AFP World

Guerre commerciale: le bras de fer continue entre Washington et Pékin

Pékin et Washington continuent mercredi de se renvoyer la balle sur les droits de douane, alimentant l’incertitude quant à l’issue d’une guerre commerciale qui devrait provoquer un recul des échanges mondiaux et une hausse de l’inflation aux Etats-Unis.L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a estimé que ce recul du commerce mondial de marchandises pourrait atteindre jusqu’à 1,5% en volume en 2025, en fonction de l’ampleur de la politique protectionniste de Donald Trump.La suspension temporaire des droits de douane américains les plus importants, sauf contre la Chine, va atténuer la contraction des échanges mais l’affrontement entre Pékin et Washington peut peser lourd.La Chine est restée mercredi dans le registre de la fermeté. Si les États-Unis “veulent véritablement résoudre le problème par le dialogue et la négociation, ils doivent (…) cesser de menacer et de faire du chantage, et discuter avec la Chine sur la base de l’égalité, du respect et du bénéfice mutuel”, a prévenu le ministère des Affaires étrangères. La veille, la Maison Blanche avait affirmé que la balle était “dans le camp de la Chine” pour des négociations, ajoutant: “C’est la Chine qui a besoin d’un accord avec les États-Unis” et non l’inverse.De son côté, le président chinois Xi Jinping poursuit sa tournée en Asie du sud-est pour essayer d’organiser avec des voisins une riposte coordonnée aux droits de douane américains.Après la Malaise mercredi, il sera jeudi au Cambodge, l’un des alliés les plus fidèles de la Chine en Asie du Sud-Est et où Pékin a étendu son influence ces dernières années.Contrairement à la Chine, le Japon a décidé d’aller négocier à Washington, où une délégation nippone a rencontré mercredi Donald Trump. Ce dernier a fait état de “progrès importants”, sans s’épancher davantage.Jeudi, c’est la cheffe du gouvernement italien qui discutera à la Maison Blanche avec le président. Giorgia Meloni est pressée par Bruxelles de parler au nom de ses partenaires européens sur les droits de douane.- “Hausse temporaire” -Aux Etats-Unis, le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell a estimé mercredi que les décisions sur les droits de douane allaient “très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l’inflation”, avec la possibilité que “les effets inflationnistes soient également persistants”.Lestée par ces perspectives moroses, Wall Street a clôturé en nette baisse: l’indice Nasdaq, où se concentre le secteur technologique, a notamment plongé de 3,07%.Symbole de l’impact de la guerre commerciale sur le grand public, les plateformes chinoises de vente en ligne Shein et Temu ont annoncé une hausse prochaine de leurs prix, qu’elles ont justifiée par les “récents changements dans les règles de commerce mondial”.Outre les tarifs douaniers, les deux entreprises sont concernées par la fin de l’exemption de taxes sur les colis de moins de 800 dollars importés aux Etats-Unis, sur laquelle reposait leur modèle économique.Après avoir suspendu la réception d’avions fabriqués par l’Américain Boeing – décision dénoncée par Donald Trump -, la Chine semble résolue à s’en prendre aussi à l’agriculture américaine: un responsable américain a confirmé à l’AFP le non-renouvellement par Pékin des licences de la majorité des exportateurs américains de viande de bÅ“uf depuis mi-mars.- Produits pharmaceutiques -Chine et États-Unis sont lancés dans une surenchère: Washington a imposé au total 145% de taxe sur les produits chinois entrant sur son territoire, qui s’ajoutent à ceux existants avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, pour un total pouvant ainsi atteindre jusqu’à 245% en fonction des secteurs.Pékin a répliqué avec une surtaxe qui atteint désormais 125% pour les produits américains.Trump a cependant atténué ses annonces en exemptant les ordinateurs, smartphones et autres produits électroniques, ainsi que les semi-conducteurs, dont la majorité provient de Chine.Hors Chine, la Maison Blanche a mis en pause pour 90 jours ses droits de douane réciproques supérieurs à un plancher de 10%, ouvrant la porte à la négociation.Mais les Etats-Unis comptent bien poursuivre la mise en place de droits de douane sectoriels, après les 25% déjà imposés sur l’acier et l’aluminium ainsi que sur l’automobile.Sont désormais dans leur viseur les secteurs des produits pharmaceutiques, semiconducteurs et métaux rares, ainsi que les produits qui en sont issus, tels que l’électronique grand public.

