Intoxications et “odeurs nauséabondes”: un Burger King fermé en Franche-Comté

Les services de l’Etat ont ordonné la fermeture d’un restaurant rapide Burger King à Lure, en Haute-Saône, à la suite de “plusieurs cas d’intoxication alimentaire chez des convives”, et d’inspections ayant révélé des problèmes d’hygiène et des “odeurs nauséabondes”, a annoncé mardi la préfecture. Cette mesure est justifiée par des “faits graves, susceptibles de présenter un risque pour la santé des consommateurs” fréquentant ce restaurant situé dans une zone commerciale, en périphérie de cette ville de 8.000 habitants, a expliqué dans un communiqué le préfet de Haute-Saône, Serge Jacob.Les inspecteurs qui se sont rendus sur place lundi “ont constaté plusieurs manquements graves”, tels qu’une “absence d’hygiène des locaux, des équipements et des enceintes réfrigérées”, des “odeurs nauséabondes dans les locaux de préparation” et une “incapacité du personnel à assurer la salubrité des denrées alimentaires”, détaille la préfecture.L’établissement ne pourra rouvrir que lorsque les inspecteurs de la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP) auront constaté que toutes les “mesures correctives” nécessaires auront été mises en oeuvre, ont encore indiqué les services de l’Etat.Contactée, la communication de Burger King a indiqué qu’elle réagirait plus tard dans la journée.

En Autriche, l’espionnage russe en toute légalité

Depuis des années, un chercheur russe travaille en Autriche pour un institut international bénéficiant de fonds européens, après avoir collaboré avec une fondation soupçonnée d’espionnage et sanctionnée par l’UE. C’est ce qu’a révélé un grand quotidien du pays, sans que cela ne provoque le moindre remous.Dmitry Erokhin exerce à l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués (IIASA), fondé pendant la Guerre froide afin de favoriser les échanges scientifiques entre Est et Ouest, et sis dans un château non loin de Vienne.Le jeune homme publie depuis 2019 des analyses sur la navigation dans l’Arctique, les investissements chinois en Europe de l’Est, l’impact de la fausse information ou le complotisme.Il a cosigné des travaux notamment avec trois autres chercheurs de l’IIASA, tous formés en Russie, selon les informations qu’ils ont partagés sur les réseaux sociaux.Mais d’après Der Standard, il a également été lié à la fondation Pravfond, soupçonnée de financer des projets de désinformation et la défense de suspects d’espionnage.- Point de contact -Le journal a publié un article à ce sujet en mai, dans le cadre d’une enquête internationale coordonnée par l’Organised Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), un consortium de journalistes. Il affirmait notamment que M. Erokhin avait dirigé de 2022 à 2024 une association dédiée à “la promotion des valeurs culturelles, juridiques et humaines en général”, et logée à la même adresse que l’Institut culturel russe à Vienne.M. Erokhin a utilisé cette association comme “point de contact” pour fournir une aide juridique à la diaspora russe en Autriche et Pravfond l’a rémunéré, selon le journal qui cite des courriels et documents internes transmis à la télévision danoise DR.Un mois plus tôt, en avril, la cour des comptes de l’Union européenne déplorait l’absence de contrôles pour s’assurer que les entités financées avec des fonds européens respectent les valeurs de l’UE. Selon son rapport 2024, l’IIASA a bénéficié d’un peu plus de 19 millions d’euros en contrats et subventions, dont une partie, qui n’est pas précisée, provient de l’UE.Le ministère autrichien des Affaires étrangères a confirmé que M. Erokhin “disposait toujours d’un visa valide”, le gouvernement “n”ayant aucune information de la part de la police” l’incriminant.L’affaire ne fait pas grand bruit. Et pour cause: en Autriche, les faits reprochés à ce chercheur, s’ils sont allégués, ne sont pas interdits par la loi. Car l’espionnage y est légal, quand il n’est pas opéré “au détriment de l’Autriche”.Ce qui n’est pas le cas dans tous les pays européens. En Allemagne et au Royaume-Uni, des condamnations ont été prononcées contre des informateurs de Moscou.Au Danemark, une Russe a été arrêtée suite aux révélations du groupe audiovisuel public DR dans le cadre de l’enquête de l’OCCRP.Interrogé par l’AFP, l’IIASA a affirmé avoir diligenté une “enquête interne” suite aux informations du Standard, qui pouvaient supposer un possible conflit d’intérêt, ce qui serait contraire à son règlement.”L’IIASA n’a trouvé aucune preuve d’acte répréhensible de la part” du chercheur russe, “actuellement toujours employé”, selon une porte-parole. “Il a nié toute implication” avec Pravfond et a “l’intention d’entreprendre une action en justice”, a-t-elle ajouté. Der Standard a confirmé à l’AFP avoir reçu une lettre d’avocat exigeant de retirer le nom de M. Erokhin de son article en ligne, mais “pas de plainte”. “Nous ne voyons aucune raison de modifier notre reportage”, a précisé le quotidien.Contacté, Dmitry Erokhin n’a pas répondu à l’AFP.- “Nouveaux délits” -Ces dernières années, des scandales d’espionnage au profit de la Russie ont terni la réputation de Vienne auprès des services de renseignement occidentaux et le pays veut légiférer.Dans son programme de coalition, adopté cette année, le gouvernement dirigé par les conservateurs a prévu “de créer de nouveaux délits d’espionnage”, sans préciser s’il comptait interdire l’espionnage au détriment d’autres États.Neutre depuis 1955 bien qu’elle ait dénoncé l’invasion russe de l’Ukraine, l’Autriche, qui se veut une terre de dialogue, subit les tensions internationales fragilisant des structures comme l’IIASA. L’Institut compte 19 Etats membres et une entité regroupant des pays d’Afrique sub-saharienne, et la coopération est de plus en plus difficile.Ses plus de 500 chercheurs viennent notamment d’Ukraine, de Russie, d’Israël ou d’Iran. L’IIASA n’a plus le droit, en raison des sanctions, de collecter la participation russe, même si le pays en reste membre.La contribution américaine a baissé, “ce qui laisse” selon une porte-parole un “déficit budgétaire important” nécessitant des économies “immédiates”, comme des “baisses volontaires de salaire”.

