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Un surfeur tué par un “grand requin” en Australie

Un “grand requin” a tué un surfeur samedi sur une plage populaire de Sydney, a annoncé la police, une attaque mortelle rare qui a entraîné la fermeture de plusieurs plages en Australie.La victime, un habitant de 57 ans, surfait avec cinq ou six amis dans les eaux du Pacifique, au large des plages voisines de Long Reef et Dee Why, au nord de Sydney, ont précisé les autorités.Ce surfeur expérimenté, marié et père d’une jeune fille, a perdu “plusieurs membres”, a déclaré le responsable de la police de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, John Duncan, lors d’une conférence de presse.”D’après ce que je comprends, lui et sa planche ont disparu sous l’eau”, a-t-il ajouté. “Le corps a été retrouvé flottant dans les vagues” et “la planche du surfeur a été brisée en deux”.Deux surfeurs l’ont aperçu dans l’eau et l’ont ramené à terre. “Malheureusement, à ce moment-là, il avait déjà perdu énormément de sang, et les tentatives de réanimation ont échoué”, a poursuivi M. Duncan.Des témoins ont vu le squale, a indiqué la police, qui avait évoqué auparavant un “grand requin”.Des experts gouvernementaux examineront les restes de la planche et le corps de la victime afin de déterminer l’espèce du requin, a indiqué la police.La plupart des morsures graves en Australie proviennent de grands requins blancs, de requins-bouledogues et de requins-tigres.Des images diffusées par les médias locaux montraient des policiers rassemblés sur le rivage et des ambulances garées à proximité.Les plages situées entre les quartiers nord de Manly et Narrabeen ont été fermées pour au moins 24 heures, a indiqué Surf Life Saving NSW, branche locale d’un réseau de clubs de sauveteurs bénévoles et professionnels.- “Terrible tragédie” -“Pour le moment, merci de rester hors de l’eau sur les plages environnantes et de suivre les consignes des maîtres-nageurs et sauveteurs”, a déclaré le directeur général de l’organisation, Steven Pearce. “Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille de l’homme touchée par cette terrible tragédie”. Les clubs de sauvetage voisins ont annulé toutes les activités et entraînements nautiques pour le week-end.Des drones et des sauveteurs sur des jets skis surveillaient les plages à la recherche de la présence de requins.Il s’agit de la première attaque mortelle de requin à Sydney depuis 2022, lorsque Simon Nellist, un moniteur de plongée britannique de 35 ans, avait été tué au large de Little Bay. La précédente attaque fatale dans la ville remontait à 1963.Un surfeur anonyme a déclaré au Sydney Daily Telegraph avoir été témoin des suites de l’attaque : “Quatre ou cinq surfeurs l’ont sorti de l’eau et il semblait qu’une partie importante de la partie inférieure de son corps avait été attaquée”, a-t-il dit.Les gens ont été sommés de sortir de l’eau, a-t-il raconté. “Il y avait un sauveteur qui agitait un drapeau rouge. Je ne savais pas ce que cela signifiait… mais j’ai pensé que je devais probablement rentrer à terre”.La dernière attaque mortelle en Australie remonte à mars, lorsqu’un surfeur avait été tué au large de la plage isolée de Wharton Beach, en Australie-Occidentale.Depuis 1791, plus de 1.280 incidents impliquant des requins ont été recensés en Australie, dont plus de 250 mortels, selon une base de données sur les rencontres entre ces squales et les humains.