Présidentielle en Côte d’Ivoire: le principal parti d’opposition vote pour Thiam candidat

La course à la présidentielle s’accélère en Côte d’Ivoire à six mois du scrutin: Tidjane Thiam, ancien ministre et banquier international, devait être élu candidat du principal parti d’opposition, lors d’une convention mercredi à laquelle il était le seul à se présenter.Les résultats devaient être proclamés dans la soirée, même si le suspense est quasiment …

Présidentielle en Côte d’Ivoire: le principal parti d’opposition vote pour Thiam candidat Read More »

Présidentielle en Côte d’Ivoire: le principal parti d’opposition vote pour Thiam candidat

La course à la présidentielle s’accélère en Côte d’Ivoire à six mois du scrutin: Tidjane Thiam, ancien ministre et banquier international, devait être élu candidat du principal parti d’opposition, lors d’une convention mercredi à laquelle il était le seul à se présenter.Les résultats devaient être proclamés dans la soirée, même si le suspense est quasiment nul, M. Thiam étant l’unique candidat. Mais la proclamation a été repoussée à jeudi 16H00 (même heure GMT). La mobilisation constitue l’enjeu principal.M. Thiam, actuellement hors du pays, est bousculé par une polémique sur sa nationalité. Plus largement, des tensions émergent dans le paysage politique, notamment liées à l’inéligibilité de trois opposants, dont l’ancien président Laurent Gbagbo.Plusieurs milliers de militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) – seulement des membres d’organes décisionnaires ou des responsables de sections – étaient appelés à glisser leur bulletin dans quelque 400 bureaux installés dans le pays.Vers 13H00 GMT, le siège du PDCI situé dans le quartier abidjanais de Cocody, était animé. La façade était parée de grandes affiches à l’effigie de Tidjane Thiam et la salle principale, où se déroule le vote, était décorée aux couleurs vertes du parti.  Selon Germaine Touré, une secrétaire de section, l’élection de Thiam rendra “plus facile” le travail sur le terrain, notamment dans les villes reculées: les personnes abordées sauront ainsi que “le PDCI a un candidat”.L’ancien ministre du Commerce et actuel député Jean-Louis Billon, également candidat déclaré à la présidentielle, ne s’est finalement pas aligné dans la bataille, dénonçant auprès de l’AFP les modalités d’organisation de la convention.Mercredi soir, sur la télévision Live TV, il a de nouveau dénoncé une “convention convoquée de façon irrégulière” et martelé que “personne ne peut gagner seul”.La campagne de Tidjane Thiam est d’autre part parasitée depuis plusieurs semaines par une polémique concernant sa nationalité. Né en Côte d’Ivoire, il a acquis la nationalité française en 1987 et y a renoncé en mars dernier, afin de se présenter à la présidentielle, scrutin pour lequel un candidat ne peut être binational.  