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US Open: Alcaraz mate Opelka, Keys et Williams s’arrêtent déjà

Carlos Alcaraz (2e mondial) a démarré sans accroc sa reconquête du trône lundi, qualifié en trois sets pour le deuxième tour de l’US Open contrairement à Venus Williams et Madison Keys.- Alcaraz maîtrise ses débuts -Le tirage au sort était piégeux, mais Carlos Alcaraz a survécu aux services de Reilly Opelka (2,11m) pour s’imposer 6-4, 7-5, 6-4 sur le Central au premier tour d’un tournoi qu’il a remporté en 2022. De quoi mettre un coup de pression au N.1 mondial Jannik Sinner, qui cédera son trône si l’Espagnol franchit un tour de plus que lui à New York.L’Italien, tenant du titre à Flushing Meadows, démarre mardi son tournoi contre le Tchèque Vit Kopriva (89e).Alcaraz affrontera pour sa part au deuxième tour un autre Italien, Mattia Bellucci (65e).”Je trouve que j’ai livré une super prestation aujourd’hui (lundi)”, s’est satisfait l’Espagnol après avoir éliminé Opelka. “Je pense que le retour est une des choses que j’ai le mieux maîtrisées”. Face à un serveur comme Opelka, “tu as le sentiment que rien ne dépend de toi et que tout repose sur la façon dont il va servir, jouer depuis sa ligne de fond. Il faut s’efforcer de gagner les points qu’il te laisse”, a développé Alcaraz après le match.Pour son premier match officiel depuis sa défaite au deuxième tour de Wimbledon début juillet, le N.5 mondial Jack Draper a laissé échapper un set contre l’Argentin Federico Agustin Gomez (203e) mais s’est finalement imposé 6-4, 7-5, 6-7 (7/9), 6-2.”Ce n’était pas ma prestation la plus aboutie”, a reconnu le gaucher britannique de 23 ans, demi-finaliste à New York en 2024 et opposé au Belge Zizou Bergs (48e) au deuxième tour.Le finaliste du Masters 1000 de Toronto Karen Khachanov (9e), le Danois Holger Rune (11e), le finaliste de l’US Open 2022 Casper Ruud (12e), le Russe Andrey Rublev (15e) et l’Américain Frances Tiafoe (17e) ont eux aussi gagné lundi leur place au deuxième tour. – Williams vaillante mais vaincue, Keys surprise -De retour sur le circuit WTA à 45 ans, la septuple lauréate en Grand Chelem Venus Williams a offert une belle résistance à la Tchèque Karolina Muchova (13e), qui a fini par l’emporter 6-3, 2-6, 6-1 en deux heures sur le Central.”Je n’ai pas gagné, mais je suis très fière de la façon dont j’ai joué”, a-t-elle déclaré, semblant écarter l’idée de jouer d’autres tournois en 2025.Le premier match de la journée sur le Central s’était achevé par un coup de tonnerre: finaliste de l’US Open en 2017 et lauréate du dernier Open d’Australie, l’Américaine Madison Keys est devenue la première du top 10 féminin à mordre la poussière.”Mes nerfs ont pris le dessus”, a commenté la trentenaire après sa défaite 6-7 (10/12), 7-6 (7/3), 7-5 contre la Mexicaine Renata Zarazua (82e), tombeuse à 27 ans de sa première membre du top 10.Sur le court Louis-Armstrong, Mirra Andreeva (5e) n’a laissé aucune place au doute contre Alycia Parks (56e), expédiant l’Américaine 6-0, 6-1 en 55 minutes chrono.Andreeva jouera au deuxième tour contre sa compatriote Anastasia Potapova (53e) et Zarazua affrontera la Française Diane Parry (107e).Cette dernière a expédié la Tchèque Petra Kvitova à la retraite (6-1, 6-0). L’ex-N.2 mondiale quitte le circuit à 35 ans avec 31 titres au compteur.La carrière de la Française Caroline Garcia, ex-N.4 mondiale, a également pris fin lundi sur une défaite, 6-4, 4-6, 6-3, face à la Russe Kamilla Rakhimova (65e).Dans l’une des affiches du premier tour, la Tchèque Barbora Krejcikova (62e) a vaincu sans difficulté (6-3, 6-2) Victoria Mboko, sacrée au WTA 1000 de Montréal début août.

