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Vote de confiance: Bayrou fustige les oppositions, LR en ordre dispersé

A la veille de sa chute plus que probable, François Bayrou a fustigé dimanche l’attitude des forces politiques, “en guerre civile les unes avec les autres”, mais qui vont s’allier pour “abattre le gouvernement”. Sans se faire d’illusion, alors qu’Emmanuel Macron est déjà en quête de son successeur, sous la pression des oppositions.Le compte à rebours est enclenché. Lundi à 15H00, le Premier ministre montera à la tribune de l’Assemblée pour demander la confiance des députés. Vers 19H00, leur verdict tombera.Sauf énorme surprise, la sentence est déjà connue: face aux vetos annoncés de la gauche et de l’extrême droite, le locataire de Matignon sait que la fin de son bail est imminente.Dans le média en ligne Brut, où il a achevé dimanche un marathon médiatique, François Bayrou s’est montré fataliste : “Il y a pire dans la vie que d’être à la tête d’un gouvernement et que ce gouvernement (..) soit renversé”. “C’est déjà pas mal neuf mois” à Matignon, “je n’ai aucun regret”, a-t-il ajouté, relevant toutefois un manquement : l’absence d'”une grande réforme pour l’Education nationale”.Martelant son message sur la gravité de l’endettement du pays – qui justifie à ses yeux un effort budgétaire de 44 milliards d’euros pour 2026 -, il a critiqué des députés qui “ne devraient pas être prisonniers des mots d’ordre des formations politiques”. Ce sera le cas chez Les Républicains, leur patron Laurent Wauquiez ayant donné une “liberté de vote” à son groupe. En contradiction avec l’appel du patron du parti Bruno Retailleau à soutenir le gouvernement Bayrou.M. Wauquiez a également réitéré sur LCI qu’il ne censurerait pas automatiquement un gouvernement PS ou RN, ce qui lui a a valu un nouveau recadrage, ferme, du ministre de l’Intérieur. “Il est hors de question” que la droite accepte la nomination d’un Premier ministre socialiste, a-t-il une nouvelle fois assené en clôture du congrès de son parti, à Port-Marly (Yvelines). Et de dénoncer “les ingénieurs du chaos” qui veulent faire tomber François Bayrou, mettant en garde, lui aussi, sur “le danger existentiel” du surendettement du pays.Bruno Retailleau a aussi plaidé pour un accord de gouvernement sur le budget, et “une partie du régalien” avec le prochain locataire de Matignon, sous condition que ce dernier défende des idées compatibles avec “l’idée que l’on se fait du redressement de la France”.- “La grande tambouille” -Charge au chef de l’Etat de trouver le profil idoine. Pour l’heure, Emmanuel Macron “n’a pas tout à fait décidé” et “cherche encore la bonne solution sur le casting comme sur le fond”, glisse un visiteur de l’Elysée.Dans l’entourage du président, peu envisagent qu’il nomme le socialiste Olivier Faure, prétendant à Matignon.D’autant que le patron du PS l’a redit sur France 3: “pas question de former un gouvernement commun” avec des macronistes. “Je veux un gouvernement de gauche” qui soit “un gouvernement de cohabitation” et travaillera ensuite texte par texte à la recherche de compromis.Olivier Faure “a toute légitimité à prendre sa place à Matignon”, a poussé Patrick Kanner, à la tête des sénateurs PS. Il “a vocation à revendiquer le pouvoir”, a aussi estimé François Hollande dans La Tribune Dimanche. Mais le premier secrétaire du PS doit tenir compte du refus farouche des Insoumis d’accompagner sa stratégie, qualifiée d'”escroquerie”.Dénonçant “la grande tambouille” de “la coalition de tout et n’importe quoi”, Jean-Luc Mélenchon a prévenu samedi: “Nous ne sommes candidats à aucune autre place, sinon à la première pour tout changer”.Tourné vers l’élection suprême, le triple candidat à la présidentielle rêve d’en provoquer une autre avant 2027, grâce à la motion de destitution que les députés LFI s’apprêtent à déposer.Avec l’intention affichée de s’appuyer sur la colère sociale pour précipiter les événements, dès mercredi avec le mouvement “Bloquons tout”, puis avec la mobilisation syndicale du 18 septembre.Le Rassemblement national pousse lui de toutes ses forces pour de nouvelles législatives anticipées, que le parti à la flamme pense pouvoir gagner cette fois-ci.Et tant pis si “je ne pourrai peut être pas me représenter”, a lancé Marine Le Pen lors de sa rentrée politique dans son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). La cheffe de file de l’extrême droite connaîtra lundi la date de son procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés – qui lui vaut depuis fin mars une inéligibilité immédiate. En tout cas, “aucun d’entre nous n’acceptera de jouer les figurants d’un petit théâtre parlementaire”.

