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L’Uruguay dit adieu à son charismatique ex-président “Pepe” Mujica

Entre larmes et applaudissements, des milliers d’Uruguayens ont dit adieu mercredi au populaire ex-président José Mujica (2010-2015), figure de la gauche latino-américaine, décédé la veille d’un cancer à l’âge de 89 ans.Ancien guérillero et adepte d’un mode de vie austère, José Mujica, dit “Pepe”, est mort mardi dans sa modeste ferme de la périphérie de Montevideo.Dans la matinée, un cortège funèbre s’est élancé depuis le siège de la présidence à Montevideo, avec à sa tête l’épouse de M. Mujica, l’ancienne vice-présidente Lucia Topolansky, et l’actuel président uruguayen Yamandu Orsi, dauphin de l’ex-dirigeant.Des milliers de personnes sont venues assister dans le centre de la capitale au passage du cercueil placé sur un affût tiré par des chevaux. “Merci, Pepe !”, criaient certains, tandis que d’autres laissaient échapper des sanglots. José Mujica représente “la lutte, la résilience, le fait d’aller de l’avant pour aider les plus démunis”, a déclaré en larmes à l’AFP Solana Lozano, une médecin de 46 ans.Au son de “A don José”, un classique de la musique folklorique uruguayenne associé à la gauche, le passage du char a déclenché une salve d’applaudissements et de cris.Trois heures plus tard, le cortège a gagné le Palais législatif. Puis une veillée funèbre a commencé.Aux abords du bâtiment abritant le Parlement, des personnes de tous âges, beaucoup tenant des fleurs, faisaient la queue dans l’après-midi pour présenter leurs respects à l’ancien chef d’Etat.”La perte d’un ami, d’un compagnon est quelque chose qui touche”, mais voir “des personnes âgées, des enfants, des jeunes témoigner une telle affection (…) réconforte”, a déclaré le président Orsi.Le gouvernement du petit pays sud-américain a décrété trois jours de deuil national. Le drapeau uruguayen et celui de la gauche au pouvoir ornaient rues et épaules des sympathisants.-“Engagement”-“Aujourd’hui est un jour très triste pour l’Uruguay”, confie Rita Oyarzabal, retraitée interrogée par l’AFP.Braian De Leon, un infirmier de 28 ans, loue pour sa part le “caractère unique” de l’ancien dirigeant et “son engagement pour les droits qui a marqué l’Uruguay”.Surnommé le “président le plus pauvre du monde” pour avoir reversé la quasi-totalité de ses revenus de dirigeant à un programme de logement social, “Pepe” Mujica avait révélé en début d’année que son cancer de l’Å“sophage diagnostiqué en mai 2024 s’était propagé et que son corps ne supportait plus les traitements.Son décès a suscité mardi de nombreuses réactions de dirigeants, notamment au sein de la gauche latino-américaine.Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui a dit vouloir venir lui dire adieu tout comme le Chilien Gabriel Boric, a salué une “grandeur humaine (qui) a dépassé les frontières”.Son homologue mexicaine Claudia Sheinbaum a rendu hommage à un “exemple pour l’Amérique latine et le monde entier”, par sa sagesse et sa simplicité.En Colombie, le président de gauche Gustavo Petro, lui aussi ex-guérillero, a évoqué un “grand révolutionnaire”.Avec son verbe haut, son style décontracté et des réformes marquantes, M. Mujica a atteint une popularité inédite pour un dirigeant de ce pays de 3,4 millions d’habitants, coincé entre les géants brésilien et argentin.Dans les années 1960, il fut l’un des fondateurs de la guérilla urbaine d’extrême gauche Mouvement de libération nationale Tupamaros (MLN-T). Blessé par balles en 1970, il fut emprisonné pendant toute la dictature (1973-1985) et torturé.Après sa libération en 1985, il se lance dans la politique et fonde en 1989 le Mouvement de participation populaire (MPP), pilier du Frente Amplio qui mènera la gauche au pouvoir pour la première fois en 2005 avec Tabaré Vasquez.Le dirigeant, qui occupa aussi les fonctions de député, sénateur et ministre, a durant son mandat présidentiel bousculé les conventions, promouvant des mesures progressistes pour l’Amérique latine, comme la légalisation du cannabis, une première mondiale en 2013, ainsi que l’avortement et le mariage homosexuel.Jusqu’au bout, il a Å“uvré pour la gauche dans son pays, menant la campagne présidentielle de Yamandu Orsi en novembre. “Il y a quelque chose de doux, un peu comme un cadeau d’adieu”, dans la victoire de son héritier politique, avait-il dit dans un entretien à l’AFP.

