AFP World
A l’Assemblée, le RN obtient une victoire “historique” contre l’accord franco-algérien de 1968
Le Rassemblement national a obtenu une première victoire “historique” à l’Assemblée nationale jeudi, en faisant adopter à une voix près une résolution visant à “dénoncer” l’accord franco-algérien de 1968, quelques heures avant que le Premier ministre Sébastien Lecornu dise que la France devait “renégocier” ce traité.Maître de l’ordre du jour dans l’hémicycle toute la journée, dans le cadre de sa “niche” parlementaire, le RN a engrangé un succès inédit dès son premier texte. Et sur un sujet hautement symbolique: la convention du 27 décembre 1968 entre la France et l’Algérie.Cet accord, signé six ans après la fin de la guerre d’Algérie, crée un régime d’immigration favorable pour les Algériens, qui n’ont pas besoin de visa spécifique pour rester plus de 3 mois dans l’Hexagone et accèdent plus rapidement que les autres étrangers aux titres de séjour pour 10 ans, y compris dans le cadre du regroupement familial.Réclamée de longue date par la droite et l’extrême droite, la dénonciation de ce traité a donc obtenu une majorité, de justesse: avec 185 voix contre 184, soit la totalité des troupes de Marine Le Pen et de son allié UDR Éric Ciotti, et la moitié des groupes LR et Horizons (le parti d’Edouard Philippe).S’exprimant lors d’un déplacement à Carentan (Manche), le Premier ministre Sébastien Lecornu a estimé en fin de journée qu’il fallait “renégocier” cet accord qui “appartient à une autre époque”. “La politique étrangère de la France n’est pas faite par des résolutions au Parlement. Ce qui n’empêche pas de respecter le vote de ce matin”, a-t-il ajouté.Plus tôt, son ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, avait fait part auprès de l’AFP de son incompréhension sur le choix des députés Horizons de “donner le point” au RN. Même s’il avait également dit à la tribune que Paris entendait “privilégier la voie de la renégociation dans le cadre d’un dialogue exigeant” avec Alger.- Le Pen triomphante -Du côté du parti Horizons également, “nous demandons cette dénonciation”, a rappelé le député Sylvain Berrios, soutenant un texte présenté comme “un mandat donné au gouvernement pour qu’il fasse son travail”.Et le patron des LR Bruno Retailleau de mettre la pression sur Emmanuel Macron, en lui enjoignant, sans grande surprise, de “ne pas ignorer” ce vote et de faire preuve de “fermeté” avec l’Algérie. Sur France 2, le président du RN Jordan Bardella a demandé au chef de l’Etat de “prendre acte” de ce vote non-contraignant “et de rompre ces facilitations qu’ont les ressortissants algériens”. A l’Assemblée, une Marine Le Pen triomphante s’est félicitée d’une “journée que l’on peut qualifier d’historique” pour son parti.La gauche s’est mobilisée pour faire barrage sans toutefois faire le plein, avec 143 voix cumulées contre le texte sur un total de 195.Les critiques se sont concentrées sur Gabriel Attal et son groupe Ensemble pour la République, dont seulement 30 députés ont voté contre. Telle était pourtant la consigne, selon un cadre attaliste, quand bien même le leader du parti Renaissance avait lui-même appelé à dénoncer l’accord de 1968.L’intéressé s’est surtout fait remarquer par son absence le matin – il participait au même moment à un forum sur la transformation durable du tourisme.