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Les avions d’Air Canada cloués au sol par une grève, le gouvernement intervient

Le gouvernement canadien a décidé samedi d’intervenir pour tenter de mettre fin à une grève d’hôtesses et de stewards paralysant les activités d’Air Canada, la principale compagnie aérienne du pays avec des centaines de vols annulés.La ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a sommé les parties de “reprendre et poursuivre leurs activités et leurs fonctions”.La grève, initiée par le personnel navigant pour obtenir une meilleure rémunération, ne ferait qu’alourdir le “fardeau financier” des Canadiens, a-t-elle prévenu.Le gouvernement fédéral a sollicité un arbitre indépendant, le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), pour régler les différends entre la compagnie aérienne et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).Le CCRI a le pouvoir d’ordonner la reprise des activités, mais devra commencer par examiner les déclarations des parties et décider s’il souhaite intervenir, ce qui peut prendre “entre 24 et 48 heures”, selon la ministre.En attendant, la grève, qui impacte 130.000 passagers par jour selon Air Canada, se poursuit donc.”Les vols sont annulés au moins jusqu’à l’après-midi du dimanche 17 août. Le processus du CCRI est en cours, de sorte que d’autres annulations pourraient suivre”, a indiqué la compagnie dans un communiqué dans la soirée.”Nous sommes profondément attristés pour nos passagers. Personne ne veut voir des Canadiens bloqués ou inquiets pour leurs projets de voyage, mais nous ne pouvons pas travailler gratuitement”, a insisté Natasha Stea, une représentante des hôtesses de l’air.- Travail au sol non rémunéré -Le syndicat SCFP, qui représente quelque 10.000 personnels navigants, est entré en grève dans la nuit de vendredi à samedi pour réclamer de meilleures rémunérations.Au-delà d’une augmentation de salaire, le personnel navigant réclame d’être rémunéré pour les heures de travail au sol, y compris lors de l’embarquement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.En réponse à la grève, Air Canada et sa filiale à bas coût Air Canada Rouge ont a déclenché “un lock-out”.Natasha Guwen fait partie des nombreux passagers dont le vol a été annulé. “Ils essaient de nous mettre sur un autre vol, mais rien n’est sûr”, rapporte à l’AFP cette touriste indienne depuis l’aéroport de Toronto.Avant même le début officiel de la grève, la compagnie aérienne avait progressivement réduit ses opérations. Vendredi soir, elle avait annoncé avoir déjà annulé 623 vols au cours des derniers jours, touchant plus de 100.000 passagers.- Effets sur l’économie -L’entreprise avait par ailleurs détaillé jeudi une offre de compromis prévoyant de porter le salaire annuel moyen d’un agent de bord senior à 87.000 dollars canadiens (54.000 euros) d’ici 2027, mais le SCFP avait jugé les propositions insuffisantes au regard notamment de l’inflation.Le syndicat avait également rejeté les demandes de la compagnie et du gouvernement canadien de recourir à un arbitrage indépendant.Ce n’est pas la première fois que le gouvernement canadien intervient dans un conflit social. En novembre 2024, il avait ainsi ordonné la reprise immédiate des opérations dans plusieurs ports canadiens, puis en août de la même année le retour au travail des cheminots.Air Canada estime qu’il faudra entre cinq et dix jours pour que ses activités reprennent leur rythme habituel.L’économie canadienne, bien que montrant des signes de résilience, commence à éprouver les effets de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump, avec des droits de douane affectant des secteurs cruciaux pour le pays comme l’automobile, l’aluminium et l’acier.Dans ce contexte, le Conseil des affaires canadien, qui regroupe des dirigeants de plus d’une centaine de grandes entreprises, a jugé que la grève était susceptible de causer “un préjudice immédiat et considérable à tous les Canadiens”.

