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Attentat de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire: perpétuité requise en appel

Le procureur du tribunal d’Abidjan a requis mardi en appel la prison à perpétuité pour quatre accusés du procès de l’attentat jihadiste de Grand-Bassam, déjà condamnés à cette peine en première instance, tandis que leur défense a demandé l’acquittement. Cette attaque jihadiste perpétrée en 2016 à environ 30 kilomètres d’Abidjan, la première en Côte d’Ivoire, avait …

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Présidentielle en Equateur: le président sortant dénonce des “irrégularités”, pas la mission d’observation de l’UE

Le chef de l’Etat sortant de l’Equateur Daniel Noboa a dénoncé mardi de “nombreuses irrégularités” lors du premier tour de la présidentielle dimanche, dont le résultat officiel n’a pas encore été rendu public, les missions de supervision électorale estimant au contraire n’avoir pas observé de “fraude” ayant pu “altérer les résultats”.”Il y a eu de …

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Présidentielle en Equateur: le président sortant dénonce des “irrégularités”, pas la mission d’observation de l’UE

Le chef de l’Etat sortant de l’Equateur Daniel Noboa a dénoncé mardi de “nombreuses irrégularités” lors du premier tour de la présidentielle dimanche, dont le résultat officiel n’a pas encore été rendu public, les missions de supervision électorale estimant au contraire n’avoir pas observé de “fraude” ayant pu “altérer les résultats”.”Il y a eu de très nombreuses irrégularités, et nous sommes encore en train de compter”, a affirmé M. Noboa à la radio Centro de Guayaquil, estimant qu’il avait obtenu un “meilleur résultat” dans certaines provinces que les chiffres du dépouillement officiel.Mais le chef de la Mission électorale déployée par l’Union européenne (UE), Gabriel Mato, a indiqué mardi lors d’une conférence de presse à Quito n’avoir “pas un seul élément objectif indiquant qu’il y a eu le moindre type de fraude” et “regrette profondément” que la polarisation des débats “ait été associée à un certain récit de fraude”.La Mission électorale de l’Organisation des Etats américains (OEA), a également dit dans un communiqué n’avoir “ni identifié, ni reçu d’indications d’irrégularités généralisées susceptibles de modifier les résultats de l’élection”. Elle précise que son décompte rapide “coïncide” avec les résultats officiels.Le président sortant de 37 ans, l’un des plus jeunes dirigeants du monde, tenant d’une ligne dure face aux cartels de drogue qui gangrènent le pays, affirme au contraire qu'”il y a des dizaines et des dizaines de cas où ils ont menacé les gens pour qu’ils votent pour la Révolution Citoyenne”, le parti de sa rivale de gauche Luisa Gonzalez avec laquelle il se trouve au coude-à-coude.”Nous avons les preuves (…) Même des électeurs recevaient des menaces de groupes armés”, a-t-il insisté, indiquant que “des démarches en contestation” ont été déposées.Mme Gonzalez sur X a exigé de Noboa du “respect”, soulignant que ses sympathisants “ne sont ni narcos ni déliquants”.- “Niveau extrême” -M. Noboa avait dit durant la campagne viser une victoire dès le 1er tour, mais après 97% des bulletins dépouillés mardi, le président sortant (44,17%) devance d’une courte tête (43,94%) la dauphine de l’ex-président socialiste Rafael Correa (2007-2017).Ce score de la gauche a surpris les observateurs.”Le corréisme en sort renforcé” et dépasse pour la première fois son plafond électoral de 33 points, selon l’analyste Leonardo Laso.Pour le politologue Santiago Cahuasqui “c’est la première fois” en 50 ans que l’Équateur “possède un tel niveau extrême de polarisation”.M. Laso explique en partie ce résultat par la personnalité de M. Noboa. “Il manque d’empathie (…) c’est un type très froid, très bref, très sec, il ne donne pas d’interviews, il n’interagit pas avec les gens, il sourit difficilement”, décrit-il.Des électeurs rencontrés par l’AFP ont ouvertement dit avoir voté pour la première fois pour le parti de l’ex-président Correa, condamné par contumace à huit ans de prison pour corruption et qui vit aujourd’hui en exil.Ces déçus, imputent par exemple au chef de l’État la crise énergétique qui a durement frappé le pays l’année dernière en raison d’une sécheresse prolongée. “La dernière partie de ma grossesse s’est passée avec des coupures de courant allant jusqu’à 14 heures par jour, c’était un véritable martyre, j’ai vécu un enfer”, raconte à Guayaquil (sud-ouest) Yadira Sarmientos.Si M. Noboa a séduit nombre d’Equatoriens par son discours musclé, sa communication décontractée sur les réseaux sociaux ou en s’affichant en gilet pare-balles lors de spectaculaires opérations militaires anti-narco, il a perdu dans de nombreuses régions où sa politique de sécuritaire de main de fer est subie au quotidien.Il est devancé également dans les provinces côtières frappées par la pauvreté, où le discours de “justice sociale” de Mme Gonzalez a séduit.”Le président a fait plus d’actions spectaculaires que de politiques structurelles”, estime M. Laso. Pour M. Cahuasqui, “cette société exclue par la marginalité a réagi” dans les urnes.Il s’agit dès lors pour les deux candidats de capter les votes pour le leader indigène Leonidas Iza (5,30%) et la jeune anti-corréiste Andrea Gonzalez Nader (2,70%), arrivés respectivement en troisième et quatrième place. Les 12 autres candidats en lice ont récolté moins de 1% des suffrages (0,12% à 0,71%).Pour M. Cahuasqui, d’ici le second tour le 13 avril, “les deux candidats devront intensifier leurs stratégies pour capturer ce vote” jugé indécis.

