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“Il faut le sauver!”: le frère d’un otage israélien en appelle au monde

“Il faut le sauver!”: le frère de l’otage israélien Evyatar David, retenu par le Hamas à Gaza et apparu très affaibli dans une vidéo qui a choqué Israël, a appelé “le monde à s’unir maintenant” pour “exiger sa libération”, dans un entretien mardi avec l’AFP.Evyatar David, 24 ans, est l’un des 251 otages capturés par …

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Trump prêt à aller plus loin sur les droits de douane contre l’Inde et l’industrie pharmaceutique

Pression sur l’Inde et le secteur pharmaceutique, négociations de la dernière chance avec la Suisse, les droits de douane supplémentaires voulus par Donald Trump et prévus pour jeudi pourraient encore évoluer d’ici là, alors que le président américain souffle le chaud et le froid avec ses interlocuteurs.Interviewé sur la chaîne CNBC, M. Trump a focalisé son attention sur l’Inde puis l’industrie pharmaceutique, un secteur déjà sous pression car le locataire de la Maison Blanche souhaite faire baisser le prix des médicaments dans son pays.Le président américain avait déjà exprimé son mécontentement vis-à-vis de New Delhi, lui reprochant notamment d’acheter du pétrole russe et de ne pas faire ce qu’il faut pour ouvrir l’économie indienne aux produits américains.Des accusations réitérées mardi et qui pourraient le pousser à aller plus loin que la surtaxe déjà annoncée de 25%, prévue pour le 7 août.”L’Inde n’a pas été un bon partenaire commercial, car elle fait beaucoup d’affaires avec nous, mais nous n’en faisons pas avec elle. Donc nous nous sommes mis d’accord sur 25%, mais je pense que je vais augmenter ce chiffre de manière significative dans les prochaines 24 heures, car ils achètent du pétrole russe”, a-t-il insisté.Donald Trump a fait plusieurs fois référence, ces dernières semaines, à une “pénalité” visant l’Inde à cause du pétrole russe, suscitant des inquiétudes parmi les industriels indiens.Une inquiétude qui pourrait se renforcer alors que le président américain a donné une idée de ce qu’il envisageait concernant les droits de douane sectoriels appliqués au secteur pharmaceutique, l’un des principaux en Inde.Début juillet, Donald Trump avait affirmé qu’il imposerait une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques importés aux Etats-Unis si la production n’était pas rapidement rapatriée sur le sol américain.Désormais, il anticipe dans un premier temps “un droit de douane bas” sur ces produits, mais “dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150% et ensuite 250%, parce que l’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays”.- La Suisse négocie encore -L’annonce devrait intervenir, comme pour ceux prévus sur les semiconducteurs, “dans le courant de la semaine prochaine”, a-t-il précisé.Le président américain souhaite par ailleurs abaisser les prix des médicaments, plus chers aux Etats-Unis que dans la grande majorité des autres pays industrialisés.Dans des courriers adressés la semaine dernière à 17 entreprises du secteur, il leur demandait d’abaisser les prix de leurs produits sous peine de représailles.Les droits de douane sur l’industrie pharmaceutique devraient être au menu des discussions entre la Suisse et les Etats-Unis, alors que la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et son ministre de l’Economie, Guy Parmelin, doivent arriver dans la journée.Ils espèrent parvenir à réduire la surtaxe de 39% sur les produits suisses prévue pour le 7 août, un niveau bien supérieur à celui appliqué à ceux provenant de l’Union européenne (15%).Reste à voir si Donald Trump se montrera réceptif, alors qu’il a jugé les échanges précédents infructueux.”La dame (Mme Keller-Sutter) est très gentille, mais elle ne voulait pas écouter. Ils ne payaient quasi pas de droits de douane jusqu’ici. Nous avons 41 milliards de dollars de déficit et ils veulent payer 1%”, a-t-il insisté à sur l’antenne de CNBC.Les signes de détente apparaissent cependant avec certains partenaires commerciaux. L’UE a ainsi annoncé suspendre ses mesures de représailles, après l’accord annoncé avec Washington limitant à 15% la majorité des droits de douane sur les produits européens.Parmi les hausses de surtaxes prévues, celle visant les produits brésiliens va ouvrir le bal, à partir de 00H01 mercredi (04H01 GMT), avec des droits de douane qui atteindront désormais 50%, mais de nombreux secteurs, tels que l’aviation, l’énergie ou les jus d’orange, sont exemptés.Au total, selon Brasilia, 36% des exportations brésiliennes vers les Etats-Unis seront concernées par ces taxes.