Un surfeur tué par un “grand requin” en Australie

Un “grand requin” a tué un surfeur samedi sur une plage populaire de Sydney, a annoncé la police, une attaque mortelle rare qui a entraîné la fermeture de plusieurs plages en Australie.La victime, un habitant de 57 ans, surfait avec cinq ou six amis dans les eaux du Pacifique, au large des plages voisines de Long Reef et Dee Why, au nord de Sydney, ont précisé les autorités.Ce surfeur expérimenté, marié et père d’une jeune fille, a perdu “plusieurs membres”, a déclaré le responsable de la police de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, John Duncan, lors d’une conférence de presse.”D’après ce que je comprends, lui et sa planche ont disparu sous l’eau”, a-t-il ajouté. “Le corps a été retrouvé flottant dans les vagues” et “la planche du surfeur a été brisée en deux”.Deux surfeurs l’ont aperçu dans l’eau et l’ont ramené à terre. “Malheureusement, à ce moment-là, il avait déjà perdu énormément de sang, et les tentatives de réanimation ont échoué”, a poursuivi M. Duncan.Des témoins ont vu le squale, a indiqué la police, qui avait évoqué auparavant un “grand requin”.Des experts gouvernementaux examineront les restes de la planche et le corps de la victime afin de déterminer l’espèce du requin, a indiqué la police.La plupart des morsures graves en Australie proviennent de grands requins blancs, de requins-bouledogues et de requins-tigres.Des images diffusées par les médias locaux montraient des policiers rassemblés sur le rivage et des ambulances garées à proximité.Les plages situées entre les quartiers nord de Manly et Narrabeen ont été fermées pour au moins 24 heures, a indiqué Surf Life Saving NSW, branche locale d’un réseau de clubs de sauveteurs bénévoles et professionnels.- “Terrible tragédie” -“Pour le moment, merci de rester hors de l’eau sur les plages environnantes et de suivre les consignes des maîtres-nageurs et sauveteurs”, a déclaré le directeur général de l’organisation, Steven Pearce. “Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille de l’homme touchée par cette terrible tragédie”. Les clubs de sauvetage voisins ont annulé toutes les activités et entraînements nautiques pour le week-end.Des drones et des sauveteurs sur des jets skis surveillaient les plages à la recherche de la présence de requins.Il s’agit de la première attaque mortelle de requin à Sydney depuis 2022, lorsque Simon Nellist, un moniteur de plongée britannique de 35 ans, avait été tué au large de Little Bay. La précédente attaque fatale dans la ville remontait à 1963.Un surfeur anonyme a déclaré au Sydney Daily Telegraph avoir été témoin des suites de l’attaque : “Quatre ou cinq surfeurs l’ont sorti de l’eau et il semblait qu’une partie importante de la partie inférieure de son corps avait été attaquée”, a-t-il dit.Les gens ont été sommés de sortir de l’eau, a-t-il raconté. “Il y avait un sauveteur qui agitait un drapeau rouge. Je ne savais pas ce que cela signifiait… mais j’ai pensé que je devais probablement rentrer à terre”.La dernière attaque mortelle en Australie remonte à mars, lorsqu’un surfeur avait été tué au large de la plage isolée de Wharton Beach, en Australie-Occidentale.Depuis 1791, plus de 1.280 incidents impliquant des requins ont été recensés en Australie, dont plus de 250 mortels, selon une base de données sur les rencontres entre ces squales et les humains.

Avec son “ministère de la Guerre”, Trump veut envoyer un message “de force”

