AFP World

“Trop tard”: des Palestiniens désespérés après la déclaration de la famine à Gaza par l’ONU

Pour récupérer quelques poignées de riz, des Palestiniens hagards, armés de casseroles et de seaux en plastique, se ruent vers une soupe populaire de la ville de Gaza, ravagée par la guerre et frappée officiellement par la famine selon l’ONU.Des images de l’AFP tournées samedi dans cette ville qu’Israël menace de destruction totale si le mouvement islamiste Hamas n’accepte pas la paix à ses conditions, montrent des jeunes tendant désespérément leurs gamelles pour qu’elles soient remplies.On y voit un garçon grattant à mains nues les derniers grains de riz collés au fond d’une marmite. Un peu plus loin, assise par terre à l’ombre, une fillette mange à la cuillère dans un sac en plastique.”Nous n’avons plus de maison, plus de nourriture, plus de revenus (…) nous sommes donc obligés de nous tourner vers les cuisines caritatives, mais elles ne suffisent pas à apaiser notre faim”, témoigne Youssef Hamad, 58 ans, déplacé de la ville de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza.Certaines de ces soupes populaires sont alimentées en nourriture par des mosquées ou des organisations caritatives islamiques locales. D’autres par des ONG internationales ou des agences onusiennes.Début mars, le gouvernement israélien avait imposé à la bande de Gaza un blocus humanitaire total, entraînant des pénuries de nourriture, les plus graves depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Il l’a assoupli à partir de fin mai, mais la quantité d’aide internationale autorisée à entrer depuis est jugée largement insuffisante par l’ONU et les humanitaires, ce que conteste Israël.- “Devoir moral” -Après des mois de mise en garde, l’ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, en en attribuant la responsabilité à Israël, qui a aussitôt rejeté cette accusation. Un “mensonge éhonté” selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Mais cette déclaration onusienne intervient “beaucoup trop tard”, déplore Oum Mohammad, 34 ans, près d’une autre soupe populaire à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.”Faute de nourriture et d’eau, les enfants (…) sont parfois incapables de se lever, pris de vertige”, dit-elle.Samedi, le chef de l’agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa) a estimé qu’il était “temps que le gouvernement israélien cesse de nier la famine qu’il a provoquée à Gaza”. “Tous ceux qui ont de l’influence doivent l’utiliser avec détermination et un sens du devoir moral”, a écrit Philippe Lazzarini sur X.M. Netanyahu a imputé les pénuries, selon lui “temporaires”, aux “vols systématiques de l’aide” par le Hamas.L’Unrwa a indiqué samedi que ses entrepôts en Jordanie et en Egypte étaient pleins et qu’il y avait “suffisamment de nourriture, de médicaments et de produits d’hygiène pour remplir 6.000 camions”. – “La fin est proche” -Dans le même temps, Israël poursuit ses bombardements sur la bande de Gaza. Des images de l’AFP montrent une épaisse fumée s’élevant au-dessus du quartier de Zeitoun, dans la ville de Gaza, tandis que des Palestiniens fouillent les décombres de bâtiments éventrés.Le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, a qualifié la situation dans les quartiers de Sabra et de Zeitoun d'”absolument catastrophique”, évoquant “la destruction totale de blocs résidentiels entiers”.”Nous sommes piégés ici, nous vivons dans la peur, nous n’avons nulle part où aller. Il n’y a aucun endroit sûr à Gaza. Se déplacer maintenant, c’est courir à la mort”, témoigne Ahmad Jundiyeh, 35 ans, déplacé dans la périphérie nord de Zeitoun.”Nous entendons sans répit les bombardements (…) les avions de combat, les tirs d’artillerie et même les explosions des drones”, confie-t-il à l’AFP par téléphone.”Nous sommes terrifiés, avec l’impression que la fin est proche.”M. Bassal a indiqué que les secouristes de la Défense civile avaient recensé 51 personnes tuées samedi par des frappes ou des tirs israéliens.Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a menacé vendredi de détruire la ville de Gaza si le Hamas refusait de se désarmer, de libérer les otages enlevés le 7-Octobre et de mettre fin à la guerre aux conditions fixées par Israël.