Népal: des drones à l’assaut des déchets de l’Everest

Ses pentes sont si souillées qu’elles sont parfois décrites comme la plus haute décharge du monde: pour nettoyer les tonnes de déchets abandonnées chaque année sur l’Everest, alpinistes et guides sont désormais équipés de deux drones.Canettes, bonbonnes d’oxygène vides, bouteilles plastiques et matériel d’alpinisme jonchent les voies menant au “toit du monde”, dont le sommet qui culmine à 8.849 m d’altitude suscite la convoitise de toujours plus de grimpeurs.Pilotés depuis le camp 1 (6.065 m), deux drones gros porteurs ont été mis à contribution lors de la dernière saison d’ascension (avril-juin) pour participer à la collecte des détritus laissés sur place. Ils ont récupéré près de 300 kg de déchets.Jusque-là, “les seules options étaient les hélicoptères et la main-d’œuvre humaine”, décrit Raj Bikram Maharjan, de la société népalaise Airlift Technology, à l’origine de l’initiative.”Nous avons donc trouvé une solution avec ces drones capables de transporter de lourdes charges”, poursuit-il.Après une première expérience concluante l’an dernier sur l’Everest, le système a été testé sur le sommet voisin de l’Ama Dablam (6.812 m), permettant d’évacuer 641 kilos de déchets par la voie des airs.”C’est un moyen révolutionnaire pour rendre la région plus propre et plus sûre”, s’enthousiasme Tashi Lhamu Sherpa, vice-présidente de la municipalité rurale de Khumbu Pasang Lhamu, en charge de la région de l’Everest. Le recours aux drones est plus efficace, plus économique et plus sûr que les autres méthodes, souligne pour sa part Tshering Sherpa, responsable du comité de contrôle de la pollution de Sagarmatha, une ONG dédiée à la protection du fragile écosystème himalayen.- “Changer la donne” -“En dix minutes seulement, un appareil peut transporter autant de déchets que dix personnes en six heures”, explique-t-il à l’AFP. Ces drones puissants – qui coûtent environ 20.000 dollars (17.000 euros) pièce – ont été fournis gracieusement par un fabricant basé en Chine afin de soutenir les opérations de nettoyage et promouvoir sa marque.Quant au coût de leur exploitation, il est pris charge par les autorités népalaises locales.Ces appareils télécommandés font également office de sherpa pour acheminer du matériel d’escalade – bouteilles d’oxygène ou échelles et des cordes – et limiter les montées dangereuses, notamment via la célèbre et périlleuse cascade du glacier de Khumbu qui débute l’ascension vers l’Everest. Les guides et les porteurs peuvent désormais ouvrir la voie à leurs clients sans être encombrés de matériel lourd.Tout le matériel “est transporté par les drones. Cela leur fait gagner du temps et économiser de l’énergie”, se félicite Nima Rinji Sherpa. L’an passé, le grimpeur est devenu le plus jeune de l’histoire à escalader les 14 sommets de plus de 8.000 m d’altitude de la planète en gravissant le Shisha Pangma (Chine). Le mois prochain, Airlift Technology va tester les drones sur le Manaslu (8.163 m), le huitième plus haut sommet de la planète.”Les drones ne sont pas seulement utiles en temps de guerre”, ironise le patron de la société. “Ils peuvent sauver des vies et protéger l’environnement”, insiste Raj Bikram Maharjan. “En matière de climat comme d’aide humanitaire, cette technologie va changer la donne”.

