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Ukraine: au moins 25 morts dans des frappes russe, Trump précise son ultimatum

Au moins 25 civils, dont une femme enceinte et une quinzaine de personnes détenues dans une colonie pénitentiaire, ont été tués en Ukraine dans des frappes russes au cours de la nuit de lundi à mardi, quelques heures après un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine.Plus de 70 personnes ont en outre été …

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Ukraine: au moins 25 morts dans des frappes russe, Trump précise son ultimatum

Au moins 25 civils, dont une femme enceinte et une quinzaine de personnes détenues dans une colonie pénitentiaire, ont été tués en Ukraine dans des frappes russes au cours de la nuit de lundi à mardi, quelques heures après un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine.Plus de 70 personnes ont en outre été blessées dans ces frappes, ont aussi annoncé les autorités.Donald Trump a prévenu mardi que son ultimatum à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre arriverait à échéance dans dix jours. De retour d’Ecosse, le président américain a précisé à des journalistes, à bord de son avion Air Force One, que le délai accordé lundi à Moscou pour mettre un terme au conflit était de “dix jours à partir d’aujourd’hui” (mardi), sans quoi les Etats-Unis prendront des sanctions contre la Russie.”Il n’y a aucune raison d’attendre. Nous ne voyons aucun progrès”, avait-il justifié, évoquant l’imposition de “droits de douane et d’autres choses”.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé quant à lui sur les réseaux sociaux l’attaque sur l’établissement pénitentiaire de la région de Zaporijjia (sud), estimant qu'”il s’agissait d’une frappe délibérée, intentionnelle” et que “les Russes ne pouvaient ignorer qu’ils y visaient des civils”.- Seize morts dans une prison -Le Kremlin a démenti, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, s’en prendre à “des cibles civiles”, affirmant que l’armée russe n’effectuait des bombardements que “sur des infrastructures militaires ou liées à l’armée”.Nadiïa, une habitante de Bilenke, a eu sa maison endommagée par l’attaque. “A six heures moins dix, un voisin m’a appelée et m’a dit: +Venez vite, votre toit a disparu+ (…). Pas une seule fenêtre n’est intacte”, a raconté cette femme de 74 ans à l’AFP.Les journalistes de l’AFP sur place ont vu des bâtiments en ruine, des briques éparpillées sur le sol et des salles aux plafonds éventrés.Le chef de l’administration régionale, Ivan Fedorov, a souligné que la Russie avait procédé à huit frappes aériennes sur la région de Zaporijjia, dont une a touché la prison, où 16 personnes ont été tuées et 43 blessées.Cette frappe a eu lieu trois ans jour pour jour après une attaque aérienne contre la prison d’Olenivka dans une partie de la région ukrainienne orientale de Donetsk sous occupation russe, dans laquelle de nombreux prisonniers ukrainiens avaient péri. Kiev et Moscou s’en étaient rejeté la responsabilité.