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Vatican: le pape s’offre un bain de foule surprise auprès de 120.000 jeunes

Le pape Léon XIV s’est offert mardi soir à Rome un bain de foule surprise auprès de quelque 120.000 jeunes catholiques de tous les continents réunis pour une semaine de pèlerinage dans le cadre du Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise.Le Vatican a annoncé la participation de quelque 500.000 personnes de 146 pays pour cette semaine d’évènements culturels, religieux et festifs consacrée aux étudiants et jeunes professionnels, et jusqu’à un million pour le week-end de clôture avec le pape Léon XIV. Mardi soir, environ 120.000 personnes selon le Vatican ont participé à la messe d’ouverture sur la place Saint-Pierre, où le responsable de l’organisation du Jubilé a souhaité la bienvenue aux jeunes “du monde entier”, notamment de régions touchées par la guerre, comme “l’Ukraine et la Palestine”. A l’issue de la messe, le pape Léon XIV a fait une apparition surprise avant de bénir les fidèles à bord de sa “Papamobile”, sous les vivats de la foule. Dans une ambiance survoltée, il a parcouru au crépuscule les allées de la célèbre place et descendu la Via della Conciliazione, l’artère principale menant au Vatican, noyée sous les drapeaux de différents pays.Il s’agit de la première rencontre majeure entre les jeunes catholiques et Robert Francis Prevost, qui a succédé le 8 mai au pape François, très populaire auprès de la jeune génération.Depuis lundi, les groupes de fidèles, laïcs et religieux, inondent les rues de la capitale italienne pour cet évènement surnommé les “Petites journées mondiales de la Jeunesse” (JMJ), fondées par le pape Jean-Paul II.- Influenceurs -Pour la première fois, le Vatican a choisi de consacrer une série d’évènements aux influenceurs catholiques, signe de l’importance croissante des réseaux sociaux pour l’Eglise catholique, dont une messe mardi matin avec le pape.Accueilli par une nuée de smartphones dans une ambiance chaleureuse, Léon XIV les a mis en garde contre le danger de porter atteinte à la “dignité humaine” dans un contexte croissant d’utilisation de l’IA et la propagation de fausses informations.Francesca Parisi, influenceuse de 31 ans qui se présente comme “missionnaire numérique” sur Tiktok et Instagram, a expliqué à l’AFP considérer son activité en ligne comme “une forme d’apostolat plutôt qu’un travail”. “J’aime parler de manière légère, surtout parce que nous sommes de toute façon sur les réseaux sociaux, qui ont leur propre registre linguistique”, a-t-elle déclaré. Parmi les sujets de préoccupation les plus cités par les participants figurent les conflits dans le monde, les dangers liés à l’IA ou le réchauffement climatique.”Le sujet le plus important pour moi c’est la guerre, tout le monde ici en parle, y pense, nous voulons vraiment savoir ce que le pape pense et ce qu’il attend de nous”, a expliqué à l’AFP Tiago Santos, jeune Portugais de 25 ans.Malgré la guerre au Proche-Orient et les récentes attaques meurtrières contre des églises, “voir autant de jeunes venir pour ce même but me donne foi en l’humanité”, a pour sa part confié Theophanie Nasta, 26 ans, une Libanaise qui voyage pour la première fois à l’étranger.Plus tôt mardi, quelque 600 catéchumènes (futurs baptisés) et néophytes français ont été reçus au Vatican par le pape américain, qui les a invités à “renoncer à une culture de la mort très présente dans notre société”.Ce rassemblement international est présenté comme le point d’orgue du Jubilé lors duquel les pèlerins peuvent recevoir l'”indulgence plénière”, le pardon des péchés selon la tradition.

Vatican: le pape s’offre un bain de foule surprise auprès de 120.000 jeunes

Le pape Léon XIV s’est offert mardi soir à Rome un bain de foule surprise auprès de quelque 120.000 jeunes catholiques de tous les continents réunis pour une semaine de pèlerinage dans le cadre du Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise.Le Vatican a annoncé la participation de quelque 500.000 personnes de 146 pays pour cette semaine d’évènements culturels, religieux …

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Vatican: le pape s’offre un bain de foule surprise auprès de 120.000 jeunes

