus la sensation de soif ou de chaleur. Parfois, en pleine canicule, je retrouve un de mes patients sous une grosse couverture”, indique Djamel Bensalem lors de sa tournée.Dans la capitale girondine où un registre municipal recense plus de 3.600 personnes “fragiles”, dont un quart de “seniors isolés”, la mairie a décidé d’ouvrir, vendredi et samedi après-midi, trois lieux d’accueil climatisés pour personnes âgées; les musées et trois piscines seront aussi ouverts, parmi d’autres mesures exceptionnelles.A Lourdes, dans le département des Hautes-Pyrénées placé en vigilance orange canicule, des mesures spéciales ont été mises en place pour le pèlerinage de cette année accueillant 21.000 visiteurs vendredi, soit 3.000 de plus que l’an dernier, selon le service de communication du sanctuaire.Face à la chaleur, “depuis le début de la semaine et pour ce matin, la messe qui devait se tenir en extérieur a été transférée à la basilique souterraine, pour protéger nos pèlerins et surtout les malades. (…) Cet après-midi, puisque les chaleurs montent, la prière va se tenir à la grotte, mais elle sera diffusée sur les écrans géants de la basilique souterraine également”, fait savoir la même source.Certaines professions restent aussi particulièrement exposées à la chaleur.À Marseille, après quatre années de “souffrance”, Omar s’est ainsi résolu à équiper sa boulangerie de deux climatiseurs. “C’est beaucoup mieux maintenant”, confie l’artisan, qui n’a pas souhaité communiquer son nom de famille.- Risque d’orages et d’incendies -Samedi soir, Météo-France prévoit la fin de la vigilance orange pour tous les départements d’Auvergne, du Limousin, de Bourgogne Franche-Comté, du Centre-val-de-Loire, ainsi que pour la Loire, l’Ain, la Lozère, l’Aveyron, les Deux-Sèvres et la Vienne.Une vingtaine de départements, sur toute la frange Est de l’Hexagone, sont également placés par Météo-France en vigilance jaune pour les orages vendredi. En Savoie, un homme de 24 ans a été tué par la chute d’un arbre sur sa voiture, tandis qu’il circulait sur une route départementale en plein orage sur la commune d’Aiton.Le risque d’incendies sera également élevé dans les prochains jours dans le sud et le centre-ouest en raison de la sécheresse et des vents, particulièrement dans l’Aude, le Vaucluse et la Drôme qui vont passer en vigilance rouge pour le danger feux, a annoncé Météo-France.De nouveaux orages, en début de semaine prochaine, devraient faire baisser les températures selon le prévisionniste et mettre un terme à cet épisode de canicule, le deuxième de l’été et le 51e en France depuis 1947, ces phénomènes étant rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). burs-mer/rhl/dch   