Trump prêt à aller plus loin sur les droits de douane contre l’Inde et l’industrie pharmaceutique

Pression sur l’Inde et le secteur pharmaceutique, négociations de la dernière chance avec la Suisse, les droits de douane supplémentaires voulus par Donald Trump et prévus pour jeudi pourraient encore évoluer d’ici là, alors que le président américain souffle le chaud et le froid avec ses interlocuteurs.Interviewé sur la chaîne CNBC, M. Trump a focalisé son attention sur l’Inde puis l’industrie pharmaceutique, un secteur déjà sous pression car le locataire de la Maison Blanche souhaite faire baisser le prix des médicaments dans son pays.Le président américain avait déjà exprimé son mécontentement vis-à-vis de New Delhi, lui reprochant notamment d’acheter du pétrole russe et de ne pas faire ce qu’il faut pour ouvrir l’économie indienne aux produits américains.Des accusations réitérées mardi et qui pourraient le pousser à aller plus loin que la surtaxe déjà annoncée de 25%, prévue pour le 7 août.”L’Inde n’a pas été un bon partenaire commercial, car elle fait beaucoup d’affaires avec nous, mais nous n’en faisons pas avec elle. Donc nous nous sommes mis d’accord sur 25%, mais je pense que je vais augmenter ce chiffre de manière significative dans les prochaines 24 heures, car ils achètent du pétrole russe”, a-t-il insisté.Donald Trump a fait plusieurs fois référence, ces dernières semaines, à une “pénalité” visant l’Inde à cause du pétrole russe, suscitant des inquiétudes parmi les industriels indiens.Une inquiétude qui pourrait se renforcer alors que le président américain a donné une idée de ce qu’il envisageait concernant les droits de douane sectoriels appliqués au secteur pharmaceutique, l’un des principaux en Inde.Début juillet, Donald Trump avait affirmé qu’il imposerait une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques importés aux Etats-Unis si la production n’était pas rapidement rapatriée sur le sol américain.Désormais, il anticipe dans un premier temps “un droit de douane bas” sur ces produits, mais “dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150% et ensuite 250%, parce que l’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays”.- La Suisse négocie encore -L’annonce devrait intervenir, comme pour ceux prévus sur les semiconducteurs, “dans le courant de la semaine prochaine”, a-t-il précisé.Le président américain souhaite par ailleurs abaisser les prix des médicaments, plus chers aux Etats-Unis que dans la grande majorité des autres pays industrialisés.Dans des courriers adressés la semaine dernière à 17 entreprises du secteur, il leur demandait d’abaisser les prix de leurs produits sous peine de représailles.Les droits de douane sur l’industrie pharmaceutique devraient être au menu des discussions entre la Suisse et les Etats-Unis, alors que la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et son ministre de l’Economie, Guy Parmelin, doivent arriver dans la journée.Ils espèrent parvenir à réduire la surtaxe de 39% sur les produits suisses prévue pour le 7 août, un niveau bien supérieur à celui appliqué à ceux provenant de l’Union européenne (15%).Reste à voir si Donald Trump se montrera réceptif, alors qu’il a jugé les échanges précédents infructueux.”La dame (Mme Keller-Sutter) est très gentille, mais elle ne voulait pas écouter. Ils ne payaient quasi pas de droits de douane jusqu’ici. Nous avons 41 milliards de dollars de déficit et ils veulent payer 1%”, a-t-il insisté à sur l’antenne de CNBC.Les signes de détente apparaissent cependant avec certains partenaires commerciaux. L’UE a ainsi annoncé suspendre ses mesures de représailles, après l’accord annoncé avec Washington limitant à 15% la majorité des droits de douane sur les produits européens.Parmi les hausses de surtaxes prévues, celle visant les produits brésiliens va ouvrir le bal, à partir de 00H01 mercredi (04H01 GMT), avec des droits de douane qui atteindront désormais 50%, mais de nombreux secteurs, tels que l’aviation, l’énergie ou les jus d’orange, sont exemptés.Au total, selon Brasilia, 36% des exportations brésiliennes vers les Etats-Unis seront concernées par ces taxes.

