Jours fériés supprimés: une députée macroniste fustige une mesure “contraire à ses valeurs”

La suppression de deux jours fériés, proposée par François Bayrou pour réduire le déficit public, est “un très mauvais signe du gouvernement”, a estimé mercredi la députée macroniste Violette Spillebout, jugeant même la mesure “contraire à (ses) valeurs”.”Je ne défends pas une mesure de suppression de jours fériés, je suis contre cette suppression de jours fériés. C’est extrêmement clair parce que c’est contraire à mes valeurs”, a déclaré l’élue du Nord sur Europe 1.Le Premier ministre a pourtant invité syndicats et patronat à engager dès la rentrée une négociation visant à retirer le “caractère férié de deux jours” – qui pourraient être le lundi de Pâques et le 8-Mai – afin d’abonder le budget de l’Etat de plus de 4 milliards d’euros dès l’an prochain.”On a besoin de faire rentrer de l’argent dans les caisses, mais ça veut dire qu’il faut remettre plus de personnes à l’emploi”, a objecté Mme Spillebout, pour qui “ce n’est pas sur les travailleurs qu’il faut faire peser l’effort national”.”Ces jours fériés, c’est un très mauvais signe du gouvernement, parce que c’est comme une marque de défiance envers ceux qui paient le plus aujourd’hui. C’est vrai que ça me révolte”, a-t-elle ajouté.Pour faire des économies, la députée du groupe Ensemble pour la République a défendu, à l’instar de son leader Gabriel Attal, une nouvelle réforme de l’assurance chômage “qui rende encore plus contraignante l’accès aux indemnités et accompagne encore plus fortement (…) vers le retour à l’emploi”.Sur ce sujet, l’ex-socialiste désormais proche de Gérald Darmanin est sur la même ligne que M. Bayrou, qui a demandé aux partenaires sociaux une autre négociation avec un objectif de 2 à 2,5 milliards d’euros d’économies dès 2026.Mme Spillebout a en outre plaidé pour “un effort supplémentaire” et “temporaire” de “ceux qui ne travaillent pas”, en l’occurrence des retraités dont “certains qui sont très aisés sont prêts à faire l’effort (et) le disent eux-mêmes”.

Jihadist insurgency leaves Burkina cotton farmers hanging by a threadWed, 13 Aug 2025 08:11:40 GMT

Laurent Koadima yearns for the days when his cotton farm in Burkina Faso allowed him to provide for his family, before advancing jihadists forced them to make sacrifices.”Before, we were envied because cotton was a good business and the harvests were good,” the 48-year-old said. “Today, we struggle to live.”Koadima is but one of many …

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La Bourse de Paris en hausse après l’inflation américaine

La Bourse de Paris avance mercredi, portée par le regain d’appétit pour le risque et l’espoir d’un assouplissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) après la publication d’un indice sur l’inflation aux Etats-Unis.Vers 09H40 heure locale, l’indice CAC 40 prenait 0,31%, soit un gain de 24,02 points, pour s’établir à 7.777,44 points. La veille, l’indice vedette de la Bourse de Paris avait terminé en hausse de 0,71%, à 7.753,42 points.”Les acteurs du marché tentent de profiter en partie de la séance positive aux Etats-Unis et en Asie pour la séance européenne” après la publication des chiffres de l’inflation aux Etats-Unis, commente Andreas Lipkow, analyste indépendant.L’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis en juillet a progressé au même rythme qu’en juin (+2,7% sur un an), contenu par la baisse du coût du pétrole (-9,5% sur un an), alors que les marchés s’attendaient à une accélération en raison des nouveaux droits de douane.Sur un mois, la progression de l’indice ralentit même, à +0,2% après +0,3% en juin.Ces chiffres “ont donné un coup de pouce aux marchés financiers américains et il reste maintenant à voir dans quelle, mesure cette dynamique pourra profiter” aux indices européens, poursuit M. Lipkow. Le rapport a “apaisé les inquiétudes sur les prix et renforcé les anticipations d’une baisse des taux de la Réserve fédérale en septembre”, commente Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group.Le marché anticipe désormais “massivement une baisse des taux en septembre, qui dépendra probablement des prochains indicateurs” comme le prochain rapport sur l’emploi américain, ajoute-t-il. Selon l’outil de veille de CME FedWatch, les investisseurs prévoient  à 96% une baisse des taux d’un quart de point lors de la prochaine réunion de la Fed.Valneva reste recherchéLe titre Valneva reste recherché mercredi, au lendemain de la publication de ses résultats semestriels.Les échanges du titre étaient suspendus vers 10H00 après que l’action soit montée de 12,13% à 4,44 euros dans les premiers échanges.Le laboratoire franco-autrichien spécialisé dans les vaccins avait fait état mardi d’un chiffre d’affaires de 97,6 millions d’euros contre 70,8 millions d’euros au premier semestre 2024 et confirmé ses perspectives 2025 dans un communiqué.