Gaza: une commission mandatée par l’ONU accuse Israël de “génocide”

Pour la première fois, une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU a accusé mardi Israël de commettre un “génocide” à Gaza depuis octobre 2023 avec l’intention de “détruire” les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre et d’autres responsables israéliens.La commission, qui ne s’exprime pas au nom de l’ONU, est arrivée “à la conclusion qu’un génocide se produit à Gaza et continue de se produire” dans ce territoire palestinien, a déclaré à l’AFP sa présidente, Navi Pillay.C’est la première fois qu’une commission d’enquête mandatée par l’ONU accuse Israël de “génocide”. Selon Mme Pillay, le rapport devrait “inciter les hauts dirigeants de l’ONU” à en faire autant. Après la publication du rapport, le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, a indiqué voir des “preuves grandissantes” d’un “génocide” à Gaza.Israël a “rejeté catégoriquement” ce “rapport biaisé et mensonger” et appelle à la “dissolution immédiate” de cette commission mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.Chris Sidoti, l’un des trois commissaires, a balayé en conférence de presse les réponses israéliennes, affirmant qu’elles semblaient sorties de “ChatGPT” : “Ils disent toujours la même chose” et n’apportent “jamais de preuves”.Selon la commission, les autorités et forces de sécurité israéliennes ont commis “quatre des cinq actes génocidaires” définis par la Convention de 1948 sur le génocide.A savoir: “meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe”.- “Peuple israélien trahi” -Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient “incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n’avaient) pas pris de mesures” pour les en empêcher.”La population israélienne a été trahie par son gouvernement (…) qui poursuit depuis deux ans cette guerre génocidaire”, a affirmé M. Sidoti.”Le traumatisme” du 7-Octobre a été “manipulé par Netanyahu et ses acolytes”, a-t-il dit.La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP. Depuis, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a juré de détruire le mouvement islamiste qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza.La campagne de représailles militaires dans le territoire palestinien a fait près de 65.000 morts, selon des données du ministère de la Santé de la bande de Gaza, des données jugées fiables par l’ONU.”Il existe une intention de détruire les Palestiniens à Gaza”, a relevé Mme Pillay, qui fut présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda et juge à la Cour pénale internationale (CPI).  Les plus hauts dirigeants israéliens “ont orchestré une campagne génocidaire”, a ajouté la Sud-Africaine de 83 ans, ancienne Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme. – “Complicité” -La commission n’est pas une instance juridique mais ses rapports peuvent accroître la pression diplomatique et servent à recueillir des preuves que les tribunaux peuvent utiliser.Mme Pillay a expliqué la commission a l’obligation de partager ses informations avec les institutions judiciaires, qu’elles soient nationales ou internationales.Elle a appelé les États membres à “agir maintenant” car “il n’est pas nécessaire d’attendre que la Cour internationale de Justice déclare un génocide”.”Lorsque des signes et des preuves manifestes de génocide apparaissent, l’absence d’action pour y mettre fin équivaut à une complicité”, a-t-elle averti.Depuis le début de la guerre, Israël a été accusé à plusieurs reprises de commettre un génocide à Gaza, par diverses ONG, des experts indépendants de l’ONU, et jusque devant la justice internationale, à l’initiative de l’Afrique du Sud.Les autorités israéliennes rejettent vigoureusement ces accusations.A La Haye, la Cour internationale de justice (CIJ) avait sommé Israël dès janvier 2024 de prévenir tout acte de génocide. Quatre mois après, le procureur de la CPI avait demandé que des mandats d’arrêt soient délivrés à l’encontre de MM. Netanyahu et Gallant, soupçonnés de crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

L’armée israélienne lance une offensive terrestre majeure à Gaza-ville