- “Crimes de guerre” -“Poutine rejette un cessez-le-feu, évite une réunion des dirigeants et prolonge la guerre”, a réagi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga, appelant à priver la Russie de son “budget de guerre”.”Le régime de Poutine, qui profère également des menaces contre les Etats-Unis par l’intermédiaire de certains de ses porte-parole, doit faire face à des mesures économiques et militaires qui le privent de la capacité de faire la guerre”, a plaidé le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.Un haut responsable ukrainien a déclaré à l’AFP que 274 personnes, toutes ukrainiennes, étaient enfermées dans la prison, à l’intérieur de laquelle travaillaient alors 30 employés, et qu’aucun prisonnier de guerre russe ne s’y trouvait.Le médiateur ukrainien chargé des droits humains, Dmytro Loubinets, a dénoncé mardi sur X une “violation flagrante du droit humanitaire international” et une “nouvelle preuve des crimes de guerre commis par la Russie”.Les détenus “ne perdent pas leur droit à la vie et à la protection”, a-t-il martelé.La mission de surveillance des droits humains de l’ONU en Ukraine a rappelé dans un communiqué que les prisons n’étaient pas des infrastructures militaires et que les prisonniers étaient des civils qui devaient “être protégés par le droit humanitaire international”.- Le Kremlin “prend note” -L’armée de l’air ukrainienne a dit avoir fait face au total dans la nuit de lundi à mardi à deux missiles et 37 drones ou leurres, dont 32 ont été abattus. Un nombre plus faible que d’habitude alors que la Russie intensifie ses frappes ces derniers mois, étant capable de tirer plus de 500 engins par nuit.Le président ukrainien a accusé les militaires russes d’avoir tiré sur un hôpital de la ville de Kamianske, dans la région de Dnipropetrovsk (centre), y provoquant la mort de trois personnes dont une femme enceinte de 23 ans, et en blessant 22.D’autres attaques russes ont fait six morts dans la région de Kharkiv (nord-est), ont fait savoir les autorités.Dans ce contexte, les forces ukrainiennes manquant d’effectifs pour combattre les Russes, Volodymyr Zelensky a promulgué mardi une loi qui autorise le recrutement des personnes âgées de plus de 60 ans.En Russie, une personne a été tuée dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Rostov (sud-ouest) au cours d’une attaque de drones ukrainiens, a annoncé le gouverneur régional Iouri Slioussar.Malgré ces nouvelles frappes meurtrières en Ukraine, le Kremlin a assuré mardi maintenir son “engagement en faveur d’un processus de paix”, déclarant également avoir “pris note” de l’ultimatum de Donald Trump.M. Peskov a toutefois affirmé que la Russie entendait continuer à “préserver (ses) intérêts”. Elle réclame notamment à l’Ukraine qu’elle lui cède quatre de ses régions, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à adhérer à l’Otan.Les dernières négociations directes entre Russes et Ukrainiens à Istanbul la semaine dernière avaient duré moins d’une heure, ne débouchant, comme les fois précédentes, que sur un accord d’échange de prisonniers et de corps de soldats tués.Le Kremlin a également regretté un “ralentissement” de la normalisation des relations entre Washington et Moscou.