- Echec sur le délit de séjour irrégulier -Dans la foulée de ce coup de théâtre, le RN a en revanche subi une déconvenue sur sa proposition de loi pour rétablir le “délit de séjour” pour les étrangers en situation irrégulière. L’article-phare du texte a été supprimé par une coalition des voix de la gauche, de Renaissance et du MoDem, avant que le RN ne retire son texte devenu coquille vide.”Ce texte n’apportera rien de plus en termes de pouvoir coercitif”, a argué le ministre de l’Intérieur Laurent Nunez. “Si on fait un référendum sur les forces de l’ordre pour savoir s’ils sont d’accord avec ça, je pense qu’on atteint 90%”, lui a rétorqué Marine Le Pen.Le texte a reçu le soutien des LR et de quelques députés Horizons, moins nombreux que sur le texte concernant l’Algérie. Les premiers revendiquant la paternité originelle de cette mesure instaurée sous Nicolas Sarkozy et abrogée sous François Hollande.Ces votes ont suscité l’indignation à gauche. “La droite est aujourd’hui avec l’extrême droite, dans la même folie xénophobe et raciste”, a lancé l’Insoumise Danièle Obono.gbh-parl-leo/hr/swi/hj
L’ouragan Melissa se dirige vers les Bermudes, au moins 24 morts en Haïti
L’ouragan Mélissa, qui a fait au moins 24 morts en Haïti, dévasté des régions entières de la Jamaïque et inondé Cuba, doit toucher les Bermudes jeudi après une course de plusieurs jours dans les Caraïbes.”Les conditions aux Bermudes vont se détériorer rapidement tard cet après-midi et ce soir”, indique dans son dernier point le Centre national américain des ouragans (NHC), qui fait état de vents mesurés à 165 kilomètres par heure.Les autorités de l’archipel des Bahamas ont en revanche “annulé l’alerte ouragan” pour les Bahamas centraux et méridionaux, tout comme pour les îles Turques-et-Caïques.Le changement climatique causé par les activités humaines a rendu l’ouragan Melissa plus puissant et plus destructeur, selon une étude publiée mardi par des climatologues de l’Imperial College de Londres.Depuis mercredi, Cuba nettoie ses rues inondées et jonchées de débris. A Santiago de Cuba, la deuxième ville du pays, des pans de maisons se sont effondrés et des toits de tôles n’ont pas résisté. La ville est sans électricité, de nombreux poteaux gisent au sol. Le toit de la maison de Mariela Reyes a été emporté. “Ce n’est pas facile de perdre tout ce qu’on a. Le peu qu’on possède”, a soupiré cette femme de 55 ans, découragée.A El Cobre, à une vingtaine de kilomètres de là, le son des marteaux résonne jeudi sous le soleil revenu: ceux dont le toit s’est envolé s’efforcent de réparer avec l’aide d’amis et de voisins, a constaté l’AFP. D’autres s’aventurent dehors en quête de nourriture, certaines boutiques commençant à rouvrir.- “Destruction immense” – Le président cubain Miguel Diaz-Canel a indiqué que l’ouragan avait causé des “dégâts considérables”, sans faire de victime selon les autorités.A Haïti, pas directement touché par l’ouragan mais victime de fortes pluies, au moins 24 personnes, dont dix enfants, sont mortes, et 18 portées disparues, selon un nouveau bilan communiqué par l’ONU jeudi.L’ouragan Melissa a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans lorsqu’il a frappé la Jamaïque mardi en catégorie 5, la plus élevée sur l’échelle Saffir-Simpson, avec des vents d’environ 300 km/h.”Il y a eu une destruction immense, sans précédent, des infrastructures, des propriétés, des routes, des réseaux de communication et d’énergie”, a déclaré depuis Kingston Dennis Zulu, coordinateur pour l’ONU dans plusieurs pays des Caraïbes, dont la Jamaïque.”Nos évaluations préliminaires montrent que le pays a été dévasté à des niveaux jamais vus auparavant”, a-t-il ajouté, évoquant un million de personnes touchées, sur une île de 2,8 millions d’habitants. “Ce que je peux dire, c’est qu’il y a eu des victimes et que nous nous attendons, au vu de nos informations, à ce qu’il y en ait d’autres”, s’est borné à dire jeudi le ministre jamaïcain Desmond McKenzie.”Il y a des gens qui n’ont toujours pas pu contacter leurs familles, leurs proches, leurs amis”, a souligné un autre membre du gouvernement, pour illustrer combien les infrastructures ont été endommagées, dans l’ouest surtout. L’armée jamaïcaine s’emploie à dégager les routes bloquées, selon le gouvernement.