Ukraine: les alliés de Kiev se concertent sur le plan de paix voulu par Trump

Les alliés de l’Ukraine se concertent dimanche, lors d’une visioconférence de la “coalition des volontaires”, au sujet de l’accord de paix sans cessez-le-feu préalable voulu par Donald Trump après sa rencontre avec Vladimir Poutine.Le sommet en Alaska, qui était censé être crucial pour l’Ukraine et l’Europe, a offert au président russe un retour spectaculaire sur la scène internationale sans déboucher ni sur une pause dans les hostilités, encore moins sur de nouvelles sanctions visant la Russie.Le président américain soutient même une proposition de la Russie renforçant sa présence dans l’est de l’Ukraine, a indiqué à l’AFP un responsable au courant d’échanges téléphoniques entre Donald Trump et des dirigeants européens.Selon cette source anonyme, le président russe “demande dans les faits que l’Ukraine quitte le Donbass” et cède donc totalement ce territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk dans l’est de l’Ukraine. Il propose par ailleurs un gel du front dans les régions de Kherson et Zaporijjia (sud).Quelques mois après avoir lancé son invasion de l’Ukraine, la Russie avait proclamé en septembre 2022 l’annexion de ces quatre régions ukrainiennes, même si ses troupes n’en contrôlent toujours aucune en totalité.Volodymyr Zelensky, qui a jusqu’ici rejeté toute concession territoriale, disant avoir les mains liées par la constitution ukrainienne, sera reçu lundi après-midi par Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche.Se disant “reconnaissant de l’invitation”, le président ukrainien a toutefois prévenu samedi soir que le refus d’un cessez-le-feu par Moscou “compliqu(ait) la situation”.- Garantie de sécurité -En amont de son déplacement à Washington, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz réuniront dimanche à 13H00 GMT en visioconférence la “coalition des volontaires” alliés de Kiev, qui regroupe la plupart des grands pays européens, l’UE, l’Otan, et des pays non-européens comme le Canada.Les participants devraient aborder, selon des diplomates, la question des garanties de sécurité qui seraient accordées à Kiev dans le cadre d’un éventuel accord de paix. Donald Trump a évoqué au profit de Kiev une garantie de sécurité similaire à celle de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique, considérée par Moscou comme une menace existentielle qui s’étend à ses frontières.D’après la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, il s’agirait pour commencer de définir “une clause de sécurité collective qui permettrait à l’Ukraine d’obtenir le soutien de tous ses partenaires, y compris des Etats-Unis, prêts à agir dans le cas où elle serait à nouveau attaquée”.- Sommet tripartite ? -Après trois ans et demi du conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, l’armée russe occupe environ 20% du territoire ukrainien dont la quasi totalité de la région de Lougansk et une grande partie de la région de Donetsk, où sa progression s’est accélérée récemment.Ce n’est pas le cas des régions de Zaporijjia et Kherson, dont les principaux centres urbains sont toujours sous contrôle ukrainien.L’abandon par Donald Trump du scénario d’une trêve semble favoriser Vladimir Poutine qui veut négocier directement un accord global et définitif. Kiev et ses alliés européens dénoncent au contraire une manière de gagner du temps afin de poursuivre son offensive et élargir ses conquêtes territoriales.C’est pourtant “la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l’Ukraine”, a justifié le milliardaire américain sur son réseau Truth Social. “Un simple accord de cessez-le-feu (…) souvent ne tient pas”, a insisté Donald Trump, lui qui avait pourtant menacé Moscou de “conséquences très graves” si les hostilités ne cessaient pas.Il a laisser envisager un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky si “tout marche bien” lorsqu’il recevra le président ukrainien, six mois après l’avoir humilié avec son vice-président JD Vance dans le Bureau ovale, une scène incroyable en direct à la télévision qui avait consterné nombre d’alliés européens.burs-seb-nr/gmo/phs