Ligue des champions: Impitoyable avec Brest, le Paris SG fonce vers les huitièmes

Avec pas mal de réussite défensive et un froid réalisme offensif, le Paris SG a pris une énorme option sur la qualification en huitième de finale de la Ligue des champions en gagnant (3-0) contre Brest, mardi, en barrage aller.Dix jours après avoir corrigé les Finistériens à Francis-le-Blé (5-2) en championnat, le club de la capitale a remis ça au Roudourou, à Guingamp, avec la même impression que Brest était par instants si près, mais souvent si loin de son adversaire.Le football à très haut niveau se joue sur des détails et Brest reverra certainement le contre de Ludovic Ajorque sur un dégagement de Gianluigi Donnarumma (12e) de peu à côté, ou le retour en catastrophe d’Achraf Hakimi, qui a touché l’extérieur du poteau en déviant un centre de Mahdi Camara (39e).Il y a eu aussi les trois belles occasions d’Abdallah Sima, avec un retour salvateur de Pacho (34e), le poteau qui a sauvé le PSG sur une tête (35e) et sa frappe à quelques mètres du but déviée hors du cadre on ne sait par qui (48e).Ce Paris SG-là ne laisse rien au hasard, lui.Certes, l’ouverture du score de Vitinha sur pénalty (0-1, 21e) est venue d’une main involontaire de Pierre Lees-Melou, mais les hommes de Luis Enrique avaient déjà tellement laminé leur adversaire jusque-là que la question était quand et pas s’ils allaient marquer.D’autant plus quand on a une arme du calibre d’Ousmane Dembélé qui a ajouté deux buts de plus à sa collection qui s’enrichit match après match.- Maîtrise totale -C’est déjà sur sa frappe que le pénalty avait été accordé et son but juste avant la pause, où il se joue facilement de Massadio Haïdara pour frapper au premier poteau (0-2, 45e), a fait très mal au moral des Bretons.Son second but a été plein de détermination pour arracher un contre favorable et finir en puissance (0-3, 66e).Certes, il a eu aussi un peu de déchet: une volée délicate envoyée largement au-dessus (29e), un but qui semblait tout fait où il a raté inexplicablement le cadre (58e), un frappe déviée in extremis alors qu’il avait mis le gardien brestois Marco Bizot sur les fesses avec un crochet (75e).Bradley Barcola a aussi eu des ratés, avec une frappe enroulée trop enlevée (30e), une reprise qui a raté le cadre après un débordement de Désiré Doué (38e), ou un face-à-face perdu contre Bizot (62e).Mais l’impression de maîtrise totale, le danger permanent qu’il fait peser sur l’adversaire, le sérieux dans les replis défensifs et le travail sans ballon, même à 3-0, place ce PSG parmi les meilleures équipes d’Europe à l’heure actuelle.Il y aura évidemment un match retour dans huit jours au Parc, mais qui ne devrait être qu’une formalité, avant un huitième de finale qui sera un énorme choc contre Liverpool ou Barcelone.Pour Brest, le retour marquera très vraisemblablement la fin d’une épopée aussi rafraîchissante et emballante – au moins jusqu’à la défaite 2-0 contre le Shakhtar Donetsk – qu’inattendue, dont il faudra garder le positif.