- “Rappel tragique” -Progressivement, l’aide étrangère a commencé à affluer. Les Etats-Unis ont “envoyé des équipes de secours et d’intervention dans les zones touchées, ainsi que des fournitures vitales”, a indiqué sur X le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio.Le Royaume-Uni va fournir une aide financière d’urgence de 2,5 millions de livres (2,8 millions d’euros) pour les pays touchés.L’ouragan “nous rappelle qu’il est de plus en plus urgent de rétablir l’équilibre et l’harmonie de la nature”, a estimé le roi Charles III dans un message sur les réseaux sociaux.Le secrétaire exécutif de l’ONU chargé du changement climatique a évoqué la grande conférence climatique des Nations unies COP30 qui s’ouvre dans quelques jours au Brésil.”Chaque désastre climatique est un rappel tragique de l’urgence de limiter chaque fraction de degré de réchauffement, principalement causé par la combustion de quantités excessives de charbon, de pétrole et de gaz”, a déclaré Simon Stiell.Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des cyclones (ou ouragans ou typhons) les plus intenses, avec des vents plus violents et des précipitations plus importantes, augmente, mais pas le nombre total de cyclones, selon le groupe d’experts du climat mandatés par l’ONU, le Giec.burs-cha-vla-adm-dla-es/ube
La Tanzanie toujours confinée après le chaos électoral, au bilan toujours incertain
Le gouvernement tanzanien a prolongé jeudi le confinement imposé à sa population la veille en raison du chaos électoral, policiers et soldats surveillant les rues de la plus grosse ville après des manifestations violentes au bilan toujours incertain.Promue à la succession de John Magufuli à sa mort en 2021, Samia Suluhu Hassan aspire cette fois à être élue présidente. Saluée dans un premier temps pour avoir assoupli les restrictions instaurées par son prédécesseur, elle est accusée de mener une répression sévère contre ses critiques. L’important dispositif sécuritaire mis en place mercredi n’a pas dissuadé des centaines de personnes de manifester à Dar es Salam, attaquant des bureaux de vote et incendiant un poste de police dans la capitale économique, la ville plus peuplée du pays (six à huit millions d’habitants). Une source diplomatique a déclaré à l’AFP que les troubles se sont poursuivis à Dar es Salam dans la nuit malgré le couvre-feu décrété.Des informations, qui n’ont pas encore pu être vérifiées, suggèrent plus d’une trentaine de tués dans les violences, selon cette source diplomatique.L’avenir de la présidente semble “incertain”, a-t-elle jugé. Mme Hassan fait, depuis son arrivée au pouvoir, face à l’opposition de certaines parties de l’armée et d’alliés de son prédécesseur, selon des analystes.Alors qu’un journaliste de l’AFP a vu des soldats en arme passer paisiblement à proximité des protestataires mercredi à Dar es Salam, semblant indiquer leur soutien implicite au mouvement – une scène filmée à plusieurs endroits en Tanzanie -, le chef des armées Jacob Mkunda a qualifié jeudi de “criminels” les manifestants sur la télévision publique.”Je demande aux Tanzaniens de rester calmes. Les forces de défense contiennent la situation”, a-t-il ajouté.