La délégation ukrainienne en route, sans Zelensky, pour les pourparlers avec la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a envoyé jeudi une délégation à Istanbul pour des discussions de paix très attendues avec des représentants russes, tout en accusant Moscou de ne pas prendre ces pourparlers “au sérieux”.Plus tôt, un échange d’invectives entre l’Ukraine et la Russie avait eu lieu, M. Zelensky ayant qualifié de “pure façade” la délégation russe emmenée par un responsable de second plan. Il a été traité en retour de “clown” par la diplomatie russe.Des avancées au cours de ces pourparlers, après plus de trois ans de combats dévastateurs ayant fait au moins plusieurs dizaines de milliers de morts, restent donc incertaines.Il s’agirait des premières discussions de paix directes entre Moscou et Kiev depuis mars 2022, au début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine.La délégation russe est arrivée plus tôt dans journée à Istanbul et sa rencontre avec les envoyés ukrainiens devrait avoir lieu dans la soirée ou être repoussée à vendredi, a déclaré le chef de l’Etat ukrainien à Ankara, après un entretien avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.Les négociateurs ukrainiens “auront un mandat pour un cessez-le-feu” et seront dirigés par le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, a poursuivi M. Zelensky, qui, toutefois, ne s’y rendra pas lui-même. Pour sa part, le chef de la délégation russe, Vladimir Medinski, a martelé jeudi que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans “la suite” des négociations bilatérales avortées de 2022.Il a assuré être prêt à de “possibles compromis”, sans les détailler, et précisé que sa délégation avait “toutes les prérogatives” pour prendre des décisions, ce que Volodymyr Zelensky avait précédemment mis en doute.- Ni Poutine, ni Zelensky -Le président américain Donald Trump a, quant à lui, dit ne pas s’attendre à des progrès dans les discussions tant qu’il n’aura pas rencontré Vladimir Poutine, tandis que l’armée russe continue de progresser sur le front, malgré ses pertes.En dépit de l’importance de cette réunion qu’il avait lui-même annoncée et la demande de M. Zelensky de discuter face-à-face, le chef de l’Etat russe n’a “pas prévu pour le moment” de se rendre en Turquie, a fait savoir jeudi son porte-parole, Dmitri Peskov.A sa place, le maître du Kremlin a envoyé une délégation avec à sa tête l’un de ses conseillers, Vladimir Medinski. Né en Ukraine soviétique, ce dernier est connu pour sa lecture nationaliste de l’histoire de la Russie. En 2023, il avait déclaré que l’Ukraine faisait “partie de la terre russe”. Il avait déjà pris part aux dernières négociations de paix directes entre Kiev et Moscou, au printemps 2022.A son arrivée à Ankara, Volodymyr Zelensky a immédiatement critiqué cette équipe de négociateurs russes, s’interrogeant sur sa capacité à “prendre des décisions”.La réponse, cinglante, n’a pas tardé de la part de Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe : “Qui utilise l’expression de +pure façade+ ? Un clown ? Un raté ?”, a-t-elle taclé, pendant son briefing hebdomadaire, interrogée en direct.La délégation russe est arrivée dans la matinée à Istanbul, sans Vladimir Poutine, donc, alors que le président ukrainien l’avait mis au défi d’aller “en personne” en Turquie et de l’y rencontrer.Jeudi, après avoir vu M. Erdogan, M. Zelensky s’est dit toujours “prêt” à des “discussions directes” avec son homologue russe, tout en considérant que son absence pour l’heure était “un manque de respect” à l’égard de MM. Trump et Erdogan.- “Rien ne se passera” -Sur les rives du Bosphore, devant le palais de Dolmabahçe, où doit se dérouler la rencontre, plusieurs centaines de journalistes font le pied de grue, selon des journalistes de l’AFP présents sur place.Ces discussions avaient été annoncées par Vladimir Poutine, le week-end dernier, en réponse à un ultimatum de Kiev et des Européens – qui tentent tant bien que mal de faire entendre leur voix – lui ordonnant d’accepter un cessez-le-feu.Donald Trump, qui pousse les deux belligérants à négocier, a pour sa part répété jeudi qu’il pourrait se rendre “vendredi” en Turquie en cas de progrès dans les discussions.Mais, selon lui, “rien ne se passera (…) tant que (Poutine) et moi ne serons pas ensemble”.Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a pour sa part dit avoir “suffisamment de raisons d’espérer” dans le succès des pourparlers que la Turquie doit accueillir.Pourtant, Ukrainiens et Russes continuent d’afficher des exigences difficilement conciliables, à un moment où la Russie, dont l’armée a revendiqué jeudi la conquête de deux nouvelles localités dans la région orientale de Donetsk, occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.bur-pop-rbj-rco/bds