Ukraine: les alliés de Kiev se concertent sur le plan de paix voulu par Trump

Les alliés de l’Ukraine se concertent dimanche, lors d’une visioconférence de la “coalition des volontaires”, au sujet de l’accord de paix sans cessez-le-feu préalable voulu par Donald Trump après sa rencontre avec Vladimir Poutine.Le sommet en Alaska, qui était censé être crucial pour l’Ukraine et l’Europe, a offert au président russe un retour spectaculaire sur la scène internationale sans déboucher ni sur une pause dans les hostilités, encore moins sur de nouvelles sanctions visant la Russie.Le président américain soutient même une proposition de la Russie renforçant sa présence dans l’est de l’Ukraine, a indiqué à l’AFP un responsable au courant d’échanges téléphoniques entre Donald Trump et des dirigeants européens.Selon cette source anonyme, le président russe “demande dans les faits que l’Ukraine quitte le Donbass” et cède donc totalement ce territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk dans l’est de l’Ukraine. Il propose par ailleurs un gel du front dans les régions de Kherson et Zaporijjia (sud).Quelques mois après avoir lancé son invasion de l’Ukraine, la Russie avait proclamé en septembre 2022 l’annexion de ces quatre régions ukrainiennes, même si ses troupes n’en contrôlent toujours aucune en totalité.Volodymyr Zelensky, qui a jusqu’ici rejeté toute concession territoriale, disant avoir les mains liées par la constitution ukrainienne, sera reçu lundi après-midi par Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche.Se disant “reconnaissant de l’invitation”, le président ukrainien a toutefois prévenu samedi soir que le refus d’un cessez-le-feu par Moscou “compliqu(ait) la situation”.- Garantie de sécurité -En amont de son déplacement à Washington, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz réuniront dimanche à 13H00 GMT en visioconférence la “coalition des volontaires” alliés de Kiev, qui regroupe la plupart des grands pays européens, l’UE, l’Otan, et des pays non-européens comme le Canada.Les participants devraient aborder, selon des diplomates, la question des garanties de sécurité qui seraient accordées à Kiev dans le cadre d’un éventuel accord de paix. Donald Trump a évoqué au profit de Kiev une garantie de sécurité similaire à celle de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique, considérée par Moscou comme une menace existentielle qui s’étend à ses frontières.D’après la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, il s’agirait pour commencer de définir “une clause de sécurité collective qui permettrait à l’Ukraine d’obtenir le soutien de tous ses partenaires, y compris des Etats-Unis, prêts à agir dans le cas où elle serait à nouveau attaquée”.- Sommet tripartite ? -Après trois ans et demi du conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, l’armée russe occupe environ 20% du territoire ukrainien dont la quasi totalité de la région de Lougansk et une grande partie de la région de Donetsk, où sa progression s’est accélérée récemment.Ce n’est pas le cas des régions de Zaporijjia et Kherson, dont les principaux centres urbains sont toujours sous contrôle ukrainien.L’abandon par Donald Trump du scénario d’une trêve semble favoriser Vladimir Poutine qui veut négocier directement un accord global et définitif. Kiev et ses alliés européens dénoncent au contraire une manière de gagner du temps afin de poursuivre son offensive et élargir ses conquêtes territoriales.C’est pourtant “la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l’Ukraine”, a justifié le milliardaire américain sur son réseau Truth Social. “Un simple accord de cessez-le-feu (…) souvent ne tient pas”, a insisté Donald Trump, lui qui avait pourtant menacé Moscou de “conséquences très graves” si les hostilités ne cessaient pas.Il a laisser envisager un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky si “tout marche bien” lorsqu’il recevra le président ukrainien, six mois après l’avoir humilié avec son vice-président JD Vance dans le Bureau ovale, une scène incroyable en direct à la télévision qui avait consterné nombre d’alliés européens.burs-seb-nr/gmo/phs

