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Décès de Diane Keaton, actrice de Woody Allen et du “Parrain”
L’actrice oscarisée Diane Keaton, connue pour sa collaboration avec Woody Allen et son rôle dans “Le Parrain”, est décédée en Californie à l’âge de 79 ans, a annoncé samedi un porte-parole de la famille au magazine People.Aucune précision n’a été apportée dans l’immédiat sur les circonstances de sa mort, a fait savoir le magazine.Diane Keaton a fait ses débuts à Hollywood dans “Lune de miel aux orties”, en 1970, avant d’être révélée par “Le Parrain” (1972) où elle joue Kay, la petite amie de Michael Corleone, incarné par Al Pacino. La filmographie de l’actrice est marquée par de nombreux succès de Woody Allen, dont elle est restée l’amie après avoir longtemps été la compagne et l’actrice fétiche dans les années 1970-1980.Son rôle-titre dans la comédie “Annie Hall” la voit récompensée en 1978 de l’Oscar de la meilleure actrice. Un film qui, dira-t-elle, changera sa vie et affirmera son goût pour les costumes masculins et les chapeaux.Trois autres nominations suivront, pour “Reds”, film sorti en 1981, “Simples Secrets” (1996), et “Tout peut arriver” (2003), une comédie romantique avec Jack Nicholson.”Diane Keaton incarnait les contradictions de la condition humaine: drôle et fragile, brillante et meurtrie, toujours d’une honnêteté déchirante”, a réagi sur X l’Académie des Oscars.- Woody, “mon ami” -De son vrai nom Diane Hall – Keaton est le nom de jeune fille de sa mère -, elle raconte dans ses mémoires parus en 2011 son enfance passée en Californie, son arrivée à New York à 19 ans pour prendre des cours de théâtre, ou encore ses histoires d’amour avec les acteurs Warren Beatty et Al Pacino.Elle y évoque également l’adoption, seule, de ses deux enfants, mais aussi sa période de boulimie.En 1968, elle rencontre Woody Allen qui lui écrit: “J’ai décidé de permettre à ta famille de me rendre riche. C’est un sujet magnifique pour un film.” De là naîtra “Annie Hall”, un film réalisé “sans effort” car “personne ne s’attendait à quelque chose d’important”, écrit-elle dans ses mémoires.Ensemble, ils tourneront dans huit films, dont “Manhattan”, “Intérieurs” et “Meurtre mystérieux à Manhattan”.L’actrice a toujours apporté son soutien au réalisateur new-yorkais à qui la quasi-totalité de la profession a tourné le dos aux Etats-Unis. En plein mouvement #MeToo en janvier 2018, elle avait tweeté: “Woody Allen est mon ami et je continue de le croire.”Le réalisateur était alors de nouveau confronté à des accusations d’agression sexuelle lancées en 1992 par sa fille adoptive Dylan Farrow. Les poursuites à son encontre avaient été abandonnées après deux enquêtes distinctes.- “Unique en son genre” – En dehors de sa collaboration avec Woody Allen, Diane Keaton a régalé le public avec des comédies légères dont “Le père de la mariée” (1991), avec Steve Martin, “Le club des ex” (1996) avec Bette Midler et Goldie Hawn, qui lui ont tous rendu hommage sur les réseaux sociaux.Elle “était hilarante, totalement originale, sans aucune malice ni aucune forme de compétitivité que l’on aurait pu attendre d’une telle star”, a salué Bette Midler.Leonardo DiCaprio qui avait tourné avec elle dans “Simples secrets” — il avait alors 18 ans — a salué sur Instagram une personnalité “unique en son genre, brillante et drôle”.Diane Keaton a continué de jouer passé ses 70 ans, apparaissant notamment dans “Le Book Club” (2018), un film mettant une fois de plus à l’honneur les amitiés féminines au long cours.Dans un entretien à l’AFP à l’occasion de la sortie de ce dernier, elle avait déclaré ne pas penser à la vieillesse ou à la retraite.”Et si jamais plus personne ne m’appelle (pour tourner), j’ai plein de hobbies qui me passionnent pour occuper mon temps”, avait-elle affirmé.Jamais mariée, elle avait dit également n’avoir aucun regret.”Je crois que je suis l’une des rares femmes célibataires de mon âge à avoir fait des films sans s’être mariée, peut-être que je suis une anomalie?”, avait plaisanté l’actrice.Pour son dernier rôle à l’écran, en 2024, Diane Keaton avait partagé l’affiche de “Summer Camp” avec Kathy Bates et Alfre Woodard.
