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Euro de basket: les raisons de l'”échec” assumé des Bleus

De l’absence de joueurs d’expérience à une adresse longue distance en panne, les Bleus ont payé leurs points faibles samedi, éliminés prématurément dès les huitièmes de finale de l’Euro de basket par la Géorgie (80-70).Le sélectionneur des vice-champions olympiques, Frédéric Fauthoux, ne s’en est pas caché après la rencontre, c’est “un échec qu’il faudra assumer”. Tout en tenant compte de certains facteurs ayant particulièrement marqué la compétition.. Le poids des absencesSi la médaille d’argent olympique glanée un an plus tôt à domicile pouvait laisser espérer des lendemains heureux pour l’équipe de France, celle-ci a été touchée plusieurs semaines avant l’Euro par une ribambelles de forfaits, dont plusieurs de cadres.A commencer par sa superstar Victor Wembanyama, dont la saison NBA avec les San Antonio Spurs a été écourtée par une thrombose veineuse de l’épaule. Entre-temps, Rudy Gobert (112 sélections) a fait le choix de ne pas prendre part à l’Euro, quand Evan Fournier (118 sel.), Mathias Lessort ou encore Matthew Strazel et Vincent Poirier ont également été touchés par les blessures.Ajoutez à cela les départs à la retraite de Nando de Colo et de Nicolas Batum, et la non-selection d’Andrew Albicy et Frank Ntilikina, et seuls trois joueurs présents à l’Euro étaient du parcours olympique.Cette malchance est venue rajeunir considérablement un groupe bleu (25,8 ans d’âge moyenne) en manque d’expérience dans les grandes compétitions et dans l’approche des matches couperets. “Ce match (contre la Géorgie), on le perd plus à l’expérience qu’autre chose, c’était une première pour beaucoup de joueurs”, a ainsi estimé Mam Jaiteh.Frédéric Fauthoux a lui pointé “un manque d’expérience dans la gestion émotionnelle de ces matches”, même si “les gars ont mouillé le maillot”.. Un secteur intérieur particulièrement touchéAvec l’absence de Wembanyama (2,21 m), Rudy Gobert (2,15 m), Poirier (2,13 m) ou Mathias Lessort, les Bleus ont vécu une hécatombe dans le secteur intérieur. Ainsi, les Français ne sont partis qu’avec quatre intérieurs pour l’Euro, et le seul Mam Jaiteh (2,08 m) en tant que pivot de métier. De plus, l’autre joueur de grande taille de l’équipe, Alexandre Sarr (2,13 m), a à) son tour dû déclarer forfait pendant la compétition, après avoir été touché à un mollet.”Ce sont surtout les forfaits en cours de route qui nous ont fait mal”, a estimé Frédéric Fauthoux, même si, selon lui, le manque d’intérieurs ne s’est pas spécifiquement fait tant ressentir que cela: “on a encore dominé au rebond, on ne s’est pas fait enfoncer sur des posts-up (contre la Géorgie). Le choix (d’aller à l’Euro avec quatre intérieurs) était posé, mesuré”.. Trop de maladresse en attaqueAvec 28,5% de réussite en six rencontres, les Français se sont souvent cassé les dents dans le domaine de l’adresse extérieure.Problème récurrent depuis le début de l’Euro, il a été d’autant plus mis en exergue lors de la défaite contre Israël (8/32) et contre la Géorgie (6/36), avec énormément de tirs tentés pour trop peu de résultats. Les Géorgiens “fermaient beaucoup la raquette et laissaient beaucoup de tirs ouverts et on ne les a pas punis”, a regretté Sylvain Francisco.Avec un peu plus de réussite, “ils auraient eu un peu plus peur et on aurait eu un peu plus d’espace pour aller dans la raquette”, a-t-il jugé.

