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“Ne capitulez pas”: manifestation à New York pour les droits des personnes trans

Des centaines de personnes ont manifesté lundi à New York contre un décret de Donald Trump mettant fin aux aides publiques pour les traitements de transition de genre des mineurs, après des informations sur des rendez-vous médicaux annulés en conséquence du texte. Une foule bruyante s’est rassemblée à St. Vartan Park près de l’hôpital universitaire Langone …

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“Ne capitulez pas”: manifestation à New York pour les droits des personnes trans

Des centaines de personnes ont manifesté lundi à New York contre un décret de Donald Trump mettant fin aux aides publiques pour les traitements de transition de genre des mineurs, après des informations sur des rendez-vous médicaux annulés en conséquence du texte. Une foule bruyante s’est rassemblée à St. Vartan Park près de l’hôpital universitaire Langone Health qui, selon le New York Times, a annulé les rendez-vous de deux enfants transgenres à la suite du décret de Donald Trump. Les manifestants ont brandi des banderoles proclamant “Protégez les futurs trans”, “Ne capitulez pas face à la haine” ou encore “Brisez le silence”. Au moins l’un des participants a été interpellé par la police, a constaté un correspondant de l’AFP. “Je ne viens pas souvent à des rassemblements comme celui-ci”, a confié à l’AFP l’une des personnes transgenres présentes, qui a refusé de donner son nom. “Les personnes transgenres ont toujours existé, on ne va pas disparaître juste parce qu’on met les politiciens mal à l’aise”. Pour elle, la mobilisation doit commencer au niveau local avec un maire qui ne soit “pas disposé à faire le travail de Trump”. “On est fatigués de tout ça!”.Contacté, l’hôpital Langone Health n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.Le 28 janvier, la Maison Blanche a publié le décret de Donald Trump mettant fin aux aides publiques pour les traitements de transition de genre des mineurs, chimiques comme chirurgicaux, et promettant de s’y opposer par toutes les voies légales possibles.- “Les plus vulnérables” -“A travers le pays, les professionnels de santé mutilent et stérilisent un nombre grandissant d’enfants influençables”, a écrit le président américain.Le décret présidentiel, qui ne s’applique qu’aux ministères et agences fédérales, prévoit que les Etats-Unis “ne financeront pas, ne soutiendront pas, n’encourageront pas, n’assisteront pas la prétendue +transition+ d’un enfant d’un sexe à l’autre”.Au niveau local, la moitié des Etats américains a prohibé les traitements pour les mineurs qui ne se reconnaissent pas dans leur genre de naissance.A la manifestation, Julie, qui a refusé  de donner son nom de famille, a raconté à l’AFP avoir eu “beaucoup de chance” avec un traitement reçu à Langone Health pendant 15 ans.Elle a déploré la décision de l’hôpital d’annuler les rendez-vous après un “décret illégal” de Washington.Rabbin transgenre, Abby Stein a accusé auprès de l’AFP Donald Trump de s’en prendre à l’une des catégories de la population “les plus vulnérables de ce pays”. “Nous demandons le droit d’être en vie. Nous demandons le droit à des soins de santé de base”.Soutenu par un électorat en partie très conservateur, Donald Trump a à plusieurs reprises juré d’en finir avec ce qu’il qualifie d'”idéologie transgenre” voire de “délire transgenre”, tout comme il fustige les politiques de diversité, promues par la gauche américaine.Dès son investiture, le président avait affirmé que son administration n’allait “reconnaître” l’existence que de “deux sexes”.

Le procès de l’assaillant de Salman Rushdie s’ouvre aux Etats-Unis

Le procès du jeune homme accusé d’avoir failli tuer en l’attaquant au couteau l’écrivain Salman Rushdie, visé depuis 1989 par une fatwa de l’Iran réclamant sa mort pour ses “Versets sataniques”, s’ouvre mardi au nord de New York.Le procès doit démarrer par la sélection du jury devant un tribunal du comté de Chautauqua. Cette localité …

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Le procès de l’assaillant de Salman Rushdie s’ouvre aux Etats-Unis