Ukraine: le siège du gouvernement endommagé après une attaque aérienne russe record

Le siège du gouvernement à Kiev a été endommagé dimanche après une attaque aérienne russe nocturne d’une ampleur inédite sur l’Ukraine, qui a impliqué plus de 800 drones et missiles et fait au moins cinq morts, dont deux dans la capitale.Un journaliste de l’AFP a vu le toit de l’imposant bâtiment abritant le conseil des ministres en feu et des volutes de fumée grise s’en échappant. Des hélicoptères lâchaient de l’eau sur l’édifice, situé en plein coeur de Kiev, proche de la présidence et du Parlement.”Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs du siège du gouvernement ont été endommagés à cause d’une attaque ennemie”, a indiqué la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur Telegram.Selon elle, aucune victime n’est à déplorer au sein du bâtiment. Les services de secours ont rapporté en début d’après-midi que l’incendie qui s’était déclenché a été éteint.Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, le quartier gouvernemental à Kiev avait été relativement épargné par les frappes massives russes qui visent régulièrement la capitale.Cette nuit, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur le pays, dont respectivement 747 et quatre ont été interceptés, selon l’armée de l’air ukrainienne. Il s’agit de l’attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.Plusieurs autres régions ont été touchées au-delà de la capitale. Au total, cinq personnes ont été tuées, dont deux à Kiev, et plus d’une vingtaine de personnes ont été blessées. Au moins deux autres personnes ont trouvé la mort dans des attaques locales séparées, selon les autorités ukrainiennes.- “Réponse appropriée” -Dans la capitale ukrainienne, plusieurs immeubles résidentiels ont également été endommagés. Les deux personnes décédées sont une jeune femme et son fils âgé de deux mois, a précisé le maire Vitali Klitschko.L’armée russe, comme à son habitude, a assuré n’avoir visé que “des sites du complexe militaro-industriel ukrainien et des infrastructures de transport”.Elle a rapporté avoir frappé des sites de production de drones et des aérodromes militaires dans l’est, le sud et le centre de l’Ukraine, ainsi que deux entreprises industrielles à la périphérie de Kiev.”Aucune autre cible n’a été frappée dans les limites de Kiev”, a ajouté le ministère russe, sous-entendant que le siège du gouvernement a pu être endommagé par des chutes de débris et non une frappe directe.”Le monde doit répondre à cette destruction non seulement par des mots, mais par des actions. Nous devons renforcer la pression des sanctions, principalement contre le pétrole et le gaz russes”, a plaidé la Première ministre ukrainienne, réclamant également des “armes”.Le président français Emmanuel Macron a estimé que “la Russie s’enferme toujours un peu plus dans la logique de la guerre et de la terreur”. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué dans la foulée avoir évoqué avec M. Macron les “prochaines étapes” pour “assurer une réponse appropriée” à Moscou et le “renforcement des défenses” ukrainiennes.Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que Vladimir Poutine “ne prend pas la paix au sérieux” et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a regretté que le président russe “bafoue la diplomatie”.L’Ukraine a de son côté affirmé avoir frappé une usine dans la région russe frontalière de Briansk et une raffinerie de pétrole dans la région de Krasnodar, dans le sud de la Russie.- Négociations dans l’impasse -Sur le front, l’armée russe a poursuivi ses avancées dimanche en revendiquant la capture d’une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre). L’Ukraine n’a que récemment reconnu la présence dans ce territoire des troupes de Moscou, qui occupent 20% du pays.Les dernières semaines ont été marquées par une intense activité diplomatique pour tenter de trouver une issue au conflit. Le président américain Donald Trump a notamment reçu en août Vladimir Poutine en Alaska, puis Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens à Washington.Ces efforts semblent néanmoins dans l’impasse. Les positions de Moscou et de Kiev sur la fin de la guerre, les modalités d’un cessez-le-feu ou d’une rencontre entre leurs deux dirigeants sont diamétralement opposées.Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés malgré tout jeudi à Paris à contribuer à des garanties de sécurité pour l’Ukraine pour empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après une hypothétique cessation des hostilités.La Russie, qui considère l’expansion de l’Otan à ses frontières comme l’une des causes de la guerre, a indiqué à de multiples reprises qu’elle est catégoriquement opposée à tout déploiement de militaires occidentaux en Ukraine. M. Poutine a averti qu’un tel déploiement ferait de ces soldats des “cibles légitimes” pour l’armée russe.Jeudi, Donald Trump a annoncé qu’il s’entretiendrait bientôt avec Vladimir Poutine.

