AFP World

Une frappe américaine tue 11 “narcoterroristes” sur un bateau parti du Venezuela, affirme Trump

Les forces armées américaines ont frappé un “bateau transportant de la drogue” qui venait de quitter le Venezuela, tuant 11 “narcoterroristes”, a affirmé mardi Donald Trump, alors que les Etats-Unis viennent d’opérer un déploiement militaire dans les Caraïbes dénoncé par Caracas.Washington a récemment déployé sept bâtiments de guerre dans les Caraïbes au motif de lutter …

Une frappe américaine tue 11 “narcoterroristes” sur un bateau parti du Venezuela, affirme Trump Read More »

Gérard Depardieu, déjà condamné pour agressions sexuelles, sera jugé pour viols

Déjà condamné pour agressions sexuelles, l’acteur français Gérard Depardieu, 76 ans, devrait être traduit en justice au cours d’un nouveau procès, cette fois devant la cour criminelle départementale de Paris, pour viols sur la comédienne Charlotte Arnould.M. Depardieu pourrait comparaître prochainement lors d’un retentissant procès dans la capitale, sous réserve d’une décision différente de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.L’avocat de l’acteur, Jérémie Assous, a en effet annoncé sur BFMTV qu’il allait faire appel, possible en matière criminelle, de l’ordonnance de renvoi, rendue le 28 août.”Le magistrat instructeur a œuvré depuis 2020, date de la mise en examen, à ce que Gérard Depardieu soit renvoyé devant une juridiction de jugement. Elle n’a jamais pensé un instant (qu’il) pouvait bénéficier comme tout à chacun d’une instruction à charge et à décharge”, a-t-il dénoncé.La comédienne, née en 1995, a de son côté salué le renvoi, sur Instagram : “Sept ans après, sept ans d’horreur et d’enfer… (…). L’ordonnance vient rétablir une forme de vérité judiciaire. Je crois que j’ai du mal a réaliser tant c’est énorme. Je suis soulagée”.Comme requis par le parquet de Paris, la juge d’instruction “ordonne le renvoi de Gérard Depardieu devant la cour criminelle pour des agressions sexuelles et viols par pénétration digitale à deux dates, les 7 et 13 août 2018” au domicile parisien de l’acteur, a déclaré à l’AFP son avocate Me Carine Durrieu Diebolt.Et d’ajouter: “Nous sommes soulagées et confiantes, ma cliente et moi (…). Cette ordonnance est également une réponse aux allégations mensongères portées à son encontre dans certains médias”.- “Je survis” -La comédienne avait déposé plainte en août 2018 dans les Bouches-du-Rhône, quelques jours après les faits. Ses accusations avaient fuité dans la presse.Le parquet de Paris avait récupéré l’enquête puis l’avait classée en juin 2019 pour “infraction insuffisamment caractérisée”. Charlotte Arnould a obtenu ensuite par une nouvelle plainte la désignation à l’été 2020 d’une juge d’instruction, qui a mis en examen l’acteur le 16 décembre suivant.Un an plus tard, choquée de voir que “rien ne se passe” et que Gérard Depardieu continuait sa carrière “alors que je survis”, Charlotte Arnould avait révélé son identité sur Twitter (devenu X). Puis en avril 2023, deux semaines après un article de Mediapart annonçant que treize femmes accusaient l’acteur de violences sexuelles, la plaignante avait raconté au magazine Elle sa version.Cet été 2018, la jeune femme alors âgée de 22 ans, sur les rails d’une carrière de danseuse mais souffrant d’anorexie, change de voie et est retenue pour une pièce mise en scène par Fanny Ardant. A son invitation, elle se rend chez l’acteur, un “ami de la famille”, au courant de sa “maladie”, qu’elle considérait comme son “petit père du cinéma” et en qui elle avait “forcément confiance”. – “Non-consentement” -“Au bout de 10 minutes”, celui qui “pourrait être (son) grand-père” a mis “sa main dans (sa) culotte”, a-t-elle également affirmé. Viol, d’après elle. Relation consentie, selon lui.”Jamais au grand jamais, je n’ai abusé d’une femme”, avait répliqué l’acteur dans une lettre publiée dans Le Figaro en octobre 2023, soutenant que Charlotte Arnould serait venue “de son plein gré dans (sa) chambre”.Selon des éléments de l’ordonnance de mise en accusation obtenus par l’AFP, la magistrate instructrice a souligné les “déclarations claires et précises” de Charlotte Arnould dès sa plainte puis au cours de l’instruction, corroborées ensuite par la vidéosurveillance du domicile de l’acteur qui a eu lui au contraire des “déclarations fluctuantes”.La magistrate a estimé que l’acteur “a commis les faits en toute connaissance du non-consentement de Charlotte Arnould”, ajoutant qu’il avait “admis en confrontation que Charlotte Arnould n’était pas consentante mais qu’il (ne l’)avait pas perçu” alors.Multiprimé du “Dernier métro” à “Cyrano de Bergerac”, Gérard Depardieu a été pendant plusieurs décennies considéré comme un géant du cinéma français, connu dans le monde entier, avant d’être rattrapé par ses outrances verbales et des accusations de violences sexuelles. Mi-mai, il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour les agressions sexuelles de deux femmes sur le tournage en 2021 des “Volets verts” de Jean Becker. Il a fait appel.