Quasiment toute la France en orange au 8e jour de la vague de chaleur

Après une accalmie jeudi due aux orages, le thermomètre est reparti à la hausse vendredi avec 70 départements placés en vigilance orange par Météo-France, au huitième jour de la canicule qui touche le pays et le sud de l’Europe.Une nouvelle accentuation notable de la chaleur s’est opérée par le Sud-Ouest avec des températures dépassant les 40°C, avec notamment 41,1°C à La Couronne (Charente), 41°C à Monflanquin (Lot-et-Garonne) et Navarrenx (Pyrénées-Atlantiques) ou encore 40,9°C à Carcassonne (Aude), selon Météo-France.”La canicule gagne également la Bretagne, jusqu’ici épargnée”, avec des températures maximales de 31°C à 33°C, relève le prévisionniste national, alors qu’elle “régresse lentement” sur le nord du pays.Cette vague de chaleur en cours depuis huit jours va se maintenir samedi, avec 66 départements en vigilance orange.La canicule perdure ainsi “sur la moitié sud du territoire et le sud-Bretagne, tandis que l’air plus frais présent au nord de la Seine gagne progressivement du terrain vers le sud”, ajoute Météo-France.L’heure reste donc à l’adaptation à la chaleur à laquelle les personnes âgées et isolées sont particulièrement vulnérables, même si la prévention s’est améliorée depuis la canicule meurtrière de 2003.- Messe en intérieur à Lourdes -“Un 15 août, en pleine canicule, les enfants et petits-enfants sont souvent en vacances et les patients ne voient pratiquement que nous”, confie à l’AFP un infirmier à domicile dans l’agglomération bordelaise, qui veille tout particulièrement à la bonne hydration de ses patients souffrant de maladies chroniques.”Certaines personnes âgées ou avec des troubles psychiatriques ne ressentent plus la sensation de soif ou de chaleur. Parfois, en pleine canicule, je retrouve un de mes patients sous une grosse couverture”, indique Djamel Bensalem lors de sa tournée.Dans la capitale girondine où un registre municipal recense plus de 3.600 personnes “fragiles”, dont un quart de “seniors isolés”, la mairie a décidé d’ouvrir, vendredi et samedi après-midi, trois lieux d’accueil climatisés pour personnes âgées; les musées et trois piscines seront aussi ouverts, parmi d’autres mesures exceptionnelles.A Lourdes, dans le département des Hautes-Pyrénées placé en vigilance orange canicule, des mesures spéciales ont été mises en place pour le pèlerinage de cette année accueillant 21.000 visiteurs vendredi, soit 3.000 de plus que l’an dernier, selon le service de communication du sanctuaire.Face à la chaleur, “depuis le début de la semaine et pour ce matin, la messe qui devait se tenir en extérieur a été transférée à la basilique souterraine, pour protéger nos pèlerins et surtout les malades. (…) Cet après-midi, puisque les chaleurs montent, la prière va se tenir à la grotte, mais elle sera diffusée sur les écrans géants de la basilique souterraine également”, fait savoir la même source.Certaines professions restent aussi particulièrement exposées à la chaleur.À Marseille, après quatre années de “souffrance”, Omar s’est ainsi résolu à équiper sa boulangerie de deux climatiseurs. “C’est beaucoup mieux maintenant”, confie l’artisan, qui n’a pas souhaité communiquer son nom de famille.- Risque d’orages et d’incendies -Samedi soir, Météo-France prévoit la fin de la vigilance orange pour tous les départements d’Auvergne, du Limousin, de Bourgogne Franche-Comté, du Centre-val-de-Loire, ainsi que pour la Loire, l’Ain, la Lozère, l’Aveyron, les Deux-Sèvres et la Vienne.Une vingtaine de départements, sur toute la frange Est de l’Hexagone, sont également placés par Météo-France en vigilance jaune pour les orages vendredi. En Savoie, un homme de 24 ans a été tué par la chute d’un arbre sur sa voiture, tandis qu’il circulait sur une route départementale en plein orage sur la commune d’Aiton.Le risque d’incendies sera également élevé dans les prochains jours dans le sud et le centre-ouest en raison de la sécheresse et des vents, particulièrement dans l’Aude, le Vaucluse et la Drôme qui vont passer en vigilance rouge pour le danger feux, a annoncé Météo-France.De nouveaux orages, en début de semaine prochaine, devraient faire baisser les températures selon le prévisionniste et mettre un terme à cet épisode de canicule, le deuxième de l’été et le 51e en France depuis 1947, ces phénomènes étant rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). burs-mer/rhl/dch   