Mais selon ses détracteurs, l’acquisition d’une autre nationalité l’a automatiquement déchu de sa nationalité ivoirienne, en vertu de l’article 48 du code de la nationalité, datant des années 1960.Le PDCI a dénoncé des “manÅ“uvres” du pouvoir afin d’empêcher M. Thiam d’être candidat.Pour le politologue Geoffroy Kouao, M. Thiam n’est pas “bien connu des Ivoiriens” et “le PDCI doit redoubler d’efforts en termes de communication politique et de rencontres”.Le chef du PDCI, âgé de 62 ans, a été absent du pays pendant plus de 20 ans pour une carrière à l’étranger à la tête de grandes entreprises financières Aviva, Prudential ou Credit Suisse.- “Escalade verbale” -En parallèle, des tensions montent dans l’opposition, qui multiplie les meetings.Trois figures politiques ont affirmé leur intention d’être candidates à la présidentielle, mais sont inéligibles en raison de condamnations judiciaires.Il s’agit de l’ancien président Laurent Gbagbo (2000-2011), investi par le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), de son ancien bras droit Charles Blé Goudé, et de l’ancien Premier ministre et ex-chef rebelle Guillaume Soro, en exil. Mardi, M. Soro a publié une photo sur les réseaux sociaux le montrant à Accra, au Ghana.Leur nom n’apparaît pas sur la liste électorale provisoire, dont la version définitive sera publiée en juin.En outre, le PDCI de Thiam et le PPA-CI de Gbagbo ont annoncé suspendre leur participation à la Commission électorale indépendante (CEI), en dénonçant le manque d’indépendance de cet organe chargé d’organiser les élections.Le parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a répondu qu’il “n’entend pas se laisser distraire par tout ce vacarme orchestré par une opposition qui, en réalité, a peur des élections”, a déclaré le ministre d’Etat et porte-parole du parti Kobenan Kouassi Adjoumani.”Le scrutin du 25 octobre est mal parti”, estime Geoffroy Kouao: “On assiste à une escalade verbale entre les acteurs politiques”.Parmi les personnalités éligibles, se sont déclarés candidats l’ex-Premier ministre Pascal Affi N’Guessan et l’ancienne Première dame Simone Ehivet Gbagbo.De son côté, le président Alassane Ouattara, 83 ans, n’a pas indiqué s’il comptait ou non briguer un quatrième mandat mais s’est dit en janvier “désireux de continuer à servir son pays”.Le parti au pouvoir a déclaré être “dans l’attente de la publication de la liste (électorale) définitive”, en juin, “pour engager la bataille du parrainage de son candidat”.