Procès Bolsonaro: face aux Etats-Unis, la justice brésilienne rejette les “pressions”

Le juge chargé du procès historique de l’ancien président Jair Bolsonaro pour tentative de coup d’Etat au Brésil a rejeté mardi les “pressions externes”, face à l’offensive lancée par l’administration Trump à l’approche du verdict.Dans l’enceinte solennelle de la Cour suprême à Brasilia s’est tenue la première de cinq journées d’audience cruciales.Jair Bolsonaro, 70 ans, qui présida le plus grand pays d’Amérique latine de 2019 à 2022, joue son avenir.Le leader d’extrême droite risque jusqu’à 43 ans de prison pour avoir, selon l’accusation, cherché son “maintien autoritaire au pouvoir” après sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva au scrutin de 2022.Visé par de lourdes sanctions financières américaines, le rapporteur du procès, Alexandre de Moraes, a d’emblée défendu le travail de la justice.La Cour suprême “sera absolument inflexible dans la défense de la souveraineté nationale” et elle va ignorer “les pressions internes ou externes”, a lancé ce magistrat aussi puissant que clivant.Dénonçant une “chasse aux sorcières” contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part des exportations brésiliennes.- “Dictature” -Assigné à résidence depuis début août et inéligible jusqu’en 2030, M. Bolsonaro clame son innocence et se dit victime d’une “persécution politique”, à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026.Avec ses sept co-accusés, dont plusieurs anciens ministres et militaires hauts gradés, l’ex-président connaîtra le verdict d’ici au 12 septembre.Absent mardi, il n’assistera pas à la phase finale du procès car “il est affaibli”, a dit devant des journalistes son avocat Paulo Costa Cunha, évoquant une “conséquence du coup de couteau” qu’il a reçu en 2018. Cette attaque en pleine campagne électorale lui vaut des problèmes de santé récurrents.C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat brésilien est jugé pour un projet présumé de coup d’Etat.Un moment historique, 40 ans après la fin de la dictature militaire (1964-1985), dont les responsables n’ont jamais été traduits en justice.”Nous déplorons que l’histoire républicaine brésilienne ait été à nouveau marquée par une tentative de coup d’Etat, portant atteinte aux institutions et à la démocratie, cherchant à installer un Etat d’exception et une véritable dictature”, a dit le juge Moraes.Barrières, agents armés, chiens renifleurs: à Brasilia, la sécurité a été renforcée sur l’emblématique place des Trois-Pouvoirs, où se côtoient palais présidentiel, Parlement et Cour suprême.C’est sur cette place que, le 8 janvier 2023, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger Lula.M. Bolsonaro, qui se trouvait alors aux Etats-Unis, est accusé par le parquet d’avoir été l’instigateur des émeutes.Le projet putschiste incluait aussi, selon l’accusation, un décret d’état de siège et un plan pour assassiner Lula avant son installation, ainsi que le juge Moraes.- Amnistie -Le fait que M. Bolsonaro ait discuté avec les chefs de l’armée d’un “document formalisant un coup d’Etat” prouve le “processus criminel”, a estimé le procureur général Paulo Gonet.Selon l’accusation, c’est précisément faute de soutien dans la hiérarchie militaire que le supposé plan a échoué.La défense de l’ex-président doit délivrer sa plaidoirie mercredi matin. Les cinq juges devraient voter pour décider du verdict la semaine prochaine.Si ses alliés estiment que Jair Bolsonaro est pratiquement condamné d’avance, ils misent sur l’approbation au Parlement d’une amnistie pour lui éviter la prison.Des parlementaires se sont réunis mardi pour tenter de mettre à l’agenda de façon “immédiate” un projet de loi en ce sens, a dit Luciano Zucco, un député bolsonariste.Devant l’entrée de la résidence de luxe à Brasilia où l’ancien chef d’Etat est confiné, une altercation a brièvement opposé quelques-uns de ses sympathisants à des partisans de Lula, quand les premiers ont voulu casser une pancarte sur laquelle était écrit “Bolsonaro en prison”, ont constaté des journalistes de l’AFP.Avec une popularité renforcée par les attaques américaines, Lula, 79 ans, affiche son intention de briguer un nouveau mandat, se posant en champion de la “souveraineté” brésilienne.Il a lui-même été incarcéré en 2018-2019 pour corruption passive et blanchiment. Sa condamnation a ensuite été annulée pour vice de forme.A l’époque “je n’ai pas pleuré, je suis allé au combat”, a-t-il dit mardi, souhaitant que “justice soit faite”.