Népal: des drones à l’assaut des déchets de l’Everest

Ses pentes sont si souillées qu’elles sont parfois décrites comme la plus haute décharge du monde: pour nettoyer les tonnes de déchets abandonnées chaque année sur l’Everest, alpinistes et guides sont désormais équipés de deux drones.Canettes, bonbonnes d’oxygène vides, bouteilles plastiques et matériel d’alpinisme jonchent les voies menant au “toit du monde”, dont le sommet …

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Népal: des drones à l’assaut des déchets de l’Everest

Ses pentes sont si souillées qu’elles sont parfois décrites comme la plus haute décharge du monde: pour nettoyer les tonnes de déchets abandonnées chaque année sur l’Everest, alpinistes et guides sont désormais équipés de deux drones.Canettes, bonbonnes d’oxygène vides, bouteilles plastiques et matériel d’alpinisme jonchent les voies menant au “toit du monde”, dont le sommet qui culmine à 8.849 m d’altitude suscite la convoitise de toujours plus de grimpeurs.Pilotés depuis le camp 1 (6.065 m), deux drones gros porteurs ont été mis à contribution lors de la dernière saison d’ascension (avril-juin) pour participer à la collecte des détritus laissés sur place. Ils ont récupéré près de 300 kg de déchets.Jusque-là, “les seules options étaient les hélicoptères et la main-d’œuvre humaine”, décrit Raj Bikram Maharjan, de la société népalaise Airlift Technology, à l’origine de l’initiative.”Nous avons donc trouvé une solution avec ces drones capables de transporter de lourdes charges”, poursuit-il.Après une première expérience concluante l’an dernier sur l’Everest, le système a été testé sur le sommet voisin de l’Ama Dablam (6.812 m), permettant d’évacuer 641 kilos de déchets par la voie des airs.”C’est un moyen révolutionnaire pour rendre la région plus propre et plus sûre”, s’enthousiasme Tashi Lhamu Sherpa, vice-présidente de la municipalité rurale de Khumbu Pasang Lhamu, en charge de la région de l’Everest. Le recours aux drones est plus efficace, plus économique et plus sûr que les autres méthodes, souligne pour sa part Tshering Sherpa, responsable du comité de contrôle de la pollution de Sagarmatha, une ONG dédiée à la protection du fragile écosystème himalayen.- “Changer la donne” -“En dix minutes seulement, un appareil peut transporter autant de déchets que dix personnes en six heures”, explique-t-il à l’AFP. Ces drones puissants – qui coûtent environ 20.000 dollars (17.000 euros) pièce – ont été fournis gracieusement par un fabricant basé en Chine afin de soutenir les opérations de nettoyage et promouvoir sa marque.Quant au coût de leur exploitation, il est pris charge par les autorités népalaises locales.Ces appareils télécommandés font également office de sherpa pour acheminer du matériel d’escalade – bouteilles d’oxygène ou échelles et des cordes – et limiter les montées dangereuses, notamment via la célèbre et périlleuse cascade du glacier de Khumbu qui débute l’ascension vers l’Everest. Les guides et les porteurs peuvent désormais ouvrir la voie à leurs clients sans être encombrés de matériel lourd.Tout le matériel “est transporté par les drones. Cela leur fait gagner du temps et économiser de l’énergie”, se félicite Nima Rinji Sherpa. L’an passé, le grimpeur est devenu le plus jeune de l’histoire à escalader les 14 sommets de plus de 8.000 m d’altitude de la planète en gravissant le Shisha Pangma (Chine). Le mois prochain, Airlift Technology va tester les drones sur le Manaslu (8.163 m), le huitième plus haut sommet de la planète.”Les drones ne sont pas seulement utiles en temps de guerre”, ironise le patron de la société. “Ils peuvent sauver des vies et protéger l’environnement”, insiste Raj Bikram Maharjan. “En matière de climat comme d’aide humanitaire, cette technologie va changer la donne”.