“Trop tard”: des Palestiniens désespérés après la déclaration de la famine à Gaza par l’ONU

Pour récupérer quelques poignées de riz, des Palestiniens hagards, armés de casseroles et de seaux en plastique, se ruent vers une soupe populaire de la ville de Gaza, ravagée par la guerre et frappée officiellement par la famine selon l’ONU.Des images de l’AFP tournées samedi dans cette ville qu’Israël menace de destruction totale si le …

“Trop tard”: des Palestiniens désespérés après la déclaration de la famine à Gaza par l’ONU Read More »

Le gérant du parc de loisirs ayant refusé des jeunes Israéliens mis en examen

Le gérant d’un parc de loisirs des Pyrénées-Orientales qui avait refusé l’accès à un groupe de 150 jeunes Israéliens a été mis en examen samedi pour “discrimination fondée sur l’origine, l’ethnie ou la nationalité” et laissé en liberté après 48 heures de garde à vue.Selon le parquet de Perpignan, cette “discrimination” dans le cadre d’un “refus d’un bien ou d’un service dans un lieu accueillant du public ou pour en interdire l’accès” le rend passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.Présenté devant un juge d’instruction samedi, l’homme de 52 ans, qui était en garde à vue depuis jeudi, jour où il a nié l’accès au groupe d’Israéliens, a assuré que son “refus (…) n’était pas lié à des considérations idéologiques, et invoqué des raisons de +sécurité+”, précise encore le parquet dans un communiqué.Inconnu de la justice, le gérant du centre de loisirs a été laissé libre à l’issue de son interrogatoire, alors que le parquet avait requis son placement sous contrôle judiciaire.L’enquête doit désormais permettre de vérifier sa version des faits, ainsi que, le cas échéant, d’éventuels dépôts de plaintes et constitutions de parties civiles des jeunes Israéliens.-“Sans le moindre incident”-Jeudi soir, après avoir été refusé par ce centre de loisirs de Porté-Puymorens, le groupe de 150 Israéliens, âgés de 8 à 16 ans, “a modifié son planning et s’est rendu, à bord de trois bus, sur un autre site en France, dont la sécurité est assurée par la gendarmerie, sans le moindre incident”, avait indiqué le parquet à l’AFP jeudi en fin de journée.Vendredi, trois gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), s’étaient rendus dans les Pyrénées-Orientales pour assister les enquêteurs de la brigade de recherches de Prades. Egalement vendredi, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait jugé “grave” la décision du gérant, ajoutant: “J’espère que la justice sera très ferme. On ne peut rien laisser passer”, alors que “les actes antisémites sont en train d’exploser”.”Ce n’est pas notre conception de la République, ce n’est pas notre conception de la dignité humaine”, a-t-il encore déclaré sur BFM TV.De son côté, la présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) en Languedoc-Roussillon, Perla Danan, a aussi déploré auprès de l’AFP “un événement d’une gravité extrême” qu’elle a qualifié d'”antisémite”.”On attend une réponse judiciaire rapide et exemplaire, il faut que ce soit dissuasif, sinon, on ne s’en sortira jamais. Aujourd’hui, à l’université, les étudiants juifs rasent les murs”, a ajouté Mme Danan.Le maire de Porté-Puymorens, Jean-Philippe Augé, a quant à lui fait part vendredi à Ici Occitanie (ex-France Bleu) de sa “stupéfaction”, soulignant que cette commune d’une centaine d’habitants “a toujours été et restera une terre d’accueil, de partage, de fraternité”. Alors que la mairie recevait depuis jeudi, y compris la nuit, de nombreux messages téléphoniques “assez déplacés et assez haineux envers tout le village”, M. Augé a tenu à préciser que le parc de loisirs concerné est privé et “n’a aucun lien avec la municipalité”. 