Ton courtois entre Trump et le roi de Jordanie, sans régler les différends sur le fond

Le roi Abdallah II de Jordanie a dit mardi être prêt à recevoir des enfants malades de Gaza lors de sa rencontre avec Donald Trump, lequel a encore défendu son plan de développement immobilier du territoire palestinien, une fois vidé de ses habitants et placé sous contrôle américain.Le président américain voudrait que le royaume hachémite, avec l’Egypte, accueille l’essentiel des habitants du territoire palestinien.”L’une des choses que nous pouvons faire immédiatement c’est de prendre 2.000 enfants, des enfants atteints de cancer ou très malades”, a dit le roi.”Je dois penser à ce qui est dans l’intérêt de mon pays”, a encore dit Abdallah II, qui avait déjà rejeté fermement auparavant tout déplacement de Palestiniens, mais qui s’est gardé d’aborder frontalement le sujet en présence de Donald Trump. – Beau geste -La proposition d’accueil d’enfants malades a réjoui le républicain de 78 ans.”C’est vraiment un beau geste”, a dit le président américain, assis aux côtés de son invité et du prince héritier Hussein dans le Bureau ovale.Il a prédit de “grands progrès” dans les discussions tant avec la Jordanie qu’avec l’Egypte, et s’est dit persuadé “peut-être pas à 100%, mais à 99%” d’arriver à un compromis avec le Caire.Le président américain a une nouvelle fois défendu son projet pour Gaza, qui a créé une vague d’indignation internationale: “Nous allons posséder Gaza. Nous n’avons pas besoin de l’acheter. Il n’y a rien à acheter”, a déclaré Donald Trump, assurant que le territoire serait placé “sous contrôle américain”, sans expliquer de quelle manière.Abdallah II a lui fait savoir que l’Egypte élaborait un plan de coopération avec Donald Trump, et que ce projet ferait l’objet de discussions en Arabie saoudite.”Attendons que les Egyptiens puissent présenter” ce plan, a-t-il plaidé.Donald Trump, qui avait évoqué un arrêt des aides américaines à la Jordanie si cette dernière n’accueillait pas des Palestiniens déplacés, a adopté un ton plus conciliant mardi. Il a ainsi affirmé qu’il n’aurait pas besoin de “menacer” le pays: “Je pense que nous sommes au-delà de ça”.- Trêve fragilisée -Le milliardaire, ancien promoteur immobilier, a par ailleurs répondu “non” à un journaliste qui lui demandait s’il comptait participer à titre privé au projet qu’il envisage pour Gaza.La rencontre se tient au moment où la trêve dans le territoire palestinien est fragilisée.”Je ne crois pas qu’ils respecteront la date limite”, a dit Donald Trump à propos du Hamas. Il avait exigé lundi que le mouvement islamiste palestinien libère les otages israéliens au plus tard samedi, sans quoi un “véritable enfer” se déchaînerait à Gaza.Après 15 mois de guerre dans le territoire palestinien assiégé par Israël, un accord de trêve conclu par l’intermédiaire des médiateurs internationaux – Qatar, Etats-Unis, Egypte – est entré en vigueur le 19 janvier. Il prévoit l’arrêt des hostilités, la libération des otages contre celle de prisonniers palestiniens et une aide humanitaire accrue à Gaza.Donald Trump veut reconstruire ce territoire dévasté pour le transformer en “Côte d’Azur du Moyen-Orient”, après avoir déplacé définitivement les Palestiniens.- Egypte -Les pays arabes ont fermement rejeté la proposition, insistant sur une solution à deux Etats, avec un Etat palestinien indépendant au côté d’Israël. Plus tard cette semaine, ce devrait être au tour du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, de se rendre à la Maison Blanche, après avoir exhorté mardi à la reconstruction de Gaza “sans déplacer les Palestiniens”.Pour de nombreux experts, cette question de l’accueil des Palestiniens est particulièrement saillante pour la Jordanie.La moitié de ses 11 millions d’habitants sont d’origine palestinienne, et depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948, de nombreux Palestiniens ont trouvé refuge dans ce pays voisin.En 1970, un conflit — connu par la suite sous le nom de “Septembre noir” — avait éclaté entre l’armée jordanienne et des groupes palestiniens menés par l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Les affrontements avaient abouti à l’expulsion de ces groupes du royaume.Mais la Jordanie est bien consciente de la pression économique que pourrait exercer Donald Trump sur le pays. Chaque année, Amman reçoit quelque 750 millions de dollars d’aide économique de la part de Washington, et environ 350 millions de dollars supplémentaires en aide militaire.

Ton courtois entre Trump et le roi de Jordanie, sans régler les différends sur le fond

Le roi Abdallah II de Jordanie a dit mardi être prêt à recevoir des enfants malades de Gaza lors de sa rencontre avec Donald Trump, lequel a encore défendu son plan de développement immobilier du territoire palestinien, une fois vidé de ses habitants et placé sous contrôle américain.Le président américain voudrait que le royaume hachémite, …

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