Procès Bolsonaro: face aux Etats-Unis, la justice brésilienne rejette les “pressions”

Le juge chargé du procès historique de l’ancien président Jair Bolsonaro pour tentative de coup d’Etat au Brésil a rejeté mardi les “pressions externes”, face à l’offensive lancée par l’administration Trump à l’approche du verdict.Dans l’enceinte solennelle de la Cour suprême à Brasilia s’est tenue la première de cinq journées d’audience cruciales.Jair Bolsonaro, 70 ans, qui présida le plus grand pays d’Amérique latine de 2019 à 2022, joue son avenir.Le leader d’extrême droite risque jusqu’à 43 ans de prison pour avoir, selon l’accusation, cherché son “maintien autoritaire au pouvoir” après sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva au scrutin de 2022.Visé par de lourdes sanctions financières américaines, le rapporteur du procès, Alexandre de Moraes, a d’emblée défendu le travail de la justice.La Cour suprême “sera absolument inflexible dans la défense de la souveraineté nationale” et elle va ignorer “les pressions internes ou externes”, a lancé ce magistrat aussi puissant que clivant.Dénonçant une “chasse aux sorcières” contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part des exportations brésiliennes.- “Dictature” -Assigné à résidence depuis début août et inéligible jusqu’en 2030, M. Bolsonaro clame son innocence et se dit victime d’une “persécution politique”, à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026.Avec ses sept co-accusés, dont plusieurs anciens ministres et militaires hauts gradés, l’ex-président connaîtra le verdict d’ici au 12 septembre.Absent mardi, il n’assistera pas à la phase finale du procès car “il est affaibli”, a dit devant des journalistes son avocat Paulo Costa Cunha, évoquant une “conséquence du coup de couteau” qu’il a reçu en 2018. Cette attaque en pleine campagne électorale lui vaut des problèmes de santé récurrents.C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat brésilien est jugé pour un projet présumé de coup d’Etat.Un moment historique, 40 ans après la fin de la dictature militaire (1964-1985), dont les responsables n’ont jamais été traduits en justice.”Nous déplorons que l’histoire républicaine brésilienne ait été à nouveau marquée par une tentative de coup d’Etat, portant atteinte aux institutions et à la démocratie, cherchant à installer un Etat d’exception et une véritable dictature”, a dit le juge Moraes.Barrières, agents armés, chiens renifleurs: à Brasilia, la sécurité a été renforcée sur l’emblématique place des Trois-Pouvoirs, où se côtoient palais présidentiel, Parlement et Cour suprême.C’est sur cette place que, le 8 janvier 2023, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger Lula.M. Bolsonaro, qui se trouvait alors aux Etats-Unis, est accusé par le parquet d’avoir été l’instigateur des émeutes.Le projet putschiste incluait aussi, selon l’accusation, un décret d’état de siège et un plan pour assassiner Lula avant son installation, ainsi que le juge Moraes.- Amnistie -Le fait que M. Bolsonaro ait discuté avec les chefs de l’armée d’un “document formalisant un coup d’Etat” prouve le “processus criminel”, a estimé le procureur général Paulo Gonet.Selon l’accusation, c’est précisément faute de soutien dans la hiérarchie militaire que le supposé plan a échoué.La défense de l’ex-président doit délivrer sa plaidoirie mercredi matin. Les cinq juges devraient voter pour décider du verdict la semaine prochaine.Si ses alliés estiment que Jair Bolsonaro est pratiquement condamné d’avance, ils misent sur l’approbation au Parlement d’une amnistie pour lui éviter la prison.Des parlementaires se sont réunis mardi pour tenter de mettre à l’agenda de façon “immédiate” un projet de loi en ce sens, a dit Luciano Zucco, un député bolsonariste.Devant l’entrée de la résidence de luxe à Brasilia où l’ancien chef d’Etat est confiné, une altercation a brièvement opposé quelques-uns de ses sympathisants à des partisans de Lula, quand les premiers ont voulu casser une pancarte sur laquelle était écrit “Bolsonaro en prison”, ont constaté des journalistes de l’AFP.Avec une popularité renforcée par les attaques américaines, Lula, 79 ans, affiche son intention de briguer un nouveau mandat, se posant en champion de la “souveraineté” brésilienne.Il a lui-même été incarcéré en 2018-2019 pour corruption passive et blanchiment. Sa condamnation a ensuite été annulée pour vice de forme.A l’époque “je n’ai pas pleuré, je suis allé au combat”, a-t-il dit mardi, souhaitant que “justice soit faite”.