Présidentielle en Bolivie: les deux visions du second tour pour redresser le pays

D’un côté, la promesse d’un virage radical, de l’autre, une approche plus mesurée. Quoi qu’il arrive, les deux candidats au second tour de la présidentielle en Bolivie, le 19 octobre, tous deux de droite, s’apprêtent à transformer un pays gouverné depuis vingt ans par la gauche.Dans des entretiens séparés lundi à l’AFP, l’ancien président de droite Jorge Quiroga (2001-2002) et le sénateur de centre droit Rodrigo Paz détaillent leur programme s’ils sont élus le 19 octobre. Tandis que Jorge Quiroga, 65 ans, promet une ouverture totale à l’économie de marché, Rodrigo Paz, 57 ans, écarte tout ajustement drastique.Lors du premier tour, le 17 août, Rodrigo Paz a créé la surprise, alors qu’il ne figurait pas parmi les favoris, en arrivant en tête avec 32% des voix, contre 26,7% pour Jorge Quiroga. Cette percée de la droite marque dans tous les cas la fin de vingt années de gouvernements socialistes, d’abord avec l’ancien président Evo Morales, aujourd’hui inéligible et visé par un mandat d’arrêt, puis avec le sortant Luis Arce, très impopulaire et qui a renoncé à se représenter. La gauche, divisée, n’a pas réussi à se qualifier dans un contexte de grave crise économique marquée par une pénurie de dollars et de carburants. Autrefois productrice de gaz, la Bolivie a pratiquement épuisé ses réserves de devises en raison de sa politique de subventions aux carburants. Le pays connait en outre une inflation annuelle qui a frôlé en juillet les 25%. – Economie de marché -Pour Jorge Quiroga, représentant du parti Libre, le pays fait face à “deux trous” : le déficit budgétaire et le déficit de la balance des paiements.Le premier pourrait être réduit en mettant fin “au gaspillage et au vol”, que représentent, selon lui, “les voyages, les indemnités journalières, les téléphones portables et les dépenses sans limite”. Quant à la balance des paiements, “sans dollars, on ne peut pas importer de diesel et d’essence”, estime-t-il. Jorge Quiroga propose ainsi de “restructurer la dette” et de mettre en place des mesures pour attirer les investissements étrangers, notamment en renouvelant les traités bilatéraux et en concluant des accords de libre-échange. L’objectif de ces mesures est de “renforcer les finances publiques” et de “garantir les devises nécessaires pour le fonctionnement du pays”, tout en créant un environnement favorable aux investissements dans les secteurs stratégiques comme “les hydrocarbures, les mines et le lithium”.Concernant le lithium, dont la Bolivie est riche, il prévient que les accords conclus avec la Chine et la Russie par le président Arce ne seront “pas approuvés” s’il est élu, et promet que les investissements étrangers se feront “ sans favoritisme ni décisions en coulisses”.- Processus de stabilisation -De son côté, Rodrigo Paz évoque une “transition” en douceur. “Il y aura un processus de stabilisation, nous ne l’appelons pas ajustement”, déclare-t-il. Pour soulager l’économie, il écarte le recours aux crédits internationaux comme première solution, contrairement à son rival. “Les gens comprennent qu’il faut d’abord mettre de l’ordre chez soi”, assure-t-il, soulignant que la Bolivie doit d’abord assainir sa situation interne avant de recourir à des solutions extérieures.Son plan de stabilisation prévoit en priorité une réduction de 60% du déficit budgétaire. Il entend également renforcer la lutte contre la corruption et la contrebande de carburants, afin d’économiser, selon lui, environ 1,2 milliard de dollars. Le sénateur de Tarija (sud) promet par ailleurs de “réaligner” le taux de change, alors que le dollars se négocie au double du cours officiel sur le marché noir, et de mettre en place des incitations fiscales et financières pour rapatrier les devises vers le système bancaire national. “Avec des mesures ciblées, il est possible d’alléger la pression inflationniste”, assure le représentant du parti chrétien-démocrate (PDC). Dans tous les cas, les deux rivaux ont promis “un changement”, radical ou mesuré, dans ce pays andin de 11,3 millions d’habitants. 

