EU plans two-euro flat fee on small parcels from outside bloc

The EU said Tuesday that it was preparing to impose a two-euro ($2.25) flat fee on the billions of low-value packages that flood into the bloc each year, the great majority from China.Trade chief Maros Sefcovic told the European Parliament that e-commerce platforms would be expected to pay the levy per parcel, which aims to help the European Union tackle the challenges from the massive influx of inexpensive items.The fee would remove the customs-free status of packages worth less than 150 euros that are imported directly to consumers, often via platforms like Chinese-founded Temu and Shein.Parcels sent directly to warehouses where they are stored in the EU would face a lower fee of 50 cents, Sefcovic said.Last year, 4.6 billion such small packages entered the EU — more than 145 per second — with 91 percent originating in China. The EU expects the numbers to rise.Platforms, including Shein and Temu, are suspected by Brussels of not doing enough to prevent the sale of products that do not meet European standards.The EU also fears that many of the products imported into the 27-country bloc are unsafe, counterfeit and potentially even dangerous to consumers.Sefcovic said the figure represented a “completely new challenge to the control, to the safety, to making sure that the standards are properly checked of the products which are shipped to the European Union”.European retailers say they face unfair competition from overseas platforms, which they claim do not often comply with the EU’s stringent rules on products.- ‘Compensate cost’ -Sefcovic noted the “huge” workload for customs officials, “therefore I wouldn’t look at the handling fee as a tax, simply the fee to compensate the cost”.Brussels also hopes part of the revenues from the fee will go towards the EU budget.Paris is especially concerned about the issue: around 800 million such packages were shipped to France alone last year.Last month, France said it wanted to start charging non-EU online sellers a handling fee per package until 2028 — after which the EU is expected to phase out the customs-free status.Shein and Temu did not immediately respond to AFP requests for comment.The United States ended tariff exemptions earlier this month for goods shipped from China worth less than $800, which are to face a levy of 54 percent.

Texas man who set store clerk on fire to be executed by lethal injection

A man who pleaded guilty to killing a convenience store worker by setting her on fire is to be put to death in Texas on Tuesday in the second of three executions to be carried out in the United States this week.Matthew Johnson, 49, is to executed by lethal injection at the Texas State Penitentiary in Huntsville some time after 6:00 pm Central Time (2300 GMT).Johnson was sentenced to death for the 2012 murder of Nancy Harris, a 76-year-old grandmother.Johnson admitted at trial to pouring lighter fluid on Harris and setting her alight during an early morning robbery of a store in Garland, Texas.Harris suffered severe burns and was taken off life support five days later.Johnson’s execution is scheduled to take place just hours after the midwestern state of Indiana carried out its second execution since 2009.Benjamin Ritchie, 45, was put to death by lethal injection overnight at the Indiana State Prison in Michigan City for the 2000 murder of officer Bill Toney, the Indiana Department of Correction said in a statement.Toney, a father of two, was shot to death after pursuing a van that had been stolen by Ritchie and another man from a gas station in the town of Beech Grove.The other execution scheduled this week is in the southern state of Tennessee.Oscar Smith, 75, is to be put to death by lethal injection on Thursday for the 1989 shooting and stabbing murders of his estranged wife, Judy Smith, and her two sons, Chad and Jason Burnett.There have been 17 executions in the United States this year: 13 by lethal injection, two by firing squad and two using nitrogen gas.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.President Donald Trump is a proponent of capital punishment and called on his first day in office for an expansion of its use “for the vilest crimes.”

Nicolas Sarkozy sort de son “silence médiatique” pour rendre hommage à une policière municipale tuée