Procès Bolsonaro: face aux Etats-Unis, la justice brésilienne rejette les “pressions”

Le juge chargé du procès historique de l’ancien président Jair Bolsonaro pour tentative de coup d’Etat au Brésil a rejeté mardi les “pressions externes”, face à l’offensive lancée par l’administration Trump à l’approche du verdict.Dans l’enceinte solennelle de la Cour suprême à Brasilia s’est tenue la première de cinq journées d’audience cruciales.Jair Bolsonaro, 70 ans, …

Procès Bolsonaro: face aux Etats-Unis, la justice brésilienne rejette les “pressions” Read More »

Euro de basket: les Bleus, portés par Yabusele, rebondissent contre la Pologne

Portés par un grand Guerschon Yabusele, les Bleus ont effacé la déception d’une défaite contre Israël en faisant tomber le pays hôte polonais (83-76) mardi dans la bouillante ambiance de la Spodek Arena de Katowice.Qualifiés quelques heures plus tôt grâce aux victoires des Israéliens et de la Slovénie, les vice-champions olympiques restent pour le moment troisièmes et connaîtront désormais leur place dans le groupe D jeudi, après un ultime match contre l’Islande.En bon capitaine, Guerschon Yabusele avait exigé “une réaction” deux jours après le revers infligé par Israël. Il en a été une des têtes de file, au point même d’en entendre quelques “MVP” s’échapper de tribunes pourtant totalement et logiquement acquises à la cause des basketteurs polonais, qui évoluaient devant le footballeur Robert Lewandowski.”Il a assumé son rôle de la plus belle des manières”, a salué le sélectionneur Frédéric Fauthoux, heureux de l'”orgueil” montré par ses joueurs.Avec 36 points – son record en Bleu – “l’Ours dansant” a montré la voie, alors qu’il peinait lui-même à exceller offensivement depuis le début de l’Euro.”Il était frustré oui (…) je me dis que ce rôle de capitaine peut parfois faire en sorte qu’on fait plus attention aux autres, qu’on essaie d’être plus collectif, et il a peut-être un peu oublié qu’il pouvait être entre guillemets plus joueur. Mais ce qui est sûr est qu’il a fait une très grosse performance”, a ajouté Fauthoux.Son capitaine a semblé en pleine confiance, comme a pu le prouver sa réussite à trois points (6/12), domaine dans lequel les Bleus ont encore peiné mardi (9/32).- Okobo se distingue aussi -Car tout n’a pas été parfait, notamment en première période.A de très bonnes phases, sont venus se greffer des passages à vide et erreurs défensives alors que les Français ont mené de jusqu’à neuf points dans le premier acte.Les Polonais en ont profité, infligeant un 6-0 dans les dernières minutes précédant la mi-temps pour virer en tête (44-41).Mais qui était encore là ? Yabusele, évidemment. C’est lui qui a enchaîné les bons tirs pour permettre aux siens de répondre avec un 10-0 après la pause. Lui encore qui, à l’entrée du dernier quart-temps, a harangué ses coéquipiers et marqué deux nouveaux tirs primés coup sur coup pour porter l’écart à 11 points (66-55).”Il a pu montrer de quoi il était capable, il +lead+ (il est le patron de, NDLR) cette équipe aujourd’hui”, a déclaré son coéquipier Elie Okobo, lui même excellent avec un double-double (14 points, 10 passses).C’est d’ailleurs le Monégasque qui a définitivement enteriné le succès tricolore en s’offrant un dernier shoot à trois points alors que les Polonais de Jordan Loyd (18 pts, 5 rebonds) s’étaient rebiffés une dernière fois. Pour Yabusele et les siens, il n’y a cette fois pas eu de mauvaise surprise.