Le typhon Podul touche Taïwan

Le typhon Podul a frappé le sud-est de Taïwan mercredi, avec des vents puissants et de fortes pluies s’abattant sur l’île.Des rafales de vent de 191 kilomètres par heure ont soufflé sur l’île lorsque le typhon a touché terre dans le comté de Taitung (sud-est) vers 13H00 (05H00 GMT), a déclaré l’Agence centrale de météorologie (CWA)Il est attendu que Podul balaye l’île et se dirige vers le détroit de Taïwan plus tard mercredi, s’abattant sur les régions du centre et du sud, qui peinent déjà à ce remettre des tempêtes du mois dernier.Plus de 5.500 personnes vivant sur la trajectoire du typhon ont été évacuées de leur domicile, tandis que les pêcheurs ont sécurisé leurs bateaux.”Nous sommes inquiets à propos de ce typhon”, a déclaré à l’AFP Huang Wei, un pêcheur de Kaohsiung, alors qu’il ajoutait des cordes pour attacher son bateau et vérifiait d’autres navires, quelques heures avant que Podul ne touche terre.”La dernière fois, les deux bateaux derrière nous n’étaient pas correctement amarrés et ont heurté mon bateau”, explique-t-il.Le typhon Podul devrait déverser des pluies torrentielles dans les zones montagneuses de la ville de Kaohsiung et du comté voisin de Pingtung, ainsi que dans les comtés faiblement peuplés de Hualien et Taitung, a souligné la CWA.L’agence estime que Pingtung et Kaohsiung devraient recevoir entre 400 et 600 millimètres de pluie cumulée entre mardi et jeudi.Lo Wan-chun, une employée d’un hôtel à Taitung, a déclaré à l’AFP par téléphone que les habitants craignaient que la tempête puisse être aussi forte que le typhon Nepartak en 2016, lorsque le comté avait enregistré ses rafales les plus fortes depuis 1901.Une grande partie du centre et du sud de Taïwan se remet encore des effets du typhon Danas et de pluies diluviennes ces dernières semaines.Danas, qui a frappé Taïwan début juillet, avait fait deux morts et des centaines de blessés après avoir déversé plus de 500 millimètres de pluie sur le sud de l’île en un week-end.Taïwan est habitué à de fréquents passages de tempêtes tropicales entre juillet et octobre.Les scientifiques estiment que le changement climatique d’origine humaine provoque des phénomènes météorologiques plus intenses, augmentant le risque d’inondations dévastatrices.

Nouvelle-Calédonie: le FLNKS rejette l’accord de Bougival et demande des élections en novembre