Ion Iliescu, “petit père” de la Roumanie post-communiste rattrapé par les démêlés judiciaires

L’ancien président Ion Iliescu, décédé mardi à l’âge de 95 ans, restera associé à la transition chaotique de la Roumanie vers la démocratie, avant de voir son image ternie par des accusations de “crimes contre l’humanité”.Hospitalisé pour un cancer du poumon début juin, M. Iliescu suivait son traitement à l’hôpital de Bucarest, où son état …

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Ion Iliescu, “petit père” de la Roumanie post-communiste rattrapé par les démêlés judiciaires

L’ancien président Ion Iliescu, décédé mardi à l’âge de 95 ans, restera associé à la transition chaotique de la Roumanie vers la démocratie, avant de voir son image ternie par des accusations de “crimes contre l’humanité”.Hospitalisé pour un cancer du poumon début juin, M. Iliescu suivait son traitement à l’hôpital de Bucarest, où son état général avait été jugé “critique” la semaine passée.Né le 3 mars 1930 d’une buandière et d’un cheminot dans un milieu communiste modeste à Oltenita (sud), il suit des études d’ingénieur à Moscou, avant de gravir très vite les échelons et d’occuper le poste de ministre de la Jeunesse sous Nicolae Ceausescu.Après l’arrestation en décembre 1989 du dictateur et son exécution dans des circonstances opaques, il s’empare du pouvoir en homme providentiel, à la tête d’un Front du salut national (FSN), promettant de stabiliser le pays. Ses adversaires l’accusent toutefois d’avoir “détourné” la révolution anticommuniste en orchestrant des violences qui feront plus de 850 morts et des milliers de blessés. Il se fait triomphalement élire dans un contexte de multipartisme en mai 1990 à la tête de l’Etat avec 85% des suffrages exprimés. Proche du dernier président de l’Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev, il s’oppose à toute politique de lustration, visant à interdire aux anciens hauts responsables communistes de se présenter à des fonctions publiques.- “Pauvre, mais honnête” -Il va susciter un mois plus tard l’effroi à travers le monde en encourageant des milliers de mineurs venus des provinces à briser violemment le mouvement des étudiants qui bloquaient la circulation de Bucarest pour protester notamment contre son dirigisme. Réélu en novembre 1992 (61%), on le crédite d’avoir orienté la Roumanie vers l’économie de marché. Il est battu en 1996 avant de revenir au pouvoir en 2000, accompagnant alors son pays vers l’adhésion à l’Otan et à l’Union européenne, tout en teintant cet atlantisme d’une rhétorique paradoxalement antilibérale.En 2004, il est élu sénateur avant d’être écarté de la présidence du Parti social-démocrate (PSD) par des réformateurs, devenant alors une figure tutélaire appréciée pour sa probité personnelle et la discrétion qu’il cultive sur sa vie privée. “Je suis pauvre, mais honnête”, avait-il l’habitude de lancer, bravache. Lunettes carrées et cheveux peignés en arrière, “il était cultivé et affable”, se souvient l’ancien ambassadeur de France en Roumanie Henri Paul. Maniant très bien le français, avenant, Ion Iliescu avait épousé Nina, rencontrée à l’université dans la capitale russe. Le couple n’avait pas d’enfants. Mais son rôle durant la transition le rattrape tardivement. En 2017, sa convocation par la justice sera sa dernière apparition publique.Il a par la suite été renvoyé deux fois en procès pour “crimes contre l’humanité”, afin d’établir sa responsabilité dans les troubles sanglants de décembre 1989. Mais l’audience n’a jamais eu lieu et son dossier est retourné au parquet, où il est toujours.Il a aussi été inculpé du même chef d’accusation pour son rôle dans la répression de la manifestation de 1990, qui avait fait quatre morts.- “Une honte” -Ion Iliescu balayait les allégations, qualifiant les procureurs de “honte nationale” et prenant très mal les soupçons pesant sur lui, alors qu’il a “joué un rôle important dans la démocratisation du pays”. “C’était un homme de dialogue, il n’était en rien conflictuel”, témoigne le sociologue Vasile Dancu. “D’ailleurs, le mot +consensus+ restait parmi ses préférés”. Demeuré populaire dans les campagnes, où l’on appréciait sa simplicité et voyait en lui un “petit père” à l’ancienne, rassurant dans une ère de bouleversements profonds, il était en revanche méprisé par les milieux intellectuels. Ses rivaux voyaient en lui l’incarnation d’un “néo-communisme” faisant perdurer sous un vernis pluraliste l’ancien système clientéliste, tolérant la corruption et hypothéquant par conséquence la place de la Roumanie dans la compétition mondiale. Il leur rendait volontiers la pareille, en fustigeant publiquement les nations capitalistes ayant “bâti leur richesse en saignant les pays pauvres”.Il avait toutefois apporté cette année son soutien au président pro-européen Nicusor Dan, investi en mai 2025 face à un candidat d’extrême droite après plusieurs mois de crise politique.