Donald Trump a signé vendredi un décret visant à rebaptiser le ministère américain de la Défense en “ministère de la Guerre”, ajoutant qu’il voulait par là envoyer un “message de victoire” et “de force” au reste du monde.Le président américain a laissé entendre qu’il pouvait se passer d’un vote du Congrès pour procéder à ce changement d’appellation.”Les mots comptent”, a dit le chef du Pentagone Pete Hegseth, présent aux côtés de Donald Trump dans le Bureau ovale, assurant que cette nouvelle appellation devait permettre de “restaurer une éthique guerrière”.Formellement, il s’agit pour l’instant d’une appellation “supplémentaire”, selon un document distribué dès jeudi par la Maison Blanche.Un haut responsable du ministère a indiqué que le coût de cette opération, potentiellement très dispendieuse, deviendrait “plus clair” au fur et à mesure de sa mise en place.Peu après la signature du décret présidentiel, les mots “ministère de la Défense” ont été immédiatement retirés d’un mur dans le Pentagone, devant des caméras de télévision. Le site du ministère a été renommé et Pete Hegseth se présente désormais comme “ministre de la Guerre” sur X.”Nous allons soumettre (ce changement de nom) au Congrès”, a prévenu Donald Trump. “Je ne sais pas (si les parlementaires voteront en ma faveur, ndlr), nous verrons bien, mais je ne suis pas sûre qu’ils aient besoin de le faire”.- “Trop défensif” -Ce n’est pas la première fois que le républicain de 79 ans impose ses idées sans passer par la case législative. Son second mandat est marqué par une volonté assumée d’étendre le pouvoir présidentiel, à coups de décrets et de décisions empiétant sur les prérogatives du Congrès. Il a signé vendredi son 200e décret depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.Le président des Etats-Unis avait déjà fait part de ce projet qui restaurerait une appellation ayant existé de 1789 à 1947. “Défense, c’est trop défensif, et nous voulons aussi être offensifs”, avait-il déclaré.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mobilisé l’armée pour imposer une image de puissance spectaculaire et combler son appétit de fastes militaires.Il a organisé un rare défilé le jour de son anniversaire, déployé la Garde nationale dans des villes dirigées par ses opposants, et ordonné une frappe exceptionnelle sur un bateau dans les Caraïbes dans le cadre de la lutte affichée contre le narcotrafic.Les démocrates dénoncent régulièrement ce recours aux militaires, révélateur selon eux d’une dérive autoritaire.- Contre le “politiquement correct” -Le président américain avait eu pendant son premier mandat une relation plutôt contrariée avec l’armée. Son ancien chef d’état-major, le général Marc Milley, l’a qualifié d'”aspirant dictateur”.Des articles de presse avaient également attribué à Donald Trump des propos méprisants pour des militaires américains morts au combat.Cette fois, le dirigeant républicain a remanié l’état-major américain pour s’entourer de hauts gradés choisis par ses soins, et a nommé en la personne de Pete Hegseth un ministre à la loyauté farouche.Le chef du Pentagone, adepte d’un discours viriliste et d’opérations de communication musculeuses, a dit vendredi que l’objectif de l’armée américaine était d’atteindre “une létalité maximale, pas une létalité tiède”.Il a dit vouloir aller à l’encontre du “politiquement correct”.

Avec son “ministère de la Guerre”, Trump veut envoyer un message “de force”

Donald Trump a signé vendredi un décret visant à rebaptiser le ministère américain de la Défense en “ministère de la Guerre”, ajoutant qu’il voulait par là envoyer un “message de victoire” et “de force” au reste du monde.Le président américain a laissé entendre qu’il pouvait se passer d’un vote du Congrès pour procéder à ce changement d’appellation.”Les mots comptent”, a dit le chef du Pentagone Pete Hegseth, présent aux côtés de Donald Trump dans le Bureau ovale, assurant que cette nouvelle appellation devait permettre de “restaurer une éthique guerrière”.Formellement, il s’agit pour l’instant d’une appellation “supplémentaire”, selon un document distribué dès jeudi par la Maison Blanche.Un haut responsable du ministère a indiqué que le coût de cette opération, potentiellement très dispendieuse, deviendrait “plus clair” au fur et à mesure de sa mise en place.Peu après la signature du décret présidentiel, les mots “ministère de la Défense” ont été immédiatement retirés d’un mur dans le Pentagone, devant des caméras de télévision. Le site du ministère a été renommé et Pete Hegseth se présente désormais comme “ministre de la Guerre” sur X.”Nous allons soumettre (ce changement de nom) au Congrès”, a prévenu Donald Trump. “Je ne sais pas (si les parlementaires voteront en ma faveur, ndlr), nous verrons bien, mais je ne suis pas sûre qu’ils aient besoin de le faire”.- “Trop défensif” -Ce n’est pas la première fois que le républicain de 79 ans impose ses idées sans passer par la case législative. Son second mandat est marqué par une volonté assumée d’étendre le pouvoir présidentiel, à coups de décrets et de décisions empiétant sur les prérogatives du Congrès. Il a signé vendredi son 200e décret depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.Le président des Etats-Unis avait déjà fait part de ce projet qui restaurerait une appellation ayant existé de 1789 à 1947. “Défense, c’est trop défensif, et nous voulons aussi être offensifs”, avait-il déclaré.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mobilisé l’armée pour imposer une image de puissance spectaculaire et combler son appétit de fastes militaires.Il a organisé un rare défilé le jour de son anniversaire, déployé la Garde nationale dans des villes dirigées par ses opposants, et ordonné une frappe exceptionnelle sur un bateau dans les Caraïbes dans le cadre de la lutte affichée contre le narcotrafic.Les démocrates dénoncent régulièrement ce recours aux militaires, révélateur selon eux d’une dérive autoritaire.- Contre le “politiquement correct” -Le président américain avait eu pendant son premier mandat une relation plutôt contrariée avec l’armée. Son ancien chef d’état-major, le général Marc Milley, l’a qualifié d'”aspirant dictateur”.Des articles de presse avaient également attribué à Donald Trump des propos méprisants pour des militaires américains morts au combat.Cette fois, le dirigeant républicain a remanié l’état-major américain pour s’entourer de hauts gradés choisis par ses soins, et a nommé en la personne de Pete Hegseth un ministre à la loyauté farouche.Le chef du Pentagone, adepte d’un discours viriliste et d’opérations de communication musculeuses, a dit vendredi que l’objectif de l’armée américaine était d’atteindre “une létalité maximale, pas une létalité tiède”.Il a dit vouloir aller à l’encontre du “politiquement correct”.