Le Texas adopte une carte électorale redécoupée à la demande de Trump

Le Parlement du Texas a définitivement adopté dans la nuit de vendredi à samedi une nouvelle carte électorale qui devrait permettre aux républicains de glaner jusqu’à cinq sièges supplémentaires au Congrès de Washington lors des législatives de 2026.Donald Trump s’est réjoui samedi sur Truth Social que ce nouveau découpage électoral donnait “aux merveilleux Texans l’occasion immense d’élire cinq nouveaux républicains MAGA (“Make America Great Again”, “Rendre sa grandeur à l’Amérique”) pour les élections de mi-mandat en 2026″.Il a salué “UNE ENORME VICTOIRE pour notre programme l’Amérique d’abord”.Le président avait publiquement fait pression sur les responsables républicains de cet immense Etat conservateur du sud du pays pour effectuer ce redécoupage visant à préserver sa majorité actuelle étriquée au Congrès au-delà des élections législatives en novembre 2026.Le gouverneur républicain Greg Abbott a écrit samedi sur X “avoir hâte” de promulguer cette nouvelle carte, ajoutant qu’elle reflétait “les véritables préférences électorales des Texans”. La carte électorale du Texas va être modifiée de manière à ce que le vote démocrate soit dilué, une technique de charcutage électoral nommée “gerrymandering”.Les élus démocrates, en minorité au Parlement texan, ont tenté tant bien que mal de s’y opposer.Ils avaient fui l’Etat début août, se réfugiant à Chicago ou New York, afin qu’un quorum ne soit pas atteint. Leur départ avait empêché les républicains d’organiser un vote sur le texte pendant plus de deux semaines.Le groupe démocrate à la Chambre des représentants du Texas a notamment dénoncé la volonté des républicains de “réduire au silence les électeurs des minorités par un +gerrymandering+ raciste”, estimant que la nouvelle carte électorale dilue les voix des électorats afro-américain et hispanique qui, en majorité, votent traditionnellement démocrate.Sur les 38 députés du Texas au Congrès à Washington, 25 sont actuellement républicains. La Maison Blanche devrait donc en avoir 30 l’an prochain.- Riposte en Californie -Face à cette initiative texane, la Californie, gouvernée par le démocrate Gavin Newsom, a lancé les démarches pour riposter et redécouper sa propre carte, en faveur des démocrates.Le gouverneur de 57 ans, qui prétend au rôle d’opposant numéro un à Donald Trump, a proposé une carte californienne qui pourrait offrir à son parti cinq autres élus au Congrès, permettant ainsi de compenser les pertes au Texas.”Nous ripostons à ce qui s’est passé pour nous au Texas”, a déclaré jeudi Gavin Newsom dans une interview au podcasteur progressiste David Pakman.”De quelle preuve supplémentaire d’autoritarisme avez-vous besoin?”, a-t-il ensuite lancé.”Ces gars-là ne jouent pas (…), les gens doivent se réveiller et ouvrir les yeux”, a ajouté le gouverneur, dénonçant un Donald Trump qui ne “respecte aucune règle”.Le Parlement californien a ainsi adopté jeudi une résolution qui organise un référendum en novembre, et qui, en cas d’approbation, redonnerait aux élus le pouvoir de redessiner les circonscriptions, à la place d’une commission indépendante, comme c’est le cas depuis 2010.Une réponse “intelligente et mesurée” à Donald Trump, a estimé cette semaine Barack Obama, président des Etats-Unis entre 2009 et 2017.Au-delà du Texas, Donald Trump aimerait redécouper les cartes de l’Indiana, de l’Ohio ou encore du Missouri.Pour la gouverneure démocrate de l’Etat de New York, Kathy Hochul, il s’agit là du “dernier soubresaut d’un parti désespéré qui s’accroche au pouvoir”. Elle a averti le président Trump dans un communiqué qu’elle “l’affronterait sur le même terrain et le battrait à son propre jeu”, à l’image de la Californie.Mais à l’inverse du Texas, où le processus législatif permet ce redécoupage relativement facilement, les Etats démocrates comptent plus de garde-fous, pour certains d’ordre constitutionnel, qui limitent leur marge d’action.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le Texas adopte une carte électorale redécoupée à la demande de Trump