Un rapport accable l’entreprise à l’origine du drame du submersible Titan

Les multiples défaillances de l’entreprise OceanGate sont la cause principale de l’implosion du submersible privé Titan, qui a coûté la vie à cinq personnes lors d’une exploration de l’épave du Titanic en 2023, selon un rapport des garde-côtes américains dévoilé mardi.Deux ans après cette catastrophe très médiatisée, le rapport d’enquête de 335 pages éreinte OceanGate Expeditions, société spécialisée dans les expéditions touristiques et scientifiques en milieux extrêmes, jugée coupable de nombreux manquements en matière de conception et d’entretien.Ces défaillances sont la “première cause” de l’accident, ont conclu les garde-côtes.Le Titan, un petit submersible d’environ 6,5 mètres de long d’OceanGate, avait plongé le 18 juin 2023 pour aller observer l’épave du Titanic et devait refaire surface sept heures plus tard, mais le contact avait été perdu moins de deux heures après son départ.Une vaste opération de secours très médiatisée avait été engagée, mais le submersible avait été détruit peu après sa plongée par une “implosion catastrophique” tuant les cinq passagers sur le coup, dont le scientifique français de 77 ans Paul-Henri Nargeolet, surnommé “M. Titanic”, et le patron d’OceanGate, Stockton Rush, 61 ans.Shahzada Dawood, un homme d’affaires pakistano-britannique de 48 ans et son fils de 19 ans, Suleman, ainsi qu’un explorateur britannique de 58 ans, Hamish Harding, ont également perdu la vie.Des polémiques sur des négligences avaient surgi très vite après l’accident.Les garde-côtes américains avaient ouvert une enquête et mené, en septembre 2024, une série d’audiences publiques avec une vingtaine de témoins, dont des anciens employés d’OceanGate.- “Tactiques d’intimidation” -“Cet accident maritime et la perte de cinq vies humaines étaient évitables”, a déclaré Jason Neubauer, le président de la commission d’enquête des garde-côtes, dans un communiqué accompagnant la publication du rapport final.Ce dernier révèle qu’OceanGate a eu recours, “pendant plusieurs années avant l’accident”, “à des tactiques d’intimidation, des dérogations accordées pour des opérations scientifiques, et a tiré profit de sa bonne réputation pour échapper à la surveillance des autorités de régulation”.L’entreprise “a finalement pu faire fonctionner le Titan en totale marge des protocoles établis pour les plongées en eaux profondes, lesquels avaient pourtant historiquement permis d’assurer un bon bilan de sécurité pour les submersibles commerciaux”, ajoutent les garde-côtes.Ils dénoncent également un “environnement de travail toxique”, qui “dissuadait les employés et les sous-traitants d’exprimer leurs préoccupations en matière de sécurité”.Pendant les audiences publiques, en septembre 2024, Tony Nissen, un ingénieur licencié d’OceanGate en 2019, avait témoigné qu’il était sous pression du patron de l’entreprise pour mentir et affirmer que le submersible était sûr malgré des essais inquiétants.Un autre témoin avait raconté que le Titan avait connu un sérieux incident quelques jours avant l’accident fatal.OceanGate, qui faisait payer 250.000 dollars la place dans le submersible, a suspendu ses activités commerciales après le drame.La famille de l’explorateur français Paul-Henri Nargeolet a poursuivi l’entreprise en justice il y a un an et lui réclame 50 millions de dollars pour “négligence grave”.