Ukraine: le siège du gouvernement endommagé après une attaque aérienne russe record

Le siège du gouvernement à Kiev a été endommagé dimanche après une attaque aérienne russe nocturne d’une ampleur inédite sur l’Ukraine, qui a impliqué plus de 800 drones et missiles et fait au moins cinq morts, dont deux dans la capitale.Un journaliste de l’AFP a vu le toit de l’imposant bâtiment abritant le conseil des ministres en feu et des volutes de fumée grise s’en échappant. Des hélicoptères lâchaient de l’eau sur l’édifice, situé en plein coeur de Kiev, proche de la présidence et du Parlement.”Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs du siège du gouvernement ont été endommagés à cause d’une attaque ennemie”, a indiqué la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur Telegram.Selon elle, aucune victime n’est à déplorer au sein du bâtiment. Les services de secours ont rapporté en début d’après-midi que l’incendie qui s’était déclenché a été éteint.Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, le quartier gouvernemental à Kiev avait été relativement épargné par les frappes massives russes qui visent régulièrement la capitale.Cette nuit, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur le pays, dont respectivement 747 et quatre ont été interceptés, selon l’armée de l’air ukrainienne. Il s’agit de l’attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.Plusieurs autres régions ont été touchées au-delà de la capitale. Au total, cinq personnes ont été tuées, dont deux à Kiev, et plus d’une vingtaine de personnes ont été blessées. Au moins deux autres personnes ont trouvé la mort dans des attaques locales séparées, selon les autorités ukrainiennes.- “Réponse appropriée” -Dans la capitale ukrainienne, plusieurs immeubles résidentiels ont également été endommagés. Les deux personnes décédées sont une jeune femme et son fils âgé de deux mois, a précisé le maire Vitali Klitschko.L’armée russe, comme à son habitude, a assuré n’avoir visé que “des sites du complexe militaro-industriel ukrainien et des infrastructures de transport”.Elle a rapporté avoir frappé des sites de production de drones et des aérodromes militaires dans l’est, le sud et le centre de l’Ukraine, ainsi que deux entreprises industrielles à la périphérie de Kiev.”Aucune autre cible n’a été frappée dans les limites de Kiev”, a ajouté le ministère russe, sous-entendant que le siège du gouvernement a pu être endommagé par des chutes de débris et non une frappe directe.”Le monde doit répondre à cette destruction non seulement par des mots, mais par des actions. Nous devons renforcer la pression des sanctions, principalement contre le pétrole et le gaz russes”, a plaidé la Première ministre ukrainienne, réclamant également des “armes”.Le président français Emmanuel Macron a estimé que “la Russie s’enferme toujours un peu plus dans la logique de la guerre et de la terreur”. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué dans la foulée avoir évoqué avec M. Macron les “prochaines étapes” pour “assurer une réponse appropriée” à Moscou et le “renforcement des défenses” ukrainiennes.Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que Vladimir Poutine “ne prend pas la paix au sérieux” et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a regretté que le président russe “bafoue la diplomatie”.L’Ukraine a de son côté affirmé avoir frappé une usine dans la région russe frontalière de Briansk et une raffinerie de pétrole dans la région de Krasnodar, dans le sud de la Russie.- Négociations dans l’impasse -Sur le front, l’armée russe a poursuivi ses avancées dimanche en revendiquant la capture d’une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre). L’Ukraine n’a que récemment reconnu la présence dans ce territoire des troupes de Moscou, qui occupent 20% du pays.Les dernières semaines ont été marquées par une intense activité diplomatique pour tenter de trouver une issue au conflit. Le président américain Donald Trump a notamment reçu en août Vladimir Poutine en Alaska, puis Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens à Washington.Ces efforts semblent néanmoins dans l’impasse. Les positions de Moscou et de Kiev sur la fin de la guerre, les modalités d’un cessez-le-feu ou d’une rencontre entre leurs deux dirigeants sont diamétralement opposées.Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés malgré tout jeudi à Paris à contribuer à des garanties de sécurité pour l’Ukraine pour empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après une hypothétique cessation des hostilités.La Russie, qui considère l’expansion de l’Otan à ses frontières comme l’une des causes de la guerre, a indiqué à de multiples reprises qu’elle est catégoriquement opposée à tout déploiement de militaires occidentaux en Ukraine. M. Poutine a averti qu’un tel déploiement ferait de ces soldats des “cibles légitimes” pour l’armée russe.Jeudi, Donald Trump a annoncé qu’il s’entretiendrait bientôt avec Vladimir Poutine.