Falsehoods swirl around Trump-Putin summit

From false claims of a Ukrainian assassin shot dead in Alaska to baseless reports of Russia declaring the sale of the territory to the United States illegal, misinformation has swirled around the summit between Vladimir Putin and Donald Trump.The online falsehoods spreading across tech platforms were muddying the waters around Friday’s closely watched Alaska summit, a test of the US president’s pledge to end the three-year bloody war in Ukraine.”Malign actors (have) flooded the internet and social media with falsehoods and distortions” that were “circulating from across the political spectrum and across the globe,” disinformation watchdog NewsGuard said in a report.Among them was the unfounded claim that American soldiers had recently shot and killed a Ukrainian assassin named Stefan Orestovych, a supposed trained sniper for Ukraine’s special forces, in the Alaskan city of Wasilla.There was no evidence that an assassin by that name even exists.The falsehood, which circulated on X, Instagram, a QAnon conspiracy theory platform as well as a Sri Lankan news website, originated on Real Raw News, according to NewsGuard.A self-proclaimed “humor, parody, and satire” site, Real Raw News is often mistaken as a legitimate news outlet and has repeatedly been called out by researchers for publishing fabricated claims about the Russia-Ukraine war as well as American officials and politicians.Trump critics online have also falsely claimed that Putin signed a decree in January last year declaring Russia’s sale of Alaska to the United States “illegal,” while mocking the US president for hosting a leader who purportedly rejected American sovereignty over the territory.Putin was “preparing the future annexation of Alaska and Trump fell for it,” one user wrote on X, an unfounded claim that has also spread across Bluesky and TikTok.The United States bought Alaska in 1867 from Russia, and there was no evidence that Putin had signed such a decree.Meanwhile, pro-Kremlin nationalist accounts on social media were circulating an image of a fake “People’s Republic of Alaska” flag, using the summit to assert that the territory rightfully belonged to Russia.The images were being spread online by Russian nationalist media outlets as well as the Pravda network, a well-resourced Moscow-based operation known to circulate pro-Russian narratives globally.”The fake flag is the latest instalment in a decades-old narrative pushed by ultra-nationalists in Russia, framing the Nineteenth Century sale of Alaska as a national betrayal,” NewsGuard report said.The swirling misinformation underscores how easily online falsehoods can originate and spread around a high-profile event, especially across tech platforms that have largely scaled back content moderation.Trump extended the invitation for the summit at the Russian leader’s suggestion. The meeting will be closely followed by European leaders and Ukrainian President Volodymyr Zelensky, who was not included and has publicly refused pressure from Trump to surrender territory seized by Russia.

Sur le littoral ivoirien, exhumer ses proches face à la montée des eaux

L’année passée, Alphonse Akadié, un pêcheur ivoirien, a fait exhumer les corps de ses proches décédés avant qu’ils ne soient emportés par les eaux: en quelque 50 ans, l’océan Atlantique, qui monte sous l’effet du réchauffement climatique, a englouti presque tout le cimetière de son village de Lahou-Kpanda.Désemparé, sans aide publique, M. Akadié, 53 ans, a décidé d’organiser lui-même, comme des centaines d’autres familles du village, une cérémonie avec quelques professionnels pour déplacer les restes de ses parents, son oncle, son grand-père et son arrière-grand père.Il a assisté à leur exhumation. “On prend les os, les cheveux et puis les dents, ce qui n’est pas pourri, on met ça dans des pagnes blancs” et “dans de petits cercueils”, raconte-t-il à l’AFP face à l’océan, encore très ému.M. Akadié a dû organiser de nouvelles funérailles, dans un cimetière éloigné de la mer, créé par les habitants pour répondre à cette situation.Ses proches “sont morts deux fois”, estime-t-il. “C’est triste, ça fait très mal”.Avant de les faire déplacer, il s’est adressé à eux: “On ne le fait pas pour vous détruire, mais la mer avance”, leur a-t-il dit. “Il faut parler. Le corps est mort, mais l’esprit vit”, explique-t-il.Situé à quelque 140 kilomètres d’Abidjan, le village de Lahou-Kpanda est une bande de sable entourée d’eau: au nord la lagune, à l’est le fleuve Bandama, au sud l’océan Atlantique.L’embouchure entre les trois s’est déplacée d’un kilomètre et demi au gré des courants depuis 1993, selon le gouvernement, et les activités de dragage sur la lagune ont fait perdre au village une partie de sa superficie.Mais surtout, sous l’effet du réchauffement climatique, l’océan avale 1,6 mètre de ses côtes chaque année, selon la Banque mondiale, qui estime que Lahou-Kpanda pourrait totalement disparaître d’ici 2050.Plus des deux tiers du littoral ivoirien sont affectés par l’érosion côtière, avec “un recul moyen des côtes d’environ un à deux mètres par an au profit de la mer”, indique le ministère de l’Environnement de Côte d’Ivoire.Une nouvelle embouchure, financée notamment par la Banque mondiale, est en travaux à Lahou-Kpanda pour empêcher la montée des eaux à partir de 2026.- Objets à la surface -En attendant, l’exhumation d’un corps a un coût: 500.000 voire 700.000 francs CFA, soit 760 à 1.060 euros, indique Alphonse Akadié – jusqu’à près de 10 fois le salaire minimum mensuel.  Il dit avoir notamment payé les démarches administratives pour obtenir des autorisations officielles, rémunéré des professionnels et loué un hors-bord pour se déplacer de part et d’autre de Lahou-Kpanda, car les voies terrestres en sable sont difficilement praticables. “Avant de déplacer les corps, nous avons crié à l’État, à nos élus, députés, maires, à la sous-préfecture, au conseil régional” un désarroi, en vain, explique William Attawa, un des notables de ce village traditionnel.Selon Ali Sissoko, le maire de Grand-Lahou, qui administre Lahou-Kpanda, il n’était pas possible d’apporter aux familles une aide financière. “On n’avait pas les moyens”, se défend-il.Les foyers les moins aisés ont fait appel à de jeunes croque-morts habitant le village, parfois simplement “formés entre eux” et payés moins cher que des professionnels, précise le guide touristique Nicolas Kodjo.Adrienne Zoukouan, 63 ans, a ainsi fait déplacer cinq membres décédés de sa famille. Pour se protéger d’une telle scène, elle est restée “à cinq mètres du tombeau”.Mais la majorité des familles “ont vu leurs corps partir en mer”, regrette un autre notable, Siméon Ladjou, 61 ans.Environ 70% du cimetière de cinq hectares “sont allés sous les eaux” en quelque 50 ans, rapporte le maire. “C’était vraiment le cimetière de référence de toute la région”, dit-il, alors “toute la mémoire de Lahou-Kpanda est partie”. Par moments, elle a ressurgi: ici, “quand on enterre nos parents, c’est avec des objets”, qui “revenaient souvent à la surface” ou s’échouaient “sur la plage”, raconte Ali Sissoko.Certains villages alentours ont accepté d’accueillir des défunts de Lahou-Kpanda, afin de les protéger de la mer menaçante, explique-t-il, “il y a une forme de solidarité”.Au final, “chacun se débrouille comme il peut pour enterrer ses morts”, regrette-t-il.