Le Parlement du Texas a définitivement adopté dans la nuit de vendredi à samedi une nouvelle carte électorale qui devrait permettre aux républicains de glaner jusqu’à cinq sièges supplémentaires au Congrès de Washington lors des législatives de 2026.Donald Trump s’est réjoui samedi sur Truth Social que ce nouveau découpage électoral donnait “aux merveilleux Texans l’occasion immense d’élire cinq nouveaux républicains MAGA (“Make America Great Again”, “Rendre sa grandeur à l’Amérique”) pour les élections de mi-mandat en 2026″.Il a salué “UNE ENORME VICTOIRE pour notre programme l’Amérique d’abord”.Le président avait publiquement fait pression sur les responsables républicains de cet immense Etat conservateur du sud du pays pour effectuer ce redécoupage visant à préserver sa majorité actuelle étriquée au Congrès au-delà des élections législatives en novembre 2026.Le gouverneur républicain Greg Abbott a écrit samedi sur X “avoir hâte” de promulguer cette nouvelle carte, ajoutant qu’elle reflétait “les véritables préférences électorales des Texans”. La carte électorale du Texas va être modifiée de manière à ce que le vote démocrate soit dilué, une technique de charcutage électoral nommée “gerrymandering”.Les élus démocrates, en minorité au Parlement texan, ont tenté tant bien que mal de s’y opposer.Ils avaient fui l’Etat début août, se réfugiant à Chicago ou New York, afin qu’un quorum ne soit pas atteint. Leur départ avait empêché les républicains d’organiser un vote sur le texte pendant plus de deux semaines.Le groupe démocrate à la Chambre des représentants du Texas a notamment dénoncé la volonté des républicains de “réduire au silence les électeurs des minorités par un +gerrymandering+ raciste”, estimant que la nouvelle carte électorale dilue les voix des électorats afro-américain et hispanique qui, en majorité, votent traditionnellement démocrate.Sur les 38 députés du Texas au Congrès à Washington, 25 sont actuellement républicains. La Maison Blanche devrait donc en avoir 30 l’an prochain.- Riposte en Californie -Face à cette initiative texane, la Californie, gouvernée par le démocrate Gavin Newsom, a lancé les démarches pour riposter et redécouper sa propre carte, en faveur des démocrates.Le gouverneur de 57 ans, qui prétend au rôle d’opposant numéro un à Donald Trump, a proposé une carte californienne qui pourrait offrir à son parti cinq autres élus au Congrès, permettant ainsi de compenser les pertes au Texas.”Nous ripostons à ce qui s’est passé pour nous au Texas”, a déclaré jeudi Gavin Newsom dans une interview au podcasteur progressiste David Pakman.”De quelle preuve supplémentaire d’autoritarisme avez-vous besoin?”, a-t-il ensuite lancé.”Ces gars-là ne jouent pas (…), les gens doivent se réveiller et ouvrir les yeux”, a ajouté le gouverneur, dénonçant un Donald Trump qui ne “respecte aucune règle”.Le Parlement californien a ainsi adopté jeudi une résolution qui organise un référendum en novembre, et qui, en cas d’approbation, redonnerait aux élus le pouvoir de redessiner les circonscriptions, à la place d’une commission indépendante, comme c’est le cas depuis 2010.Une réponse “intelligente et mesurée” à Donald Trump, a estimé cette semaine Barack Obama, président des Etats-Unis entre 2009 et 2017.Au-delà du Texas, Donald Trump aimerait redécouper les cartes de l’Indiana, de l’Ohio ou encore du Missouri.Pour la gouverneure démocrate de l’Etat de New York, Kathy Hochul, il s’agit là du “dernier soubresaut d’un parti désespéré qui s’accroche au pouvoir”. Elle a averti le président Trump dans un communiqué qu’elle “l’affronterait sur le même terrain et le battrait à son propre jeu”, à l’image de la Californie.Mais à l’inverse du Texas, où le processus législatif permet ce redécoupage relativement facilement, les Etats démocrates comptent plus de garde-fous, pour certains d’ordre constitutionnel, qui limitent leur marge d’action.

Le Texas adopte une carte électorale redécoupée à la demande de Trump

Le Parlement du Texas a définitivement adopté dans la nuit de vendredi à samedi une nouvelle carte électorale qui devrait permettre aux républicains de glaner jusqu’à cinq sièges supplémentaires au Congrès de Washington lors des législatives de 2026.Donald Trump s’est réjoui samedi sur Truth Social que ce nouveau découpage électoral donnait “aux merveilleux Texans l’occasion …

Le Texas adopte une carte électorale redécoupée à la demande de Trump Read More »

Ligue 1: l’OM dit “merci Aubameyang !”