N’ayant pu l’obtenir de Poutine, Trump renonce à un cessez-le-feu en Ukraine

Donald Trump a abandonné samedi toute exigence d’un cessez-le-feu préalable en Ukraine, prônant désormais un “accord de paix” pour mettre fin au conflit, un revirement majeur après sa rencontre en Alaska avec Vladimir Poutine, sans résultat concret apparent.Le président américain soutient même une proposition de la Russie prévoyant un contrôle total de deux régions ukrainiennes et que le front soit gelé dans deux autres régions sur lesquelles Moscou n’a qu’en partie la main, a indiqué à l’AFP un responsable au courant d’échanges téléphoniques entre Donald Trump et des dirigeants européens.Selon cette source anonyme, le président russe “demande dans les faits que l’Ukraine quitte le Donbass”, territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk dans l’est de l’Ukraine.Après trois ans et demi du conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, l’armée russe occupe environ 20% du territoire ukrainien dont la quasi totalité de la région de Lougansk et une grande partie de la région de Donetsk, où sa progression s’est accélérée récemment.Donald Trump recevra lundi après-midi dans le Bureau ovale de la Maison Blanche son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, plusieurs capitales européennes assurant de leur côté vouloir “maintenir la pression sur Moscou”. Se disant “reconnaissant de l’invitation”, M. Zelensky a toutefois prévenu samedi soir que le refus d’un cessez-le-feu par Moscou “compliqu(ait) la situation”.De fait, l’abandon par Donald Trump du scénario d’une trêve semble favoriser Vladimir Poutine qui veut négocier directement un accord global et définitif. Kiev et ses alliés européens dénoncent au contraire une manière de gagner du temps afin de poursuivre son offensive et élargir ses conquêtes territoriales.C’est pourtant “la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l’Ukraine”, a justifié le milliardaire américain sur son réseau Truth Social. “Un simple accord de cessez-le-feu (…) souvent ne tient pas”, a insisté Donald Trump, lui qui avait pourtant menacé Moscou de “conséquences très graves” si les hostilités ne cessaient pas.”La triste réalité est que la Russie n’a aucune intention de mettre fin à cette guerre de sitôt”, a déploré la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.Le maître du Kremlin a, lui, qualifié son entretien avec Donald Trump de “très utile” en vue d’une résolution du conflit “sur une base équitable”.- Tribune pour Poutine – Le sommet d’Anchorage, qui était censé être crucial pour l’Ukraine et l’Europe, a offert à M. Poutine un retour spectaculaire sur la scène internationale, sans déboucher ni sur l’annonce d’une réunion tripartite avec M. Zelensky, ni sur une pause dans les hostilités, encore moins sur de nouvelles sanctions visant la Russie.La rencontre de plus de trois heures, “couronnée de succès” selon Donald Trump, a toutefois déclenché une effervescence diplomatique en Europe. Absents en Alaska, les dirigeants du Vieux continent ont affirmé être prêts à faciliter un sommet entre MM Trump, Poutine et Zelensky.Ce dernier sera donc lundi après-midi à la Maison Blanche, six mois après avoir été réprimandé et humilié par Donald Trump et son vice-président JD Vance dans le Bureau ovale, une scène incroyable en direct à la télévision qui avait consterné nombre d’alliés européens.”Si tout marche bien, nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine”, a assuré Donald Trump, laissant envisager un sommet tripartite.Le président américain a échangé depuis vendredi au téléphone avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, son homologue français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le Premier ministre britannique, Keir Starmer et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte.Donald Trump a évoqué au profit de Kiev une garantie de sécurité similaire à celle de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique.D’après la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, il s’agirait pour commencer de définir “une clause de sécurité collective qui permettrait à l’Ukraine d’obtenir le soutien de tous ses partenaires, y compris des Etats-Unis, prêts à agir dans le cas où elle serait à nouveau attaquée”.- Sans illusions -MM. Macron, Starmer et Merz ont convoqué une réunion dimanche avec les pays de la “coalition des volontaires”, alliés de Kiev.En Russie, le sommet en Alaska a été plutôt bien accueilli. Rencontré à deux pas du Kremlin, Vitali Romanov, employé de musée, estime qu’il a suscité “l’espoir que cela ira mieux, pour la Russie, pour le peuple et pour les gens qui combattent” sur le front.Les Ukrainiens semblent en revanche sans illusions, à l’instar de Laryssa Melny, pharmacienne de Kiev, qui croit qu’il n’y aura “pas de paix” prochainement.”Je pense que c’est une belle victoire diplomatique pour Poutine”, affirme Pavlo Nebroev, directeur d’un théâtre à Kharkiv.burs-seb-nr/gmo