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Sur le littoral ivoirien, exhumer ses proches face à la montée des eaux

L’année passée, Alphonse Akadié, un pêcheur ivoirien, a fait exhumer les corps de ses proches décédés avant qu’ils ne soient emportés par les eaux: en quelque 50 ans, l’océan Atlantique, qui monte sous l’effet du réchauffement climatique, a englouti presque tout le cimetière de son village de Lahou-Kpanda.Désemparé, sans aide publique, M. Akadié, 53 ans, a décidé d’organiser lui-même, comme des centaines d’autres familles du village, une cérémonie avec quelques professionnels pour déplacer les restes de ses parents, son oncle, son grand-père et son arrière-grand père.Il a assisté à leur exhumation. “On prend les os, les cheveux et puis les dents, ce qui n’est pas pourri, on met ça dans des pagnes blancs” et “dans de petits cercueils”, raconte-t-il à l’AFP face à l’océan, encore très ému.M. Akadié a dû organiser de nouvelles funérailles, dans un cimetière éloigné de la mer, créé par les habitants pour répondre à cette situation.Ses proches “sont morts deux fois”, estime-t-il. “C’est triste, ça fait très mal”.Avant de les faire déplacer, il s’est adressé à eux: “On ne le fait pas pour vous détruire, mais la mer avance”, leur a-t-il dit. “Il faut parler. Le corps est mort, mais l’esprit vit”, explique-t-il.Situé à quelque 140 kilomètres d’Abidjan, le village de Lahou-Kpanda est une bande de sable entourée d’eau: au nord la lagune, à l’est le fleuve Bandama, au sud l’océan Atlantique.L’embouchure entre les trois s’est déplacée d’un kilomètre et demi au gré des courants depuis 1993, selon le gouvernement, et les activités de dragage sur la lagune ont fait perdre au village une partie de sa superficie.Mais surtout, sous l’effet du réchauffement climatique, l’océan avale 1,6 mètre de ses côtes chaque année, selon la Banque mondiale, qui estime que Lahou-Kpanda pourrait totalement disparaître d’ici 2050.Plus des deux tiers du littoral ivoirien sont affectés par l’érosion côtière, avec “un recul moyen des côtes d’environ un à deux mètres par an au profit de la mer”, indique le ministère de l’Environnement de Côte d’Ivoire.Une nouvelle embouchure, financée notamment par la Banque mondiale, est en travaux à Lahou-Kpanda pour empêcher la montée des eaux à partir de 2026.- Objets à la surface -En attendant, l’exhumation d’un corps a un coût: 500.000 voire 700.000 francs CFA, soit 760 à 1.060 euros, indique Alphonse Akadié – jusqu’à près de 10 fois le salaire minimum mensuel.  Il dit avoir notamment payé les démarches administratives pour obtenir des autorisations officielles, rémunéré des professionnels et loué un hors-bord pour se déplacer de part et d’autre de Lahou-Kpanda, car les voies terrestres en sable sont difficilement praticables. “Avant de déplacer les corps, nous avons crié à l’État, à nos élus, députés, maires, à la sous-préfecture, au conseil régional” un désarroi, en vain, explique William Attawa, un des notables de ce village traditionnel.Selon Ali Sissoko, le maire de Grand-Lahou, qui administre Lahou-Kpanda, il n’était pas possible d’apporter aux familles une aide financière. “On n’avait pas les moyens”, se défend-il.Les foyers les moins aisés ont fait appel à de jeunes croque-morts habitant le village, parfois simplement “formés entre eux” et payés moins cher que des professionnels, précise le guide touristique Nicolas Kodjo.Adrienne Zoukouan, 63 ans, a ainsi fait déplacer cinq membres décédés de sa famille. Pour se protéger d’une telle scène, elle est restée “à cinq mètres du tombeau”.Mais la majorité des familles “ont vu leurs corps partir en mer”, regrette un autre notable, Siméon Ladjou, 61 ans.Environ 70% du cimetière de cinq hectares “sont allés sous les eaux” en quelque 50 ans, rapporte le maire. “C’était vraiment le cimetière de référence de toute la région”, dit-il, alors “toute la mémoire de Lahou-Kpanda est partie”. Par moments, elle a ressurgi: ici, “quand on enterre nos parents, c’est avec des objets”, qui “revenaient souvent à la surface” ou s’échouaient “sur la plage”, raconte Ali Sissoko.Certains villages alentours ont accepté d’accueillir des défunts de Lahou-Kpanda, afin de les protéger de la mer menaçante, explique-t-il, “il y a une forme de solidarité”.Au final, “chacun se débrouille comme il peut pour enterrer ses morts”, regrette-t-il.