Le Cameroun vote pour la présidentielle, Biya grand favori pour un 8e mandat
Paul Biya, plus vieux chef de l’État en exercice dans le monde, part grand favori de l’élection présidentielle dimanche au Cameroun, où il règne sans partage depuis 43 ans. Avec face à lui 11 candidats, dont son ancien ministre Issa Tchiroma Bakary, qui suscite un certain engouement inattendu.Les huit millions de Camerounais appelés à voter entre 08H00 et 18H00 (07H00 et 17H00 GMT) pour ce scrutin à un tour ont pour la plupart toujours vécu sous le règne de Biya, au pouvoir depuis 1982, et qui l’a toujours emporté avec un score de plus de 70% ces 20 dernières années.”Il ne faut pas être naïf, on sait bien que le système gouvernant a beaucoup de moyens pour obtenir les résultats qui l’avantagent”, explique à l’AFP Stéphane Akoa, un politologue camerounais.Il note toutefois que la campagne a été ces derniers jours “beaucoup plus animée” que d’ordinaire et que “cette élection est donc peut-être plus susceptible de nous surprendre”, dans un pays où 40% des habitants vivaient sous le seuil de pauvreté en 2024, selon la Banque mondiale.Le Conseil constitutionnel a jusqu’au 26 octobre pour proclamer les résultats définitifs. En 2018, ils avaient été annoncés 15 jours après le scrutin.Paul Biya, 92 ans, est comme à son habitude resté très discret pendant la campagne électorale. Il est finalement apparu en public mardi pour la première fois depuis le mois de mai, visiblement en forme, en tenant comme en 2018 un meeting de campagne à Maroua, dans la région de l’extrême-nord, stratégique avec son plus de 1,2 million d’électeurs, la deuxième plus grande réserve de voix du pays.- Contraste saisissant – Ses 11 rivaux ont quant à eux multiplié les apparitions publiques, promettant de tourner la page du long règne et de la main de fer du second président du Cameroun depuis son indépendance de la France en 1960.Jeudi soir, son principal rival, Issa Tchiroma Bakary, 79 ans, qui a quitté en juin le gouvernement et rejoint l’opposition après 20 ans dans le giron présidentiel, a à son tour tenu un meeting à Maroua.Dans cette région dont il est originaire, il a semblé susciter un élan populaire inédit, accueilli dans les rues par des milliers de partisans brandissant des pancartes louant “Tchiroma le Sauveur”. Un contraste saisissant avec le meeting de Paul Biya, tenu devant un public clairsemé de quelques centaines de personnes, contre 25.000 annoncés par son entourage.Le principal opposant de Paul Biya, Maurice Kamto, deuxième à la présidentielle de 2018, a lui vu sa candidature rejetée par le Conseil constitutionnel. Plusieurs ONG comme Human Rights Watch (HRW) ont ensuite exprimé leurs inquiétudes sur la “crédibilité du processus électoral”.- “Protéger le vote” -Une partie des Camerounais se disent désabusés face à la perpétuation du “système Biya”, alors que le chômage atteint 35% dans les grandes villes.Mais dans ce pays où la moitié de la population a moins de 20 ans, “beaucoup de jeunes veulent aller voter et sont allés chercher leur carte d’électeur”, a constaté le politologue Stéphane Akoa. Il y voit “un signal positif de changement, mais peut-être pas suffisamment fort pour faire descendre les jeunes dans la rue, comme on l’a vu à Madagascar, en Tunisie ou ailleurs.”Les Camerounais se plaignent de la cherté de la vie, du manque d’eau potable, de soins de santé et d’éducation de qualité, mais ces frustrations restent à ce stade cantonnées aux réseaux sociaux.Le ministère de l’Administration territoriale a autorisé 55.000 observateurs électoraux locaux et internationaux, dont l’Union africaine. Plusieurs plateformes ont prévu de compiler les résultats de manière indépendante, pour “protéger le vote”, s’attirant les critiques du gouvernement qui dénonce des tentatives de “manipuler l’opinion publique” et de “proclamer des résultats tronqués.”Le scrutin se déroulera à l’ombre du conflit meurtrier opposant des groupes séparatistes aux forces du gouvernement dans les régions à majorité anglophones du nord-ouest et du sud-ouest. Lors de la précédente élection en 2018, l’abstention avait été particulièrement élevée dans ces régions.