Empêtré dans l’affaire Rabiot, fébrile, sûr de rien et surtout pas de son inquiétant secteur défensif, l’OM s’en est remis samedi à ses jeunes et surtout à son “ancien”, Pierre-Emerick Aubameyang, auteur d’un doublé, pour battre le Paris FC 5-2 et se donner un peu d’air.La crise est arrivée à Marseille avant même l’automne, le championnat a repris depuis huit jours et l’OM est en plein dedans, après plusieurs jours à parler de bagarre plus que de football et à se demander s’il y a un avenir sans Adrien Rabiot. Mais quand le Paris FC, promu pas tout à fait aussi effrayant que l’autre club de la capitale, est revenu à 2-2, les 65.000 spectateurs présents au Vélodrome ont dû se dire que le cauchemar était tout de même un peu brutal.Finalement, le sens du but d’Aubameyang et les entrées pleines d’ardeur et d’assurance des jeunes Bilal Nadir (22 ans), Robinio Vaz (19 ans) et Darryl Bakola (18 ans) ont offert à l’OM la victoire et une semaine de calme (relatif, sans doute) avant un difficile déplacement à Lyon dimanche prochain. Après les huit jours de tumulte que l’OM vient de traverser, c’est déjà ça. Dans ce contexte, la réaction du Vélodrome était également guettée et elle a été positive. Les noms des joueurs ont été scandés par des virages déchaînés, celui de l’entraîneur aussi et même celui de Maxime Lopez, Marseillais formé à l’OM et de retour sous un maillot parisien.- Sur un fil -Dans un premier temps, la suite aussi a semblé aller dans le sens d’un OM pas forcément si traumatisé. Dès la 13e minute, Aubameyang avait ainsi trouvé le poteau après une superbe ouverture de CJ Egan-Riley. Et cinq minutes plus tard, le Gabonais a obtenu un penalty, transformé par Mason Greenwood (1-0, 18e).A la 25e minute, c’est encore Aubameyang qui a doublé la mise, en marquant d’une belle volée en déséquilibre sur un corner frappé par Greenwood (2-0): premier but et premier salto de cette deuxième séquence marseillaise pour le toujours jeune “Aubam” et ses 36 ans. La dernière fois, il en avait mis 30 et c’est encourageant pour l’OM.Mais ces deux buts ne pouvaient pas cacher tout le reste: une certaine lenteur d’exécution, pas mal d’hésitations au milieu de terrain, un flanc gauche sinistré et surtout une fragilité défensive qui a rappelé des souvenirs très nets de la saison dernière.L’OM menait, certes, mais le Paris FC avait été dangereux, avec notamment une tête de Willem Geubbels sur l’extérieur du poteau (5e), un but annulé au même Geubbels pour un hors-jeu de peu de chose ou une belle frappe de Vincent Marchetti, de très peu à côté (19e).Même devant, l’OM était donc sur un fil et c’est un autre vrai Marseillais qui l’a prouvé, le jeune et talentueux Ilan Kebbal, auteur d’une frappe superbe pour ramener le promu parisien à 2-1 (28e).- Place aux jeunes -Ensuite, peu après la reprise, Moses Simon a glacé le Vélodrome en profitant d’une belle passe du même Kebbal, pas attaqué, et d’un alignement encore déficient de Leonardo Balerdi (58e, 2-2).Il y a alors eu quelques frissons, quelques sifflets, puis de plus en plus, jusqu’à ce qu’Aubameyang sauve l’affaire: sur une mauvaise relance parisienne, l’attaquant marseillais a profité d’un bon pressing de l’entrant Nadir pour marquer (3-2, 73e).L’ancien de Barcelone et d’Arsenal est ensuite sorti sous une ovation debout du Vélodrome, qui sait ce qu’il lui doit, et ce sont les jeunes qui sont entrés en scène.Une nouvelle bonne action de Nadir a permis à Pierre-Emile Hojbjerg, qui avait beaucoup raté jusque-là, de marquer le but du 4-2 d’une frappe parfaite (81e). Trois minutes plus tard, Greenwood a manqué un penalty obtenu par Robinio Vaz, qui s’est consolé avec le but du 5-2 (90+6), fêté avec ses jeunes copains.Avant Lyon, rien n’est parfait, rien n’est réglé. Mais l’OM a trois points et, au moins, une attaque au point.