Pakistan: 25 morts en une journée, dont 14 dans un attentat-suicide contre un meeting politique baloutche

Au moins 14 personnes ont été tuées mardi soir quand un kamikaze s’est fait exploser lors d’un meeting politique baloutche au Pakistan, où 11 soldats et paramilitaires ont également péri dans d’autres attaques à travers le pays.Deux responsables des autorités de la turbulente province du Baloutchistan, dans le sud-ouest du Pakistan, ont ajouté que plusieurs dizaines de personnes avaient été blessées dans l’attentat-suicide à Quetta.Sept d’entre eux se trouvent dans un état critique, ont-ils précisé, sous le couvert de l’anonymat car ils n’étaient pas autorisés à parler à la presse.  Le kamikaze, ont-ils poursuivi, a déclenché le détonateur sur le parking d’un stade où s’étaient réunis des centaines de membres du Balochistan National Party (BNP).Son leader, Akhtar Mengal, qui repartait du meeting après avoir délivré un discours au moment de l’attaque, s’est dit sur X “sain et sauf” mais “dévasté par la perte de partisans”.  A ce stade, l’attentat n’a pas été revendiqué.  Le BNP se veut le défenseur de la minorité baloutche, qui se dit lésée dans cette province aux confins de l’Iran et de l’Afghanistan riche en minerais et en hydrocarbures et pourtant la plus pauvre du Pakistan.Au Baloutchistan, officiellement, 70% des habitants sont pauvres, alors que le sous-sol renferme parmi les plus grands gisements de minerais non exploités au monde et que de méga-projets notamment chinois dégagent d’importants revenus.- “Douze heures” de tirs -Une insurrection armée prospère sur ce terreau et le Baloutchistan a connu en 2024 la plus forte hausse de violences au Pakistan: de 90%, selon le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d’Islamabad, avec 782 morts.Un groupe séparatiste y avait mené en mars une spectaculaire prise d’otages dans un train. Depuis le 1er janvier, selon un décompte de l’AFP, plus de 430 personnes, en majorité membres des forces de sécurité, ont été tuées dans des violences menées par des groupes armés en lutte contre l’Etat, au Baloutchistan comme dans la province voisine du Khyber-Pakhtunkhwa.De nouveau mardi, au Baloutchistan, cinq paramilitaires ont été tués et quatre blessés lors de l’explosion d’une bombe artisanale au passage de leur convoi dans un district proche de la frontière iranienne, a rapporté à l’AFP un haut fonctionnaire local. En outre, six soldats ont été tués dans une attaque sur un QG de troupes paramilitaires au Khyber-Pakhtunkhwa, a rapporté l’armée. Dix-sept personnes, dont des civils, ont été blessés, a ajouté un responsable local, dans cette attaque revendiquée par un groupuscule lié aux talibans pakistanais.Les échanges de tirs entre les forces de sécurité et des hommes armés ayant lancé l’assaut sur la caserne avec “une voiture bélier puis cinq kamikazes”, selon ce responsable de l’administration locale, ont duré “douze heures” avant que les “six terroristes (soient) tués”.L’année 2024 a été la plus meurtrière en près d’une décennie au Pakistan, avec plus de 1.600 morts, pour près de la moitié des soldats et policiers, selon le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d’Islamabad.

Pakistan: 25 morts en une journée, dont 14 dans un attentat-suicide contre un meeting politique baloutche

Au moins 14 personnes ont été tuées mardi soir quand un kamikaze s’est fait exploser lors d’un meeting politique baloutche au Pakistan, où 11 soldats et paramilitaires ont également péri dans d’autres attaques à travers le pays.Deux responsables des autorités de la turbulente province du Baloutchistan, dans le sud-ouest du Pakistan, ont ajouté que plusieurs …

Pakistan: 25 morts en une journée, dont 14 dans un attentat-suicide contre un meeting politique baloutche Read More »