Guerre commerciale: le bras de fer continue entre Washington et Pékin

Pékin et Washington continuent mercredi de se renvoyer la balle sur les droits de douane, alimentant l’incertitude quant à l’issue d’une guerre commerciale qui devrait provoquer un recul des échanges mondiaux et une hausse de l’inflation aux Etats-Unis.L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a estimé que ce recul du commerce mondial de marchandises pourrait atteindre jusqu’à 1,5% en volume en 2025, en fonction de l’ampleur de la politique protectionniste de Donald Trump.La suspension temporaire des droits de douane punitifs américains les plus importants, sauf contre la Chine, va atténuer la contraction des échanges mais l’affrontement entre Pékin et Washington peut peser lourd.A Pékin, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a tenu des propos fermes envers les États-Unis. S’ils” veulent véritablement résoudre le problème par le dialogue et la négociation, ils doivent (…) cesser de menacer et de faire du chantage, et discuter avec la Chine sur la base de l’égalité, du respect et du bénéfice mutuel”, a prévenu Lin Jian.La veille, la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt avait affirmé que la balle était “dans le camp de la Chine” pour des négociations, ajoutant: “C’est la Chine qui a besoin d’un accord avec les États-Unis” et non l’inverse.De son côté, le président chinois Xi Jinping poursuit sa tournée en Asie du sud-est pour essayer d’organiser avec des voisins une riposte coordonnée aux droits de douane américains.Après la Malaise mercredi, il sera jeudi au Cambodge, l’un des alliés les plus fidèles de la Chine en Asie du Sud-Est et où Pékin a étendu son influence ces dernières années.Son pays a publié mercredi une croissance économique de 5,4% au premier trimestre 2025, plus forte qu’anticipé.- “Hausse temporaire” -Aux Etats-Unis, le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell a estimé que les décisions sur les droits de douane allaient “très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l’inflation”, avec la possibilité que “les effets inflationnistes soient également persistants”.Lestée par ces perspectives moroses, Wall Street a clôturé en nette baisse mercredi: l’indice Nasdaq, où se concentre le secteur technologique, a notamment plongé de 3,07%.Symbole de l’impact de la guerre commerciale sur le grand public, les plateformes chinoises de vente en ligne Shein et Temu ont annoncé une hausse prochaine de leurs prix, qu’elles ont justifiée par les “récents changements dans les règles de commerce mondial”.Outre les tarifs douaniers, les deux entreprises sont concernées par la fin de l’exemption de taxes sur les colis de moins de 800 dollars importés aux Etats-Unis, sur laquelle reposait leur modèle économique.Après avoir suspendu la réception d’avions fabriqués par l’Américain Boeing -décision dénoncée par Donald Trump-, la Chine semble résolue à s’en prendre aussi à l’agriculture américaine: un responsable américain a confirmé à l’AFP le non-renouvellement par Pékin des licences de la majorité des exportateurs américains de viande de bÅ“uf depuis mi-mars.- Produits pharmaceutiques -Chine et États-Unis sont lancés dans une surenchère: Washington a imposé au total 145% de taxe sur les produits chinois entrant sur son territoire, qui s’ajoutent à ceux existants avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, pour un total pouvant ainsi atteindre jusqu’à 245% en fonction des secteurs.Pékin a répliqué avec une surtaxe qui atteint désormais 125% pour les produits américains.Trump a cependant atténué ses annonces en exemptant les ordinateurs, smartphones et autres produits électroniques, ainsi que les semi-conducteurs, dont la majorité provient de Chine.Hors Chine, la Maison Blanche a mis en pause pour 90 jours ses droits de douane réciproques supérieurs à un plancher de 10%, ouvrant la porte à la négociation.Pressée par Bruxelles de parler au nom de ses partenaires européens mais déterminée à défendre le “Made in Italy”, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni rencontre jeudi à Washington Donald Trump, dont elle a l’oreille.Mais les Etats-Unis comptent bien poursuivre la mise en place de droits de douane sectoriels, après les 25% déjà imposés sur l’acier et l’aluminium ainsi que sur l’automobile.Sont désormais dans leur viseur les secteurs des produits pharmaceutiques, semiconducteurs et métaux rares, ainsi que les produits qui en sont issus, tels que l’électronique grand public.

Guerre commerciale: le bras de fer continue entre Washington et Pékin

Pékin et Washington continuent mercredi de se renvoyer la balle sur les droits de douane, alimentant l’incertitude quant à l’issue d’une guerre commerciale qui devrait provoquer un recul des échanges mondiaux et une hausse de l’inflation aux Etats-Unis.L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a estimé que ce recul du commerce mondial de marchandises pourrait atteindre jusqu’à …

Guerre commerciale: le bras de fer continue entre Washington et Pékin Read More »