- Médias muets -Une grande partie du centre économique de Dar es Salaam était déserte jeudi après-midi, mais une forte présence sécuritaire était visible dans les rues, des coups de feu étant encore fréquemment entendus, a constaté un journaliste de l’AFP.Des troubles ont été signalés dans plusieurs autre villes, notamment à Songwe (Ouest) et Arusha (Nord-Est).Le blocage d’internet a été partiellement levé jeudi après-midi, de même que les restrictions sur les appels internationaux.Alors que les médias locaux, très contrôlés, n’ont publié aucune mise à jour depuis mercredi matin, la chaîne de télévision nationale a annoncé les résultats de premières circonscriptions, suggérant, sans surprise, un raz-de-marée de Mme Hassan.A Zanzibar, où se tenait également l’élection du président de l’archipel, le sortant Hussein Mwinyi, candidat de Chama Cha Mapinduzi (CCM, le parti présidentiel) l’a emporté avec 74,8% des voix sur Othman Masoud Othman (23,2%), celui de l’opposition, qui avait dénoncé la présence “personnes décédées” sur les registres électoraux. Plusieurs petits partis ont obtenu des scores n’excédant pas 0,3% des suffrages.”Les citoyens ont voté. Respectons leur choix”, a commenté M. Mwinyi.Les résultats finaux pour l’ensemble de la Tanzanie devraient être communiqués dans les deux jours à venir. Une grande partie de la colère, constatée en ligne, est dirigée contre le fils de la cheffe de l’Etat, Abdul, qui pilote une “force d’intervention informelle” de police et de services de renseignement pour gérer la sécurité électorale, selon le média spécialisé Africa Intelligence.Cette force est accusée d’une importante augmentation des enlèvements de critiques du gouvernement les jours ayant précédé le scrutin, notamment celui d’une populaire influenceuse, Niffer, elle-même accusée d’appeler à des manifestations.L’organisation de défense des droits humains Amnesty international a dénoncé une “vague de terreur” marquée par “des disparitions forcées” et “des exécutions extrajudiciaires” en amont du scrutin.L’ONG a déclaré dans un communiqué mercredi soir avoir documenté “deux décès” à partir de photos et de vidéos publiés sur des réseaux sociaux, exhortant les autorités à la retenue. Le principal parti d’opposition, Chadema a indiqué à l’AFP détenir des informations faisant état d’au moins quatre morts.- Touristes bloqués -Chadema a été disqualifié et a appelé au boycott du scrutin. Son chef Tundu Lissu, arrêté en avril, est jugé pour trahison, un accusation passible de la peine capitale. Le seul autre candidat sérieux de l’opposition, Luhaga Mpina, de l’ACT-Wazalendo, a quant à lui été exclu pour des raisons de procédure.La plupart des médias étrangers n’ont pas obtenu d’accréditation pour couvrir le scrutin en Tanzanie continentale, où se sont déroulés les heurts, mais ils peuvent travailler sur l’archipel de Zanzibar, où la situation est plus apaisée. Des touristes bloqués à l’aéroport de Zanzibar, ont confié leur malaise à l’AFP, certains dormant à même le sol, d’autres à court d’argent liquide, les paiements par carte étant impossibles. “C’est la chose la plus terrifiante que j’aie jamais vécue”, s’est émue une Sud-Africaine à l’AFP. “Je veux juste rentrer chez moi”, a-t-elle ajouté.Des douzaines touristes, dont des enfants et des personnes âgées, sont également coincés depuis mercredi à l’aéroport dit du Kilimandjaro, une destination touristique prisée, selon un Français interrogé par l’AFP.