Des milliers de partisans de Bolsonaro dans la rue avant le verdict de la Cour suprême

Des milliers de partisans de Jair Bolsonaro ont commencé à manifester dimanche dans les principales villes du Brésil, une démonstration de force avant la décision de la Cour suprême sur le sort de l’ancien président, jugé pour tentative de coup d’Etat. Le procès historique de M. Bolsonaro et de ses sept co-accusés est entré cette semaine dans sa phase finale. Le verdict devrait être connu d’ici le 12 septembre. Accusé d’avoir conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” malgré sa défaite aux élections de 2022 face à son rival de gauche Luiz Inácio Lula da Silva, le leader d’extrême droite, un ancien capitaine de l’armée, encourt jusqu’à 43 ans de prison. La manifestation principale a débuté à 15h00 heure locale (18h00 GMT) sur la célèbre avenue Paulista de São Paulo, en présence de plusieurs figures de la droite brésilienne.”Nous sommes ici pour défendre la légalité et les valeurs de ce pays. Le procès de Bolsonaro est une ignominie”, assure Aparecida Paula, une retraitée de 70 ans, vêtue du maillot de l’équipe nationale.Les soutiens politiques de l’ex-président (2019-2022), qui le considèrent pratiquement condamné d’avance, tentent de faire pression au Parlement pour faire voter un projet de loi visant à amnistier des centaines de personnes condamnées pour avoir pris part aux émeutes de Brasilia le 8 janvier 2023. Ce jour-là, des milliers de ses sympathisants avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger le président Lula , une semaine après son investiture.  Jair Bolsonaro se trouvait alors aux Etats-Unis, mais il est accusé d’avoir incité les émeutiers. Cette affaire a suscité l’ire du président américain Donald Trump, allié de Jair Bolsonaro.   – “Merci Trump” -Vêtus des couleurs verte et jaune du drapeau brésilien, les partisans de Bolsonaro se sont rassemblés sur l’avenue Paulista avec des pancartes en faveur de l’amnistie et contre Lula et les juges de la Cour suprême. “Merci, président Trump”, pouvait-on lire sur certaines pancartes ainsi que sur des banderoles adressées aux dirigeants de la Chambre des députés et du Sénat pour qu’ils activent le vote de l’amnistie.Il y a un mois, le président américain Donald Trump a imposé des droits de douane punitifs au Brésil, arguant qu’il y avait une “chasse aux sorcières” contre son allié Bolsonaro.Le pasteur évangélique ultra-conservateur Silas Malafaia, organisateur de l’événement, et l’épouse de l’ancien président, Michelle Bolsonaro, étaient présents parmi plusieurs figures de la droite brésilienne.Inéligible jusqu’en 2030 et assigné à résidence depuis début août, Jair Bolsonaro, 70 ans, clame son innocence et crie à la “persécution” politique. En ce jour de l’Indépendance, le président Lula mènera lui le traditionnel défilé officiel à Brasilia sous le slogan “Brésil souverain”, à la suite des droits de douane punitifs de 50% imposés par M. Trump.Les autorités ont renforcé la sécurité du défilé avec 2.000 agents déployés et des troupes supplémentaires en alerte, a confirmé la police militaire de Brasilia.Le président Lula, 79 ans, qui envisage de se représenter aux élections de 2026, a mis en garde cette semaine contre les risques d’amnistie si la question est portée devant le Congrès.”Si le vote a lieu au Parlement, l’amnistie est un risque (…) car l’extrême droite est encore très forte”, a-t-il affirmé récemment lors d’une rencontre avec des militants à Belo Horizonte (sud-est). “Cette bataille doit aussi être menée par le peuple”, a ajouté l’ancien syndicaliste, figure historique de la gauche brésilienne.Plus de 600 personnes ont été condamnées pour les émeutes de 2023, qui ont constitué, selon le parquet, l'”ultime espoir” de voir aboutir le plan putschiste imputé à Jair Bolsonaro et ses co-accusés. Le président de la Chambre des députés, Hugo Motta, assure que “rien n’est arrêté” au sujet de l’amnistie, tout en admettant l’intensification des négociations ces derniers jours pour porter la question devant le Congrès. 