Le procès du jeune homme accusé d’avoir failli tuer en l’attaquant au couteau l’écrivain Salman Rushdie, visé depuis 1989 par une fatwa de l’Iran réclamant sa mort pour ses “Versets sataniques”, s’ouvre mardi au nord de New York.Le procès doit démarrer par la sélection du jury devant un tribunal du comté de Chautauqua. Cette localité bucolique de l’Etat de New York, au bord du lac Erié, à la frontière avec le Canada, avait été secouée à l’été 2022 par cette agression qui avait coûté la vue à un Å“il à l’auteur américano-britannique, né en Inde.Hadi Matar, un Américano-libanais âgé aujourd’hui de 27 ans, est accusé de s’être rué sur Salman Rushdie le 12 août 2022, en pleine conférence littéraire, et de l’avoir poignardé à de multiples reprises, le blessant grièvement au visage, au cou et à l’abdomen.Le jeune homme a plaidé non coupable devant la justice de l’Etat de New York. Il est aussi poursuivi devant la justice fédérale pour “acte de terrorisme au nom du Hezbollah”, le mouvement libanais chiite soutenu par l’Iran.Téhéran avait nié toute implication dans l’attaque.Cette dernière avait choqué dans le monde entier, de la communauté littéraire aux capitales occidentales qui avaient apporté leur soutien à Salman Rushdie, symbole mondial de liberté d’expression. – “C’est donc toi” -Mais elle avait aussi été saluée par des extrémistes dans certains pays musulmans. L’auteur vit depuis plus de 30 ans sous la menace d’une fatwa de l’Iran réclamant sa mort pour la publication des “Versets sataniques” en 1988.”C’est donc toi”, avait confié avoir pensé l’auteur à la vue de l’assaillant. Apparu en public avec un cache-Å“il après son rétablissement, Salman Rushdie, 77 ans, a livré son récit de l’attaque dans son livre “Le Couteau” paru en 2024.Quelques jours après les faits, Hadi Matar avait lui été interviewé depuis sa prison par le tabloïd New York Post, auquel il avait confié avoir été “surpris” que Salman Rushdie ait survécu. Il n’avait pas dit s’il avait été inspiré par la fatwa lancée par l’ayatollah Khomeini mais indiqué qu’il ne “(l’aimait) pas” et il lui reprochait d’avoir “attaqué l’islam”.Selon sa mère, qui s’était exprimé sur le site internet du Daily Mail, il était revenu “changé” et plus religieux d’un voyage en 2018 au Liban, pays d’origine de sa famille.L’ouverture du procès a été reportée plusieurs fois et la sélection du jury peut prendre plusieurs jours. Salman Rushdie pourrait témoigner lors du procès.

Le procès de l’assaillant de Salman Rushdie s’ouvre aux Etats-Unis

Le procès du jeune homme accusé d’avoir failli tuer en l’attaquant au couteau l’écrivain Salman Rushdie, visé depuis 1989 par une fatwa de l’Iran réclamant sa mort pour ses “Versets sataniques”, s’ouvre mardi au nord de New York.Le procès doit démarrer par la sélection du jury devant un tribunal du comté de Chautauqua. Cette localité bucolique de l’Etat de New York, au bord du lac Erié, à la frontière avec le Canada, avait été secouée à l’été 2022 par cette agression qui avait coûté la vue à un Å“il à l’auteur américano-britannique, né en Inde.Hadi Matar, un Américano-libanais âgé aujourd’hui de 27 ans, est accusé de s’être rué sur Salman Rushdie le 12 août 2022, en pleine conférence littéraire, et de l’avoir poignardé à de multiples reprises, le blessant grièvement au visage, au cou et à l’abdomen.Le jeune homme a plaidé non coupable devant la justice de l’Etat de New York. Il est aussi poursuivi devant la justice fédérale pour “acte de terrorisme au nom du Hezbollah”, le mouvement libanais chiite soutenu par l’Iran.Téhéran avait nié toute implication dans l’attaque.Cette dernière avait choqué dans le monde entier, de la communauté littéraire aux capitales occidentales qui avaient apporté leur soutien à Salman Rushdie, symbole mondial de liberté d’expression. – “C’est donc toi” -Mais elle avait aussi été saluée par des extrémistes dans certains pays musulmans. L’auteur vit depuis plus de 30 ans sous la menace d’une fatwa de l’Iran réclamant sa mort pour la publication des “Versets sataniques” en 1988.”C’est donc toi”, avait confié avoir pensé l’auteur à la vue de l’assaillant. Apparu en public avec un cache-Å“il après son rétablissement, Salman Rushdie, 77 ans, a livré son récit de l’attaque dans son livre “Le Couteau” paru en 2024.Quelques jours après les faits, Hadi Matar avait lui été interviewé depuis sa prison par le tabloïd New York Post, auquel il avait confié avoir été “surpris” que Salman Rushdie ait survécu. Il n’avait pas dit s’il avait été inspiré par la fatwa lancée par l’ayatollah Khomeini mais indiqué qu’il ne “(l’aimait) pas” et il lui reprochait d’avoir “attaqué l’islam”.Selon sa mère, qui s’était exprimé sur le site internet du Daily Mail, il était revenu “changé” et plus religieux d’un voyage en 2018 au Liban, pays d’origine de sa famille.L’ouverture du procès a été reportée plusieurs fois et la sélection du jury peut prendre plusieurs jours. Salman Rushdie pourrait témoigner lors du procès.