Australie: une récompense massive offerte pour retrouver le meurtrier de deux policiers

Les autorités australiennes ont promis samedi une récompense de plus de 500.000 euros pour toute information pouvant mener à l’arrestation du meurtrier présumé de deux policiers, un adepte des théories du complot dont la cavale depuis près de deux semaines tient le pays en haleine.Desmond Freeman, 56 ans, est recherché par plus de 450 policiers dans le bush australien depuis une fusillade mortelle le 26 août lors d’une perquisition à son domicile dans la petite ville de Porepunkah, dans le sud-est du pays-continent.Après avoir multiplié les appels à la reddition et interrogé ses proches, la police de l’Etat de Victoria a annoncé qu’elle paierait un million de dollars australiens (environ 560.000 euros) en échange d’informations permettant de le retrouver, un montant sans précédent pour cette force.”Cette somme reflète la gravité de ce crime violent et notre engagement à localiser Freeman dès que possible afin qu’il cesse de représenter un risque pour la population”, a expliqué l’inspecteur Dean Thomas, insistant sur une récompense “susceptible de changer une vie”.Freeman est soupçonné d’avoir abattu Neal Thompson, 59 ans et Vadim De Waart, 35 ans, qui faisaient partie d’une équipe de de dix agents venus perquisitionner chez lui dans une affaire non précisée, et d’en avoir blessé un troisième. Les victimes appartiennent à une section de la police chargée des délits et crimes à caractère sexuels et pédophiles.Ces faits sont exceptionnels dans un pays où les armes automatiques et semi-automatiques sont interdites depuis qu’un tireur isolé a massacré 35 personnes, en 1996, sur l’île de Tasmanie. Le monument national qui rend hommage aux policiers tués en service liste le dernier cas de décès par balle en 2023.- “Terrain difficile” -La police considère que Desmond Freeman, en fuite dans une zone de forêt dense, est lourdement armé.Les médias australiens décrivent le suspect comme un adepte de théories du complot radicalisé, qui a fait état de sa haine envers la police. Selon eux, il ferait partie de la mouvance complotiste des “citoyens souverains”, dont les membres refusent l’autorité de l’Etat et de se soumettre aux lois.Sa femme Amalia Freeman et leur fils adolescent ont été brièvement placés en garde à vue par les enquêteurs, avant d’être relâchés. L’épouse du suspect a lancé un appel public pour qu’il se rende.”À ce stade, rien n’indique que Freeman soit assisté par une personne spécifique, néanmoins, compte tenu du terrain difficile et des besoins de s’approvisionner, cela reste une possibilité”, a souligné la police samedi dans un communiqué, n’excluant pas non plus l’hypothèse d’un décès.Apparue aux Etats-Unis dans les années 1970, la mouvance des “citoyens souverains” se répand aujourd’hui en ligne, notamment sur Facebook dans des groupes où se côtoient des activistes mais aussi des opportunistes cherchant par exemple un moyen de s’affranchir du règlement de certaines factures.En France, ses adeptes estiment que l’Etat n’existerait pas en tant qu’entité publique mais serait en réalité une entreprise de droit privé créée en 1947, à laquelle ils n’auraient pas à se soumettre sans consentement.L’un deux a été condamné en avril à cinq mois de prison pour avoir refusé un contrôle de gendarmerie.