US retail sales rise amid limited consumer tariff hit so far

US retail sales rose moderately in July, according to data released Friday, as markets monitor tariffs that do not so far appear to have significantly battered consumers.Overall sales climbed 0.5 percent to $726.3 billion from June, in line with expectations. Gains in motor vehicles and parts and furniture offset declines in electronics and building materials.Analysts described the report as solid, but some pointed to a greater risk of weakening in retail sales in the second half of 2025 following disappointing recent labor market data. Consumer spending is a major driver of the world’s biggest economy.”This report will ease some of the worries about the health of consumers’ spending following the tariff shock,” said a note from Oliver Allen, senior US economist at Pantheon Macroeconomics.”That said, growth in consumption still looks relatively weak, and the softening labor market and further likely pass-through of tariffs suggest a sharp reacceleration is unlikely.”The report comes as surveys point to a partial recovery in consumer sentiment compared with the spring, following a dive in the stock market after President Donald Trump in early April unveiled plans for sweeping, large tariff increases with trading partners that have since been watered down somewhat.A survey released Friday from the University of Michigan suggested consumers are girding for a worse hit ahead, with year-ahead inflation expectations rising to 4.9 from 4.5 percent.Overall, the report showed a dip in consumer sentiment in August to 58.6 points from 61.7 in July. The reading bottomed out at 52.2 in the spring.”Consumers are no longer bracing for the worst-case scenario for the economy feared in April when reciprocal tariffs were announced and then paused,” said survey director Joanne Hsu.”However, consumers continue to expect both inflation and unemployment to deteriorate in the future.”- Retailers absorb hit -Since the spring, Trump has suspended many of the most onerous tariffs and announced preliminary trade deals with some major partners such as Japan and the European Union.But the net effect of his evolving policy is still a lofty tariff rate by historical standards — even if it is not as high as earlier threats.Moreover, Trump is continuing to unveil new levies. On Friday, the president told reporters he would set tariffs “next week and the week after” on semiconductors and steel.Data released earlier this week showed a bigger uptick in wholesale prices compared with consumer prices. Some analysts warned that dynamic could mean that those pricing pressures will soon be passed on to consumers.Aware of the vulnerability of consumers, many retailers are so far accepting lower profit margins and absorbing some of the tariffs “with the intention of eventually offsetting it through cost reductions elsewhere,” said Neil Saunders of GlobalData.”While some price increases are almost certain, the overall tariff response is shaping up to be far more mixed than initially anticipated,” Saunders added.This approach is seen with auto dealers so far, with auto sales rising 1.6 percent, according to Friday’s data.”Consumers maintain a moderate rate of spending and even picked up the pace in the past two months as the tariff-price pass-through has been limited thus far,” said Kathy Bostjancic, chief economist at Nationwide Financial.Time will tell whether there is a greater hit to consumers down the line. Carl Weinberg, chief economist at High Frequency Economics, said US data Friday that showed an uptick in import prices in July constituted “new evidence of price pressure building in the pipeline,” adding that “consumer spending is slowing.”