L’armée israélienne a annoncé le lancement mardi avant l’aube de son offensive terrestre majeure à Gaza-ville, après le soutien “indéfectible” affiché par l’allié américain pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas.A Genève, une commission d’enquête mandatée par l’ONU a accusé pour la première fois Israël de commettre un “génocide” à Gaza, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’autres responsables israéliens. Israël a rejeté un “rapport mensonger”.L’offensive à Gaza-ville a été condamnée par l’ONU, l’Union européenne et Londres, alors que la Défense civile a fait état de 31 morts à travers le territoire palestinien dont plusieurs à Gaza-ville.L’assaut a été annoncé juste après le départ d’Israël du secrétaire d’Etat Marco Rubio qui a qualifié de “groupe de sauvages” le Hamas, dont l’attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a provoqué la guerre dans la bande de Gaza.Les troupes israéliennes avancent “vers le centre” de Gaza-ville et ont “étendu les activités terrestres dans ce principal bastion du Hamas”, a dit un responsable militaire.”La phase principale de l’offensive a commencé pendant la nuit (…)”, a-t-il dit en estimant à “2.000 à 3.000” le nombre de combattants du Hamas opérant dans l’agglomération dont l’armée veut s’emparer. Des témoins ont fait état de bombardements intenses et incessants sur Gaza-ville, déjà en grande partie détruite par l’offensive israélienne lancée il y a près de deux ans dans la bande de Gaza assiégée en riposte à l’attaque du 7-Octobre. – “On peut entendre leurs cris” -“On peut entendre leurs cris”, a raconté un habitant, Ahmed Ghazal, en allusion “aux nombreuses personnes bloquées sous les décombres à Gaza-ville”, la plus grande agglomération du territoire située dans le nord.”Nous avons retiré des enfants déchiquetés”, a dit un autre, Abou Abd Zaqout, alors que des Palestiniens fouillent sous des blocs de béton.L’armée israélienne “frappe d’une main de fer les infrastructures terroristes (…) pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas. Gaza brûle!”, a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz, en allusion aux otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre et retenus à Gaza.Selon le responsable militaire, environ 40% des habitants de Gaza-ville et ses environs, estimés à un million par l’ONU, ont quitté la ville.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.”Les Israéliens ont commencé à mener des opérations là-bas (Gaza-ville). Nous avons une petite fenêtre pour qu’un accord (de cessez-le-feu) puisse être conclu” avec le Hamas, a dit M. Rubio avant son départ d’Israël mardi, en évoquant “probablement quelques jours, peut-être quelques semaines”.La veille à Jérusalem, il a promis le “soutien indéfectible” de Washington à Israël pour éliminer le Hamas.M. Rubio a dit préférer une solution diplomatique qui verrait une démilitarisation du Hamas, avant d’ajouter: “parfois, lorsqu’on traite avec un groupe de sauvages comme le Hamas, ce n’est pas possible, mais nous espérons que cela puisse arriver”.- “Les otages en danger” -Le Forum des familles des otages a déclaré que celles-ci étaient “terrifiées” pour leurs proches après l’intensification des frappes à Gaza. M. Netanyahu “fait tout pour qu’il n’y ait pas d’accord et pour ne pas les ramener”, a-t-il dit.L’offensive à Gaza-ville a entraîné des condamnations dans le monde. Le Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, a exigé la fin du “carnage”, pointant lui aussi des “preuves grandissantes” d’un “génocide”. Londres l’a jugée “épouvantable” et estimé qu’elle “met en danger les otages”. L’Union européenne a déploré “plus de destructions, plus de morts”. Le déplacement de M. Rubio dans la région est intervenu après une attaque israélienne inédite le 9 septembre à Doha contre des chefs du Hamas qui ont survécu selon le mouvement.Avant son départ de Doha pour Londres, il a réaffirmé à l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani le soutien des Etats-Unis. Le président Donald Trump a critiqué la frappe à Doha mais a assuré qu’Israël “ne frappera (plus) au Qatar”, un allié des Etats-Unis.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l’armée.Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.964 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.L’ONU y a déclaré la famine, ce que Israël dément.