Sans surprise, le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), principal alliance indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, a confirmé mercredi qu’il rejetait l’accord sur l’avenir du territoire signé début juillet avec l’Etat et les non-indépendantistes.Le FLNKS “rejette formellement le projet d’accord de Bougival, en raison de son incompatibilité avec les fondements et acquis de notre lutte”, a indiqué Dominique Fochi, secrétaire général de l’Union calédonienne et membre du bureau politique du FLNKS, lors d’une conférence de presse à Nouméa. Le FLNKS avait convoqué un congrès extraordinaire samedi pour décider du futur de l’accord, signé le 12 juillet sous l’égide du ministre des Outre-mer Manuel Valls à l’issue de plusieurs jours de négociations à Bougival (Yvelines) entre les forces politiques calédoniennes, dont le Front.Cet accord prévoit notamment la création d’un “Etat de Nouvelle-Calédonie” et d’une nationalité calédonienne, ainsi qu’une possibilité de transfert des compétences régaliennes (monnaie, justice, police).Mais il a suscité une levée de boucliers chez une partie du camp indépendantiste qui estime qu’il ne va pas assez loin dans la souveraineté du territoire français du Pacifique, notamment parce qu’il ne prévoit pas de nouveau référendum sur l’indépendance”Bougival est derrière nous”, a affirmé Marie-Pierre Goyetche (Parti travailliste), également membre du bureau politique du FLNKS: “C’est un rejet en bloc, nous ne participerons pas au comité de rédaction” proposé par Manuel Valls pour clarifier certains termes de l’accord.  “Nous lançons un appel pacifique à nos forces vives pour dire stop à l’Etat s’il entend passer en force”, a-t-elle ajouté. L’accord de Bougival continue d’être défendu localement par l’ensemble du camp non-indépendantiste, par l’Eveil océanien, parti “ni-ni” (ni indépendantiste, ni loyaliste), et par le Parti de libération kanak (Palika) et l’Union progressiste en Mélanésie (UPM), deux mouvements indépendantistes qui ont quitté le FLNKS en 2024. – “Nouvelle trahison” -Dans un communiqué, les deux principaux mouvements non-indépendantistes (Les Loyalistes et le Rassemblement-LR) ont déploré la décision du FLNKS, y voyant “un reniement de sa signature” et “une nouvelle trahison”.Ils appellent à la création “d’un comité ad hoc, composé de loyalistes et d’indépendantistes favorables à l’accord de Bougival, de membres de la société civile et d’experts” pour en “approfondir certains aspects techniques”.Sans attendre l’officialisation de ce rejet, Manuel Valls avait lui annoncé se rendre “la semaine du 18 août” en Nouvelle-Calédonie pour tenter de sauver l’accord, qu’il présente comme “un compromis historique, fruit de mois de travail (…) avec toutes les délégations, y compris celle du FLNKS”. En visioconférence depuis Mulhouse (Haut-Rhin), où il a été incarcéré pendant près d’un an, le président du FLNKS, Christian Tein, a dénoncé mercredi “un accord à marche forcée proposé par Macron”.”On n’a pas tiré les leçons de ce que le pays a traversé”, a déploré le dirigeant frappé par une interdiction de se rendre en Nouvelle-Calédonie, faisant référence aux émeutes de mai 2014 qui ont fait 14 morts et plusieurs milliards d’euros de dégâts.Selon Dominique Fochi, le FLNKS souhaite “ouvrir le dialogue” pour la “signature d’un accord de Kanaky (nom donné au territoire par les indépendantistes, NDLR) le 24 septembre 2025”, conduisant à “l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté avant l’élection présidentielle de 2027”.Il a également insisté sur la tenue de discussions “sous la supervision” de M. Tein. Libéré de prison le 13 juin, il reste mis en examen pour son rôle présumé dans les émeutes de l’an dernier. Le leader politique a toujours nié avoir appelé à la violence.Malgré ce rejet, “le FLNKS rencontrera Manuel Valls” lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie, a assuré Sylvain Pabouty (Dynamik unitaire sud).”Nous en profiterons pour lui dire que nous voulons que les élections provinciales se tiennent en novembre (…) pour connaître la réelle légitimité des uns et des autres”, a-t-il ajouté.Ces élections, cruciales en Nouvelle-Calédonie où les provinces concentrent la majorité des compétences, auraient dû se tenir fin 2024. Mais elles avaient été repoussées à novembre 2025 au plus tard après les émeutes causées en 2024 par le projet d’élargissement du corps électoral calédonien.L’accord de Bougival prévoit de les repousser de nouveau, à mi-2026. 

Nouvelle-Calédonie: le FLNKS rejette l’accord de Bougival et demande des élections en novembre