Basket: renversants, les Bleus s’offrent encore l’Espagne avant l’Euro

L’équipe de France masculine de basket-ball a renversé l’Espagne (78-73) samedi soir à Bercy, deux jours après son succès à Badalone, lors de son avant-dernier match de préparation à onze jours de l’Euro (27 août-14 septembre).Les Bleus enchaînent un huitième succès depuis que Frédéric Fauthoux a pris les rênes de l’équipe après les Jeux olympiques de Paris-2024, leur quatrième en préparation après ceux contre le Monténégro (81-75), la Grande-Bretagne (74-67) et donc contre les champions d’Europe en titre (75-67) jeudi.Menés de 16 points (28-44 dans le deuxième quart-temps), les Français ont réalisé une deuxième mi-temps de haut niveau (remportée 50-29), grâce notamment à Sylvain Francisco (9 pts, 3 passes décisives) et Bilal Coulibaly (13 pts, 3 rebonds, 2 passes décisives), et ont pris les devants, pour la première fois depuis les premières minutes, à moins de cinq minutes de la fin sur deux lancers francs (69-67).Francisco, déjà été très en vue jeudi à Badalone, a de nouveau marqué des points au poste de meneur en vue de la liste finale de l’Euro ce samedi soir, après l’hommage rendu aux ex-internationaux et double vice-champions olympiques Nicolas Batum et Nando De Colo.En première mi-temps, “ça se voyait qu’on ne prenait pas de plaisir, a reconnu Bilal Coulibaly en zone mixte, et on est meilleurs quand on prend tous du plaisir. Donc on est juste allés sur le terrain et on a profité entre potes”.Dans un scénario inverse du match de jeudi, les Bleus, très brouillons dans le premier quart-temps, ont été menés dès les premières minutes. Mais, encouragés par le public de Bercy heureux de les retrouver un an après la finale des JO-2024, ils ont réussi à renverser la vapeur espagnole pour prolonger leur invincibilité malgré un nouveau manque d’adresse à trois points (7/26, 26%).”À chaque fois que je suis sur le terrain, j’essaie d’amener tout ce que je peux apporter. Là c’était le “shoot” aujourd’hui, j’ai fait mon taf et les autres m’ont très bien suivi derrière. On mettait la pression défensivement, tous ensemble”, a ajouté Coulibaly.Les Français concluront leur préparation contre la Grèce à Athènes le 24 août avant de s’envoler vers Katowice (Pologne) pour le tour préliminaire de l’Euro, qu’ils débuteront face à la Belgique quatre jours plus tard.En cas de qualification pour la phase finale, les finalistes malheureux de la dernière édition poursuivront la compétition à Riga en Lettonie.

Ligue 1: rentrée réussie pour Monaco et Lyon

Monaco, facile vainqueur du Havre (3-1), et Lyon, qui est allé s’imposer à Lens (1-0), ont parfaitement débuté la saison de Ligue 1, samedi. Au lendemain de la défaite surprise de l’OM à Rennes (1-0) en ouverture du championnat, l’ASM et l’OL ne sont pas tombés dans le piège et sont apparus déjà bien en forme, contrairement aux Marseillais. Sous les yeux de Paul Pogba, recrue phare du mercato monégasque pas encore apte physiquement, le club de la Principauté n’a connu aucune difficulté pour dominer au stade Louis-II de très faibles Havrais, grâce notamment à des buts du défenseur anglais Eric Dier, arrivé libre cet été en provenance du Bayern Munich, et de sa pépite de 23 ans Maghnes Akliouche, pour l’instant toujours là malgré un bon de sortie. En attendant le retour de Pogba sur les terrains et la première apparition de l’ex-attaquant du FC Barcelone Ansu Fati, autre grosse signature estivale, Monaco a tenu son rang.Lyon est également dans le ton en cette rentrée. Alors que le maintien en L1 du club, en grande difficulté financière, n’a été actée que le 9 juillet devant la commission d’appel de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) grâce à des apports de liquidités, les secousses en coulisses de l’intersaison n’ont pas semblé avoir perturbé les joueurs lyonnais qui l’ont emporté à Bollaert grâce à un but du Géorgien Georges Mikautadze.L’OL en a profité pour jouer un mauvais tour à son ancien entraîneur Pierre Sage, désormais sur le banc lensois. Lyon a aussi gâché les retrouvailles avec la France de Florian Thauvin sous le maillot sang et or. Entré en jeu à la 57e minute de jeu, le champion du monde 2018, transfuge de l’Udinese, n’est pas parvenu à inverser le cours de la partie.Quatre jours après son élimination au 3e tour préliminaire de la Ligue des champions par le Benfica Lisbonne, Nice a de nouveau affiché d’inquiétantes carences et a lancé son nouvel exercice par un revers face à Toulouse à domicile après un but de Djibril Sidibé inscrit à une minute de la fin du temps réglementaire (1-0). 

Les avions d’Air Canada cloués au sol par une grève, le gouvernement intervient

Le gouvernement canadien a décidé samedi d’intervenir pour mettre fin à une grève d’hôtesses et de stewards paralysant les activités d’Air Canada, la principale compagnie aérienne du pays, en ce week-end estival, avec des centaines de vols annulés.La ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a sommé les parties de “reprendre et poursuivre leurs activités et leurs fonctions”.La …

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N’ayant pu l’obtenir, Trump renonce à un cessez-le-feu en Ukraine