Malawi votes for a new president as economic crisis bitesTue, 16 Sep 2025 12:30:32 GMT

Thousands of Malawians turned out to vote in general elections Tuesday with the incumbent president and his predecessor vying for a second chance to govern the southern African nation battered by soaring costs and fuel shortages.Long queues formed at outdoor polling stations across the mostly rural nation for a vote focused on the faltering economy …

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“Des enfants déchiquetés” dans la ville de Gaza, après le début de l’offensive israélienne

“Nous avons sorti des enfants déchiquetés”, lance Abou Abed Zaqout devant les décombres d’un immeuble qui a été frappé dans la nuit à Gaza-ville, où l’armée israélienne a lancé une nouvelle offensive majeure.Au matin, il tente avec d’autres hommes de retrouver d’éventuels survivants ou les dépouilles des personnes qui se trouvaient dans ce bâtiment avant qu’il soit visé par une frappe aérienne israélienne, selon son récit.La Défense civile de Gaza, qui dispense les premiers secours dans le territoire palestinien, a indiqué à l’AFP avoir découvert 12 corps après huit heures d’opérations de recherche sur ce site.Interrogée sur ce bombardement dans le quartier d’al-Tuffah, dans le nord-est de la ville, l’armée israélienne a dit qu’elle se renseignait.”Il y avait environ 50 personnes à l’intérieur, dont des femmes et des enfants, je ne sais pas pourquoi ils ont été bombardés”, a indiqué Abou Abed Zaqout, avec émotion.Alors que des hommes peinent à extraire un corps d’un tas de morceaux de béton, le bourdonnement des drones israéliens ne cesse pas.”Notre mort est proche, comme celle des autres habitants”, commente une voisine, Mayssa Abou Jamaa, 38 ans, qui raconte que ses enfants ont été réveillés en pleine nuit, “terrifiés” par le bombardement.- “Des cris sous les décombres” -L’armée israélienne a intensifié son offensive dans la ville de Gaza ces dernières semaines, annonçant mardi avoir commencé à étendre ses opérations terrestres “dans ce principal bastion du Hamas” palestinien dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans le territoire palestinien.”Nous savons qu’il y a des milliers de terroristes du Hamas”, a indiqué un responsable militaire israélien devant des journalistes, disant que les troupes entraient dans le centre de la ville.D’après des témoignages d’habitants recueillis par l’AFP, les véhicules de l’armée se trouvent principalement dans le nord de la ville, ainsi que dans le sud, dans le quartier de Tel al-Hawa.”Nous avons très peur”, confie Ibrahim al-Bacheti qui vit dans le sud de la ville, “beaucoup de personnes autour de nous sont parties, et nous ne savons pas ce qui nous attend.”Après avoir entendu des explosions dans la nuit, il raconte être sorti dans son quartier, Sabra, pour découvrir un paysage de destructions.”Nous avons entendu des cris sous les décombres” d’un bâtiment détruit, dit l’homme de 35 ans.L’armée a largué des tracts sur son quartier dans la matinée, sommant les habitants de quitter les lieux, “même à pied”, en raison de l’imminence d’opérations militaires. – “Stop!” -A la frontière avec le territoire palestinien, un photographe de l’AFP qui se trouvait côté israélien, a vu de gigantesques nuages de fumée s’élever autour de paysages dévastés par les bombardements.Dans l’ouest de la ville de Gaza, lundi, la tour al-Ghafri a également été détruite par l’armée israélienne.”Ils nous ont informés de leur intention de démolir la tour, alors nous sommes sortis”, a raconté Ossama Abou Hassira, qui rejette les déclarations de l’armée israélienne affirmant que des bâtiments sont visés car ils servent à des “terroristes”.”Le seul objectif de Netanyahu, c’est nous pousser vers le sud”, ajoute-t-il.Les autorités israéliennes ont dit préparer l’accueil de Palestiniens fuyant le nord de la bande de Gaza vers le sud, dans une zone qu’elles qualifient “d’humanitaire”, ce que contestent de nombreuses ONG opérant dans le territoire assiégé.”Les dirigeants du Hamas, du Jihad, du Front populaire et du Fatah doivent faire la paix avec les Juifs, stop! Chaque jour, nous avons 200 martyrs”, supplie M. Abou Hassira, en référence à des groupes palestiniens.Autour de lui, tout est gris. Les passants, comme ceux qui se tiennent devant l’immeuble effondré d’al-Tuffah, regardent sonnés ce décor apocalyptique, un océan de ruines à perte de vue.