L’armée israélienne appelle à l’évacuation d’une tour d’habitation de Gaza-ville

L’armée israélienne a appelé dimanche la population à évacuer les environs d’une tour située dans le sud-ouest de la ville de Gaza, en prévision d’un bombardement à venir sur cet immeuble, au lendemain d’une annonce similaire.”Alerte urgente aux habitants de la ville de Gaza […] et en particulier à ceux qui se trouvent dans l’immeuble Al-Rouya […] ou dans les tentes avoisinantes”, annonce un message diffusé sur les réseaux sociaux par le colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée, accompagné d’une vue aérienne montrant l’immeuble marqué en rouge dans son environnement.”Les forces [israéliennes] attaqueront le bâtiment prochainement en raison de la présence d’infrastructures terroristes [du mouvement islamiste palestinien] Hamas à l’intérieur ou à proximité”, ajoute le colonel Adraee.Le même message avait été diffusé samedi mais la tour n’a pas été frappée depuis cette annonce.Vendredi et samedi, les forces israéliennes, après un appel à les évacuer, ont détruit deux autres tours d’habitations à Gaza-ville, accusant le Hamas, qui dénonce des “mensonges”, d’utiliser ces bâtiments pour opérer.Samedi, l’armée a appelé la population de Gaza-ville (nord) à évacuer vers la zone déclarée “humanitaire” d’al-Mawassi (sud), qui comprend selon elle des “infrastructures humanitaires”, et est approvisionnée en nourriture et médicaments. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé dimanche une extension des opérations militaires dans et autour de Gaza, dont l’objectif déclaré est de prendre le contrôle de la ville.Il a affirmé qu’environ 100.000 personnes avaient déjà quitté Gaza-ville, la plus grande du territoire palestinien. Selon des estimations récentes de l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans et autour de la ville.Ni l’armée ni le gouvernement Netanyahu n’ont officiellement annoncé jusque là le début d’une offensive de grande envergure contre Gaza-ville, approuvée en août.Mais l’armée a intensifié ces dernières semaines ses bombardements ainsi que ses opérations au sol dans et autour de la ville.L’armée affirme contrôler 40% de cette agglomération, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza ravagée par 23 mois de guerre. Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël.