Ukraine: au moins 25 morts dans des frappes russe, Trump précise son ultimatum

Au moins 25 civils, dont une femme enceinte et une quinzaine de personnes détenues dans une colonie pénitentiaire, ont été tués en Ukraine dans des frappes russes au cours de la nuit de lundi à mardi, quelques heures après un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine.Plus de 70 personnes ont en outre été blessées dans ces frappes, ont aussi annoncé les autorités.Donald Trump a prévenu mardi que son ultimatum à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre arriverait à échéance dans dix jours. De retour d’Ecosse, le président américain a précisé à des journalistes, à bord de son avion Air Force One, que le délai accordé lundi à Moscou pour mettre un terme au conflit était de “dix jours à partir d’aujourd’hui” (mardi), sans quoi les Etats-Unis prendront des sanctions contre la Russie.”Il n’y a aucune raison d’attendre. Nous ne voyons aucun progrès”, avait-il justifié, évoquant l’imposition de “droits de douane et d’autres choses”.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé quant à lui sur les réseaux sociaux l’attaque sur l’établissement pénitentiaire de la région de Zaporijjia (sud), estimant qu'”il s’agissait d’une frappe délibérée, intentionnelle” et que “les Russes ne pouvaient ignorer qu’ils y visaient des civils”.- Seize morts dans une prison -Le Kremlin a démenti, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, s’en prendre à “des cibles civiles”, affirmant que l’armée russe n’effectuait des bombardements que “sur des infrastructures militaires ou liées à l’armée”.Nadiïa, une habitante de Bilenke, a eu sa maison endommagée par l’attaque. “A six heures moins dix, un voisin m’a appelée et m’a dit: +Venez vite, votre toit a disparu+ (…). Pas une seule fenêtre n’est intacte”, a raconté cette femme de 74 ans à l’AFP.Les journalistes de l’AFP sur place ont vu des bâtiments en ruine, des briques éparpillées sur le sol et des salles aux plafonds éventrés.Le chef de l’administration régionale, Ivan Fedorov, a souligné que la Russie avait procédé à huit frappes aériennes sur la région de Zaporijjia, dont une a touché la prison, où 16 personnes ont été tuées et 43 blessées.Cette frappe a eu lieu trois ans jour pour jour après une attaque aérienne contre la prison d’Olenivka dans une partie de la région ukrainienne orientale de Donetsk sous occupation russe, dans laquelle de nombreux prisonniers ukrainiens avaient péri. Kiev et Moscou s’en étaient rejeté la responsabilité.- “Crimes de guerre” -“Poutine rejette un cessez-le-feu, évite une réunion des dirigeants et prolonge la guerre”, a réagi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga, appelant à priver la Russie de son “budget de guerre”.”Le régime de Poutine, qui profère également des menaces contre les Etats-Unis par l’intermédiaire de certains de ses porte-parole, doit faire face à des mesures économiques et militaires qui le privent de la capacité de faire la guerre”, a plaidé le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.Un haut responsable ukrainien a déclaré à l’AFP que 274 personnes, toutes ukrainiennes, étaient enfermées dans la prison, à l’intérieur de laquelle travaillaient alors 30 employés, et qu’aucun prisonnier de guerre russe ne s’y trouvait.Le médiateur ukrainien chargé des droits humains, Dmytro Loubinets, a dénoncé mardi sur X une “violation flagrante du droit humanitaire international” et une “nouvelle preuve des crimes de guerre commis par la Russie”.Les détenus “ne perdent pas leur droit à la vie et à la protection”, a-t-il martelé.La mission de surveillance des droits humains de l’ONU en Ukraine a rappelé dans un communiqué que les prisons n’étaient pas des infrastructures militaires et que les prisonniers étaient des civils qui devaient “être protégés par le droit humanitaire international”.- Le Kremlin “prend note” -L’armée de l’air ukrainienne a dit avoir fait face au total dans la nuit de lundi à mardi à deux missiles et 37 drones ou leurres, dont 32 ont été abattus. Un nombre plus faible que d’habitude alors que la Russie intensifie ses frappes ces derniers mois, étant capable de tirer plus de 500 engins par nuit.Le président ukrainien a accusé les militaires russes d’avoir tiré sur un hôpital de la ville de Kamianske, dans la région de Dnipropetrovsk (centre), y provoquant la mort de trois personnes dont une femme enceinte de 23 ans, et en blessant 22.D’autres attaques russes ont fait six morts dans la région de Kharkiv (nord-est), ont fait savoir les autorités.Dans ce contexte, les forces ukrainiennes manquant d’effectifs pour combattre les Russes, Volodymyr Zelensky a promulgué mardi une loi qui autorise le recrutement des personnes âgées de plus de 60 ans.En Russie, une personne a été tuée dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Rostov (sud-ouest) au cours d’une attaque de drones ukrainiens, a annoncé le gouverneur régional Iouri Slioussar.Malgré ces nouvelles frappes meurtrières en Ukraine, le Kremlin a assuré mardi maintenir son “engagement en faveur d’un processus de paix”, déclarant également avoir “pris note” de l’ultimatum de Donald Trump.M. Peskov a toutefois affirmé que la Russie entendait continuer à “préserver (ses) intérêts”. Elle réclame notamment à l’Ukraine qu’elle lui cède quatre de ses régions, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à adhérer à l’Otan.Les dernières négociations directes entre Russes et Ukrainiens à Istanbul la semaine dernière avaient duré moins d’une heure, ne débouchant, comme les fois précédentes, que sur un accord d’échange de prisonniers et de corps de soldats tués.Le Kremlin a également regretté un “ralentissement” de la normalisation des relations entre Washington et Moscou.

Dans les villages de Grèce, l’été rime avec danses collectives au bout de la nuit