La délégation ukrainienne en route, sans Zelensky, pour les pourparlers avec la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a envoyé jeudi une délégation à Istanbul pour des discussions de paix très attendues avec des représentants russes, tout en accusant Moscou de ne pas prendre ces pourparlers “au sérieux”.Plus tôt, un échange d’invectives entre l’Ukraine et la Russie avait eu lieu, M. Zelensky ayant qualifié de “pure façade” la délégation russe emmenée par un responsable de second plan. Il a été traité en retour de “clown” par la diplomatie russe.Des avancées au cours de ces pourparlers, après plus de trois ans de combats dévastateurs ayant fait au moins plusieurs dizaines de milliers de morts, restent donc incertaines.Il s’agirait des premières discussions de paix directes entre Moscou et Kiev depuis mars 2022, au début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine.La délégation russe est arrivée plus tôt dans journée à Istanbul et sa rencontre avec les envoyés ukrainiens devrait avoir lieu dans la soirée ou être repoussée à vendredi, a déclaré le chef de l’Etat ukrainien à Ankara, après un entretien avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.Les négociateurs ukrainiens “auront un mandat pour un cessez-le-feu” et seront dirigés par le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, a poursuivi M. Zelensky, qui, toutefois, ne s’y rendra pas lui-même. Pour sa part, le chef de la délégation russe, Vladimir Medinski, a martelé jeudi que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans “la suite” des négociations bilatérales avortées de 2022.Il a assuré être prêt à de “possibles compromis”, sans les détailler, et précisé que sa délégation avait “toutes les prérogatives” pour prendre des décisions, ce que Volodymyr Zelensky avait précédemment mis en doute.- Ni Poutine, ni Zelensky -Le président américain Donald Trump a, quant à lui, dit ne pas s’attendre à des progrès dans les discussions tant qu’il n’aura pas rencontré Vladimir Poutine, tandis que l’armée russe continue de progresser sur le front, malgré ses pertes.En dépit de l’importance de cette réunion qu’il avait lui-même annoncée et la demande de M. Zelensky de discuter face-à-face, le chef de l’Etat russe n’a “pas prévu pour le moment” de se rendre en Turquie, a fait savoir jeudi son porte-parole, Dmitri Peskov.A sa place, le maître du Kremlin a envoyé une délégation avec à sa tête l’un de ses conseillers, Vladimir Medinski. Né en Ukraine soviétique, ce dernier est connu pour sa lecture nationaliste de l’histoire de la Russie. En 2023, il avait déclaré que l’Ukraine faisait “partie de la terre russe”. Il avait déjà pris part aux dernières négociations de paix directes entre Kiev et Moscou, au printemps 2022.A son arrivée à Ankara, Volodymyr Zelensky a immédiatement critiqué cette équipe de négociateurs russes, s’interrogeant sur sa capacité à “prendre des décisions”.La réponse, cinglante, n’a pas tardé de la part de Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe : “Qui utilise l’expression de +pure façade+ ? Un clown ? Un raté ?”, a-t-elle taclé, pendant son briefing hebdomadaire, interrogée en direct.La délégation russe est arrivée dans la matinée à Istanbul, sans Vladimir Poutine, donc, alors que le président ukrainien l’avait mis au défi d’aller “en personne” en Turquie et de l’y rencontrer.Jeudi, après avoir vu M. Erdogan, M. Zelensky s’est dit toujours “prêt” à des “discussions directes” avec son homologue russe, tout en considérant que son absence pour l’heure était “un manque de respect” à l’égard de MM. Trump et Erdogan.- “Rien ne se passera” -Sur les rives du Bosphore, devant le palais de Dolmabahçe, où doit se dérouler la rencontre, plusieurs centaines de journalistes font le pied de grue, selon des journalistes de l’AFP présents sur place.Ces discussions avaient été annoncées par Vladimir Poutine, le week-end dernier, en réponse à un ultimatum de Kiev et des Européens – qui tentent tant bien que mal de faire entendre leur voix – lui ordonnant d’accepter un cessez-le-feu.Donald Trump, qui pousse les deux belligérants à négocier, a pour sa part répété jeudi qu’il pourrait se rendre “vendredi” en Turquie en cas de progrès dans les discussions.Mais, selon lui, “rien ne se passera (…) tant que (Poutine) et moi ne serons pas ensemble”.Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a pour sa part dit avoir “suffisamment de raisons d’espérer” dans le succès des pourparlers que la Turquie doit accueillir.Pourtant, Ukrainiens et Russes continuent d’afficher des exigences difficilement conciliables, à un moment où la Russie, dont l’armée a revendiqué jeudi la conquête de deux nouvelles localités dans la région orientale de Donetsk, occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.bur-pop-rbj-rco/bds

Le Royaume-Uni envisage des “centres de retour” pour migrants hors de ses frontières