La Mostra rend son verdict à l’issue d’une édition très politique

Au terme d’une édition à la fois glamour et très politique, la 82e Mostra de Venise décerne samedi son Lion d’or, qui pourrait aller au film-événement “The Voice of Hind Rajab” sur Gaza.Ovationné pendant 23 minutes, ce long-métrage, qui a bouleversé les festivaliers, fait figure de favori pour succéder à “La chambre d’à côté” de Pedro Almodovar.Mais nul ne sait ce que va décider le jury présidé par le réalisateur américain Alexander Payne, ni comment il va départager les 21 films en compétition.La réalisatrice de “The Voice of Hind Rajab”, Kaouther Ben Hania, s’est appuyée sur les véritables enregistrements des appels au secours de la fillette de cinq ans qui avaient suscité une vive émotion au moment de leur révélation.Hind Rajab a été retrouvée morte à l’intérieur d’une voiture criblée de balles dans la ville de Gaza, plusieurs jours après avoir passé des heures au téléphone, le 29 janvier 2024, avec le Croissant-Rouge palestinien.Le véhicule dans lequel elle voyageait avec six membres de sa famille avait été visé par des soldats israéliens.Avant même d’être projeté, le film était annoncé comme susceptible d’avoir “un fort impact sur le public”, selon le directeur de la Mostra, Alberto Barbera.Malgré une programmation faisant la part belle aux stars sur le tapis rouge, la guerre dans la bande de Gaza s’est largement imposée au cours de cette Mostra.- MMA et shakers -La 82e édition s’est ouverte sur l’appel d’un collectif fondé par dix cinéastes italiens, Venice4Palestine, à condamner la guerre déclenchée après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.L’objectif “était de mettre Gaza et la Palestine au centre de l’attention”, selon Fabiomassimo Lozzi, l’un des fondateurs du collectif, interrogé par l’AFP.Ont suivi un défilé de plusieurs milliers de manifestants il y a une semaine dans les rues du Lido et le soutien d’artistes portant pin’s et pancartes sur le tapis rouge ou devant les journalistes.Un autre film, “Le mage du Kremlin” avec Jude Law dans la peau de Vladimir Poutine, a fait écho à l’actualité géopolitique.Le festival a aussi proposé des films prenant le pouls de l’époque (“Bugonia” de Yorgos Lanthimos, sur le complotisme) ou de genre (“Frankenstein” de Guillermo del Toro).Les stars, en particulier américaines, ont répondu à l’appel. Souvent considérée comme une rampe de lancement pour les Oscars, la Mostra offre en effet une large place au cinéma hollywoodien et aux plateformes de streaming, contrairement à son concurrent cannois.C’est un habitué, George Clooney, qui a ouvert le bal, suivi par Emma Stone ou Julia Roberts, dont c’était la première Mostra.Mais ce sont des outsiders qui ont le plus retenu l’attention comme Dwayne Johnson alias The Rock, qui a fait chavirer le public en combattant de MMA en proie à ses démons dans “The Smashing Machine”. Son interprétation pourrait être saluée par le jury, tout comme celle d’Amanda Seyfried en leader du mouvement religieux des shakers au 18e siècle dans “Le Testament d’Ann Lee” ou celle du Français Benjamin Voisin dans “L’Etranger”, adapté d’Albert Camus.L’Asie a également été à l’honneur, du Sud-Coréen Park Chan-wook qui, pour son retour après 20 ans d’absence à Venise a séduit avec “No Other Choice”, à la star taïwanaise Shu Qi dont c’étaient les débuts en tant que réalisatrice avec “Girl”.Après le palmarès, le festival doit refermer ses portes avec la superproduction française “Chien 51”, un thriller dans un Paris futuriste et anxiogène, où le maintien de l’ordre a été sous-traité à l’intelligence artificielle.