Un rapport accable l’entreprise à l’origine du drame du submersible Titan

Les multiples défaillances de l’entreprise OceanGate sont la cause principale de l’implosion du submersible privé Titan, qui a coûté la vie à cinq personnes lors d’une exploration de l’épave du Titanic en 2023, selon un rapport des garde-côtes américains dévoilé mardi.Deux ans après cette catastrophe très médiatisée, le rapport d’enquête de 335 pages éreinte OceanGate …

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Bangladesh : Yunus annonce la tenue d’élections en février

Des élections seront organisées en février 2026 au Bangladesh, pour la première fois depuis le soulèvement populaire qui a renversé le gouvernement il y a tout juste un an, a annoncé mardi le dirigeant par intérim du pays, Muhammad Yunus.”Au nom du gouvernement intérimaire, je vais écrire au président de la Commission électorale pour demander que des élections soient organisées avant le mois de Ramadan, en février 2026″, a-t-il dit lors d’une allocution publique, à l’occasion du premier anniversaire de la chute de l’ex-Première ministre Sheikh Hasina.Dans le climat de vives tensions politiques qui perdure depuis le renversement de Sheikh Hasina, M. Yunus, lauréat du prix Nobel de la paix, âgé de 85 ans, avait promis d’organiser des élections générales en avril 2026, une fois adoptée une série de réformes jugées indispensables pour renforcer la démocratie. Il a assuré en juin qu’il n’envisageait “absolument pas” de rester au pouvoir après les élections.Le dirigeant par intérim a appelé mardi à réformer le pays, tout en mettant en garde contre ceux qui, selon lui, cherchent à réduire à néant les progrès accomplis.”Aujourd’hui marque un chapitre inoubliable de l’histoire du Bangladesh”, a déclaré le prix Nobel de la paix, âgé de 85 ans, un an après “la libération de notre nation bien-aimée de l’emprise d’un pouvoir fasciste (établi) de longue date”.- Procès par contumace -“Le sacrifice de milliers de personnes nous a donné la possibilité rare de conduire une réforme nationale, et nous devons protéger cela quoi qu’il en coûte”, a écrit M. Yunus dans une lettre publiée à l’occasion de l’anniversaire.”Le dialogue continue avec les partis politiques et les parties prenantes au sujet des réformes nécessaires, notamment des systèmes politique et électoral”, a encore écrit M. Yunus.Le règne sans partage de Mme Hasina (2009-2024) a été marqué par de nombreuses violations des droits humains, notamment des détentions arbitraires et des exécutions extrajudiciaires d’opposants politiques.Exilée en Inde, elle est jugée par contumace par la justice du Bangladesh pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations étudiantes.Muhammad Yunus a mis en avant, dans sa lettre à l’occasion de l’anniversaire, que malgré les “nombreux efforts de réforme” du gouvernement provisoire, un accord se faisait attendre pour empêcher formellement tout retour d’un pouvoir autoritaire au Bangladesh.S’adressant par la suite à des milliers de personnes rassemblées sous la pluie, il a lu aux côtés des dirigeants des principaux partis politiques un texte qui va être ajouté à la Constitution du pays.- “Etat de droit” et “réformes démocratiques” -“La confiance du peuple (…) telle qu’elle s’est exprimée à travers le soulèvement populaire qui avait pour but de mettre fin à la crise politique et constitutionnelle au Bangladesh est fondée, légitime et reconnue au niveau international”, a-t-il lu.”Le peuple du Bangladesh exprime son souhait de garantir une bonne gouvernance et des élections impartiales, l’Etat de droit et la justice économique et sociale, et d’engager des réformes démocratiques dans toutes les institutions de l’Etat et liées à la Constitution”, a-t-il poursuivi, avant d’achever la lecture du document sous les ovations de la foule.Fariha Tamanna, 25 ans, qui s’est rendue à Dacca à bord d’un train affrété par le gouvernement, a fait part de sa “profonde satisfaction” d’entendre le gouvernement “reconnaître le soulèvement”.”Il reste encore un long chemin à parcourir, tant d’injustices persistent. Mais je garde l’espoir”, a-t-elle ajouté.Enseignant dans une école islamique, Kazi Solaiman, 47 ans, a tenu à souligner que “l’oppresseur a été contraint de fuir en raison du soulèvement populaire”.”J’espère que le Bangladesh ne redeviendra jamais une terre de tyrannie”, a-t-il dit à l’AFP.

