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Inondations en Indonésie: le bilan monte à 950 morts et 5.000 blessés

Le bilan des inondations et des glissements de terrain qui ont frappé l’île indonésienne de Sumatra s’est alourdi, passant à 950 morts et 5.000 blessés, a annoncé lundi l’Agence indonésienne de gestion des catastrophes (BNPB).En outre, 274 personnes sont toujours portées disparues après la catastrophe qui a touché trois provinces de Sumatra, détruisant de nombreuses …

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Stratégie de sécurité américaine: l’Europe ne peut accepter une “menace d’interférence”

L’Union européenne ne peut accepter une “menace d’interférence”, a estimé lundi le président du Conseil européen, Antonio Costa, après la publication de la nouvelle stratégie de sécurité américaine qui s’en prend vivement aux Européens.”Ce qu’on ne peut pas accepter c’est cette menace d’interférence dans la vie politique de l’Europe”, a-t-il déclaré lors d’une intervention à …

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Syrie: Chareh lance un appel à l’unité un an après la chute d’Assad

Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s’unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. “La phase actuelle exige que tous les citoyens unissent leurs efforts pour bâtir une Syrie forte, consolider sa stabilité, préserver sa souveraineté”, a déclaré le …

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Tentative de coup d’Etat au Bénin: deux militaires pris en otage libérés, calme à Cotonou

Deux haut gradés de l’armée béninoise retenus en otage par des putschistes ont été libérés à Cotonou, au lendemain d’une tentative de coup d’État déjouée notamment avec l’aide du Nigeria voisin, qui affirme avoir mené des frappes. La capitale économique du Bénin était calme lundi matin et la circulation reprenait peu à peu, ont constaté des …

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Faure à la rescousse de Lecornu pour sauver le budget de la Sécurité sociale

Le PS sauvera-t-il Sébastien Lecornu ? Le patron du parti Olivier Faure a appelé ses députés à voter mardi pour le projet de budget “de compromis” de la Sécurité sociale menacé de rejet par les refus de LR et d’Horizons de le soutenir.A la veille d’un scrutin qui s’annonce extrêmement serré sur la nouvelle lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le Premier secrétaire du PS a annoncé lundi sur BFMTV/RMC qu’il “plaidera le vote pour” lors de la réunion de ses 69 députés, programmée mardi avant le vote.”Le Premier ministre s’est engagé (sur la suspension de la réforme des retraites), il s’est montré fiable dans toute la discussion. Je souhaite que nous puissions à notre tour être fiables”, a déclaré M. Faure qui a estimé avoir obtenu “toute une série d’avancées” en “faisant sauter” le gel des pensions de retraite, des prestations sociales, le doublement des franchises médicales…Si le texte n’est pas adopté, le gouvernement a maintes fois averti que le déficit de la Sécu plongerait autour des 30 milliards d’euros en 2026, contre 23 en 2025. Et Sébastien Lecornu, qui a renoncé à recourir au 49.3 pour faire adopter le texte sans vote, pourrait être tenté (ou contraint) de jeter l’éponge, même si la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a jugé dimanche qu’une démission “n’aurait pas de sens” en l’absence de censure.Le vote des socialistes a pris une importance cruciale avec le refus des patrons de LR, Bruno Retailleau, et d’Horizons, Edouard Philippe, de soutenir ce budget. Ces deux responsables, qui ont aussi 2027 en ligne de mire, jugent que Sébastien Lecornu a fait trop de concessions à Olivier Faure. En retour, le socialiste les a décrits comme “des ingénieurs du chaos” qui “mettent en danger notre système de protection sociale”.”Je vais m’abstenir, comme d’ailleurs un grand nombre de parlementaires LR”, a confirmé sur TF1 l’ancien Premier ministre Michel Barnier.- Changement d’alliance -Si l’on suit les consignes annoncées pour l’instant par les groupes (qui ne seront cependant pas respectées à l’unanimité au sein de chaque formation), le vote pour (Renaissance, MoDem, PS) regroupe sur le papier quelque 196 voix face à 210 voix contre (LFI, RN-UDR).Les voix des écologistes, des communistes, du petit groupe Liot ou même des non-inscrits pourraient donc s’avérer cruciales.A l’intention des écologistes, le gouvernement prévoit d’ailleurs de déposer mardi un dernier amendement pour augmenter l’objectif des dépenses de l’assurance maladie de 3% au lieu de 2%. Alors que les écologistes avaient voté vendredi contre la partie recettes du budget, M. Faure “espère que ce geste du gouvernement les amènera à faire le bon choix”. Si cet amendement est adopté, “ça sera un des éléments importants dans notre décision” sur l’ensemble du texte, a fait valoir à l’AFP la patronne des députés écologistes Cyrielle Chatelain. Sans surprise, l’annonce de M. Faure a fait bondir les Insoumis. Leur coordinateur national Manuel Bompard a dénoncé “le changement d’alliance du Parti socialiste” qui valide “six milliards d’euros d’économie sur la santé, une hausse du prix des mutuelles de 1 milliard d’euros, une limitation à un mois des arrêts de travail…”  “La trahison est d’avoir voté contre la suspension de la réforme des retraites”, a répondu M. Faure. Réagissant sur France Inter à l’annonce du socialiste, Gabriel Attal, le patron des députés Renaissance, s’est réjoui que “le travail (parlementaire) (ait) permis de dégager des compromis”. “Il faut qu’on puisse mettre ça derrière nous et commencer à parler d’autre chose”, a plaidé M. Attal selon qui les Français commencent à être exaspérés d’entendre “parler matin, midi et soir du budget”. Et M. Faure de pointer un risque de “montée d’antiparlementarisme” paradoxal alors que “pour la première fois depuis 1958, les députés sont vraiment députés” avec l’abandon du 49.3.Cependant, même si le vote mardi est positif, les Français n’en auront pas fini avec le budget. Celui de la Sécurité sociale devra faire encore un aller-retour avec le Sénat avant son adoption définitive. Surtout, le projet de budget de l’Etat, encore plus clivant, est, de son côté, toujours en cours d’examen au Sénat.