La Mostra rend son verdict à l’issue d’une édition très politique

Au terme d’une édition à la fois glamour et très politique, la 82e Mostra de Venise décerne samedi son Lion d’or, qui pourrait aller au film-événement “The Voice of Hind Rajab” sur Gaza.Ovationné pendant 23 minutes, ce long-métrage, qui a bouleversé les festivaliers, fait figure de favori pour succéder à “La chambre d’à côté” de Pedro Almodovar.Mais nul ne sait ce que va décider le jury présidé par le réalisateur américain Alexander Payne, ni comment il va départager les 21 films en compétition.La réalisatrice de “The Voice of Hind Rajab”, Kaouther Ben Hania, s’est appuyée sur les véritables enregistrements des appels au secours de la fillette de cinq ans qui avaient suscité une vive émotion au moment de leur révélation.Hind Rajab a été retrouvée morte à l’intérieur d’une voiture criblée de balles dans la ville de Gaza, plusieurs jours après avoir passé des heures au téléphone, le 29 janvier 2024, avec le Croissant-Rouge palestinien.Le véhicule dans lequel elle voyageait avec six membres de sa famille avait été visé par des soldats israéliens.Avant même d’être projeté, le film était annoncé comme susceptible d’avoir “un fort impact sur le public”, selon le directeur de la Mostra, Alberto Barbera.Malgré une programmation faisant la part belle aux stars sur le tapis rouge, la guerre dans la bande de Gaza s’est largement imposée au cours de cette Mostra.- MMA et shakers -La 82e édition s’est ouverte sur l’appel d’un collectif fondé par dix cinéastes italiens, Venice4Palestine, à condamner la guerre déclenchée après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.L’objectif “était de mettre Gaza et la Palestine au centre de l’attention”, selon Fabiomassimo Lozzi, l’un des fondateurs du collectif, interrogé par l’AFP.Ont suivi un défilé de plusieurs milliers de manifestants il y a une semaine dans les rues du Lido et le soutien d’artistes portant pin’s et pancartes sur le tapis rouge ou devant les journalistes.Un autre film, “Le mage du Kremlin” avec Jude Law dans la peau de Vladimir Poutine, a fait écho à l’actualité géopolitique.Le festival a aussi proposé des films prenant le pouls de l’époque (“Bugonia” de Yorgos Lanthimos, sur le complotisme) ou de genre (“Frankenstein” de Guillermo del Toro).Les stars, en particulier américaines, ont répondu à l’appel. Souvent considérée comme une rampe de lancement pour les Oscars, la Mostra offre en effet une large place au cinéma hollywoodien et aux plateformes de streaming, contrairement à son concurrent cannois.C’est un habitué, George Clooney, qui a ouvert le bal, suivi par Emma Stone ou Julia Roberts, dont c’était la première Mostra.Mais ce sont des outsiders qui ont le plus retenu l’attention comme Dwayne Johnson alias The Rock, qui a fait chavirer le public en combattant de MMA en proie à ses démons dans “The Smashing Machine”. Son interprétation pourrait être saluée par le jury, tout comme celle d’Amanda Seyfried en leader du mouvement religieux des shakers au 18e siècle dans “Le Testament d’Ann Lee” ou celle du Français Benjamin Voisin dans “L’Etranger”, adapté d’Albert Camus.L’Asie a également été à l’honneur, du Sud-Coréen Park Chan-wook qui, pour son retour après 20 ans d’absence à Venise a séduit avec “No Other Choice”, à la star taïwanaise Shu Qi dont c’étaient les débuts en tant que réalisatrice avec “Girl”.Après le palmarès, le festival doit refermer ses portes avec la superproduction française “Chien 51”, un thriller dans un Paris futuriste et anxiogène, où le maintien de l’ordre a été sous-traité à l’intelligence artificielle.