Foot: Lens annonce un “accord” pour l’arrivée de Florian Thauvin

Un “accord total” a été trouvé entre Lens, Florian Thauvin et l’Udinese, son club actuel, pour le transfert du milieu offensif de 32 ans à Lens pour trois saisons, a confirmé mardi à l’AFP la communication du club artésien.Le joueur doit arriver mardi soir dans le nord de la France et passer sa visite médicale mercredi pour valider définitivement son contrat chez les Sang et Or, selon la même source, confirmant une information de L’Equipe et Ici Nord.Thauvin est le troisième champion du monde 2018 à revenir en L1 cette saison, après Paul Pogba (Monaco) et Olivier Giroud (Lille).Selon L’Equipe, le transfert a été conclu pour un montant d’environ six millions d’euros.Arrivé à Udine, en Italie, à l’hiver 2023, Florian Thauvin a réalisé une bonne saison 2024/2025, avec huit buts et trois passes décisives en 25 rencontres de Serie A, mais il a manqué les dix derniers matches de la saison, blessé. L’Udinese a terminé 12e du championnat.Thauvin, 10 sélections en équipe de France, figurait dans l’effectif champion du monde en 2018. Il avait disputé les toutes dernières minutes du 8e de finale de la France face à l’Argentine (victoire 4-3), lorsqu’il était entré en jeu à la place de Kylian Mbappé.Il s’agit de loin du recrutement le plus retentissant effectué cet été par Lens, jusque-là assez discret avec pour principale signature celle de l’ancien capitaine de Metz, Matthieu Udol.A l’inverse, le club artésien a vu depuis janvier partir nombre de ses joueurs les plus convoités: ces dernières semaines, Facundo Medina, prêté à Marseille avec option d’achat, et Neil El Aynaoui, qui a signé à Rome, ont rejoint sur cette liste Kevin Danso, Brice Samba, Przemyslaw Frankowski et Abdukodir Khusanov, partis cet hiver.C’est sous le maillot de l’OM, qu’il a porté à près de 300 reprises, que Florian Thauvin a effectué une grande partie de sa carrière. Il a ensuite rejoint en 2021 les Tigres, au Mexique, mais il n’a jamais réussi à s’y faire une place et le club avait fini par résilier son contrat en janvier 2023, quelques jours avant qu’il ne signe à l’Udinese.