Seychelles: l’opposant Patrick Herminie élu président
L’opposant Patrick Herminie a remporté la présidentielle aux Seychelles avec 52,7% des suffrages, redonnant à son parti United Seychelles (US) les rênes d’un pouvoir qu’il a presque toujours occupé depuis l’indépendance de de cet archipel de l’océan Indien renommé pour ses plages paradisiaques.M. Herminie, 62 ans, l’a emporté face à Wavel Ramkalawan, le chef de …
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Seychelles: l’opposant Patrick Herminie élu président
L’opposant Patrick Herminie a remporté la présidentielle aux Seychelles avec 52,7% des suffrages, redonnant à son parti United Seychelles (US) les rênes d’un pouvoir qu’il a presque toujours occupé depuis l’indépendance de de cet archipel de l’océan Indien renommé pour ses plages paradisiaques.M. Herminie, 62 ans, l’a emporté face à Wavel Ramkalawan, le chef de l’Etat sortant et leader de Linyon Democratik Seselwa (LDS, Union démocratique seychelloise). Ce dernier avait dirigé l’opposition de 1998 à 2011 et de 2015 à 2020, avant de prendre le pouvoir en 2020.”Ma victoire c’est un mandat que le peuple a placé en moi”, s’est réjoui le désormais sixième président des Seychelles, qui s’est engagé dans son discours de victoire à “faire baisser le coût de la vie et relancer le service public”.”Je serai le président de tous les Seychellois”, a-t-il encore lancé, alors que ses partisans se rassemblaient dans la capitale Victoria pour célébrer sa victoire.L’US, l’ex-parti unique qui avait, jusqu’au précédent scrutin remporté par Wavel Ramkalawan, donné au pays tous ses chefs d’Etat depuis 1977, retrouve donc le pouvoir. Le chef de l’Etat sortant a reconnu sa défaite. “Je pars avec un héritage qui ferait rougir bien des présidents, a commenté Wavel Ramkalawan. “Je souhaite que le président Herminie continue de maintenir un tel niveau”, a-t-il poursuivi.Patrick Herminie a été inculpé fin 2023 pour “sorcellerie”. Des accusations qu’il a qualifiées de “politiques”, et qui ont été levées quelques mois plus tard. Médecin de profession, il avait été à la tête de l’agence gouvernementale antidrogue.Le nouveau président seychellois a vraisemblablement profité du bilan critiqué du président sortant, un prêtre anglican, en matière de trafic de stupéfiants — bien que le sujet n’ait pas dominé les débats en amont du vote.D’après l’Agence pour la prévention de l’abus de drogues et la réadaptation (APDAR), entre 5.000 et 6.000 personnes consomment de l’héroïne sur l’archipel. Ces chiffres sont basés sur le nombre d’inscrits au programme de méthadone, un médicament de substitution.Mais d’autres estimations évoquent plus de 10.000 consommateurs, soit environ 10% de la population.- “Ingérence” du Qatar -Patrick Herminie a aussi probablement bénéficié de la colère causée par la perte de souveraineté de l’archipel sur l’île d’Assomption, cédée l’année dernière par l’exécutif de Wavel Ramkalawan pour 70 ans à un promoteur qatari afin qu’il y construise un hôtel de luxe. Un accord qu’il a promis d’annuler.Mercredi, il avait déclaré avoir écrit aux autorités du Qatar pour leur demander de respecter la souveraineté de l’archipel, dénonçant “l’ingérence” d’entreprises qataries, qu’il accuse de financer la campagne du parti concurrent à hauteur de plusieurs millions de dollars, pour finaliser le projet touristique.Une nouvelle piste d’atterrissage vient d’être construite sur ce banc de sable à environ mille kilomètres de Mahé, l’île principale de l’archipel, qui pourrait permettre aux touristes fortunés d’éviter les démarches comme la douane et les procédures d’immigration sur l’île principale.Mais c’est surtout sa proximité avec Aldabra, un site du patrimoine de l’Unesco situé à une quarantaine de kilomètres d’Assomption, qui inquiète. Aldabra abrite la plus grosse population de tortues terrestres, et un écosystème encore à l’état naturel.Des photos diffusées sur les réseaux sociaux montrant des machines sur la plage et une tortue à la carapace cassée ont suscité l’indignation. Colonie française puis britannique, les Seychelles ont accédé à l’indépendance en 1976 et sont une démocratie relativement jeune. La première élection multipartite a eu lieu en 1993 après l’adoption d’une nouvelle Constitution.Les trois quarts de la population (121.355 habitants en 2024 selon la Banque Mondiale) vivent sur l’île principale de Mahé, où se trouve la capitale Victoria.