Trump affiche sa fermeté contre le Venezuela, Maduro joue l’apaisement

Donald Trump a promis vendredi de “descendre” les avions militaires vénézuéliens qui menaceraient les forces américaines, avant que Nicolas Maduro ne joue soudainement la carte de l’apaisement, alors que l’hostilité entre les deux pays s’est récemment exacerbée dans les Caraïbes.Si des avions militaires vénézuéliens mettent l’armée américaine “dans une position dangereuse, ils seront descendus”, a lancé le président américain devant des journalistes à la Maison Blanche.Le ministère américain de la Défense, que Donald Trump a rebaptisé vendredi en “ministère de la Guerre”, avait dénoncé la veille le survol d’un de ses navires de guerre par des avions militaires vénézuéliens dans les eaux internationales. Parlant de “geste hautement provocateur”, le Pentagone a mis en garde contre toute escalade.Après avoir promis ces derniers jours la “lutte armée” face à la “menace” de la présence américaine dans les Caraïbes, le président vénézuélien Nicolas Maduro a estimé vendredi qu'”aucun des différends” avec les Etats-Unis “ne justifie un conflit militaire”.”Le Venezuela a toujours été disposé à discuter, à dialoguer, mais nous exigeons du respect”, a-t-il ajouté lors d’une déclaration diffusée à la radio et la télévision, rejetant une nouvelle fois les accusations du gouvernement Trump sur son implication supposée dans le narcotrafic international.La menace de Donald Trump survient le jour où Washington a annoncé renforcer sa présence militaire dans les Caraïbes pour lutter contre les cartels de la drogue, avec l’envoi de dix avions de combat furtifs F-35 à Porto Rico, territoire rattaché aux Etats-Unis.- “Changement de régime” -Ce déploiement s’ajoute à celui, récent, de navires de guerre dans la région. Les sept bâtiments américains présents dans les Caraïbes, ainsi qu’un autre dans l’est du Pacifique, participent actuellement à la lutte contre le narcotrafic en Amérique latine, selon une responsable du ministère de la Défense qui a requis l’anonymat.Cette semaine, Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis avaient frappé un “bateau transportant de la drogue”, tuant 11 “narcoterroristes”. Il les a présentés comme des membres du Tren de Aragua, un cartel vénézuélien implanté dans plusieurs pays et classé comme organisation terroriste par Donald Trump.Nicolas Maduro a toujours nié tout lien avec le narcotrafic, bien que deux neveux de son épouse aient été condamnés à New York pour trafic de cocaïne.Avant d’adoucir le ton, le président vénézuélien n’a cessé de se dire prêt à la “lutte armée pour la défense du territoire national”, évoquant même le risque d’un débarquement américain et d’un objectif de “changement de régime”, bien que les Etats-Unis n’aient jamais menacé ouvertement d’envahir son pays.- “Fugitif recherché” -En fonction depuis 12 ans après une réélection en 2024 marquée par des soupçons de fraude massive, Nicolas Maduro est considéré par le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio comme un “fugitif recherché par la justice” aux Etats-Unis, qui ont d’ailleurs mis sa tête à prix.Le proche conseiller de Donald Trump Stephen Miller a, lui, déclaré vendredi que le Venezuela n’était pas dirigé par un gouvernement mais par une “structure de narcotrafic”, avec Maduro en “chef de cartel”.Les Etats-Unis ont clairement opté pour la manière forte dans leur lutte contre le narcotrafic venant d’Amérique latine, choisissant de militariser leurs opérations: un vrai changement de doctrine.Selon Gustavo Flores-Macias, professeur à l’Université du Maryland, le fait de recourir à une frappe militaire au lieu d’une traditionnelle opération de police, mardi, n’a pas seulement pour objectif de “décourager les trafiquants de drogue” mais constitue aussi “une démonstration de force pour montrer au gouvernement de Nicolas Maduro que les Etats-Unis n’écartent pas une action militaire au Venezuela”.