Nicolas Sarkozy s’est exprimé pour la première fois depuis son admission au régime de la libération conditionnelle lors d’un hommage mardi dans le Val-de-Marne à Aurélie Fouquet, policière municipale tuée en 2010 lors d’une fusillade sanglante.”J’ai choisi de rompre le silence médiatique que je m’étais imposé pour une raison et une seule: Aurélie et sa famille”, a déclaré l’ex-chef de l’Etat (2007-2012), en présence du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, dans le jardin de la mairie de Villiers-sur-Marne, commune où cette policière avait été tuée lors d’un braquage raté.Nicolas Sarkozy avait été définitivement condamné en décembre, dans l’affaire des écoutes, à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, sous détention à domicile sous surveillance électronique, pour corruption et trafic d’influence – une première pour un ancien président qui est également inéligible durant trois ans.Il a été admis le 14 mai au régime de la libération conditionnelle et s’est vu retirer le dispositif qu’il portait à la cheville depuis un peu plus de trois mois.”Je me sens responsable de la mort de votre fille et de la mort de ta mère”, a déclaré celui qui était président de la République lors du drame, en s’adressant aux parents et au fils aujourd’hui adolescent de Mme Fouquet.Le 20 mai 2010, un groupe de braqueurs, repéré par des policiers, s’était lancé dans une course folle sur l’autoroute, tirant sur les forces de l’ordre et blessant des automobilistes.A Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), ils avaient mitraillé une voiture de police municipale, tuant Aurélie Fouquet, 26 ans, et blessant son coéquipier avant de prendre la fuite.Le multirécidiviste Rédoine Faïd a été définitivement condamné à 25 ans de réclusion pour son rôle dans l’organisation de ce braquage raté.Selon le maire de la commune, Jacques-Alain Benisti (LR), Aurélie Fouquet est “la première policière municipale en France victime du devoir”.M. Sarkozy a également présenté en tout début d’hommage ses “félicitations” à Bruno Retailleau, fraîchement et très confortablement élu à la tête des Républicains dimanche face à son concurrent Laurent Wauquiez. “Ce n’est pas le lieu des félicitations mais peut-être que tu as senti ma joie et ma confiance”, a-t-il déclaré.Bruno Retailleau a pour sa part salué la mémoire de la policière décédée, qui représente “le sens du devoir et la mémoire du sacrifice”.Les forces de l’ordre représentent “la France du partage, du don de soi” face à “celle du saccage”, a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy sort de son “silence médiatique” pour rendre hommage à une policière municipale tuée

Nicolas Sarkozy s’est exprimé pour la première fois depuis son admission au régime de la libération conditionnelle lors d’un hommage mardi dans le Val-de-Marne à Aurélie Fouquet, policière municipale tuée en 2010 lors d’une fusillade sanglante.”J’ai choisi de rompre le silence médiatique que je m’étais imposé pour une raison et une seule: Aurélie et sa famille”, a déclaré l’ex-chef de l’Etat (2007-2012), en présence du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, dans le jardin de la mairie de Villiers-sur-Marne, commune où cette policière avait été tuée lors d’un braquage raté.Nicolas Sarkozy avait été définitivement condamné en décembre, dans l’affaire des écoutes, à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, sous détention à domicile sous surveillance électronique, pour corruption et trafic d’influence – une première pour un ancien président qui est également inéligible durant trois ans.Il a été admis le 14 mai au régime de la libération conditionnelle et s’est vu retirer le dispositif qu’il portait à la cheville depuis un peu plus de trois mois.”Je me sens responsable de la mort de votre fille et de la mort de ta mère”, a déclaré celui qui était président de la République lors du drame, en s’adressant aux parents et au fils aujourd’hui adolescent de Mme Fouquet.Le 20 mai 2010, un groupe de braqueurs, repéré par des policiers, s’était lancé dans une course folle sur l’autoroute, tirant sur les forces de l’ordre et blessant des automobilistes.A Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), ils avaient mitraillé une voiture de police municipale, tuant Aurélie Fouquet, 26 ans, et blessant son coéquipier avant de prendre la fuite.Le multirécidiviste Rédoine Faïd a été définitivement condamné à 25 ans de réclusion pour son rôle dans l’organisation de ce braquage raté.Selon le maire de la commune, Jacques-Alain Benisti (LR), Aurélie Fouquet est “la première policière municipale en France victime du devoir”.M. Sarkozy a également présenté en tout début d’hommage ses “félicitations” à Bruno Retailleau, fraîchement et très confortablement élu à la tête des Républicains dimanche face à son concurrent Laurent Wauquiez. “Ce n’est pas le lieu des félicitations mais peut-être que tu as senti ma joie et ma confiance”, a-t-il déclaré.Bruno Retailleau a pour sa part salué la mémoire de la policière décédée, qui représente “le sens du devoir et la mémoire du sacrifice”.Les forces de l’ordre représentent “la France du partage, du don de soi” face à “celle du saccage”, a-t-il ajouté.

