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L’ONU déclare la famine à Gaza
L’ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, qu’Israël menace de destruction totale si le Hamas n’accepte pas la paix à ses conditions.Le gouvernement israélien a immédiatement rejeté le rapport onusien, bâti selon lui sur des “mensonges” et “fabriqué ‘sur-mesure'” pour le Hamas, le mouvement islamiste palestinien dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre.”C’est la famine, la famine de Gaza”, a déclaré à Genève le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, après des mois de mises en garde humanitaires. Le constat s’appuie sur le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) onusien, qui a confirmé qu’une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza (nord).Cela confirme “l’ampleur de la catastrophe humanitaire que subit notre peuple en raison de l’agression israélienne”, a réagi le Hamas, appelant à “une action immédiate de l’ONU” pour mettre fin à la guerre, et “l’ouverture sans restriction des points de passage” en vue de “l’entrée urgente et continue de nourriture, médicaments, eau et carburant”.Selon des experts de l’ONU, plus d’un demi-million de personnes à Gaza affrontent des conditions “catastrophiques”, le niveau de détresse alimentaire le plus élevé de l’IPC, caractérisé par la famine et la mort.- “Obstruction systématique” -Cette famine “aurait pu être évitée” sans “l’obstruction systématique d’Israël”, a accusé M. Fletcher.”Il n’y a pas de famine à Gaza”, a rétorqué le ministère des Affaires étrangères israélien, accusant l’IPC de s’être “détourné de ses propres règles”. Chaque jour des journalistes de l’AFP dans la bande de Gaza assistent à des distributions alimentaires où des foules de Palestiniens de tous âges se ruent en criant, pleurant, suppliant qu’on leur remplisse des gamelles ou casseroles vides tendues avec l’énergie du désespoir. Selon l’IPC, la famine devrait s’étendre aux gouvernorats de Deir el-Balah (centre) et Khan Younès (sud) d’ici à fin septembre.Le gouvernorat de Gaza, qui englobe essentiellement Gaza-ville, représente environ 20% de la superficie du territoire palestinien assiégé. L’ONU y estime actuellement la population à près d’un million de personnes, autant se trouvant dans celui de Deir el-Balah, et plus de 500.000 dans celui de Khan Younès.”Affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre”, a rappelé le haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU, Volker Türk. – “Portes de l’enfer” -“Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer en toute impunité”, a déclaré pour sa part le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, appelant à un “cessez-le-feu immédiat, la libération immédiate de tous les otages et un accès humanitaire total”. Début mars, le gouvernement israélien a imposé à la bande de Gaza – déjà sous blocus israélien depuis plus de 15 ans avant la guerre – un total blocus humanitaire, entraînant de graves pénuries de nourriture. Il l’a assoupli à partir de fin mai, mais la quantité d’aide internationale autorisée à entrer depuis lors est jugée largement insuffisante par l’ONU et les humanitaires, ce que conteste Israël.Avant la déclaration de famine, le ministre de la Défense, Israël Katz, a menacé la ville de Gaza de destruction totale si le Hamas n’acceptait pas la paix aux termes israéliens. “Bientôt, les portes de l’enfer s’ouvriront” jusqu’à ce que le Hamas accepte “les conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre, principalement la libération de tous les otages et (son) désarmement” a-t-il écrit sur X.Parallèlement à la pression militaire, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a annoncé jeudi avoir ordonné des “négociations immédiates” pour “la libération de tous (les) otages” et “mettre la fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël”.- “Souhaiter la mort” -Sans la citer explicitement, il répondait à la dernière proposition des médiateurs – Egypte, Qatar et Etats-Unis – en vue d’un cessez-le-feu, acceptée lundi par le Hamas. Elle prévoit, selon des sources palestiniennes, une trêve de 60 jours durant laquelle les otages toujours captifs à Gaza (au nombre de 49 dont 27 morts selon l’armée) israélienne) seraient relâchés en deux temps en échange de la libération de prisonniers palestiniens.Israël, qui contrôle aujourd’hui environ 75% du territoire palestinien, a approuvé cette semaine un plan d’assaut contre Gaza-ville, la plus grande du territoire, et annoncé le rappel de 60.000 réservistes supplémentaires.Depuis, l’étau militaire se resserre sur Gaza-ville.”C’est comme si nous étions en enfer. Je deviens folle. Je ne peux pas imaginer être déplacée encore une fois”, déclare à l’AFP Oum Ibrahim Younès, une mère de quatre enfants de 43 ans, qui vit dans les ruines de sa maison à Gaza.”Le bombardement s’intensifie chaque jour, les explosions ne s’arrêtent jamais. Nous attendons la mort, nous en sommes venus à la souhaiter”, témoigne Nivine Ahmed, 47 ans, déplacée avec ses cinq enfants dans une tente à l’ouest de Gaza. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.192 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, mais qui ne précise pas le nombre de combattants tués.