Sur le parvis de l’église du Prophète Elie, une centaine de danseurs forment une ronde joyeuse en se tenant les épaules au son des musiques et chants traditionnels grecs.Il est minuit sur l’île d’Ikaria et locaux et vacanciers participent à un “panigiri”, une tradition, très ancrée en Grèce, de célébration, de partage et de danse qui s’étire le plus souvent jusqu’à l’aurore.Ces fêtes patronales, qui rythment l’été dans tous les villages du pays méditerranéen, rencontrent un immense succès et attirent les touristes au point que certains s’inquiètent de leurs dérives commerciales.”Des gens de tous les âges dansent ensemble en cercle et l’énergie qui émerge (de ce collectif) est fabuleuse”, s’enthousiasme Katerina Gerner qui vit la moitié de l’année sur cette île de la mer Égée orientale. – Transe -“C’est comme entrer en transe par la musique, la danse, entouré de gens heureux”, ajoute cette Allemande organisatrice de retraites de yoga.Chacun peut s’intégrer à sa guise dans les danses en prenant la main ou l’épaule de ses voisins. La musique, jouée avec des instruments traditionnels comme le laouto (luth grec), accélère progressivement.  Pour les pas, les novices optent pour une version simplifiée du “ikariotikos”, la danse ancestrale de cette île de près de 9.000 habitants connue pour l’exceptionnelle longévité de ses habitants et son mode de vie jugé peu stressant. “C’est important pour la communauté d’un village de se retrouver tous ensemble”, assure l’un des organisateurs de la soirée, Kostas Politis, lors d’une pause dans l’élaboration des repas vendus lors de la fête.Dans les villages d’Ikaria, les fêtes votives se succèdent tout l’été jusqu’à la mi-septembre.La même tradition est respectée sur toutes les îles grecques et sur le continent. On y mange du chevreau grillé ou de l’agneau rôti et on y boit de la retsina.Chaque “panigiri” est rattaché au saint patron du village, comme celle du Prophète Elie le 20 juillet. Le 15 août pour l’Assomption, une fête importante du calendrier orthodoxe, c’est toute la Grèce qui danse autour des églises. Les panigiria (le  pluriel en grec de panigiri) “rassemblent toute la communauté”, explique à l’AFP Panagiota Andrianopoulou, ethnologue du Musée de la culture grecque moderne d’Athènes. Les plus anciens témoignages écrits de ces fêtes remontent aux premières années de l’indépendance grecque en 1821.”On a tendance à les associer à l’amusement mais en fait par le passé, elles avaient une fonction économique, sociale et symbolique” dans les villages, poursuit la chercheuse qui a étudié ces phénomènes sociaux tout particulièrement dans le nord de la Grèce.L’été était propice aux échanges commerciaux. “On y achetait des animaux, des tissus, on échangeait produits laitiers et fruits secs par exemple”, souligne encore Mme Andrianopoulou.”C’est aussi le moment où les valeurs locales se consolident comme l’hospitalité, l’ouverture et l’acceptation de l’autre”, insiste-t-elle.Chacun, habitant ou voyageur de passage, est bienvenu à ces fêtes patronales.Ikaria, “bastion rouge” en Grèce où le Parti communiste a enregistré plus de 35% des voix aux élections législatives de 2023, a été l’une des premières îles à ouvrir ces fêtes à tout le monde.- Trois jours de fête -“On a de grandes tablées (…) on boit, on danse, c’est une ambiance très conviviale et gaie où tout le monde se parle”, se réjouit la Française Martine Bultot, ancienne médecin généraliste qui vient depuis 35 ans à Ikaria. “Avant, ces fêtes duraient trois jours, du vendredi au dimanche”, souligne aussi Theodoris Georgiou, un ingénieur retraité originaire du Pirée – le port d’Athènes -, avant de rejoindre la colonne de danseurs. “Aujourd’hui c’est un peu plus commercial. C’est lié au développement du tourisme”, selon lui.Certains s’émeuvent de ces panigiria si “instagrammables”: on y prend des photos et des vidéos qu’on poste sur les réseaux sociaux. Une jeune Gréco-Belge, qui fait de l’auto-stop après la fête, fulmine. “Je ne reviendrai plus à Ikaria, rien n’est plus respecté dans ces traditions que les touristes s’approprient et détruisent”, estime la jeune femme sans donner son nom.Et de s’en prendre aux journalistes qui participent, selon elle, à cette mode avec leurs reportages qui attireront encore plus de monde. Un autre vacancier, Vagelis Melos, se veut plus philosophe en enchaînant ses pas de danse. “Quand les gens changent, les panigiria changent”, sourit-il. 