US to limit Covid boosters to over-65s or those at high risk

The United States will limit routine Covid-19 boosters to people over 65 or those at higher risk of serious illness, while requiring new placebo-controlled trials to justify vaccines for healthy individuals under that threshold, senior health officials said Tuesday.In a letter to the prestigious New England Journal of Medicine, the Food and Drug Administration’s Vinayak Prasad and Commissioner Martin Makary said the shift brought US policy more in line with European nations.They described the initial rollout of Covid-19 vaccines as “a major scientific, medical, and regulatory accomplishment” — but argued that the benefits of repeated boosters in low-risk individuals remained uncertain. They contrasted the US approach with that of countries such as the United Kingdom, France and Germany, which limit booster recommendations to older adults and those with underlying conditions.Going forward, the FDA believes it will continue to find the benefit-risk balance favorable for people over 65, and people over the age of six months with one or more underlying conditions.However, “for all healthy persons — those with no risk factors for severe Covid-19 — between the ages of 6 months and 64 years, the FDA anticipates the need for randomized, controlled trial data,” they said. “The control group could receive a saline placebo.”They identified adults aged 50 to 64 as an ideal study population, and said trials should assess whether boosters reduce symptomatic illness, severe disease, hospitalization, and death.Makary and Prasad also sought to reassure those worried about losing access to vaccines under the new framework.The Centers for Disease Control and Prevention’s definition of risk factors is “vast, including obesity and even mental health conditions such as depression,” they wrote, adding that between 100 million and 200 million Americans would likely still qualify under this guidance.Prasad, a hematologist-oncologist who now leads the FDA’s Center for Biologics Evaluation and Research (CBER), rose to prominence during the pandemic for publicly questioning the widespread use of boosters.

Un groupe chinois reprend le constructeur français de bus à hydrogène Safra

Le tribunal de commerce d’Albi a choisi mardi le groupe chinois Wanrun pour reprendre Safra, unique constructeur de bus à hydrogène hexagonal en redressement judiciaire, au détriment du français TTH, qui avait les faveurs du personnels et des décideurs locaux.L’offre de reprise du groupe chinois tenait la corde ces dernières semaines, avant une proposition de TTH revue vendredi à la hausse mais parvenue hors délais.Wanrun s’est engagé à conserver 120 des 169 salariés de cette entreprise basée à Albi (Tarn) et spécialisée dans la fabrication de bus et autocars à hydrogène, ainsi que dans la rénovation de bus, rames de métro ou tramway.Déposé fin avril, à la veille d’une première audience du tribunal de commerce d’Albi, le projet de reprise de la société chinoise, plus connue pour son activité dans les batteries et panneaux solaires, comprend un chèque de 7 millions d’euros et des promesses d’investissement pour relancer la Société albigeoise de fabrication et réparation automobile (Safra), créée en 1955 et placée en redressement judiciaire le 4 février.Seule entreprise française à fabriquer des autocars et bus à hydrogène, Safra est un acteur important de la filière dédiée au développement de cette énergie.Avec sa dernière offre proposant de reprendre 90 employés sur le site d’Albi et d’en reclasser 40 dans son usine de Clermont-Ferrand, le groupe Thierry Torti Holding (TTH, 385 salariés) pensait tenir les arguments pour convaincre le tribunal. Son directeur général Thierry Cezar faisait miroiter un carnet de commandes de 450 millions d’euros, une garantie selon lui pour l’avenir de Safra, et tablait sur une hausse progressive des effectifs pour atteindre 200 salariés à Albi en 2029.Une troisième offre émanant d’une société belge, CBM, a également été écartée.Au cours de l’examen des offres par le tribunal, le 13 mai, la procureure d’Albi Stéphanie Bazart avait requis en faveur du groupe Wanrun.”Le choix d’une société chinoise, qui produira en Chine, pour la reprise de la Safra au préjudice d’une offre française, industrielle, sérieuse, et de long terme, m’étonne désagréablement”, a de son côté affirmé à l’AFP le député centriste du Tarn Philippe Bonnecarrère, ajoutant: “la priorité est de voir maintenant les salariés pour déterminer la suite à donner”.La semaine dernière, le président du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) d’Occitanie, Jean-Louis Chauzy, avait mis en garde contre le risque de reprise par des intérêts chinois et avait plaidé pour “des solutions industrielles françaises avec un solide ancrage territorial”.Il avait rappelé le cas de la fonderie SAM en Aveyron, reprise par le groupe chinois Jinjiang avec des promesses d’investissements “jamais réalisés”. La société métallurgique travaillant pour l’industrie automobile a finalement fermé.