Les pluies torrentielles au Mexique ont fait au moins 41 morts
Au moins 41 personnes ont péri dans une série d’inondations, de coulées de boue et de glissements de terrain provoquée depuis jeudi par des pluies torrentielles dans l’est et le centre du Mexique, selon le dernier bilan annoncé samedi par le gouvernement fédéral.Ce système tropical de précipitations a frappé la Sierra Madre Orientale, une chaîne …
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Les pluies torrentielles au Mexique ont fait au moins 41 morts
Au moins 41 personnes ont péri dans une série d’inondations, de coulées de boue et de glissements de terrain provoquée depuis jeudi par des pluies torrentielles dans l’est et le centre du Mexique, selon le dernier bilan annoncé samedi par le gouvernement fédéral.Ce système tropical de précipitations a frappé la Sierra Madre Orientale, une chaîne de montagnes qui s’étend parallèlement à la côte du golfe du Mexique et qui est parsemée de petites communautés, dont beaucoup ont été coupées du monde.Au moins 117 municipalités sont affectées dans les Etats de Puebla, Hidalgo, Querétaro et Veracruz, selon les autorités.La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a ordonné le déploiement de 10.000 militaires pour participer aux opérations de secours.”Des membres et des équipes du gouvernement mexicain sont déployés pour ouvrir des routes et venir en aide aux communautés”, a réagi sur X Mme Sheinbaum, après une réunion à distance avec les responsables des Etats touchés.Des pluies intenses s’abattent depuis le milieu de la semaine dans presque tout le Mexique, provoquant des débordements de rivières, des inondations de villages entiers, des glissements de terrain, l’effondrement de routes et de ponts ainsi que des coupures de courant et des télécommunications.Plus de 35.000 habitations ont été endommagées, principalement en raison des crues des rivières qui ont forcé des familles entières à abandonner leurs foyers. Des abris ont été ouverts pour les personnes déplacées.Marcos Aparicio, un instituteur de 50 ans dans la ville de Tulancingo, dans l’État d’Hidalgo, a passé la nuit dans son camion sur une route bloquée par de la boue, des rochers et des arbres.- “Décalage des saisons” -“J’avais peur que la colline s’effondre”, a-t-il raconté raconte-t-il à l’AFP tout en attendant avec impatience la réouverture de la route pour rejoindre sa communauté et prendre des nouvelles de sa famille.Celso Santos, un commerçant de 50 ans, a pour sa part laissé son camion sur la route et a continué à pied vers le village de Tenango de Doria à l’aube.”Nous avons dû courir pour ne pas être emportés par l’eau”, a-t-il dit, racontant que les “piedrisimas”, les chutes de rochers, faisaient un bruit semblable à celui d’un feu d’artifice.Dans l’Etat de Veracruz, des dizaines d’enseignants ont lancé un appel sur les réseaux sociaux pour demander à être évacués par voie aérienne de la communauté de Xoxocapa, la route d’accès étant impraticable, l’électricité étant coupée et les vivres se faisant rares.Dans ce même Etat, qui compte les fleuves les plus puissants du pays, les médias locaux ont montré des images de familles entières perchées sur le toit de leurs maisons pour échapper aux débordements des cours d’eau.Le Mexique a été frappé par des pluies particulièrement abondantes depuis le début de l’année, avec un record de précipitations dans la capitale Mexico.Le météorologue Isidro Cano a expliqué à l’AFP que ces précipitations intenses sont dues à un “décalage des saisons”: l’air chaud et humide du golfe du Mexique est monté vers les sommets de la Sierra Madre Orientale, provoquant des pluies d’une ampleur inhabituelle en cette période de l’année.Les autorités des zones situées sur la côte Pacifique surveillent ainsi de près les tempêtes tropicales Raymond et Priscilla.