C1: PSG, la peur au ventre qui doit servir de piqûre de rappel

Le Paris SG, qualifié dans la douleur, a failli payer cher mardi son relâchement à Aston Villa (défaite 3-2) qui a réveillé ses vieux démons et doit lui servir de piqûre de rappel, avant de défier Arsenal, un adversaire plus redoutable en demi-finales de Ligue des champions. Il fallait voir Willian Pacho et Marquinhos s’écharper dans le rond central, Achraf Hakimi passer une soufflante à un partenaire, Gianluigi Donnarumma célébrer un de ses nombreux arrêts comme s’il avait gagné la compétition.Vainqueur si solide (3-1) à l’aller, le PSG a pourtant mené 2-0 à la demi-heure de jeu, semblant paisiblement tracer sa voie vers le dernier carré de cette C1 dont il rêve tant.Excès de confiance, coupable décompression en pensant avoir tué le suspense… tout s’est soudain délité. Et c’est comme si tout le patient édifice de la saison s’écroulait comme un château de cartes, en quelques minutes. Un vertige inouï s’est emparé de tout un club, pris la peur au ventre tout au long de la seconde période.Le doute s’est instillé par une frappe de Youri Tielemans, déviée dans son but par Pacho à la 34e minute, sur quoi l’équipe a subi la loi d’un Villa Park enfiévré au retour des vestiaires.Car les hommes d’Unai Emery ont marqué deux buts en deux minutes (55e, 57e) , dont celui égalisateur sur une nouvelle déviation malheureuse de Pacho. Mené et séparé d’un but d’une prolongation de toutes les frayeurs, le PSG a reculé encore. Une attitude très loin de ses démonstrations de domination féroce répétées de semaine en semaine en 2025. A l’opposé des vertus de courage et de combat affichées contre Liverpool en huitième de finale (0-1, 1-0, qualification aux tirs aux buts).- “Souffrance” -La fébrilité s’est aussi manifestée par une série de dérèglements frappants: relances ratées, retards au duel, refus d’engagement, contrôles approximatifs, dégagements en catastrophe…”Pendant plusieurs minutes on a eu la sensation difficile de ne pas savoir si on devait garder le ballon, sortir au milieu, jouer long… On n’a jamais été autant dominés”, a reconnu l’entraîneur Luis Enrique, ne cachant pas son soulagement.Et l’Espagnol de témoigner de “moments de souffrance” sur son banc, tout en étant conscient de devoir durcir le ton: “On n’était pas au niveau des exigences de Ligue des champions.” Un cinglant avertissement à ses troupes, qu’il n’a pourtant pas manquées de prendre dans ses bras au coup de sifflet final et dont il devra surveiller l’attitude à l’avenir, le seul enjeu en Ligue 1 étant de terminer invaincu, du jamais-vu.Luis Enrique a toutefois mis l’accent sur le sursaut du dernier quart d’heure, quand les Parisiens ont retrouvé la maîtrise de leur jeu et de leurs nerfs.”On se rend compte qu’on peut retourner les situations, c’est un match qui permet de grandir”, face à une “ambiance incroyable”, a-t-il voulu retenir.- Démons -Il a encore vu, comme à Liverpool, Donnarumma, souvent critiqué ces deux dernières saisons pour son mental fluctuant, réaliser plusieurs arrêts décisifs.Un tel trou d’air n’est jamais anodin à Paris, hanté par plusieurs renversements en Ligue des champions, de la “remontada” de 2017 contre le FC Barcelone (4-0, 1-6), à l’effondrement en quelques minutes contre le Real Madrid en 2022 (1-0, 1-3), en passant par la déconvenue contre Manchester United en 2019 (2-0, 1-3).A l’issue du match, le scénario ne passait pas chez Ousmane Dembélé, boudeur au micro de Canal+, et visiblement circonspect d’avoir reçu le trophée d’homme du match: “On s’est crus trop beaux. À 2-1, on a cru qu’on était déjà qualifiés, que c’était fini.”Et d’insister: “La Ligue des champions, c’est comme ça: tu peux tomber contre des équipes devant leur public, chaud comme ça. Ils peuvent renverser le match. Donc il va falloir être plus exigeants pour les demi-finales”, contre Arsenal, vainqueur du grand Real Madrid de Kylian Mbappé.Le vice-capitaine Achraf Hakimi, premier buteur de la soirée, a abondé: “Ce n’est pas possible de gagner la Ligue des champions en prenant deux buts aussi rapidement”.A les écouter donc, les Parisiens semblent en être conscients: s’ils veulent enfin remporter cette compétition-reine, ils devront définitivement chasser les démons du passé.