Donald Trump a abandonné samedi toute exigence d’un cessez-le-feu préalable en Ukraine, prônant désormais un “accord de paix” pour mettre fin au conflit meurtrier, un revirement majeur après sa rencontre en Alaska avec Vladimir Poutine, sans résultat concret apparent.Le président américain soutient même une proposition de la Russie prévoyant qu’elle prenne le contrôle total de deux régions ukrainiennes et que le front soit gelé dans deux autres régions que Moscou ne contrôle que partiellement, a indiqué samedi à l’AFP un responsable qui a eu connaissance des échanges téléphoniques entre Donald Trump et des dirigeants européens lors de son vol retour d’Anchorage.Selon cette source, qui a requis l’anonymat, le président russe “demande dans les faits que l’Ukraine quitte le Donbass”, un territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk dans l’est de l’Ukraine.Donald Trump recevra lundi après-midi à la Maison Blanche son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, plusieurs capitales européennes assurant de leur côté vouloir “maintenir la pression sur Moscou”. L’abandon par Donald Trump du cessez-le-feu préalable semble favoriser Vladimir Poutine, qui défend depuis longtemps l’idée de négocier directement un accord global et définitif, Kiev et ses alliés européens y voyant au contraire une façon pour lui de gagner du temps afin de poursuivre son offensive militaire et étendre ses prises territoriales.Cette voie est pourtant “la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l’Ukraine”, a écrit le président républicain sur son réseau Truth Social. “Un simple accord de cessez-le-feu (…) souvent ne tient pas”, a-t-il justifié, lui qui avait pourtant menacé Moscou de “conséquences très graves” en l’absence d’arrêt des hostilités.”La triste réalité est que la Russie n’a aucune intention de mettre fin à cette guerre de sitôt”, a jugé la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.Le maître du Kremlin a pour sa part déclaré samedi que son entretien avec Donald Trump à Anchorage était “très utile” pour oeuvrer à une résolution du conflit “sur une base équitable”, plus de trois ans et demi après l’invasion de l’armée russe en Ukraine.- Tribune pour Poutine – Le sommet d’Anchorage, censé être crucial pour la stabilité de l’Europe, a permis un retour spectaculaire de Vladimir Poutine sur la scène diplomatique, sans déboucher ni sur l’annonce d’une prochaine réunion tripartite incluant M. Zelensky, ni sur une pause dans les hostilités, ni sur de nouvelles sanctions visant la Russie.La rencontre de plus de trois heures, “couronnée de succès” selon Donald Trump, a en tout cas déclenché une effervescence diplomatique en Europe, première concernée mais grande absente en Alaska. Les dirigeants du Vieux continent ont affirmé être prêts à faciliter un sommet entre Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.Ce dernier s’est dit “reconnaissant de l’invitation” à la Maison Blanche, six mois après avoir été tancé de façon très abrupte par Donald Trump dans le Bureau ovale, une scène diffusée en direct qui avait plongé dans la consternation nombre de pays européens.”Si tout marche bien (lors de cette nouvelle réunion bilatérale), nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine”, a assuré samedi Donald Trump, laissant envisager un sommet tripartite.Il a notamment échangé avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le Premier ministre britannique, Keir Starmer et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte.Lors de ces discussions téléphoniques, Donald Trump a évoqué au profit de Kiev une garantie de sécurité similaire à celle de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique.La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a indiqué qu’il s’agirait pour commencer de définir “une clause de sécurité collective qui permettrait à l’Ukraine d’obtenir le soutien de tous ses partenaires, y compris des Etats-Unis, prêts à agir dans le cas où elle serait à nouveau attaquée”.MM. Macron, Starmer et Merz ont convoqué une réunion dimanche avec les pays de la “coalition des volontaires” alliés de Kiev.- La guerre continue -En Russie, le sommet en Alaska a été plutôt bien accueilli. Rencontré à deux pas du Kremlin, Vitali Romanov, un employé de musée, estime qu’il a suscité “l’espoir que cela ira mieux, pour la Russie, pour le peuple et pour les gens qui combattent” sur le front.Les Ukrainiens semblaient en revanche sans illusions, telle Laryssa Melny, une pharmacienne de Kiev, qui croit qu’il n’y aura “pas de paix” prochainement.”Je pense que c’est une belle victoire diplomatique pour Poutine”, affirme de son côté Pavlo Nebroev, directeur d’un théâtre à Kharkiv.En attendant, les hostilités continuent. L’armée russe a ainsi lancé 85 drones et un missile sur l’Ukraine pendant la nuit, a affirmé Kiev, assurant en avoir abattu 61.burs-pt-seb/pno