Des milliers de partisans de Bolsonaro dans la rue avant le verdict de la Cour suprême

Des milliers de partisans de Jair Bolsonaro ont commencé à manifester dimanche dans les principales villes du Brésil, une démonstration de force avant la décision de la Cour suprême sur le sort de l’ancien président, jugé pour tentative de coup d’Etat. Le procès historique de M. Bolsonaro et de ses sept co-accusés est entré cette semaine …

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Des milliers de partisans de Jair Bolsonaro ont commencé à manifester dimanche dans les principales villes du Brésil, une démonstration de force avant la décision de la Cour suprême sur le sort de l’ancien président, jugé pour tentative de coup d’Etat. Le procès historique de M. Bolsonaro et de ses sept co-accusés est entré cette semaine dans sa phase finale. Le verdict devrait être connu d’ici le 12 septembre. Accusé d’avoir conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” malgré sa défaite aux élections de 2022 face à son rival de gauche Luiz Inácio Lula da Silva, le leader d’extrême droite, un ancien capitaine de l’armée, encourt jusqu’à 43 ans de prison. La manifestation principale a débuté à 15h00 heure locale (18h00 GMT) sur la célèbre avenue Paulista de São Paulo, en présence de plusieurs figures de la droite brésilienne.”Nous sommes ici pour défendre la légalité et les valeurs de ce pays. Le procès de Bolsonaro est une ignominie”, assure Aparecida Paula, une retraitée de 70 ans, vêtue du maillot de l’équipe nationale.Les soutiens politiques de l’ex-président (2019-2022), qui le considèrent pratiquement condamné d’avance, tentent de faire pression au Parlement pour faire voter un projet de loi visant à amnistier des centaines de personnes condamnées pour avoir pris part aux émeutes de Brasilia le 8 janvier 2023. Ce jour-là, des milliers de ses sympathisants avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger le président Lula , une semaine après son investiture.  Jair Bolsonaro se trouvait alors aux Etats-Unis, mais il est accusé d’avoir incité les émeutiers. Cette affaire a suscité l’ire du président américain Donald Trump, allié de Jair Bolsonaro.   – “Merci Trump” -Vêtus des couleurs verte et jaune du drapeau brésilien, les partisans de Bolsonaro se sont rassemblés sur l’avenue Paulista avec des pancartes en faveur de l’amnistie et contre Lula et les juges de la Cour suprême. “Merci, président Trump”, pouvait-on lire sur certaines pancartes ainsi que sur des banderoles adressées aux dirigeants de la Chambre des députés et du Sénat pour qu’ils activent le vote de l’amnistie.Il y a un mois, le président américain Donald Trump a imposé des droits de douane punitifs au Brésil, arguant qu’il y avait une “chasse aux sorcières” contre son allié Bolsonaro.Le pasteur évangélique ultra-conservateur Silas Malafaia, organisateur de l’événement, et l’épouse de l’ancien président, Michelle Bolsonaro, étaient présents parmi plusieurs figures de la droite brésilienne.Inéligible jusqu’en 2030 et assigné à résidence depuis début août, Jair Bolsonaro, 70 ans, clame son innocence et crie à la “persécution” politique. En ce jour de l’Indépendance, le président Lula mènera lui le traditionnel défilé officiel à Brasilia sous le slogan “Brésil souverain”, à la suite des droits de douane punitifs de 50% imposés par M. Trump.Les autorités ont renforcé la sécurité du défilé avec 2.000 agents déployés et des troupes supplémentaires en alerte, a confirmé la police militaire de Brasilia.Le président Lula, 79 ans, qui envisage de se représenter aux élections de 2026, a mis en garde cette semaine contre les risques d’amnistie si la question est portée devant le Congrès.”Si le vote a lieu au Parlement, l’amnistie est un risque (…) car l’extrême droite est encore très forte”, a-t-il affirmé récemment lors d’une rencontre avec des militants à Belo Horizonte (sud-est). “Cette bataille doit aussi être menée par le peuple”, a ajouté l’ancien syndicaliste, figure historique de la gauche brésilienne.Plus de 600 personnes ont été condamnées pour les émeutes de 2023, qui ont constitué, selon le parquet, l'”ultime espoir” de voir aboutir le plan putschiste imputé à Jair Bolsonaro et ses co-accusés. Le président de la Chambre des députés, Hugo Motta, assure que “rien n’est arrêté” au sujet de l’amnistie, tout en admettant l’intensification des négociations ces derniers jours pour porter la question devant le Congrès. 