Gaza: le Hamas prêt à commencer à libérer les otages dès lundi
Le Hamas a annoncé qu’il allait commencer à libérer les otages israéliens à Gaza dès lundi matin comme prévu, peu avant un “sommet de la paix” en Egypte qui rassemblera les dirigeants d’une vingtaine de pays autour des présidents américain Donald Trump et égyptien Abdel Fattah al-Sissi.Dans la bande de Gaza dévastée par deux ans de guerre, la Défense civile, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas, a annoncé samedi que plus de 500.000 personnes déplacées étaient revenues dans le nord du territoire depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu vendredi.L’accord entre les belligérants est basé sur un plan en vingt points annoncé fin septembre par Donald Trump. Il prévoit la libération par le mouvement islamiste palestinien, avant lundi 09H00 GMT, des 48 otages restants, vivants ou morts, enlevés en Israël lors de l’attaque sans précédent du Hamas du 7 octobre 2023 qui avait déclenché la guerre à Gaza.En échange, Israël doit libérer 250 “détenus pour des raisons de sécurité”, dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et 1.700 Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.”Conformément à l’accord signé, l’échange de prisonniers devrait débuter lundi matin comme convenu, et il n’y a aucun nouveau développement à ce sujet”, a déclaré samedi à l’AFP Oussama Hamdane, un haut responsable du Hamas.”Nous continuerons à crier et à nous battre jusqu’à ce que tout le monde soit rentré à la maison”, s’est exclamé pour sa part Einav Zangauker, une des figures de la mobilisation pour le retour des otages en Israël lors d’un rassemblement à Tel-Aviv. Son fils, Matan Zangauker, 25 ans, fait partie des 20 captifs présumés encore en vie.- “Vous rentrez à la maison” -“Vous rentrez à la maison”, a déclaré sur place l’émissaire américain Steve Witkoff qui s’était rendu plus tôt en journée à Gaza avec le gendre de Donald Trump, Jared Kushner et le chef de l’armée israélienne Eyal Zamir.L’Egypte a confirmé la tenue, lundi après-midi à Charm el-Cheikh, d’un sommet destiné à “mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à renforcer les efforts pour instaurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient, et à ouvrir une nouvelle page de sécurité et de stabilité régionale”.Outre MM. Trump et Sissi, sont attendus dans la ville égyptienne sur la mer Rouge, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le président français Emmanuel Macron et les Premiers ministres britannique Keir Starmer, italien Giorgia Meloni et espagnol Pedro Sanchez, entre autres.Le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu n’a pas donné d’indication sur sa participation.De son côté, le Hamas a annoncé qu’il ne participerait pas, un de ses responsables, Hossam Badran, soulignant dans une interview à l’AFP que le mouvement agissait “par l’intermédiaire des médiateurs qataris et égyptiens”.M. Badran a mis en garde contre des négociations “difficiles” pour la prochaine phase du plan Trump, qui prévoit le désarmement de son organisation, l’exil de ses combattants et la poursuite du retrait d’Israël de Gaza.- “Pas négociable” -“La deuxième phase des négociations nécessite des discussions plus complexes et ne sera pas aussi facile que la première phase”, a-t-il averti.”Nous espérons ne pas revenir (à la guerre), mais le peuple palestinien et les forces de la résistance vont certainement (…) utiliser toutes leurs capacités pour repousser l’agression si la bataille leur est imposée”, a-t-il ajouté.”La remise des armes proposée est hors de question et n’est pas négociable”, a indiqué samedi à l’AFP un autre responsable du Hamas sous couvert de l’anonymat.A travers la bande de Gaza, des secouristes continuent de fouiller les décombres à la recherche de corps après le repli des troupes israéliennes derrières les lignes convenues, pendant que des centaines de milliers de Palestiniens reviennent dans le nord du territoire, souvent pour n’y retrouver que des ruines.Après un “voyage particulièrement épuisant”, Raja Salmi est parvenue à revenir dans son quartier d’al-Rimal, au coeur de la ville de Gaza, où les bombardements des dernières semaines ont détruit ce que l’armée israélienne a présenté comme des zones censées abriter des milliers de combattants du Hamas.Mais son appartement avait disparu: l’immeuble “n’existe plus, c’est juste un tas de décombres”.”J’étais debout devant (ces ruines) et je me suis mise à pleurer, tous les souvenirs ont été réduits en poussière”, a-t-elle raconté à l’AFP.”Je ne sais pas quoi dire, ce que je vois est plus fort que tous les mots… Destruction, destruction, et encore destruction”, a dit à l’AFP Saher Abu Al-Atta, un autre habitant de retour dans la ville, depuis les décombres de l’hôpital pédiatrique al-Rantissi.