L’ONU déclare la famine à Gaza
L’ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, qu’Israël menace de destruction totale si le Hamas n’accepte pas la paix à ses conditions.Le gouvernement israélien a immédiatement rejeté le rapport onusien, bâti selon lui sur des “mensonges” et “fabriqué ‘sur-mesure'” pour le Hamas, le mouvement islamiste palestinien dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre.”C’est la famine, la famine de Gaza”, a déclaré à Genève le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, après des mois de mises en garde humanitaires. Le constat s’appuie sur le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) onusien, qui a confirmé qu’une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza (nord).Cela confirme “l’ampleur de la catastrophe humanitaire que subit notre peuple en raison de l’agression israélienne”, a réagi le Hamas, appelant à “une action immédiate de l’ONU” pour mettre fin à la guerre, et “l’ouverture sans restriction des points de passage” en vue de “l’entrée urgente et continue de nourriture, médicaments, eau et carburant”.Selon des experts de l’ONU, plus d’un demi-million de personnes à Gaza affrontent des conditions “catastrophiques”, le niveau de détresse alimentaire le plus élevé de l’IPC, caractérisé par la famine et la mort.- “Obstruction systématique” -Cette famine “aurait pu être évitée” sans “l’obstruction systématique d’Israël”, a accusé M. Fletcher.”Il n’y a pas de famine à Gaza”, a rétorqué le ministère des Affaires étrangères israélien, accusant l’IPC de s’être “détourné de ses propres règles”. Chaque jour des journalistes de l’AFP dans la bande de Gaza assistent à des distributions alimentaires où des foules de Palestiniens de tous âges se ruent en criant, pleurant, suppliant qu’on leur remplisse des gamelles ou casseroles vides tendues avec l’énergie du désespoir. Selon l’IPC, la famine devrait s’étendre aux gouvernorats de Deir el-Balah (centre) et Khan Younès (sud) d’ici à fin septembre.Le gouvernorat de Gaza, qui englobe essentiellement Gaza-ville, représente environ 20% de la superficie du territoire palestinien assiégé. L’ONU y estime actuellement la population à près d’un million de personnes, autant se trouvant dans celui de Deir el-Balah, et plus de 500.000 dans celui de Khan Younès.”Affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre”, a rappelé le haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU, Volker Türk. – “Portes de l’enfer” -“Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer en toute impunité”, a déclaré pour sa part le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, appelant à un “cessez-le-feu immédiat, la libération immédiate de tous les otages et un accès humanitaire total”. Début mars, le gouvernement israélien a imposé à la bande de Gaza – déjà sous blocus israélien depuis plus de 15 ans avant la guerre – un total blocus humanitaire, entraînant de graves pénuries de nourriture. Il l’a assoupli à partir de fin mai, mais la quantité d’aide internationale autorisée à entrer depuis lors est jugée largement insuffisante par l’ONU et les humanitaires, ce que conteste Israël.Avant la déclaration de famine, le ministre de la Défense, Israël Katz, a menacé la ville de Gaza de destruction totale si le Hamas n’acceptait pas la paix aux termes israéliens. “Bientôt, les portes de l’enfer s’ouvriront” jusqu’à ce que le Hamas accepte “les conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre, principalement la libération de tous les otages et (son) désarmement” a-t-il écrit sur X.Parallèlement à la pression militaire, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a annoncé jeudi avoir ordonné des “négociations immédiates” pour “la libération de tous (les) otages” et “mettre la fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël”.- “Souhaiter la mort” -Sans la citer explicitement, il répondait à la dernière proposition des médiateurs – Egypte, Qatar et Etats-Unis – en vue d’un cessez-le-feu, acceptée lundi par le Hamas. Elle prévoit, selon des sources palestiniennes, une trêve de 60 jours durant laquelle les otages toujours captifs à Gaza (au nombre de 49 dont 27 morts selon l’armée) israélienne) seraient relâchés en deux temps en échange de la libération de prisonniers palestiniens.Israël, qui contrôle aujourd’hui environ 75% du territoire palestinien, a approuvé cette semaine un plan d’assaut contre Gaza-ville, la plus grande du territoire, et annoncé le rappel de 60.000 réservistes supplémentaires.Depuis, l’étau militaire se resserre sur Gaza-ville.”C’est comme si nous étions en enfer. Je deviens folle. Je ne peux pas imaginer être déplacée encore une fois”, déclare à l’AFP Oum Ibrahim Younès, une mère de quatre enfants de 43 ans, qui vit dans les ruines de sa maison à Gaza.”Le bombardement s’intensifie chaque jour, les explosions ne s’arrêtent jamais. Nous attendons la mort, nous en sommes venus à la souhaiter”, témoigne Nivine Ahmed, 47 ans, déplacée avec ses cinq enfants dans une tente à l’ouest de Gaza. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.192 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, mais qui ne précise pas le nombre de combattants tués.