Amélioration sur le front des incendies en Espagne, un pompier décède au Portugal

La fin des incendies qui ravagent l’Espagne depuis deux semaines – faisant quatre morts et détruisant plus de 350.000 hectares –  “se rapproche”, a jugé samedi la directrice des secours espagnols, mais le Portugal voisin a aussi annoncé une quatrième victime, un pompier de 45 ans.”Il ne reste plus grand-chose et la fin se rapproche”, …

Amélioration sur le front des incendies en Espagne, un pompier décède au Portugal Read More »

Amélioration sur le front des incendies en Espagne, un pompier décède au Portugal

La fin des incendies qui ravagent l’Espagne depuis deux semaines – faisant quatre morts et détruisant plus de 350.000 hectares –  “se rapproche”, a jugé samedi la directrice des secours espagnols, mais le Portugal voisin a aussi annoncé une quatrième victime, un pompier de 45 ans.”Il ne reste plus grand-chose et la fin se rapproche”, a estimé Virginia Barcones, la directrice générale de la Protection civile, s’exprimant samedi à la télévision publique TVE.Il s’agit d’incendies très “traîtres” et “il faut faire un dernier effort pour mettre fin à cette terrible situation”, a-t-elle toutefois ajouté.”Le sentiment général est celui d’une amélioration, d’une évolution favorable, que le pire est passé”, a-t-elle insisté.Plus de 350.000 hectares ont brûlé en Espagne au cours des deux dernières semaines, selon le Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), soit la grande majorité des 406.000 hectares qui ont flambé depuis le début de l’année dans le pays, un record annuel depuis le début de telles statistiques en 2006.Des centaines de personnes et de nombreux villages sont toujours évacués en raison de la menace des incendies, mais de nombreux habitants ont pu regagner leurs maisons au cours des dernières 24 heures.Ces grands incendies ont particulièrement touché toute la moitié ouest du pays, les régions de Galice, Castille-et-León et Estrémadure. Ils ont débuté au milieu d’une vague de chaleur qui a duré 16 jours, avec des températures de 40°C dans tout le pays, voire 45°C dans plusieurs régions du sud.Avec la fin de cette vague, une humidité plus élevée et des vents moins forts, “les conditions sont plus favorables” pour éteindre les incendies, a observé Mme Barcones.- Des avions italiens sont rentrés chez eux -Signe des progrès accomplis, les autorités de Galice ont réussi à fixer le pire incendie enregistré dans la région, celui de la foret de Larouco-Seadur, qui a embrasé environ 30.000 hectares, a indiqué le gouvernement régional galicien dans un communiqué.L’immense incendie de Jarilla, qui a ravagé une partie de la province de Cáceres, a également été circonscrit.Certains renforts européens ont donc commencé à regagner leur pays. “Les Canadair sont partis ce matin pour l’Italie”, a indiqué Virginia Barcones lors d’une conférence de presse, en remerciant ce partenaire européen qui a envoyé deux avions bombardiers d’eau en Espagne.Des renforts aériens et terrestres de neuf pays – dont la France, l’Allemagne et la Finlande- sont toutefois toujours présents en Espagne.- Un pompier décède au Portugal -Au Portugal voisin, un pompier est mort des suites de ses blessures en combattant l’un des incendies forestiers qui sévissent à travers le pays. Il s’agit de la quatrième victime.Dans un communiqué, la présidence portugaise a exprimé ses condoléances à la famille du pompier “qui a tragiquement perdu la vie après avoir combattu directement les incendies de forêt dans la commune de Sabugal”, dans le nord du pays. Il s’agit de la quatrième victime des incendies cet été au Portugal. Selon des médias portugais, le pompier âgé de 45 ans travaillait pour une entreprise privée de lutte anti-incendies.Le Portugal fait face à des incendies ravageurs qui ont brûlé plus de 60.000 hectares malgré une baisse des températures qui a amélioré la situation, selon la Protection civile.D’après des données de l’EFFIS, près de 278.000 hectares de terres ont brûlé depuis le début de l’année au Portugal.En 2017, plus de 563.000 hectares avaient brûlé dans des incendies qui ont fait 119 morts, une année record depuis que l’EFFIS a commencé l’enregistrement de ces données en 2006.La péninsule ibérique est fortement touchée par le changement climatique qui provoque des vagues de chaleur et des sécheresses plus longues, asséchant la végétation et favorisant ainsi les incendies de forêt, selon les experts.