Trump affiche sa fermeté contre le Venezuela, Maduro joue l’apaisement

Donald Trump a promis vendredi de “descendre” les avions militaires vénézuéliens qui menaceraient les forces américaines, avant que Nicolas Maduro ne joue soudainement la carte de l’apaisement, alors que l’hostilité entre les deux pays s’est récemment exacerbée dans les Caraïbes.Si des avions militaires vénézuéliens mettent l’armée américaine “dans une position dangereuse, ils seront descendus”, a lancé le président américain devant des journalistes à la Maison Blanche.Le ministère américain de la Défense, que Donald Trump a rebaptisé vendredi en “ministère de la Guerre”, avait dénoncé la veille le survol d’un de ses navires de guerre par des avions militaires vénézuéliens dans les eaux internationales. Parlant de “geste hautement provocateur”, le Pentagone a mis en garde contre toute escalade.Après avoir promis ces derniers jours la “lutte armée” face à la “menace” de la présence américaine dans les Caraïbes, le président vénézuélien Nicolas Maduro a estimé vendredi qu'”aucun des différends” avec les Etats-Unis “ne justifie un conflit militaire”.”Le Venezuela a toujours été disposé à discuter, à dialoguer, mais nous exigeons du respect”, a-t-il ajouté lors d’une déclaration diffusée à la radio et la télévision, rejetant une nouvelle fois les accusations du gouvernement Trump sur son implication supposée dans le narcotrafic international.La menace de Donald Trump survient le jour où Washington a annoncé renforcer sa présence militaire dans les Caraïbes pour lutter contre les cartels de la drogue, avec l’envoi de dix avions de combat furtifs F-35 à Porto Rico, territoire rattaché aux Etats-Unis.- “Changement de régime” -Ce déploiement s’ajoute à celui, récent, de navires de guerre dans la région. Les sept bâtiments américains présents dans les Caraïbes, ainsi qu’un autre dans l’est du Pacifique, participent actuellement à la lutte contre le narcotrafic en Amérique latine, selon une responsable du ministère de la Défense qui a requis l’anonymat.Cette semaine, Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis avaient frappé un “bateau transportant de la drogue”, tuant 11 “narcoterroristes”. Il les a présentés comme des membres du Tren de Aragua, un cartel vénézuélien implanté dans plusieurs pays et classé comme organisation terroriste par Donald Trump.Nicolas Maduro a toujours nié tout lien avec le narcotrafic, bien que deux neveux de son épouse aient été condamnés à New York pour trafic de cocaïne.Avant d’adoucir le ton, le président vénézuélien n’a cessé de se dire prêt à la “lutte armée pour la défense du territoire national”, évoquant même le risque d’un débarquement américain et d’un objectif de “changement de régime”, bien que les Etats-Unis n’aient jamais menacé ouvertement d’envahir son pays.- “Fugitif recherché” -En fonction depuis 12 ans après une réélection en 2024 marquée par des soupçons de fraude massive, Nicolas Maduro est considéré par le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio comme un “fugitif recherché par la justice” aux Etats-Unis, qui ont d’ailleurs mis sa tête à prix.Le proche conseiller de Donald Trump Stephen Miller a, lui, déclaré vendredi que le Venezuela n’était pas dirigé par un gouvernement mais par une “structure de narcotrafic”, avec Maduro en “chef de cartel”.Les Etats-Unis ont clairement opté pour la manière forte dans leur lutte contre le narcotrafic venant d’Amérique latine, choisissant de militariser leurs opérations: un vrai changement de doctrine.Selon Gustavo Flores-Macias, professeur à l’Université du Maryland, le fait de recourir à une frappe militaire au lieu d’une traditionnelle opération de police, mardi, n’a pas seulement pour objectif de “décourager les trafiquants de drogue” mais constitue aussi “une démonstration de force pour montrer au gouvernement de Nicolas Maduro que les Etats-Unis n’écartent pas une action militaire au Venezuela”.