Rubio vows ‘strong support’ for Qatar after Israel strike

US Secretary of State Marco Rubio pledged strong support for  Qatar’s security on a lightning visit on Tuesday, as anger boils in the Gulf ally over last week’s Israeli attack on Hamas negotiators.On a hastily arranged stop in Doha after a visit to Israel, Rubio shook hands with Qatar’s emir, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, in his office before entering closed door talks that lasted just under an hour. He flew out straight after the meeting.In Israel, he had pledged “unwavering support” even after it angered US allies in the Gulf by targeting Hamas negotiators in Doha.”Secretary Rubio reaffirmed the strong bilateral relationship between the United States and Qatar, and thanked Qatar for its efforts to end the war in Gaza and bring all hostages home,” said State Department spokesman Tommy Pigott.Rubio “reiterated America’s strong support for Qatar’s security and sovereignty,” he added.Rubio had earlier said the United States would work with Qatar to finalise a defence agreement soon despite the Israeli military action.Speaking to reporters on Tuesday, Qatar’s foreign ministry spokesman, Majed al-Ansari said his country appreciated US support for its meditation efforts, adding that “this attack, of course, expedited the need for renewed strategic defence agreements between us and the US”.Rubio had earlier said he would “ask Qatar to continue to do what they’ve done” adding that “if there’s any country in the world that could help end this through a negotiation, it’s Qatar”.But Israel’s launch of its long anticipated ground assault on Gaza City early Tuesday left little scope for any new mediation bid.Rubio’s visit also sought to reassure Qatar after the Israeli strikes undermined security pledges to the Gulf emirate from its key ally.Rubio landed in Qatar a day after an Arab-Islamic summit in Doha condemned Israel for the strikes, with the head of the six-nation Gulf Cooperation Council urging Washington to “use its leverage and influence” to rein in Israel.President Donald Trump told reporters in Washington that Prime Minister Benjamin Netanyahu “won’t be hitting” Qatar again.Rubio made no such comments in Israel.Netanyahu said his government assumes “full responsibility” for the attack on Doha “because we believe that terrorists should not be given a haven”.- Duelling US relationships -Qatar is home to the largest US air base in the Middle East and is the forward base of Central Command, the US military command responsible for the region.The tiny gas-rich emirate is classified by Washington as a major non-NATO ally, and has assiduously courted Trump, gifting him a luxury plane.But few countries are closer to the United States than Israel, which has enjoyed robust support from Washington despite international opprobrium over its military campaign in Gaza.Before the October 2023 attack, Israel and the United States had reportedly quietly encouraged Doha’s role, including its transfer of millions of dollars to Hamas in hopes of maintaining stability in Gaza.In 2012, Qatar agreed to host the Hamas political bureau with US blessing.Both the United States and Israel viewed Qatar, with its close relationship with Washington, as a better place to keep an eye on Hamas.