Sans surprise, le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), principal alliance indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, a confirmé mercredi qu’il rejetait l’accord sur l’avenir du territoire signé début juillet avec l’Etat et les non-indépendantistes.Le FLNKS “rejette formellement le projet d’accord de Bougival, en raison de son incompatibilité avec les fondements et acquis de notre lutte”, a indiqué Dominique Fochi, secrétaire général de l’Union calédonienne et membre du bureau politique du FLNKS, lors d’une conférence de presse à Nouméa. Le FLNKS avait convoqué un congrès extraordinaire samedi pour décider du futur de l’accord, signé le 12 juillet sous l’égide du ministre des Outre-mer Manuel Valls à l’issue de plusieurs jours de négociations à Bougival (Yvelines) entre les forces politiques calédoniennes, dont le Front.Cet accord prévoit notamment la création d’un “Etat de Nouvelle-Calédonie” et d’une nationalité calédonienne, ainsi qu’une possibilité de transfert des compétences régaliennes (monnaie, justice, police).Mais il a suscité une levée de boucliers chez une partie du camp indépendantiste qui estime qu’il ne va pas assez loin dans la souveraineté du territoire français du Pacifique, notamment parce qu’il ne prévoit pas de nouveau référendum sur l’indépendance”Bougival est derrière nous”, a affirmé Marie-Pierre Goyetche (Parti travailliste), également membre du bureau politique du FLNKS: “C’est un rejet en bloc, nous ne participerons pas au comité de rédaction” proposé par Manuel Valls pour clarifier certains termes de l’accord.  “Nous lançons un appel pacifique à nos forces vives pour dire stop à l’Etat s’il entend passer en force”, a-t-elle ajouté. L’accord de Bougival continue d’être défendu localement par l’ensemble du camp non-indépendantiste, par l’Eveil océanien, parti “ni-ni” (ni indépendantiste, ni loyaliste), et par le Parti de libération kanak (Palika) et l’Union progressiste en Mélanésie (UPM), deux mouvements indépendantistes qui ont quitté le FLNKS en 2024. – “Nouvelle trahison” -Dans un communiqué, les deux principaux mouvements non-indépendantistes (Les Loyalistes et le Rassemblement-LR) ont déploré la décision du FLNKS, y voyant “un reniement de sa signature” et “une nouvelle trahison”.Ils appellent à la création “d’un comité ad hoc, composé de loyalistes et d’indépendantistes favorables à l’accord de Bougival, de membres de la société civile et d’experts” pour en “approfondir certains aspects techniques”.Sans attendre l’officialisation de ce rejet, Manuel Valls avait lui annoncé se rendre “la semaine du 18 août” en Nouvelle-Calédonie pour tenter de sauver l’accord, qu’il présente comme “un compromis historique, fruit de mois de travail (…) avec toutes les délégations, y compris celle du FLNKS”. En visioconférence depuis Mulhouse (Haut-Rhin), où il a été incarcéré pendant près d’un an, le président du FLNKS, Christian Tein, a dénoncé mercredi “un accord à marche forcée proposé par Macron”.”On n’a pas tiré les leçons de ce que le pays a traversé”, a déploré le dirigeant frappé par une interdiction de se rendre en Nouvelle-Calédonie, faisant référence aux émeutes de mai 2014 qui ont fait 14 morts et plusieurs milliards d’euros de dégâts.Selon Dominique Fochi, le FLNKS souhaite “ouvrir le dialogue” pour la “signature d’un accord de Kanaky (nom donné au territoire par les indépendantistes, NDLR) le 24 septembre 2025”, conduisant à “l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté avant l’élection présidentielle de 2027”.Il a également insisté sur la tenue de discussions “sous la supervision” de M. Tein. Libéré de prison le 13 juin, il reste mis en examen pour son rôle présumé dans les émeutes de l’an dernier. Le leader politique a toujours nié avoir appelé à la violence.Malgré ce rejet, “le FLNKS rencontrera Manuel Valls” lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie, a assuré Sylvain Pabouty (Dynamik unitaire sud).”Nous en profiterons pour lui dire que nous voulons que les élections provinciales se tiennent en novembre (…) pour connaître la réelle légitimité des uns et des autres”, a-t-il ajouté.Ces élections, cruciales en Nouvelle-Calédonie où les provinces concentrent la majorité des compétences, auraient dû se tenir fin 2024. Mais elles avaient été repoussées à novembre 2025 au plus tard après les émeutes causées en 2024 par le projet d’élargissement du corps électoral calédonien.L’accord de Bougival prévoit de les repousser de nouveau, à mi-2026. 

Les Bourses européennes ouvrent en petite hausse

Les Bourses européennes ont ouvert en terrain positif mercredi, portées par un regain d’appétit pour le risque  au lendemain de la publication de chiffres sur l’inflation américaine alimentant les attentes d’une baisse de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris prenait 0,36%, Francfort 0,55%, Londres 0,30% et Milan 0,29%.

Les canicules sont-elles plus dangereuses quand elles durent ?