Zéro impôt et luxe à gogo: Dubaï aimante les millionnaires
Dubaï séduit un nombre croissant de millionnaires, attirés par l’environnement favorable aux affaires de l’émirat du Golfe, l’absence d’impôt sur le revenu, et la possibilité d’y mener un train de vie aussi fastueux que décomplexé. De longue date, les Emirats arabes unis, et plus encore leur vitrine étincelante qu’est Dubaï, captent les grandes fortunes régionales. Désormais, celles-ci sont rejointes par des Occidentaux de plus en plus nombreux, selon les agences de conseil spécialisées. La société de conseil Henley & Partners estime que les Emirats arabes unis attireront cette année un nombre sans précédent de 9.800 millionnaires, plus que n’importe quel autre pays au monde.Hub du commerce international et carrefour stratégique entre l’Europe et l’Asie, Dubaï dispose d’un aéroport parmi les plus fréquentés au monde et d’un port à l’activité intense. Dans cette mégapole de 3,5 millions d’habitants, dont 90% d’expatriés, cohabitent main-d’oeuvre à bas coût, influenceurs et millionnaires.Nombre de ces derniers “considèrent que le succès est devenu un handicap dans leur pays d’origine. Ils sont davantage taxés, davantage scrutés et on leur offre moins”, avance Mike Coady, qui dirige Skybound Wealth Management, un cabinet spécialisé dans la gestion de patrimoine. A Dubaï, poursuit-il, la richesse est “normalisée”, à rebours d’une “rhétorique croissante hostile aux riches” ailleurs. A Londres, affirme-t-il, ses clients “chuchotent” quand ils chiffrent leurs revenus, “ici ils peuvent vivre librement”. – “Meilleur mode de vie” – Pour les mêmes revenus, Dubaï “offre un meilleur mode de vie” qu’ailleurs, met aussi en avant Max Maxwell, PDG de Paddco Real Estate, qui a quitté les Etats-Unis pour les Emirats, dans le podcast britannique “Building Wealth With No Borders”. Dubaï compte déjà 81.200 millionnaires et 20 milliardaires, ce qui en fait l’une des 20 villes les plus riches de la planète. A l’absence d’impôt sur le revenu, un environnement commercial flexible et un accès sans entraves au luxe s’ajoutent parmi ses atouts un taux de criminalité très bas, et la stabilité politique. Philippe Amarante, de Henley & Partners, souligne que la place permet de faire des affaires avec “très peu de formalités administratives”. Un programme de “golden visa” offre aussi aux étrangers fortunés ou hautement qualifiés un permis de résidence de dix ans.De quoi nourrir des critiques sur les inégalités abyssales entre ces émigrés et les armées de travailleurs migrants mal rémunérés, qui forment l’épine dorsale de l’économie. Eux sont exposés à des “abus généralisés”, alerte l’ONG Human Rights Watch.- “Acheter un immeuble entier” – La ville connaît depuis des années une frénésie immobilière: gratte-ciels scintillants, villas de luxe, îles artificielles et complexes résidentiels de prestige. Dépassant New York et Londres réunies, 435 maisons d’une valeur de 10 millions de dollars ou plus y ont été vendues l’année dernière, ce qui en fait le marché le plus actif pour les propriétés haut de gamme, selon Faisal Durrani, du cabinet de conseil immobilier Knight Frank.Désormais, les riches du monde entier y installent leurs familles, leurs entreprises et leurs bureaux privés, “ce qui est nouveau”, relève-t-il. Il affirme être sollicité par des acheteurs, venus de bastions fortunés comme Monaco ou la Suisse, qui “cherchent un appartement à 100 millions de dollars”. “A Dubaï, pour ce prix, vous pouvez acheter un immeuble entier”.M. Coady explique que ses clients installés aux Emirats sont pour la plupart des professionnels trentenaires ou quadragénaires: fondateurs de start-up technologiques, héritiers d’entreprises familiales, consultants ou gestionnaires de fonds.L’un d’eux, un Britannique de 42 ans à la tête d’une société de logiciels, a décidé d’émigrer par crainte d’une taxation des plus-values lors de la vente de son entreprise. La Grande-Bretagne devrait perdre cette année un record de 16.500 millionnaires, estime Henley & Partners.A Dubaï, les autorités ont toutefois dû renforcer leur lutte contre le blanchiment d’argent après l’inscription en 2022 des Emirats sur une “liste grise” internationale, en raison de soupçons de transactions opaques et de l’afflux de capitaux russes dans le sillage de l’invasion de l’Ukraine. Depuis, les Emirats ont extradé plusieurs individus recherchés, dont des barons de la drogue, et obtenu leur retrait de cette liste.