L’armée israélienne détruit une nouvelle tour d’habitation à Gaza-ville, où elle étend ses opérations

L’armée israélienne a bombardé dimanche une nouvelle tour d’habitation dans la ville de Gaza, après l’annonce par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, d’une extension des opérations militaires dans cette agglomération, dont Israël a affirmé vouloir prendre le contrôle. Des témoins ont indiqué que le bâtiment a été détruit dans la frappe, qui a fait un mort, …

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L’armée israélienne détruit une nouvelle tour d’habitation à Gaza-ville, où elle étend ses opérations

L’armée israélienne a bombardé dimanche une nouvelle tour d’habitation dans la ville de Gaza, après l’annonce par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, d’une extension des opérations militaires dans cette agglomération, dont Israël a affirmé vouloir prendre le contrôle. Des témoins ont indiqué que le bâtiment a été détruit dans la frappe, qui a fait un mort, selon la Défense civile de la bande de Gaza. Il s’agit de la troisième tour d’habitation de Gaza-ville, présentée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas, à avoir été détruite en trois jours par des bombardements israéliens après des appels à évacuer.”Il y a peu de temps, l’armée a frappé un immeuble de grande hauteur utilisé par l’organisation terroriste Hamas dans la zone de Gaza-Ville”, a affirmé dimanche un communiqué militaire. L’armée avait plus tôt appelé à évacuer l’immeuble Al-Rouya dans le sud-ouest de la ville, située dans le nord du territoire palestinien dévasté par près de deux ans de guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”Dans le cadre de leurs préparatifs face à une opération de l’armée, des terroristes du Hamas avaient placé de nombreux explosifs à proximité de l’immeuble, dans le but de blesser les soldats israéliens”, ajoute l’armée. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal a confirmé à l’AFP que la tour Al-Rouya avait été “bombardée par l’aviation israélienne”, puis annoncé la mort d’une personne.  Il a indiqué que 40 personnes avaient été tuées dimanche par les forces israéliennes dans l’ensemble du territoire. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier les bilans et affirmations des différentes parties. -“Terrifiant” -Le bombardement “a fait trembler la terre, comme un séisme”, a affirmé à l’AFP un témoin, Mohammed al-Nazli, habitant du quartier de Tal al-Hawa où s’élevait la tour. “La fumée a couvert la zone, et nous avions du mal à respirer”, a-t-il ajouté. “L’immeuble a été complètement détruit, il s’est effondré au sol.””Depuis trois jours, l’armée israélienne bombarde des tours et des immeubles (…) c’est terrifiant, et nous ne savons pas ce qui nous attend encore”, a dit M. Nazli.Vendredi et samedi, les forces israéliennes ont détruit deux autres tours d’habitations dans la ville de Gaza, accusant le Hamas, qui dénonce des “mensonges”, d’utiliser ces bâtiments pour opérer.Samedi, l’armée a appelé la population de Gaza-ville à évacuer vers la zone déclarée “humanitaire” d’al-Mawasi (sud), qui comprend selon elle des “infrastructures humanitaires”, et est approvisionnée en nourriture et médicaments. M. Netanyahu, a annoncé dimanche une extension des opérations militaires dans et autour de Gaza, et affirmé qu’environ 100.000 personnes avaient déjà quitté les lieux. Selon des estimations récentes de l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans et autour de la ville.Ni l’armée ni le gouvernement Netanyahu n’ont officiellement annoncé jusque là le début de l’offensive de grande envergure contre la ville de Gaza approuvée en août, avec comme objectif affiché d’en prendre le contrôle, de venir à bout du Hamas et de libérer les otages restant captifs depuis le 7-Octobre. Mais l’armée a intensifié ces dernières semaines ses bombardements ainsi que ses opérations au sol dans et autour de la ville, dont elle affirme désormais contrôler 40%.