Ligue 1: Aubameyang à l’OM, retour de flamme

Pierre-Emerick Aubameyang, le retour ! Un an seulement après avoir quitté l’OM pour l’Arabie saoudite, l’attaquant gabonais, attendu mercredi à Marseille, va signer un nouveau contrat avec le club phocéen, où le souvenir de sa saison à 30 buts est encore très vif.Si le retour d'”Aubame” était un secret de Polichinelle, annoncé depuis deux semaines par plusieurs médias spécialisés, l’OM s’était refusé au moindre commentaire. Jusqu’à ce communiqué laconique mardi, annonçant que le joueur de 36 ans “est attendu (mercredi) à 19h00 à l’aviation générale de l’aéroport de Marignane”. Restera à l’ancien attaquant d’Arsenal et du FC Barcelone à passer sa visite médicale et à signer officiellement son contrat, jeudi ou vendredi. Avant, pourquoi pas, une présentation officielle aux supporters, samedi soir, au stade Vélodrome, pour le match amical contre le Séville FC.Après une parenthèse d’un an sous le maillot du club saoudien d’Al-Qadsiah, Aubameyang va découvrir les méthodes de travail de Roberto De Zerbi, qui voudra profiter de la vitesse et de l’efficacité d’un attaquant qui avait su convaincre le Vélodrome, même en plein marasme.Lors de la saison 2023-2024, celle de toutes les crises et de toutes les déceptions, le Gabonais avait en effet été à peu près la seule raison de se réjouir et de s’enthousiasmer pour les supporters de l’OM.Le club n’avait fini que 8e du championnat et ni Marcelino, ni Gennaro Gattuso, ni Jean-Louis Gasset n’avaient trouvé les clés pour débloquer un groupe en échec, malgré un beau parcours en Ligue Europa (demi-finaliste).Mais Aubameyang, lui, avait répondu aux attentes, en dépit d’un début de saison sans éclat. Arrivé libre en provenance de Chelsea, pour remplacer un autre vétéran, le Chilien Alexis Sanchez, il avait fait bien mieux que ses jeunes acolytes d’attaque, notamment les deux Sénégalais Ismaïla Sarr et Iliman Ndiaye.- La concurrence Paixao ? -Au bout du compte, le buteur gabonais avait été le meilleur joueur du club, de très loin, et avait affiché de copieuses statistiques avec 30 buts et 11 passes décisives toutes compétitions confondues. Il avait même battu au passage le record historique de buts en Ligue Europa (34 buts) et avait été nommé meilleur joueur de la compétition.L’histoire, pourtant, s’était terminée au bout d’un an seulement, ce qui n’avait pas enchanté Pablo Longoria, qui aurait aimé garder son attaquant star un an de plus. Mais le dirigeant espagnol n’avait pas les moyens de lutter avec les pétrodollars saoudiens.Le véloce trentenaire avait donc choisi de rejoindre Al-Qadsiah, où il a réussi une nouvelle saison pleine avec 17 buts et trois passes décisives en 32 matches. Finalement, son absence n’aura donc duré qu’un an et, après avoir résilié son contrat avec Al-Qadsiah, Aubameyang va tenter de se bâtir de nouveaux souvenirs avec Marseille. Mais son statut a tout de même un peu évolué depuis et son retour soulève quelques questions, liées à son âge et à son escapade saoudienne. Titulaire indiscutable en 2023-2024, il arrive ainsi cette fois –a priori– en tant que doublure d’Amine Gouiri, qui, en six mois réussis, a gagné le droit de débuter la saison prochaine dans la peau de l’attaquant N.1. Et si l’ancien attaquant du Borussia Dortmund, de Chelsea ou encore de Saint-Etienne pourrait aussi dépanner à gauche, il devrait y trouver la concurrence d’Igor Paixao, l’attaquant brésilien de 25 ans du Feyenoord Rotterdam, annoncé dans les jours qui viennent, pour un transfert record de 35 millions d’euros. A 36 ans, ses jambes, qui vont encore vite, sont-elles toujours capables de multiplier les sprints ? Il y a un an, elles l’étaient, et son sens du but lui avait permis de faire beaucoup avec peu, en L1 et en C3. Mais cette saison le contexte sera plus relevé, avec la Ligue des champions au menu.