Présidentielle en Bolivie: les deux visions du second tour pour redresser le pays

D’un côté, la promesse d’un virage radical, de l’autre, une approche plus mesurée. Quoi qu’il arrive, les deux candidats au second tour de la présidentielle en Bolivie, le 19 octobre, tous deux de droite, s’apprêtent à transformer un pays gouverné depuis vingt ans par la gauche.Dans des entretiens séparés lundi à l’AFP, l’ancien président de …

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Une personne sur quatre n’a pas d’accès sécurisé à l’eau potable, selon l’ONU

Plus de 2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à une eau potable gérée en toute sécurité, déplorent mardi les Nations unies dans un rapport qui s’inquiète l’insuffisance des progrès pour une couverture universelle. Les agences des Nations unies chargées de la santé et de l’enfance estiment qu’une personne sur quatre dans le monde n’avait pas accès à une eau potable gérée de manière sûre l’an passé, et que plus de 100 millions de personnes dépendaient encore de l’eau de surface, provenant par exemple de rivières, d’étangs et de canaux.  L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef constatent que le retard pris dans le programme d’amélioration des services d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) expose des milliards de personnes à un risque accru de maladies.- “Droits fondamentaux” -Dans une étude conjointe, les deux agences onusiennes considèrent aussi que l’objectif d’un accès universel en 2030 est encore loin d’être atteint. Au contraire, cette ambition devient “de plus en plus hors de portée”, selon elles. “L’eau, l’assainissement et l’hygiène ne sont pas des privilèges: ce sont des droits humains fondamentaux”, déclare Rüdiger Krech, responsable de l’environnement et du changement climatique à l’OMS. “Nous devons accélérer nos actions en particulier pour les communautés les plus marginalisées.” Les auteurs du rapport se sont penchés sur cinq niveaux de services d’approvisionnement en eau potable.Le niveau le plus élevé: “une gestion sécurisée”, correspond à une situation où l’accès à l’eau potable sur place est disponible et exempte de contamination fécale ou chimique. Les quatre niveaux suivants sont “basique” (accès à une eau améliorée en moins de 30 minutes), “limité” (amélioré mais nécessitant une attente plus longue), “non amélioré” (en provenance d’un puits ou d’une source non protégés) et “l’eau de surface”.- Accès limité en Afrique -Depuis 2015, 961 millions de personnes ont obtenu l’accès à une eau potable gérée de manière sûre, la couverture passant de 68% à 74%, selon le rapport.Sur les 2,1 milliards de personnes qui n’avaient toujours pas accès à des services d’eau potable gérés de manière sûre, 106 millions utilisaient des eaux de surface, ce qui correspond à une baisse de 61 millions de personnes en une décennie.Le nombre de pays ayant éliminé l’utilisation des eaux de surface à des fins de consommation est passé de 142 à 154, détaille le rapport. En 2024, seuls 89 pays disposaient d’un service de base d’alimentation en eau potable, parmi lesquels 31 bénéficiaient d’un accès universel à ces services gérés de manière sûre. Les 28 pays dans lesquels une personne sur quatre n’avait pas toujours pas accès aux services de base étaient principalement concentrés en Afrique.- Les filles plus vulnérables -En ce qui concerne l’assainissement, 1,2 milliard de personnes ont désormais accès à des services gérés de manière sûre depuis 2015, la couverture étant passée de 48% à 58%.Ces services sont définis comme des installation améliorées qui ne sont pas partagées avec d’autres ménages et où les excréments sont éliminés sur place ou transportés afin d’être traités hors site.   Le nombre de personnes déféquant à l’air libre est passé de 429 millions à 354 millions, soit 4% de la population mondiale.Depuis 2015, 1,6 milliard de personnes ont obtenu un accès à des services d’hygiène de base (un dispositif permettant de se laver les mains avec de l’eau et du savon). Un confort dont bénéficie désormais 80% de la population mondiale, contre 66% il y a dix ans.”Lorsque les enfants n’ont pas accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, leur santé, leur éducation et leur avenir sont menacés”, rappelle Cecilia Scharp, directrice du programme WASH de l’Unicef. Selon elle, “ces inégalités sont particulièrement flagrantes pour les filles, qui assument souvent la charge de la collecte de l’eau et sont confrontées à des problèmes supplémentaires pendant leurs règles”.”Au rythme actuel, la promesse d’un accès à l’eau potable et à l’assainissement pour chaque enfant s’éloigne de plus en plus”, conclut Cecilia Scharp.