L’armée israélienne appelle à l’évacuation d’une tour d’habitation de Gaza-ville

L’armée israélienne a appelé dimanche la population à évacuer les environs d’une tour située dans le sud-ouest de la ville de Gaza, en prévision d’un bombardement à venir sur cet immeuble, au lendemain d’une annonce similaire.”Alerte urgente aux habitants de la ville de Gaza […] et en particulier à ceux qui se trouvent dans l’immeuble Al-Rouya […] ou dans les tentes avoisinantes”, annonce un message diffusé sur les réseaux sociaux par le colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée, accompagné d’une vue aérienne montrant l’immeuble marqué en rouge dans son environnement.”Les forces [israéliennes] attaqueront le bâtiment prochainement en raison de la présence d’infrastructures terroristes [du mouvement islamiste palestinien] Hamas à l’intérieur ou à proximité”, ajoute le colonel Adraee.Le même message avait été diffusé samedi mais la tour n’a pas été frappée depuis cette annonce.Vendredi et samedi, les forces israéliennes, après un appel à les évacuer, ont détruit deux autres tours d’habitations à Gaza-ville, accusant le Hamas, qui dénonce des “mensonges”, d’utiliser ces bâtiments pour opérer.Samedi, l’armée a appelé la population de Gaza-ville (nord) à évacuer vers la zone déclarée “humanitaire” d’al-Mawassi (sud), qui comprend selon elle des “infrastructures humanitaires”, et est approvisionnée en nourriture et médicaments. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé dimanche une extension des opérations militaires dans et autour de Gaza, dont l’objectif déclaré est de prendre le contrôle de la ville.Il a affirmé qu’environ 100.000 personnes avaient déjà quitté Gaza-ville, la plus grande du territoire palestinien. Selon des estimations récentes de l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans et autour de la ville.Ni l’armée ni le gouvernement Netanyahu n’ont officiellement annoncé jusque là le début d’une offensive de grande envergure contre Gaza-ville, approuvée en août.Mais l’armée a intensifié ces dernières semaines ses bombardements ainsi que ses opérations au sol dans et autour de la ville.L’armée affirme contrôler 40% de cette agglomération, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza ravagée par 23 mois de guerre. Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël.

L’armée israélienne appelle à l’évacuation d’une tour d’habitation de Gaza-ville

L’armée israélienne a appelé dimanche la population à évacuer les environs d’une tour située dans le sud-ouest de la ville de Gaza, en prévision d’un bombardement à venir sur cet immeuble, au lendemain d’une annonce similaire.”Alerte urgente aux habitants de la ville de Gaza […] et en particulier à ceux qui se trouvent dans l’immeuble …

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Près de 900 arrestations à Londres à un rassemblement de soutien à Palestine Action