Trump et Poutine en Alaska pour sceller le sort de l’Ukraine

Donald Trump et Vladimir Poutine volent chacun vendredi en direction de l’Alaska pour s’y retrouver dans un tête-à-tête historique, qui testera la promesse du président américain de mettre un terme à la guerre en Ukraine.Ce sommet à Anchorage, aux confins des Etats-Unis, offre au dirigeant russe un retour fracassant sur la scène diplomatique, loin du statut de “paria” que lui avait imposé le président Joe Biden, puisqu’il sera accueilli par Donald Trump en personne à sa descente d’avion.Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous sur une base militaire emblématique de la Guerre froide, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté déclaré “compter” sur M. Trump pour mettre un terme au conflit dans son pays meurtri. Les soldats russes “continuent à tuer le jour des négociations”, a-t-il déploré. A bord d’Air Force One, le président américain a mis en avant le “respect” mutuel existant entre lui et Vladimir Poutine, en assurant: “Nous nous entendons bien”. Le septuagénaire s’est vanté de savoir en “cinq minutes” maximum si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le maître du Kremlin serait un fiasco.Si tout se passe bien, le président américain, qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix, assure que “cette rencontre va ouvrir la voie à une autre”, à trois, incluant cette fois M. Zelensky. Il a laissé entendre que ce sommet tripartite pourrait se tenir très rapidement.Mais à son arrivée à Anchorage, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, semblait plus réservé quant à l’issue de la rencontre au sommet.”Nous ne faisons aucune prédiction”, a déclaré à une télévision russe M. Lavrov, qui portait un sweat-shirt arborant l’inscription “URSS” en russe. “Notre position est claire et sans ambiguïté. Nous la présenterons”, a-t-il simplement ajouté.- Attente -Le sommet se tiendra sur la base stratégique d’Elmendorf-Richardson, dans ce vaste territoire de l’Alaska cédé par la Russie aux Etats-Unis au XIXe siècle. Le président ukrainien et les dirigeants européens en seront réduits à attendre que l’imprévisible président américain, comme il s’est engagé, les informe de la teneur de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine.Vladimir Poutine “a aujourd’hui l’occasion d’accepter un cessez-le-feu” en Ukraine, a souligné à quelques heures de la rencontre le chancelier allemand Friedrich Merz.La réunion doit débuter vendredi vers 19H30 GMT. Le tête-à-tête des deux hommes sera suivi par un repas de travail, avec leurs conseillers.Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse, la première depuis une apparition commune devant les caméras en 2018 à Helsinki. Le tout pourrait durer “au moins 6 à 7 heures”, selon le Kremlin.Pour Kiev et l’Europe, le pire scénario serait que Donald Trump, fasciné par l’exercice autoritaire du pouvoir de Vladimir Poutine, se laisse convaincre de redessiner la carte de l’Ukraine selon la volonté de Moscou.- “Pas le malin” -Le président américain ira-t-il toutefois jusqu’à agiter la menace de sanctions paralysantes contre la Russie pour arracher un cessez-le-feu et forcer Vladimir Poutine à revoir ses exigences, jugées inacceptables par Kiev ?La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Donald Trump, qui depuis l’invasion russe de février 2022 renvoie dos à dos les deux belligérants, sans jamais désigner la Russie comme l’agresseur, parle désormais de “donnant-donnant” en matière de concessions territoriales, d'”échange” ou de “partage”.Mais que peut “donner” ou “échanger” Vladimir Poutine, à l’heure où l’armée russe accélère sa progression en Ukraine, forçant les autorités ukrainiennes à évacuer des villages entiers dans la région de Donetsk (est)?Vendredi, Volodymyr Zelensky a annoncé sur Telegram l’envoi de renforts dans l’est de l’Ukraine pour stopper les avancées russes, assurant que Moscou subissait de “lourdes pertes en tentant d’obtenir de meilleures positions politiques pour les dirigeants russes lors de la réunion en Alaska”. – “En colère” -Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes. Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un “deal” forcément avantageux pour lui.Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d’une “grande Russie” qu’il voudrait reconstituer.Cette divergence de tempérament a produit une relation très particulière entre les deux hommes, faite de poussées de tension et de rapprochements spectaculaires.