Israël transforme 30% de Gaza en zone tampon

L’armée israélienne a annoncé mercredi avoir transformé en zone tampon 30% du territoire palestinien de la bande de Gaza, où elle poursuit sans relâche son offensive dévastatrice et meurtrière.Israël a aussi exclu l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, où il assiège quelque 2,4 millions de Palestiniens depuis le début de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.A Gaza, la Défense civile locale a fait état de 11 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, tués mercredi dans de nouveaux bombardements israéliens.Après deux mois de trêve, l’armée israélienne a repris le 18 mars ses bombardements aériens puis son offensive terrestre dans la bande de Gaza, le Premier ministre Benjamin Netanyahu estimant qu’une pression militaire accrue forcerait le Hamas à rendre les otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre.”Environ 30% du territoire de Gaza est désormais désigné périmètre de sécurité”, a indiqué dans un communiqué l’armée qui cherche à étendre son contrôle sur de vastes pans de l’enclave palestinienne limitrophe du sud d’Israël.L’armée a aussi indiqué avoir attaqué environ 1.200 “cibles terroristes” par voie aérienne et procédé à plus de 100 “éliminations ciblées” depuis le 18 mars.- Vidéo d’otage -De son côté, le Jihad islamique, un groupe armé palestinien allié du Hamas, a publié une vidéo d’un otage israélo-allemand en vie, qui s’identifie comme Rom Braslavski, un agent de sécurité qui avait 21 ans au moment de son enlèvement.Dans cet enregistrement de près de sept minutes, manifestement tourné sous la contrainte, l’otage supplie M. Netanyahu et le président américain Donald Trump d’obtenir sa libération.Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, examine actuellement une proposition israélienne de trêve, transmise par les médiateurs égyptiens.Israël ne s’est pas exprimé publiquement sur cette proposition qui impliquerait une libération d’otages par étapes.Les services du Premier ministre israélien ont cependant annoncé mercredi soir que Benjamin Netanyahu avait tenu “une réunion d’évaluation sur la question des otages avec l’équipe de négociation et les hauts responsables de l’appareil sécuritaire”. “Le Premier ministre a donné des instructions pour poursuivre les démarches visant à faire avancer la libération de nos otages”, a ajouté la même source.Quant au Hamas, un de ses responsables a indiqué mercredi soir à l’AFP que sa réponse à la proposition israélienne était “encore en préparation”. Il a aussi réaffirmé qu’il était hors de question pour le Hamas de négocier son désarmement.La trêve du 19 janvier au 17 mars avait permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.- “Fosse commune” -“Aucune aide humanitaire n’entrera à Gaza”, a affirmé de son côté le ministre de la Défense, Israël Katz, dont le pays accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas de détourner l’aide. Israël bloque l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars dans Gaza, où le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a parlé de “probablement la pire” situation humanitaire depuis le début de la guerre.”Gaza est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide”, a dénoncé l’ONG Médecins sans frontières (MSF).”Nous assistons en temps réel à la destruction et au déplacement forcé de toute la population de Gaza”, a dit Amande Bazerolle, coordinatrice d’urgence de MSF à Gaza. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.652 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.025 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive de représailles israélienne il y a 18 mois.- “Quelle est la faute des enfants ?” -“On a accepté la faim, de tout perdre, les privations, la perte de notre père, de notre mère, de proches mais quelle est la faute de ces enfants?”, demande Soheir, une déplacée palestinienne qui a perdu sa soeur dans une frappe à Gaza-Ville.Environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés dans la bande de Gaza depuis le 18 mars, a indiqué l’ONU alors que près de la totalité des habitants du territoire ont été déplacés plusieurs fois depuis le début de la guerre.La petite enclave souffre d’une pénurie de nourriture, d’eau, de carburants et d’autres produits de première nécessité, selon l’ONU et les organisations humanitaires.