Les Bourses européennes terminent en hausse, Francfort au-dessus des 24.000 points

Les marchés boursiers européens ont fini dans le vert mardi, malgré l’absence de nouvelles informations à digérer au cours de la séance, les investisseurs se focalisant sur les espoirs de baisses des taux en zone euro.Paris a pris 0,75%, Londres 0,94% et Milan 0,89%. Francfort a avancé de 0,42%, dépassant pour la première fois les 24.000 points en clôture.

Le milliardaire Stérin joue encore la chaise vide à l’Assemblée, qui va saisir la justice

Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, le milliardaire conservateur Pierre-Edouard Stérin ne s’est pas présenté mardi à l’Assemblée devant la commission d’enquête sur “l’organisation des élections en France”, dont le président a par conséquent annoncé qu’il saisirait la justice.Deux absences, un blâme: reprogrammé après une premier rendez-vous manqué le 14 mai, M. Stérin a de nouveau séché une convocation au Parlement.”Nous constatons ce matin qu’il n’est pas parmi nous”, a déclaré Thomas Cazenave, président de cette commission d’enquête. “Il est par contre sur les chaînes de télévision, semble-t-il”, a ajouté l’élu Renaissance.L’intéressé, qui réside en Belgique, était en effet intervenu un peu plus tôt sur Cnews, en visio depuis son domicile, affirmant entre autres que sa convocation n’était qu’un “prétexte” pour des députés qui “ont juste envie de faire les marioles devant les caméras”.L’homme d’affaires conservateur, devenu milliardaire avec son entreprise de coffrets cadeaux Smartbox, était censé s’expliquer sur son activisme politique, lui qui s’était dit prêt à dépenser 150 millions sur dix ans (via son fonds d’investissement Otium Capital) pour influer sur le débat public et soutenir des candidats aux élections.Avec pour objectif de faire triompher les droites sur une ligne libérale en économie, conservatrice sur les sujets de société et ferme sur le régalien. Une ambition baptisée “projet Périclès”, référence à l’antique stratège athénien, mais surtout acronyme sans équivoque de “Patriotes Enracinés Résistants Identitaires Chrétiens Libéraux Européens Souverainistes”.Chargé de ce grand dessein, son bras droit Arnaud Rérolle avait témoigné début mai devant la commission d’enquête, et présenté l’entreprise comme “une pépinière de projets métapolitiques”, mêlant “médias” et “cercles de réflexion” afin de “produire”, “diffuser” et “promouvoir des idées dans l’espace public”.Audition d’ailleurs invoquée par M. Stérin pour justifier son attitude: “Je n’ai pas envie de me déplacer pour répondre à quelques questions auxquelles mon associé a par ailleurs déjà répondu”.- “Au-dessus des lois” -Un argument qui s’ajoute à celui, déjà utilisé comme excuse la semaine dernière, des “dizaines de menaces de mort” qu’il dit avoir reçues – et pour lesquelles il a déposé lundi une plainte contre X au tribunal judiciaire de Paris, a appris l’AFP mardi auprès de son avocat.Le ministère de l’Intérieur lui a même “confirmé (que) ces menaces étaient sérieuses et imminentes”, a-t-il insisté sur Cnews. Raison pour laquelle il avait encore réclamé lundi dans un communiqué à être auditionné en visio.Motif “ridicule”, a réagi sur X la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, rappelant qu’elle-même se rend au Palais Bourbon “chaque jour malgré les menaces” dont elle fait l’objet.”Respectez vos obligations, respectez l’Assemblée nationale et son travail de contrôle, respectez les Français”, a-t-elle enjoint au milliardaire, soulignant à quel point son refus de répondre à la convocation était “grave”.D’autant plus que le ministère de l’Intérieur “était prêt à assurer sa sécurité”, a rétorqué M. Cazenave, déplorant que l’homme d’affaires n’ait pas changé de position malgré ces “garanties”.En conséquence, le président de la commission a annoncé qu’il “adresserait dès cet après-midi un courrier au procureur de la République de Paris pour constater le fait qu’il ne respecte pas les obligations qui lui sont faites”.En l’occurrence, le refus de comparaître devant une commission d’enquête est passible de deux ans d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende.”Rien ne justifie que M. Stérin se place au-dessus des lois de la République. Rien ne justifie que M. Stérin méprise l’Assemblée nationale et ses représentants”, a insisté M. Cazenave.A ses côtés, le rapporteur LFI de la commission d’enquête Antoine Léaument a estimé que le milliardaire “essaie de jouer la montre, puisqu’il sait que cette commission d’enquête est bornée dans le temps”. De fait, son rapport doit être approuvé le 28 mai.”Il cherche à se dérober à ses obligations”, a poursuivi l’élu insoumis, considérant que “ceux qui portent un projet politique (ont) le devoir de se rendre dans l’arène”.