Trump et Poutine en Alaska pour sceller le sort de l’Ukraine

Donald Trump et Vladimir Poutine volent chacun vendredi en direction de l’Alaska pour s’y retrouver dans un tête-à-tête historique, qui testera la promesse du président américain de mettre un terme à la guerre en Ukraine.Ce sommet à Anchorage, aux confins des Etats-Unis, offre au dirigeant russe un retour fracassant sur la scène diplomatique, loin du statut de “paria” que lui avait imposé le président Joe Biden, puisqu’il sera accueilli par Donald Trump en personne à sa descente d’avion.Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous sur une base militaire emblématique de la Guerre froide, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté déclaré “compter” sur M. Trump pour mettre un terme au conflit dans son pays meurtri. Les soldats russes “continuent à tuer le jour des négociations”, a-t-il déploré. A bord d’Air Force One, le président américain a mis en avant le “respect” mutuel existant entre lui et Vladimir Poutine, en assurant: “Nous nous entendons bien”. Le septuagénaire s’est vanté de savoir en “cinq minutes” maximum si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le maître du Kremlin serait un fiasco.Si tout se passe bien, le président américain, qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix, assure que “cette rencontre va ouvrir la voie à une autre”, à trois, incluant cette fois M. Zelensky. Il a laissé entendre que ce sommet tripartite pourrait se tenir très rapidement.Mais à son arrivée à Anchorage, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, semblait plus réservé quant à l’issue de la rencontre au sommet.”Nous ne faisons aucune prédiction”, a déclaré à une télévision russe M. Lavrov, qui portait un sweat-shirt arborant l’inscription “URSS” en russe. “Notre position est claire et sans ambiguïté. Nous la présenterons”, a-t-il simplement ajouté.- Attente -Le sommet se tiendra sur la base stratégique d’Elmendorf-Richardson, dans ce vaste territoire de l’Alaska cédé par la Russie aux Etats-Unis au XIXe siècle. Le président ukrainien et les dirigeants européens en seront réduits à attendre que l’imprévisible président américain, comme il s’est engagé, les informe de la teneur de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine.Vladimir Poutine “a aujourd’hui l’occasion d’accepter un cessez-le-feu” en Ukraine, a souligné à quelques heures de la rencontre le chancelier allemand Friedrich Merz.La réunion doit débuter vendredi vers 19H30 GMT. Le tête-à-tête des deux hommes sera suivi par un repas de travail, avec leurs conseillers.Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse, la première depuis une apparition commune devant les caméras en 2018 à Helsinki. Le tout pourrait durer “au moins 6 à 7 heures”, selon le Kremlin.Pour Kiev et l’Europe, le pire scénario serait que Donald Trump, fasciné par l’exercice autoritaire du pouvoir de Vladimir Poutine, se laisse convaincre de redessiner la carte de l’Ukraine selon la volonté de Moscou.- “Pas le malin” -Le président américain ira-t-il toutefois jusqu’à agiter la menace de sanctions paralysantes contre la Russie pour arracher un cessez-le-feu et forcer Vladimir Poutine à revoir ses exigences, jugées inacceptables par Kiev ?La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Donald Trump, qui depuis l’invasion russe de février 2022 renvoie dos à dos les deux belligérants, sans jamais désigner la Russie comme l’agresseur, parle désormais de “donnant-donnant” en matière de concessions territoriales, d'”échange” ou de “partage”.Mais que peut “donner” ou “échanger” Vladimir Poutine, à l’heure où l’armée russe accélère sa progression en Ukraine, forçant les autorités ukrainiennes à évacuer des villages entiers dans la région de Donetsk (est)?Vendredi, Volodymyr Zelensky a annoncé sur Telegram l’envoi de renforts dans l’est de l’Ukraine pour stopper les avancées russes, assurant que Moscou subissait de “lourdes pertes en tentant d’obtenir de meilleures positions politiques pour les dirigeants russes lors de la réunion en Alaska”. – “En colère” -Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes. Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un “deal” forcément avantageux pour lui.Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d’une “grande Russie” qu’il voudrait reconstituer.Cette divergence de tempérament a produit une relation très particulière entre les deux hommes, faite de poussées de tension et de rapprochements spectaculaires.