Condamné à mort en Indonésie, Serge Atlaoui doit décoller mardi vers la France

Serge Atlaoui, un Français de 61 ans condamné à mort en Indonésie en 2007 pour trafic de drogue, doit décoller mardi soir pour la France à l’issue d’un accord conclu fin janvier et espère recouvrer la liberté après 19 ans de prison.Depuis le 11 novembre 2005, jour de son interpellation près de Jakarta, le Français rêve de cette journée, “sans avoir jamais perdu l’espoir”, selon une source proche. Mardi, à la mi-journée, il doit d’abord être extrait de sa cellule de la prison de Salemba, dans la capitale indonésienne. Puis un convoi doit le conduire vers l’aéroport Soekarno-Hatta d’où, pris en charge par trois policiers français, il doit monter à bord d’un vol commercial en fin de journée pour Paris où il atterrira mercredi matin. Une ultime obligation l’attend avant d’embarquer, une conférence de presse prévue à l’aéroport.A son arrivée en France, “il sera ensuite conduit à Bobigny (région parisienne, ndlr) et présenté au parquet puis probablement placé en détention dans l’attente de la décision sur son adaptation”, a indiqué à l’AFP son avocat Richard Sédillot. L’avocat français interviendra ensuite, “dans un délai de quelques semaines ou quelques mois” devant le tribunal compétent “pour demander qu’une adaptation de sa peine permette sa mise en liberté”.”Serge est heureux et serein”, confie encore Me Sédillot, “mais il va avoir besoin d’un petit peu de temps pour se réorganiser”.Demandé officiellement le 4 novembre par la France dans une lettre du ministre de la Justice, son retour a été rendu possible par la signature d’un accord le 24 janvier entre Gérald Darmanin, le garde des Sceaux et Yusril Ihza Mahendra, ministre indonésien en charge des Affaires juridiques et des droits humains.Dans cet accord, Jakarta explique avoir décidé de “ne pas exécuter” le prisonnier et d’autoriser son retour pour “raisons humanitaires” car “il est malade”. M. Atlaoui a en effet suivi chaque semaine un traitement, ces derniers temps, dans un hôpital proche de sa prison.Jakarta laisse également la liberté au gouvernement français d’accorder “sa clémence, une amnistie ou une réduction de peine” au seul Français actuellement condamné à mort dans l’archipel.- Peine de mort en appel -M. Atlaoui avait été arrêté en 2005 dans une usine où des dizaines de kilos de drogue avaient été découverts, en banlieue de Jakarta, et les autorités l’avaient accusé d’être un “chimiste”.Venu de Metz, dans le nord-est de la France, cet artisan soudeur, père de quatre enfants, s’est toujours défendu d’être un trafiquant de drogue, affirmant qu’il n’avait fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique. Initialement condamné à la prison à vie, il avait vu la Cour suprême alourdir la sentence et le condamner à la peine capitale en appel.Il devait être exécuté aux côtés de huit autres condamnés en 2015, mais a obtenu un sursis après que Paris a intensifié la pression, les autorités indonésiennes ayant accepté de laisser un appel en suspens suivre son cours.L’affaire avait fait grand bruit en Indonésie, où la législation antidrogue est l’une des plus sévères du monde. Mais aussi en France où de nombreuses personnalités, dont la chanteuse franco-indonésienne Anggun, s’étaient mobilisées pour le soutenir. L’Indonésie compte actuellement au moins 530 condamnés dans le couloir de la mort, selon l’association de défense des droits Kontras, citant des données officielles.Parmi eux, plus de 90 étrangers, dont au moins une femme, selon le ministère de l’Immigration et des services correctionnels.Une Philippine de 39 ans, Mary Jane Veloso, arrêtée en 2010 et également condamnée à la peine capitale pour trafic de drogue, a été transférée aux Philippines à la mi-décembre, après un accord entre les deux pays.Selon l’ONG française Ensemble contre la peine de mort (ECPM), outre M. Atlaoui, au moins quatre Français sont actuellement condamnés à mort dans le monde: deux hommes au Maroc, un en Chine ainsi qu’une femme en Algérie.