La police a arrêté 890 personnes à Londres lors d’une manifestation de soutien au groupe Palestine Action samedi, s’ajoutant à des centaines d’autres au Royaume-Uni depuis l’interdiction, très critiquée, de cette organisation.Les forces de l’ordre avaient averti qu’elles interpelleraient toute personne qui afficherait son soutien explicite à ce mouvement, classé comme “terroriste” par le gouvernement travailliste début juillet à la suite d’actes de vandalisme, notamment sur une base de l’armée de l’air.Mais plusieurs centaines de personnes ont bravé le risque samedi à partir de la mi-journée devant le Parlement britannique, brandissant des pancartes “Je m’oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action”.Au total, la Metropolitan Police a annoncé dimanche qu’elle avait interpellé 890 personnes: 857 pour soutien à une organisation interdite en vertu de la législation sur le terrorisme, et 33 pour d’autres infractions, dont 17 pour violence envers des policiers.”La violence à laquelle nous avons été confrontés au cours de l’opération était coordonnée et menée par un groupe de personnes, dont beaucoup portaient des masques pour dissimuler leur identité, dans le but de créer autant de désordre que possible”, a dénoncé dans un communiqué Claire Smart, une responsable de la Met Police.La veille elle avait déjà dénoncé un niveau de violences “intolérable” en décrivant des agents qui “ont été frappés, se sont fait cracher dessus et ont visés par des objets lancés par des manifestants”.Durant le rassemblement, organisé par l’association Defend Our Juries, des tensions avaient éclaté entre les forces de l’ordre et des participants qui tentaient d’empêcher les arrestations, avait constaté une journaliste de l’AFP.”Notre gouvernement a décidé d’interdire une organisation. C’est totalement déplacé et il devrait passer plus de temps à oeuvrer pour tenter d’arrêter le génocide (à Gaza) plutôt que d’essayer d’arrêter des manifestations”, avait dénoncé auprès de l’AFP Nigel, 62 ans, dirigeant d’une entreprise de recyclage.Il avait été interpellé par la police, sous les cris de “Honte à vous” lancés aux forces de l’ordre par d’autres manifestants.- “Pas des terroristes” -La police de la capitale britannique a indiqué avoir déployé plus de 2.500 agents pour encadrer une série de manifestations pro-palestiniennes dans la journée, dont une marche de soutien qui selon elle a réuni plus de 20.000 personnes et n’a donné lieu qu’à “très peu d’interpellations”.Avant son interdiction, Palestine Action revendiquait de dénoncer “la complicité britannique” avec l’Etat d’Israël, en particulier sur la question des ventes d’armes.  Cette interdiction a été jugée “disproportionnée” par l’ONU et dénoncée par des organisations de défense des droits humains et des personnalités comme le cinéaste britannique Ken Loach ou la romancière irlandaise Sally Rooney.”Lorsque le gouvernement arrête des personnes en vertu de la législation antiterroriste pour avoir manifesté pacifiquement, quelque chose ne va vraiment pas ici au Royaume-Uni”, a dénoncé samedi sur X Amnesty International, qui critique depuis longtemps une législation qu’elle juge “excessivement large et vague”.”Nous ne sommes pas des terroristes (…) Nous devons dire que Palestine Action a le droit d’exister. L’interdiction doit être annulée”, avait insisté Polly Smith, retraitée de 74 ans présente au rassemblement.Avant la mobilisation de samedi, plus de 800 personnes avaient déjà été arrêtées depuis juillet, et 138 inculpées de soutien ou d’incitation au soutien à une organisation terroriste. Elles risquent pour la plupart six mois de prison. Celles considérées comme des organisateurs des rassemblements risquent jusqu’à 14 ans d’emprisonnement.La cofondatrice de Palestine Action, Huda Ammori, a été autorisée à contester en justice l’interdiction du mouvement. Une audience est prévue en novembre.D’importantes manifestations de soutien aux Palestiniens ont lieu régulièrement au Royaume-Uni depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023. Cette dernière a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.368 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. 

Près de 900 arrestations à Londres à un rassemblement de soutien à Palestine Action

La police a arrêté 890 personnes à Londres lors d’une manifestation de soutien au groupe Palestine Action samedi, s’ajoutant à des centaines d’autres au Royaume-Uni depuis l’interdiction, très critiquée, de cette organisation.Les forces de l’ordre avaient averti qu’elles interpelleraient toute personne qui afficherait son soutien explicite à ce mouvement, classé comme “terroriste” par le gouvernement …

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Près de 900 arrestations à Londres à un rassemblement de soutien à Palestine Action