Le milliardaire Stérin joue encore la chaise vide à l’Assemblée, qui va saisir la justice

Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, le milliardaire conservateur Pierre-Edouard Stérin ne s’est pas présenté mardi à l’Assemblée devant la commission d’enquête sur “l’organisation des élections en France”, dont le président a par conséquent annoncé qu’il saisirait la justice.Deux absences, un blâme: reprogrammé après une premier rendez-vous manqué le 14 mai, M. Stérin a de nouveau séché une convocation au Parlement.”Nous constatons ce matin qu’il n’est pas parmi nous”, a déclaré Thomas Cazenave, président de cette commission d’enquête. “Il est par contre sur les chaînes de télévision, semble-t-il”, a ajouté l’élu Renaissance.L’intéressé, qui réside en Belgique, était en effet intervenu un peu plus tôt sur Cnews, en visio depuis son domicile, affirmant entre autres que sa convocation n’était qu’un “prétexte” pour des députés qui “ont juste envie de faire les marioles devant les caméras”.L’homme d’affaires conservateur, devenu milliardaire avec son entreprise de coffrets cadeaux Smartbox, était censé s’expliquer sur son activisme politique, lui qui s’était dit prêt à dépenser 150 millions sur dix ans (via son fonds d’investissement Otium Capital) pour influer sur le débat public et soutenir des candidats aux élections.Avec pour objectif de faire triompher les droites sur une ligne libérale en économie, conservatrice sur les sujets de société et ferme sur le régalien. Une ambition baptisée “projet Périclès”, référence à l’antique stratège athénien, mais surtout acronyme sans équivoque de “Patriotes Enracinés Résistants Identitaires Chrétiens Libéraux Européens Souverainistes”.Chargé de ce grand dessein, son bras droit Arnaud Rérolle avait témoigné début mai devant la commission d’enquête, et présenté l’entreprise comme “une pépinière de projets métapolitiques”, mêlant “médias” et “cercles de réflexion” afin de “produire”, “diffuser” et “promouvoir des idées dans l’espace public”.Audition d’ailleurs invoquée par M. Stérin pour justifier son attitude: “Je n’ai pas envie de me déplacer pour répondre à quelques questions auxquelles mon associé a par ailleurs déjà répondu”.- “Au-dessus des lois” -Un argument qui s’ajoute à celui, déjà utilisé comme excuse la semaine dernière, des “dizaines de menaces de mort” qu’il dit avoir reçues – et pour lesquelles il a déposé lundi une plainte contre X au tribunal judiciaire de Paris, a appris l’AFP mardi auprès de son avocat.Le ministère de l’Intérieur lui a même “confirmé (que) ces menaces étaient sérieuses et imminentes”, a-t-il insisté sur Cnews. Raison pour laquelle il avait encore réclamé lundi dans un communiqué à être auditionné en visio.Motif “ridicule”, a réagi sur X la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, rappelant qu’elle-même se rend au Palais Bourbon “chaque jour malgré les menaces” dont elle fait l’objet.”Respectez vos obligations, respectez l’Assemblée nationale et son travail de contrôle, respectez les Français”, a-t-elle enjoint au milliardaire, soulignant à quel point son refus de répondre à la convocation était “grave”.D’autant plus que le ministère de l’Intérieur “était prêt à assurer sa sécurité”, a rétorqué M. Cazenave, déplorant que l’homme d’affaires n’ait pas changé de position malgré ces “garanties”.En conséquence, le président de la commission a annoncé qu’il “adresserait dès cet après-midi un courrier au procureur de la République de Paris pour constater le fait qu’il ne respecte pas les obligations qui lui sont faites”.En l’occurrence, le refus de comparaître devant une commission d’enquête est passible de deux ans d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende.”Rien ne justifie que M. Stérin se place au-dessus des lois de la République. Rien ne justifie que M. Stérin méprise l’Assemblée nationale et ses représentants”, a insisté M. Cazenave.A ses côtés, le rapporteur LFI de la commission d’enquête Antoine Léaument a estimé que le milliardaire “essaie de jouer la montre, puisqu’il sait que cette commission d’enquête est bornée dans le temps”. De fait, son rapport doit être approuvé le 28 mai.”Il cherche à se dérober à ses obligations”, a poursuivi l’élu insoumis, considérant que “ceux qui portent un projet politique (ont) le devoir de se rendre dans l’arène”.