La Bourse de Paris termine en hausse, entre Ukraine et indicateurs aux Etats-Unis

La Bourse de Paris a fini dans le vert vendredi, après la publication d’une série d’indicateurs économiques aux Etats-Unis, dans l’attente de la rencontre imminente en Alaska entre les présidents Trump et Poutine sur la guerre en Ukraine. Le CAC 40 a pris 0,67% à 7.923,45 points, en hausse de 53,11 points. La veille, l’indice vedette de la Bourse de Paris avait avancé de 65,37 points (+0,85%) à 7.870,34 points.Sur l’ensemble de la semaine, il a gagné 2,33%.Les investisseurs sont à l’affût du moindre indicateur économique aux Etats-Unis pour évaluer les effets de la politique de hausse des droits de douane imposée par Donald Trump sur la première économie mondiale.Ce vendredi, ils ont reçu des signaux contradictoires.Les ventes au détail ont progressé en juillet, pour le deuxième mois d’affilée, en parfaite conformité avec les attentes du marché, tirées en particulier par la vente d’automobiles et le secteur de l’ameublement.Mais la production industrielle américaine a reculé de 0,1% sur un mois, alors que le consensus des analystes tablait sur une stagnation. Et la confiance des consommateurs a rechuté au mois d’août aux Etats-Unis, contrairement aux attentes des marchés.Ces indices ont été publiés au lendemain de l’annonce de l’inflation côté producteurs (PPI) de juillet, bien plus forte que prévu, qui a accru les craintes d’une flambée des prix en raison des droits de douane, susceptible d’empêcher la Réserve fédérale américaine (Fed) de baisser ses taux.Toutefois, “la plupart des investisseurs continuent de penser que la Réserve fédérale (Fed) réduira ses taux au moins deux fois cette année: en septembre, puis en décembre”, commente auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.Autre point d’attention des marchés: “le sommet Trump-Poutine en Alaska, où les deux dirigeants devraient discuter de l’Ukraine”, mais dont les développements ne devraient pas être connus avant la clôture des marchés américains (20H00 GMT), commentent les économistes de Deutsche Bank.”Même si une percée immédiate est peu probable, le sommet sera néanmoins un indicateur important pour les relations américano-russes et la guerre en Ukraine”, poursuivent-ils.La rencontre “en tête à tête” du président russe Vladimir Poutine et de son homologue américain Donald Trump sera suivie par un repas de travail, avec leurs conseillers. Ils donneront ensuite une conférence de presse.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt français à dix ans a atteint 3,46%, contre 3,47% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, a atteint 2,79%, contre 2,71%.Verallia cède du terrainLe fabricant de bouteilles et emballages en verre Verallia, ex-filiale de Saint-Gobain, a cédé 6,14% à 27,22 euros, au lendemain de l’annonce selon laquelle la société d’investissement brésilienne BWGI détenait 77,05% de son capital, à l’issue de son OPA.