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé jeudi avoir entamé des discussions pour la mise en place hors du Royaume-Uni de “centres de retour” pour les demandeurs d’asile déboutés, une formule comparable à celle envisagée par l’Union européenne.”Nous sommes en discussions avec un certain nombre de pays à propos de centres de retour, je les considère comme une innovation vraiment importante”, a déclaré le dirigeant travailliste en déplacement à Tirana, lors d’une conférence de presse avec son homologue albanais Edi Rama.Il n’a pas donné de détails sur la façon dont ces “hubs” fonctionneraient, indiquant simplement qu’il s’agissait de rendre plus efficaces les expulsions des personnes n’ayant pas le droit de rester au Royaume-Uni. Il n’a pas non plus précisé avec quels pays ces pourparlers étaient menés.”Cela s’appliquera essentiellement aux personnes qui ont épuisé toutes les voies légales pour rester au Royaume-Uni”, a indiqué un porte-parole de Keir Starmer.Edi Rama a précisé que l’Albanie n’avait pas vocation à accueillir un “centre de retour” britannique. Le dirigeant albanais a déjà signé avec l’Italie un accord sur l’ouverture de deux centres de rétention dans son pays, gérés par Rome, pour des migrants en situation irrégulière en Italie.- “Modèle qui demande du temps” -“C’est un modèle qui demande du temps pour être testé”, a-t-il dit, alors que ces centres sont quasiment vides depuis leur ouverture. “S’il fonctionne, (il) pourra être repris, non en Albanie, mais dans les autres pays de la région”, a ajouté Edi Rama, qui entame un quatrième mandat de Premier ministre après la victoire de son parti aux législatives de dimanche.L’Union européenne a aussi ouvert la voie récemment à de tels centres de rétention externalisés hors de ses frontières. Ils sont critiqués par les ONG, qui redoutent de les voir se transformer en zones de non-droit. A son arrivée au pouvoir en juillet, le gouvernement de Keir Starmer a abandonné le projet controversé des conservateurs d’expulser des demandeurs d’asile et migrants vers le Rwanda. Ils prévoyaient d’envoyer certains demandeurs d’asile dans ce pays d’Afrique, où leur dossier aurait été étudié.La cheffe des conservateurs Kemi Badenoch a estimé sur X que le plan de Keir Starmer était “plus faible” que ce projet abandonné. “Cela n’arrêtera pas les bateaux. Les gens tenteront leur chance en sachant qu’ils peuvent rester au Royaume-Uni s’ils obtiennent l’asile”, a-t-elle affirmé.Pour Enver Salomon, directeur général du Refugee Council, ONG d’aide aux réfugiés, ces “centres de retour” sont “inhumains” et “impraticables”. Le renvoi de personnes qui n’ont pas le droit de rester au Royaume-Uni doit se faire de manière “ordonnée et humaine” pour être efficace, a-t-il ajouté.- “Ile d’étrangers” -M. Starmer s’est engagé à réduire l’immigration – régulière comme irrégulière – au Royaume-Uni.Sous pression avec la progression du parti d’extrême droite Reform UK, il a annoncé lundi une feuille de route pour réduire l’immigration légale, notamment en restreignant les conditions d’accès à la nationalité et en empêchant le recrutement à l’étranger pour le secteur des soins aux personnes âgées.Ces mesures se sont accompagnées d’un durcissement de la rhétorique employée à propos des immigrés, M. Starmer évoquant le risque pour le Royaume-Uni de devenir “une île d’étrangers”.Sur le plan de l’immigration irrégulière, Keir Starmer s’est engagé à combattre les réseaux de passeurs. Mais les chiffres d’arrivées de migrants traversant la Manche sur de petits bateaux ne cessent d’augmenter. Quelque 36.800 migrants ont gagné l’Angleterre l’an dernier, essentiellement des Afghans, Syriens et Iraniens. Et près de 13.000 depuis janvier, plus que l’an dernier sur la même période.Les demandes d’asile ont triplé au Royaume-Uni ces dernières années, avec 84.200 en 2024, selon des chiffres officiels.Keir Starmer se trouve en Albanie pour renforcer la coopération bilatérale contre l’immigration irrégulière. Tirana et Londres ont déjà signé un accord en 2022 sous le précédent gouvernement conservateur, prévoyant que les Albanais arrivés au Royaume-Uni en bateau puissent directement être renvoyés dans leur pays.Les arrivées d’Albanais ont chuté de 95% ces trois dernières années, tandis que le nombre d’Albanais renvoyés dans leur pays a doublé en deux ans, selon Downing Street. 

Le Royaume-Uni envisage des “centres de retour” pour migrants hors de ses frontières

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé jeudi avoir entamé des discussions pour la mise en place hors du Royaume-Uni de “centres de retour” pour les demandeurs d’asile déboutés, une formule comparable à celle envisagée par l’Union européenne.”Nous sommes en discussions avec un certain nombre de pays à propos de centres de retour, je …

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