Condamné à mort en Indonésie, Serge Atlaoui doit décoller mardi vers la France

Serge Atlaoui, un Français de 61 ans condamné à mort en Indonésie en 2007 pour trafic de drogue, doit décoller mardi soir pour la France à l’issue d’un accord conclu fin janvier et espère recouvrer la liberté après 19 ans de prison.Depuis le 11 novembre 2005, jour de son interpellation près de Jakarta, le Français …

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Condamné à mort en Indonésie, Serge Atlaoui doit décoller mardi vers la France

Serge Atlaoui, un Français de 61 ans condamné à mort en Indonésie en 2007 pour trafic de drogue, doit décoller mardi soir pour la France à l’issue d’un accord conclu fin janvier et espère recouvrer la liberté après 19 ans de prison.Depuis le 11 novembre 2005, jour de son interpellation près de Jakarta, le Français rêve de cette journée, “sans avoir jamais perdu l’espoir”, selon une source proche. Mardi, à la mi-journée, il doit d’abord être extrait de sa cellule de la prison de Salemba, dans la capitale indonésienne. Puis un convoi doit le conduire vers l’aéroport Soekarno-Hatta d’où, pris en charge par trois policiers français, il doit monter à bord d’un vol commercial en fin de journée pour Paris où il atterrira mercredi matin. Une ultime obligation l’attend avant d’embarquer, une conférence de presse prévue à l’aéroport.A son arrivée en France, “il sera ensuite conduit à Bobigny (région parisienne, ndlr) et présenté au parquet puis probablement placé en détention dans l’attente de la décision sur son adaptation”, a indiqué à l’AFP son avocat Richard Sédillot. L’avocat français interviendra ensuite, “dans un délai de quelques semaines ou quelques mois” devant le tribunal compétent “pour demander qu’une adaptation de sa peine permette sa mise en liberté”.”Serge est heureux et serein”, confie encore Me Sédillot, “mais il va avoir besoin d’un petit peu de temps pour se réorganiser”.Demandé officiellement le 4 novembre par la France dans une lettre du ministre de la Justice, son retour a été rendu possible par la signature d’un accord le 24 janvier entre Gérald Darmanin, le garde des Sceaux et Yusril Ihza Mahendra, ministre indonésien en charge des Affaires juridiques et des droits humains.Dans cet accord, Jakarta explique avoir décidé de “ne pas exécuter” le prisonnier et d’autoriser son retour pour “raisons humanitaires” car “il est malade”. M. Atlaoui a en effet suivi chaque semaine un traitement, ces derniers temps, dans un hôpital proche de sa prison.Jakarta laisse également la liberté au gouvernement français d’accorder “sa clémence, une amnistie ou une réduction de peine” au seul Français actuellement condamné à mort dans l’archipel.- Peine de mort en appel -M. Atlaoui avait été arrêté en 2005 dans une usine où des dizaines de kilos de drogue avaient été découverts, en banlieue de Jakarta, et les autorités l’avaient accusé d’être un “chimiste”.Venu de Metz, dans le nord-est de la France, cet artisan soudeur, père de quatre enfants, s’est toujours défendu d’être un trafiquant de drogue, affirmant qu’il n’avait fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique. Initialement condamné à la prison à vie, il avait vu la Cour suprême alourdir la sentence et le condamner à la peine capitale en appel.Il devait être exécuté aux côtés de huit autres condamnés en 2015, mais a obtenu un sursis après que Paris a intensifié la pression, les autorités indonésiennes ayant accepté de laisser un appel en suspens suivre son cours.L’affaire avait fait grand bruit en Indonésie, où la législation antidrogue est l’une des plus sévères du monde. Mais aussi en France où de nombreuses personnalités, dont la chanteuse franco-indonésienne Anggun, s’étaient mobilisées pour le soutenir. L’Indonésie compte actuellement au moins 530 condamnés dans le couloir de la mort, selon l’association de défense des droits Kontras, citant des données officielles.Parmi eux, plus de 90 étrangers, dont au moins une femme, selon le ministère de l’Immigration et des services correctionnels.Une Philippine de 39 ans, Mary Jane Veloso, arrêtée en 2010 et également condamnée à la peine capitale pour trafic de drogue, a été transférée aux Philippines à la mi-décembre, après un accord entre les deux pays.Selon l’ONG française Ensemble contre la peine de mort (ECPM), outre M. Atlaoui, au moins quatre Français sont actuellement condamnés à mort dans le monde: deux hommes au Maroc, un en Chine ainsi qu’une femme en Algérie.