La police a arrêté 890 personnes à Londres lors d’une manifestation de soutien au groupe Palestine Action samedi, s’ajoutant à des centaines d’autres au Royaume-Uni depuis l’interdiction, très critiquée, de cette organisation.Les forces de l’ordre avaient averti qu’elles interpelleraient toute personne qui afficherait son soutien explicite à ce mouvement, classé comme “terroriste” par le gouvernement travailliste début juillet à la suite d’actes de vandalisme, notamment sur une base de l’armée de l’air.Mais plusieurs centaines de personnes ont bravé le risque samedi à partir de la mi-journée devant le Parlement britannique, brandissant des pancartes “Je m’oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action”.Au total, la Metropolitan Police a annoncé dimanche qu’elle avait interpellé 890 personnes: 857 pour soutien à une organisation interdite en vertu de la législation sur le terrorisme, et 33 pour d’autres infractions, dont 17 pour violence envers des policiers.”La violence à laquelle nous avons été confrontés au cours de l’opération était coordonnée et menée par un groupe de personnes, dont beaucoup portaient des masques pour dissimuler leur identité, dans le but de créer autant de désordre que possible”, a dénoncé dans un communiqué Claire Smart, une responsable de la Met Police.La veille elle avait déjà dénoncé un niveau de violences “intolérable” en décrivant des agents qui “ont été frappés, se sont fait cracher dessus et ont visés par des objets lancés par des manifestants”.Durant le rassemblement, organisé par l’association Defend Our Juries, des tensions avaient éclaté entre les forces de l’ordre et des participants qui tentaient d’empêcher les arrestations, avait constaté une journaliste de l’AFP.”Notre gouvernement a décidé d’interdire une organisation. C’est totalement déplacé et il devrait passer plus de temps à oeuvrer pour tenter d’arrêter le génocide (à Gaza) plutôt que d’essayer d’arrêter des manifestations”, avait dénoncé auprès de l’AFP Nigel, 62 ans, dirigeant d’une entreprise de recyclage.Il avait été interpellé par la police, sous les cris de “Honte à vous” lancés aux forces de l’ordre par d’autres manifestants.- “Pas des terroristes” -La police de la capitale britannique a indiqué avoir déployé plus de 2.500 agents pour encadrer une série de manifestations pro-palestiniennes dans la journée, dont une marche de soutien qui selon elle a réuni plus de 20.000 personnes et n’a donné lieu qu’à “très peu d’interpellations”.Avant son interdiction, Palestine Action revendiquait de dénoncer “la complicité britannique” avec l’Etat d’Israël, en particulier sur la question des ventes d’armes.  Cette interdiction a été jugée “disproportionnée” par l’ONU et dénoncée par des organisations de défense des droits humains et des personnalités comme le cinéaste britannique Ken Loach ou la romancière irlandaise Sally Rooney.”Lorsque le gouvernement arrête des personnes en vertu de la législation antiterroriste pour avoir manifesté pacifiquement, quelque chose ne va vraiment pas ici au Royaume-Uni”, a dénoncé samedi sur X Amnesty International, qui critique depuis longtemps une législation qu’elle juge “excessivement large et vague”.”Nous ne sommes pas des terroristes (…) Nous devons dire que Palestine Action a le droit d’exister. L’interdiction doit être annulée”, avait insisté Polly Smith, retraitée de 74 ans présente au rassemblement.Avant la mobilisation de samedi, plus de 800 personnes avaient déjà été arrêtées depuis juillet, et 138 inculpées de soutien ou d’incitation au soutien à une organisation terroriste. Elles risquent pour la plupart six mois de prison. Celles considérées comme des organisateurs des rassemblements risquent jusqu’à 14 ans d’emprisonnement.La cofondatrice de Palestine Action, Huda Ammori, a été autorisée à contester en justice l’interdiction du mouvement. Une audience est prévue en novembre.D’importantes manifestations de soutien aux Palestiniens ont lieu régulièrement au Royaume-Uni depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023. Cette dernière a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.368 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.