Ukraine: vaste attaque aérienne russe contre des sites énergétiques, quatre morts
La Russie a bombardé des installations énergétiques en Ukraine avec des centaines de drones et de missiles, faisant au moins quatre morts et de nombreux blessés, notamment des enfants, et provoquant d’importantes coupures de courant, a annoncé jeudi Kiev . Dans le même temps, l’armée russe a affirmé avoir conquis deux autres villages, Sadové dans la région de Kharkiv (nord-est) et Krasnoguirské dans celle de Zaporijjia (sud), où les forces ukrainiennes, en infériorité numérique, perdent progressivement du terrain.Les troupes russes, qui s’efforcent depuis près de quatre ans d’envahir ce pays, prennent actuellement pour cible, à l’approche de l’hiver, un réseau énergétique déjà fragile. Dans un message en ligne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les Russes avaient visé des civils et des installations énergétiques dans dix régions, dont celle de la capitale Kiev, au cours de leur nouvelle attaque aérienne massive dans la nuit de mercredi à jeudi.”Nous comptons sur l’Amérique, l’Europe et les pays du G7 pour ne pas ignorer la volonté de Moscou de tout détruire”, a-t-il insisté, appelant à de nouvelles sanctions pour contraindre la Russie à mettre fin à la guerre. L’armée de l’air ukrainienne a de son côté dit avoir abattu 623 des 653 drones et 52 missiles ennemis qu’elle a recensés dans l’espace aérien de l’Ukraine au cours de la nuit de mercredi à jeudi.Les journalistes de l’AFP ont pour leur part entendu des drones russes survoler Kiev.- “Un “coup dur” -DTEK, la plus grande entreprise énergétique privée d’Ukraine, a signalé que des centrales électriques avaient été endommagées dans plusieurs régions, sans préciser lesquelles. Son PDG, Maxim Timtchenko, a dénoncé un “coup dur porté à nos efforts pour assurer la continuité de l’approvisionnement en électricité cet hiver”.La compagnie nationale d’électricité Ukrenergo a concédé que ce nouveau raid avait – à nouveau – placé son réseau dans une situation difficile et que des coupures de courant persisteraient dans l’ensemble de l’Ukraine jusqu’à jeudi soir.Des coupures d’électricité “continues” pourraient en outre être imposées dans toutes les régions dès vendredi, a-t-elle ajouté.Dans la région occidentale de Lviv, frontalière de la Pologne, le gouverneur a reconnu que deux installations énergétiques aient été touchées.Le ministère russe de la Défense a de son côté expliqué avoir lancé une vaste opération à l’aide de missiles et de drones contre des sites militaro-industriels, des installations énergétiques et des bases aériennes ukrainiennes. L’armée russe attaque chaque hiver depuis 2022 les infrastructures électriques de l’Ukraine, la contraignant à des restrictions dans l’alimentation en électricité et à importer de l’énergie.- Un lourd bilan humain -Dans la ville de Zaporijjia (sud-est), deux personnes ont été tuées et 23 blessées, dont six enfants, selon le chef de la région militaire.Un journaliste de l’AFP a vu un immeuble d’habitation ravagé et des secouristes déblayer les décombres.L’administration régionale de Vinnytsia (centre-ouest) a fait état de cinq blessés, dont une fillette de sept ans qui est par la suite morte à l’hôpital. Le ministère russe de la Défense a quant à lui déclaré que 170 drones ukrainiens avaient été abattus pendant la nuit, dont 48 dans la région de Briansk, à la frontière avec l’Ukraine, et neuf dans celle de Moscou.L’armée russe bombarde presque quotidiennement les zones d’habitation et les infrastructures civiles en Ukraine depuis le début de l’invasion en février 2022. Les Ukrainiens ripostent par des frappes de longue portée, le plus souvent avec des drones. Ces derniers mois, ils ciblent surtout les infrastructures énergétiques russes avec l’objectif de perturber les exportations de pétrole et de réduire le financement de l’effort de guerre de la Russie.
Crise USA-Venezuela : le navire de guerre américain a quitté Trinité-et-Tobago
Le navire de guerre américain USS Gravely, qui était à Trinité-et-Tobago depuis dimanche dans le cadre du déploiement militaire américain dans les Caraïbes pour une opération antidrogue, a quitté comme prévu jeudi ce petit archipel situé près du Venezuela, ont constaté des journalistes de l’AFP.La présence de ce bateau a déclenché l’ire de Caracas qui …
Crise USA-Venezuela : le navire de guerre américain a quitté Trinité-et-Tobago Read More »