UK gears to welcome Trump for landmark second state visit

The UK was rolling out the red carpet on Tuesday for US President Donald Trump due to arrive on an historic second state visit, with security tight as protestors gear up to make their voices heard.As wars still rage in Ukraine and the Middle East, and major economies grapple with US tariffs, Britain is hoping to woo the mercurial Trump, treating him to a huge show of pomp and pageantry.But controversies over sex offender Jeffrey Epstein and free-speech culture wars could make for some awkward moments when Trump sits down with Britain’s embattled Prime Minister Keir Starmer.Trump was due to arrive Tuesday evening and then head to the historic Windsor Castle on Wednesday, for a full day of lavish events. The 79-year-old Republican has long been fascinated with the royal family and will be honoured with a carriage procession with King Charles III as well as a grand state banquet at Windsor.The setting means he will be far away from crowds and protesters, with his schedule due to avoid London where a large anti-Trump demonstration has been called on Wednesday.Labour leader Starmer is not a natural bedfellow for right-wing firebrand Trump, but has worked to win him over since his return to the White House in January.The visit is “a huge moment for both” men, said Evie Aspinall, director of the British Foreign Policy Group think-tank.”For Trump, the state visit is an opportunity to revel in the pomp and ceremony he loves,” she told AFP.”For Starmer, the visit is a chance to distract from domestic discontent and shift the limelight onto international issues where he has had greater success.”- US investments -Security is being ramped up. Thames Valley Police said it has deployed its marine unit around Windsor as “part of a wide range of security measures in place, many of which will be visible to the public and others which will not”.Downing Street has said Trump’s visit would see the “unbreakable friendship” between the countries “reach new heights”.The two nations are set to sign a raft of agreements worth £10 billion ($13.6 billion), including one to speed up new nuclear projects as well as what British officials called “a world-leading tech partnership”.Ahead of the trip, Google said it would invest £5 billion in the UK in the next two years while US finance firms including PayPal and Citi Group announced they would spend £1.25 billion.Trump, whose mother was Scottish, will become the first US president to get a second state visit, after his previous one in 2019 when he met Queen Elizabeth II.After Windor’s pomp, politics will dominate on Thursday when Starmer hosts Trump at his country retreat Chequers, seeking to capitalise on Britain being one of the first countries to secure a US trade deal.- Epstein scandal -Ukraine will also be a key topic. Starmer is one of a host of European leaders who have pushed Trump to keep backing Kyiv despite signs of him leaning toward Russian President Vladimir Putin.Secretary of State Marco Rubio said Tuesday that Trump will likely meet with Ukrainian counterpart Volodymyr Zelensky next week and still hopes to broker a peace deal between Kyiv and Moscow.First Lady Melania Trump, who is making a rare public appearance, has a separate itinerary on Thursday.She is due to take part in an event with Queen Camilla, who is recovering from a bout of acute sinusitis which forced her to pull out attending the Duchess of Kent’s funeral on Tuesday.Despite the pomp, tensions will be lurking in the background.The White House said Trump would discuss “how important it is for the prime minister to protect free speech in the UK” — a topic raised by Trump’s former ally Elon Musk in a speech to a far-right rally in Britain over the weekend.Starmer’s spokesman on Monday called Musk’s language “dangerous and inflammatory”.Starmer desperately needs the visit to go well following a miserable few days in which some of his own Labour party members have openly questioned whether he can remain as leader.He has been dogged by questions over his judgement for appointing the now-sacked Peter Mandelson as ambassador to Washington despite his known friendship with Epstein.But Rubio, on a visit to Israel, said Mandelson’s sacking “won’t change the nature of the visit”.”It’s a big honour and they’re an important ally and partner,” Rubio said.Trump is facing awkward scrutiny himself over his own links to the convicted sex offender.Activists on Monday unveiled a huge portrait of Trump and Epstein on a large patch of grass outside Windsor Castle.