Israël transforme 30% de Gaza en zone tampon

L’armée israélienne a annoncé mercredi avoir transformé en zone tampon 30% du territoire palestinien de la bande de Gaza, où elle poursuit sans relâche son offensive dévastatrice et meurtrière.Israël a aussi exclu l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, où il assiège quelque 2,4 millions de Palestiniens depuis le début de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.A Gaza, la Défense civile locale a fait état de 11 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, tués mercredi dans de nouveaux bombardements israéliens.Après deux mois de trêve, l’armée israélienne a repris le 18 mars ses bombardements aériens puis son offensive terrestre dans la bande de Gaza, le Premier ministre Benjamin Netanyahu estimant qu’une pression militaire accrue forcerait le Hamas à rendre les otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre.”Environ 30% du territoire de Gaza est désormais désigné périmètre de sécurité”, a indiqué dans un communiqué l’armée qui cherche à étendre son contrôle sur de vastes pans de l’enclave palestinienne limitrophe du sud d’Israël.L’armée a aussi indiqué avoir attaqué environ 1.200 “cibles terroristes” par voie aérienne et procédé à plus de 100 “éliminations ciblées” depuis le 18 mars.- Vidéo d’otage -De son côté, le Jihad islamique, un groupe armé palestinien allié du Hamas, a publié une vidéo d’un otage israélo-allemand en vie, qui s’identifie comme Rom Braslavski, un agent de sécurité qui avait 21 ans au moment de son enlèvement.Dans cet enregistrement de près de sept minutes, manifestement tourné sous la contrainte, l’otage supplie M. Netanyahu et le président américain Donald Trump d’obtenir sa libération.Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, examine actuellement une proposition israélienne de trêve, transmise par les médiateurs égyptiens.Israël ne s’est pas exprimé publiquement sur cette proposition qui impliquerait une libération d’otages par étapes.Les services du Premier ministre israélien ont cependant annoncé mercredi soir que Benjamin Netanyahu avait tenu “une réunion d’évaluation sur la question des otages avec l’équipe de négociation et les hauts responsables de l’appareil sécuritaire”. “Le Premier ministre a donné des instructions pour poursuivre les démarches visant à faire avancer la libération de nos otages”, a ajouté la même source.Quant au Hamas, un de ses responsables a indiqué mercredi soir à l’AFP que sa réponse à la proposition israélienne était “encore en préparation”. Il a aussi réaffirmé qu’il était hors de question pour le Hamas de négocier son désarmement.La trêve du 19 janvier au 17 mars avait permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.- “Fosse commune” -“Aucune aide humanitaire n’entrera à Gaza”, a affirmé de son côté le ministre de la Défense, Israël Katz, dont le pays accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas de détourner l’aide. Israël bloque l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars dans Gaza, où le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a parlé de “probablement la pire” situation humanitaire depuis le début de la guerre.”Gaza est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide”, a dénoncé l’ONG Médecins sans frontières (MSF).”Nous assistons en temps réel à la destruction et au déplacement forcé de toute la population de Gaza”, a dit Amande Bazerolle, coordinatrice d’urgence de MSF à Gaza. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.652 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.025 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive de représailles israélienne il y a 18 mois.- “Quelle est la faute des enfants ?” -“On a accepté la faim, de tout perdre, les privations, la perte de notre père, de notre mère, de proches mais quelle est la faute de ces enfants?”, demande Soheir, une déplacée palestinienne qui a perdu sa soeur dans une frappe à Gaza-Ville.Environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés dans la bande de Gaza depuis le 18 mars, a indiqué l’ONU alors que près de la totalité des habitants du territoire ont été déplacés plusieurs fois depuis le début de la guerre.La petite enclave souffre d’une pénurie de nourriture, d’eau, de carburants et d’autres produits de première nécessité, selon l’ONU et les organisations humanitaires.

Israël transforme 30% de Gaza en zone tampon

L’armée israélienne a annoncé mercredi avoir transformé en zone tampon 30% du territoire palestinien de la bande de Gaza, où elle poursuit sans relâche son offensive dévastatrice et meurtrière.Israël a aussi exclu l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, où il assiège quelque 2,4 millions de Palestiniens depuis le début de la guerre …

Israël transforme 30% de Gaza en zone tampon Read More »