Coup de chaleur, problèmes cardiovasculaires… Les effets délétères des fortes chaleurs sur l’organisme sont bien connus. Mais à quel point s’accumulent-ils quand une canicule dure longtemps, comme ce sera probablement le cas en ce mois d’août ? La réponse reste incertaine.”Loin d’être une simple gêne, la hausse des températures peut constituer un risque croissant pour la santé humaine en causant décès et souffrance, et en surchargeant les systèmes de santé du monde entier”, rappelait en juin l’antenne européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Depuis, deux vagues de chaleur ont traversé le continent, la dernière atteignant actuellement son apogée dans certains pays comme la France. Elles ont non seulement été frappantes par leur intensité, avec des températures dépassant les 40 degrés, mais aussi leur durée. En France, les fortes températures devraient ainsi durer sur certaines régions au-delà du week-end.Ce constat alimente les interrogations sur les effets pour la santé d’une canicule se prolongeant au-delà de seulement quelques jours. L’Europe garde notamment le souvenir de la canicule emblématique de 2003 qui avait duré plus de deux semaines et tué plus de 70.000 personnes.La réponse n’est pas évidente, car les effets de la chaleur sur la santé tardent parfois à se traduire: sur le moment, les fortes températures peuvent provoquer des coups de chaleur et des déshydratations parfois mortelles, mais elles peuvent aussi aggraver des pathologies existantes, notamment cardiovasculaires et respiratoires, auquel cas le décès ou l’hospitalisation peut avoir lieu après plusieurs jours.”L’effet de la chaleur sur les organismes ne se fait pas forcément sentir a l’instant T: nous devons être attentifs dans les jours qui suivent”, expliquait lundi la ministre française de la Santé, Catherine Vautrin.Et, après plusieurs jours de canicule, une question cruciale se pose: sur des organismes déjà fatigués par la chaleur, l’exposition aux températures élevées a-t-elle des effets de plus en plus marqués ? – Le sommeil menacé -La littérature scientifique reste mesurée sur le sujet et peu d’études se sont spécifiquement penchées sur les conséquences directement liées à la durée de la canicule. Déjà anciens, certains travaux apportent toutefois quelques éléments de réponse.Une étude, publiée en 2011 dans la revue Epidemiology, à partir de données sur une centaine de vagues de chaleur aux Etats-Unis, concluait ainsi à un “petit effet” aggravant pour les épisodes durant plus de quatre jours.Mais le plus souvent, le risque se résume “à l’effet isolé des températures de chaque jour”: autrement dit, le dixième jour d’une canicule n’est pas forcément plus dangereux ou meurtrier que le troisième.Plus largement, les études ne vont pas toutes dans le même sens. “Certains travaux concluent à un effet d’accumulation significatif sur la mortalité, mais d’autres enregistrent des conclusions différentes d’une ville à l’autre”, arrivant parfois à la conclusion que la durée d’exposition à la chaleur n’a qu’un effet “minimal ou négligeable”, selon un travail de synthèse publié en 2018 dans la revue Science Of The Total Environment.Reste que ces dernières années, la recherche a progressé sur certains aspects sanitaires des fortes chaleurs, ce qui pourrait potentiellement changer la donne.C’est notamment le cas des effets nuisibles des canicules, voire simplement de la chaleur, sur le sommeil. Cet impact a notamment été mis en avant en 2024 par le Lancet Countdown, un rapport publié chaque années par la revue médicale de référence pour faire le point sur les effets sanitaires du réchauffement climatique. “L’exposition à la chaleur affecte également de plus en plus (…) la qualité du sommeil, ce qui a ensuite des conséquences sur la santé physique et mentale”, résumaient les auteurs.Or, l’effet négatif d’un mauvais sommeil tend à s’accumuler au fil des nuits difficiles. en perturbant les capacités de récupération de l’organisme.Une synthèse de plusieurs études scientifiques, publiée mi-2024 dans la revue Sleep Medicine, soulignait ainsi que “la hausse des températures induite par le changement climatique et l’urbanisation constitue une menace planétaire pour le sommeil”.

Australie: découverte d’une baleine préhistorique

Des scientifiques australiens ont découvert le fossile d’une baleine aux dents acérées, redoutable prédateur, qui parcourait les mers il y a 26 millions d’années.Les Musées Victoria de Melbourne ont reconstitué l’espèce à partir d’un fossile de crâne exceptionnellement bien conservé, trouvé en 2019 dans le comté de Surf Coast, au sud-ouest de la ville.Les scientifiques ont découvert un “prédateur rapide et aux dents acérées” qui aurait eu à peu près la taille d’un dauphin. “Il s’agit essentiellement d’une petite baleine avec de grands yeux et une bouche pleine de dents acérées et tranchantes”, a déclaré le chercheur Ruairidh Duncan.”Imaginez une version ressemblant à un requin d’une baleine à fanons: petite et trompeusement mignonne, mais certainement pas inoffensive.”Le crâne appartenait à un groupe de baleines préhistoriques, des parents éloignés et plus petits des baleines filtreuses actuelles. Il s’agit de la quatrième espèce de ce type de baleines jamais découverte, selon les Musées Victoria.”Ce fossile nous donne un aperçu de la façon dont les baleines anciennes ont grandi et évolué, et comment l’évolution a façonné leur corps à mesure qu’elles s’adaptaient à la vie marine”, a déclaré le paléontologue Erich Fitzgerald, coauteur de l’étude, publiée dans la revue scientifique du Zoological Journal of the Linnean Society.