Musk says will spend ‘a lot less’ on political campaigns

Billionaire Elon Musk said Tuesday he was pulling back from spending his fortune on politics, asserting his Tesla electric car company was doing well despite blowback over his support of US President Donald Trump.”In terms of political spending, I’m going to do a lot less in the future,” Musk told Bloomberg’s Qatar Economic Forum in Doha, speaking by video link from Austin, Texas.Musk, the richest person on Earth, spent hundreds of millions of dollars to help Trump win the 2024 presidential election, and questions were rife in Washington whether his largesse would continue.”If I see a reason to do political spending in the future, I will do it. I don’t currently see a reason,” he said in the often tense interview.The comments will trigger speculation that the close relationship between Trump and Musk may be shifting as the Tesla tycoon steps away from his full-time role as cost-cutting chief for the US administration.When it comes to politics, “I did what needed to be done,” Musk said.Musk confirmed he has reduced his role as the unofficial head of the administration’s “Department of Government Efficiency,” working there now just one or two days a week.Tesla, which is the major source of Musk’s wealth, has suffered significant brand damage due to his political work, particularly with Trump. He has also expressed support for the far-right anti-immigration AfD party in Germany.Since Trump took office, Tesla dealerships have become scenes of protest and vandalism in the United States and beyond.”It’s certainly fine to object to political things, but it’s not fine to resort to violence and hanging someone in effigy and death threats,” Musk said.But he pushed back when asked if he was worried about the effects of his political positions on sales at the electric carmaker, saying the company was doing fine.Aside from a sales decline in Europe, “we’re strong everywhere else,” Musk said.He pointed to the performance of Tesla’s shares on Wall Street as a sign that the company was on good footing.”We’re now back over a trillion dollars in market cap, so clearly, the market is aware of the situation, so Tesla is already turned around,” he said.- ‘Annoying’ -In the wide-ranging conversation, Musk said he was in no rush to take his rocket and space exploration company SpaceX public, saying he didn’t need the money or the added scrutiny.Going public “is, I guess, a way to potentially make more money, but at the expense of a lot of public company overhead, and inevitably, a whole bunch of lawsuits, which are very annoying,” he said.Musk has faced a series of lawsuits from shareholders in publicly traded Tesla, including one that saw a US judge reject his massive $55.8 billion compensation package.”The compensation should match that something incredible was done,” Musk said, when asked about the judge’s decision.”But I’m confident that whatever some activist posing as a judge in Delaware happens to do will not affect” his future pay.Musk also said he was pushing ahead with his lawsuit against OpenAI despite that company, which he cofounded in 2015 before leaving, saying it was keeping non-profit oversight as it continues to expand ChatGPT and its AI models.Musk dismissed the recent restructuring and said his anger towards OpenAI for becoming a profit-driven AI giant, now one of the biggest tech companies in the world, still had merit.”I funded OpenAI for roughly $50 million and it was intended to be a nonprofit, open source company, and now they’re trying to change that for their own financial benefit into a for-profit company that is closed source,” he said.”This would be like you funded a nonprofit to help preserve the Amazon rainforest, but instead of doing that, they became a lumber company, chopped down the forest and sold the wood.”