Tentative de coup d’Etat au Bénin: deux militaires pris en otage libérés, calme à Cotonou

Deux haut gradés de l’armée béninoise retenus en otage par des putschistes ont été libérés à Cotonou, au lendemain d’une tentative de coup d’État déjouée notamment avec l’aide du Nigeria voisin, qui affirme avoir mené des frappes. La capitale économique du Bénin était calme lundi matin et la circulation reprenait peu à peu, ont constaté des journalistes de l’AFP.Après une journée d’incertitude dimanche, marquée par l’irruption de militaires à la télévision nationale annonçant avoir renversé le président Patrice Talon, ce dernier a affirmé dimanche soir que la situation était “totalement sous contrôle”. M. Talon passera la main en avril 2026, après deux mandats à la tête de ce petit pays côtier d’Afrique de l’Ouest qui est frappé depuis quelques années par des violences jihadistes dans sa partie nord.Cette tentative de putsch intervient dans une Afrique de l’Ouest particulièrement secouée par l’instabilité politique depuis le début de la décennie avec des coups d’État au Mali, au Burkina Faso et au Niger – deux voisins du Bénin -, ainsi qu’en Guinée et plus récemment, fin novembre, en Guinée-Bissau.Dimanche, les autorités béninoises ont demandé – et obtenu – l’appui rapide de leur voisin nigérian, qui a mené des frappes à Cotonou pour mettre les putschistes en déroute et a envoyé des troupes au sol. La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a de son côté annoncé l’envoi de renforts militaires, et l’organisation doit tenir une réunion lundi à Abidjan, en Côte d’Ivoire. En 2023, lors du coup d’État au Niger, la Cedeao avait menacé d’y intervenir, avant de finalement renoncer. Selon deux sources militaires interrogées par l’AFP, deux hauts gradés béninois qui étaient aux mains des putschistes ont été libérés dans la nuit de dimanche à lundi : le chef d’état-major de l’armée de terre Abou Issa et le chef d’état-major de la garde nationale Faïzou Gomina, pris en otage par les mutins retranchés près de la base de la Garde nationale. “Ils sont tous les deux libres”, a dit une de ces sources.Le nombre de mutins toujours retranchés était inconnu lundi matin. – “Nettoyer” -“Nous avons fait front, repris les positions jusqu’à nettoyer les dernières poches de résistance des mutins”, a affirmé Patrice Talon dans son allocution dimanche soir. “Cette forfaiture ne restera pas impunie”, a-t-il dit, tandis que des sources militaires avaient indiqué à l’AFP qu’une douzaine de mutins avaient été arrêtés. Selon une source proche du dossier, leur leader, le lieutenant-colonel Pascal Tigri, est en fuite.Aux alentours de la base de la Garde nationale, la route n’est plus barrée mais deux chars stationnent, ont constaté des journalistes de l’AFP.Dans le reste de la capitale économique, quelques chars étaient visibles, notamment le long du boulevard de la Marina qui dessert le palais présidentiel, le port et des sites ministériels. Plusieurs routes menant au palais étaient encore fermées, d’autres avaient rouvert. La plupart des journaux titraient lundi sur les événements de dimanche: “La situation est totalement sous contrôle, rassure Patrice Talon”, cite le quotidien public La Nation, tandis que le journal privé Matin Libre évoque “Une tentative de coup d’État déjouée”.La Cedeao avait annoncé dimanche soir le “déploiement immédiat” de troupes du Nigeria, de la Sierra Leone, de la Côte d’Ivoire et du Ghana pour soutenir “le gouvernement et l’armée républicaine” du Bénin et “préserver l’ordre constitutionnel”.L’ONU, la France (ancienne puissance coloniale), l’Union africaine et la Cedeao ont condamné le coup d’État.Patrice Talon, au pouvoir depuis 2016, arrivera en 2026 au terme de son second mandat, le maximum autorisé par la Constitution.Son dauphin désigné, l’actuel ministre des Finances Romuald Wadagni, fait figure d’ultra-favori pour la présidentielle d’avril 2026, le principal parti d’opposition ayant été écarté de la course.S’il est salué pour le développement économique du Bénin, Patrice Talon est régulièrement accusé par ses détracteurs d’avoir opéré un virage autoritaire dans un pays autrefois salué pour le dynamisme de sa démocratie.