Sri Lanka: arrestation de l’ex-président Ranil Wickremesinghe
L’ancien président du Sri Lanka, Ranil Wickremesinghe a été arrêté vendredi, devenant le plus haut membre de l’opposition à être interpellé dans le cadre de la politique de lutte contre la corruption menée par le nouveau gouvernement de gauche.M. Wickremesinghe, 76 ans, a été placé en garde à vue après avoir été interrogé sur un voyage effectué à Londres en septembre 2023 afin d’assister à une cérémonie en l’honneur de son épouse Maithree dans une université britannique, a déclaré un officier de police à l’AFP.Il a été placé en garde à vue à l’issue d’un interrogatoire portant sur ce déplacement en Grande-Bretagne alors qu’il était chef d’Etat, a indiqué la même source. Au retour d’un sommet du G77 à La Havane, auquel il avait participé en tant que président, M. Wickremesinghe s’était arrêté à Londres. Son bureau avait affirmé qu’il n’avait pas abusé de ses fonctions pour se rendre à Londres. Plus tôt ce mois-ci, trois de ses anciens assistants haut placés avaient été interrogés par le service des enquêtes criminelles.De son côté, l’ex-dirigeant avait assuré que les frais liés au voyage de son épouse avaient été pris en charge par sa conjointe et qu’aucun fonds public n’avait été utilisé. Selon la police judiciaire, il aurait eu recours à de l’argent public pour payer son voyage, qui avait un caractère privé, et ses gardes du corps auraient également été payés par l’Etat. – Lutte contre la corruption -M. Wickremesinghe avait été investi en juillet 2022 pour la période restante du mandat de Gotabaya Rajapaksa, qui avait démissionné une semaine plus tôt après avoir fui le pays secoué par quatre mois de manifestations contre son pouvoir. Au cours de son mandat, il a réussi à stabiliser l’économie sri lankaise qui a connu en 2022 la pire crise financière de son histoire.M. Wickremesinghe avait obtenu un plan d’aide de 2,9 milliards de dollars (2,5 mds EUR) signé en 2023 avec le FMI après de longues tractations. Il avait doublé les impôts, supprimé les généreuses subventions à l’énergie et augmenté les prix des produits de première nécessité afin de renforcer les recettes de l’Etat. Il avait perdu la présidentielle en septembre 2024 face au chef de la coalition de gauche Anura Kumara Dissanayake. Des membres du Parti national uni de M. Wickremesinghe ont été vus arrivant au tribunal de Colombo Fort, où il devait être présenté dans la journée de vendredi. Le président Dissanayake a fait de la lutte contre corruption une de ses priorités. Depuis l’entrée en fonction du nouveau gouvernement de gauche, d’importants membres de l’opposition, parmi lesquels deux anciens ministres du gouvernement de l’ex-président déchu Gotabaya Rajapaksa, ont été condamnés à 20 et 25 ans de prison pour leur rôle dans une affaire de corruption.Des membres de la famille de l’ancien président Mahinda Rajapaksa ont également été inculpés pour détournement de fonds publics. Beaucoup sont toujours en liberté sous caution en attendant leur comparution devant un tribunal. Ce mois-ci, le Parlement a limogé le chef de la police, reconnu coupable de faute professionnelle pour avoir dirigé un “réseau criminel” qui soutenait des responsables politiques.