France repatriates three women, 10 children from Syrian camps

France on Tuesday repatriated three women and 10 children from Syrian prisons for alleged jihadists, anti-terror prosecutors said, in the first such operation in two years.Repatriation is a deeply sensitive issue in France, which has been a target of Islamists over the last decade, notably in 2015, when jihadist gunmen and suicide bombers staged the worst attack on Paris since World War II, killing 130 people.More than five years after the Islamic State group’s territorial defeat in Iraq and Syria, tens of thousands of people are still held in Kurdish-run camps and prisons in northeastern Syria, many with alleged or perceived links to IS.The women repatriated early Tuesday morning are aged between 18 and 34.Two of them have been taken into police custody, while the third faces possible indictment, according to France’s anti-terror unit PNAT.The 10 children were handed over to child care services and will be monitored by the anti-terror unit and local prosecutors, it added.France’s foreign ministry thanked “the Syrian transitional authorities and the local administration in northeastern Syria for making the operation possible”.Since 2019, France has repatriated 179 children and 60 women, according to a diplomatic source.The country halted such operations two years ago.- ‘Immense relief’ – Matthieu Bagard, the head of the Syria unit at Lawyers Without Borders, said that Tuesday’s repatriation showed France “has the capacity to organise such operations”.Marie Dose, a lawyer who represents the repatriated women, hailed the move.”For families who have waited more than six years for the return of their grandchildren, nephews and nieces, this is an immense and indescribable relief,” Dose said in a statement to AFP.But she added that 110 French children remained detained in the Roj camp controlled by Kurdish forces, describing France’s repatriation policy as “arbitrary”.Dose accused France of seeking “to make these children pay for their parents’ choices”.As of June, some 120 children “guilty of nothing” and 50 French women remained in the camps, according to the United Families Collective, which represents their families.In February, the semi-autonomous Kurdish administration in northern Syria said that in coordination with the United Nations, it aimed to empty camps by the end of the year.- International pressure -Several European countries, such as Belgium, Germany and the Netherlands, have recovered many of their citizens from the Syrian camps.International organisations have for years called on France to take back the wives and children of suspected IS fighters held in the camps since the group was ousted from its self-declared “caliphate” in 2019.France has refused blanket repatriation, saying the return of potentially radicalised IS family members would pose security risks in France.In 2022, Europe’s top human rights court condemned France’s refusal to repatriate two French women who were being held in Syria after joining their Islamist partners.The following year, the United Nations Committee Against Torture said that in refusing to repatriate women and minors, France was violating the UN Convention against torture and other cruel, inhuman or degrading treatment or punishment.On Monday, three French women went on trial in Paris, accused of travelling to the Middle East to join IS and taking their eight children with them.One of the women is a niece of Jean-Michel and Fabien Clain, who claimed responsibility on behalf of the IS group for the 2015 attacks in Paris.