Une personne sur quatre n’a pas d’accès sécurisé à l’eau potable, selon l’ONU

Plus de 2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à une eau potable gérée en toute sécurité, déplorent mardi les Nations unies dans un rapport qui s’inquiète l’insuffisance des progrès pour une couverture universelle. Les agences des Nations unies chargées de la santé et de l’enfance estiment qu’une personne sur quatre dans le monde n’avait pas accès à une eau potable gérée de manière sûre l’an passé, et que plus de 100 millions de personnes dépendaient encore de l’eau de surface, provenant par exemple de rivières, d’étangs et de canaux.  L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef constatent que le retard pris dans le programme d’amélioration des services d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) expose des milliards de personnes à un risque accru de maladies.- “Droits fondamentaux” -Dans une étude conjointe, les deux agences onusiennes considèrent aussi que l’objectif d’un accès universel en 2030 est encore loin d’être atteint. Au contraire, cette ambition devient “de plus en plus hors de portée”, selon elles. “L’eau, l’assainissement et l’hygiène ne sont pas des privilèges: ce sont des droits humains fondamentaux”, déclare Rüdiger Krech, responsable de l’environnement et du changement climatique à l’OMS. “Nous devons accélérer nos actions en particulier pour les communautés les plus marginalisées.” Les auteurs du rapport se sont penchés sur cinq niveaux de services d’approvisionnement en eau potable.Le niveau le plus élevé: “une gestion sécurisée”, correspond à une situation où l’accès à l’eau potable sur place est disponible et exempte de contamination fécale ou chimique. Les quatre niveaux suivants sont “basique” (accès à une eau améliorée en moins de 30 minutes), “limité” (amélioré mais nécessitant une attente plus longue), “non amélioré” (en provenance d’un puits ou d’une source non protégés) et “l’eau de surface”.- Accès limité en Afrique -Depuis 2015, 961 millions de personnes ont obtenu l’accès à une eau potable gérée de manière sûre, la couverture passant de 68% à 74%, selon le rapport.Sur les 2,1 milliards de personnes qui n’avaient toujours pas accès à des services d’eau potable gérés de manière sûre, 106 millions utilisaient des eaux de surface, ce qui correspond à une baisse de 61 millions de personnes en une décennie.Le nombre de pays ayant éliminé l’utilisation des eaux de surface à des fins de consommation est passé de 142 à 154, détaille le rapport. En 2024, seuls 89 pays disposaient d’un service de base d’alimentation en eau potable, parmi lesquels 31 bénéficiaient d’un accès universel à ces services gérés de manière sûre. Les 28 pays dans lesquels une personne sur quatre n’avait pas toujours pas accès aux services de base étaient principalement concentrés en Afrique.- Les filles plus vulnérables -En ce qui concerne l’assainissement, 1,2 milliard de personnes ont désormais accès à des services gérés de manière sûre depuis 2015, la couverture étant passée de 48% à 58%.Ces services sont définis comme des installation améliorées qui ne sont pas partagées avec d’autres ménages et où les excréments sont éliminés sur place ou transportés afin d’être traités hors site.   Le nombre de personnes déféquant à l’air libre est passé de 429 millions à 354 millions, soit 4% de la population mondiale.Depuis 2015, 1,6 milliard de personnes ont obtenu un accès à des services d’hygiène de base (un dispositif permettant de se laver les mains avec de l’eau et du savon). Un confort dont bénéficie désormais 80% de la population mondiale, contre 66% il y a dix ans.”Lorsque les enfants n’ont pas accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, leur santé, leur éducation et leur avenir sont menacés”, rappelle Cecilia Scharp, directrice du programme WASH de l’Unicef. Selon elle, “ces inégalités sont particulièrement flagrantes pour les filles, qui assument souvent la charge de la collecte de l’eau et sont confrontées à des problèmes supplémentaires pendant leurs règles”.”Au rythme actuel, la promesse d’un accès à l’eau potable et à l’assainissement pour chaque enfant s’éloigne de plus en plus”, conclut Cecilia Scharp.