Le pape Léon XIV s’est offert mardi soir à Rome un bain de foule surprise auprès de quelque 120.000 jeunes catholiques de tous les continents réunis pour une semaine de pèlerinage dans le cadre du Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise.Le Vatican a annoncé la participation de quelque 500.000 personnes de 146 pays pour cette semaine d’évènements culturels, religieux et festifs consacrée aux étudiants et jeunes professionnels, et jusqu’à un million pour le week-end de clôture avec le pape Léon XIV. Mardi soir, environ 120.000 personnes selon le Vatican ont participé à la messe d’ouverture sur la place Saint-Pierre, où le responsable de l’organisation du Jubilé a souhaité la bienvenue aux jeunes “du monde entier”, notamment de régions touchées par la guerre, comme “l’Ukraine et la Palestine”. A l’issue de la messe, le pape Léon XIV a fait une apparition surprise avant de bénir les fidèles à bord de sa “Papamobile”, sous les vivats de la foule. Dans une ambiance survoltée, il a parcouru au crépuscule les allées de la célèbre place et descendu la Via della Conciliazione, l’artère principale menant au Vatican, noyée sous les drapeaux de différents pays.Il s’agit de la première rencontre majeure entre les jeunes catholiques et Robert Francis Prevost, qui a succédé le 8 mai au pape François, très populaire auprès de la jeune génération.Depuis lundi, les groupes de fidèles, laïcs et religieux, inondent les rues de la capitale italienne pour cet évènement surnommé les “Petites journées mondiales de la Jeunesse” (JMJ), fondées par le pape Jean-Paul II.- Influenceurs -Pour la première fois, le Vatican a choisi de consacrer une série d’évènements aux influenceurs catholiques, signe de l’importance croissante des réseaux sociaux pour l’Eglise catholique, dont une messe mardi matin avec le pape.Accueilli par une nuée de smartphones dans une ambiance chaleureuse, Léon XIV les a mis en garde contre le danger de porter atteinte à la “dignité humaine” dans un contexte croissant d’utilisation de l’IA et la propagation de fausses informations.Francesca Parisi, influenceuse de 31 ans qui se présente comme “missionnaire numérique” sur Tiktok et Instagram, a expliqué à l’AFP considérer son activité en ligne comme “une forme d’apostolat plutôt qu’un travail”. “J’aime parler de manière légère, surtout parce que nous sommes de toute façon sur les réseaux sociaux, qui ont leur propre registre linguistique”, a-t-elle déclaré. Parmi les sujets de préoccupation les plus cités par les participants figurent les conflits dans le monde, les dangers liés à l’IA ou le réchauffement climatique.”Le sujet le plus important pour moi c’est la guerre, tout le monde ici en parle, y pense, nous voulons vraiment savoir ce que le pape pense et ce qu’il attend de nous”, a expliqué à l’AFP Tiago Santos, jeune Portugais de 25 ans.Malgré la guerre au Proche-Orient et les récentes attaques meurtrières contre des églises, “voir autant de jeunes venir pour ce même but me donne foi en l’humanité”, a pour sa part confié Theophanie Nasta, 26 ans, une Libanaise qui voyage pour la première fois à l’étranger.Plus tôt mardi, quelque 600 catéchumènes (futurs baptisés) et néophytes français ont été reçus au Vatican par le pape américain, qui les a invités à “renoncer à une culture de la mort très présente dans notre société”.Ce rassemblement international est présenté comme le point d’orgue du Jubilé lors duquel les pèlerins peuvent recevoir l'”indulgence plénière”, le pardon des péchés selon la tradition.

L’ONU appelle à “inonder” Gaza d’aide alimentaire pour éviter la famine

Les agences de l’ONU ont appelé mardi à “inonder” d’aide alimentaire la bande de Gaza, menacée d’une “famine généralisée”, où le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que la guerre avec Israël avait déjà fait plus de 60.000 morts.A la faveur d’une pause partielle dans les bombardements annoncée par Israël, de nouvelles cargaisons d’aide humanitaire ont été acheminées mardi dans le territoire palestinien assiégé, jugées insuffisantes par les organisations internationales. “Le filet d’aide doit devenir un océan”, a lancé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.Dans les airs, les parachutages de vivres, autorisés depuis dimanche par Israël, se multiplient, menés par la Jordanie, les Emirats arabes unis et pour la première fois mardi par le Royaume-Uni, tandis que la France a annoncé qu’elle larguerait 40 tonnes d’aide sur Gaza à partir de vendredi.Sur une plage proche de Deir el-Balah, dans le centre de Gaza, des Palestiniens ont dû se jeter dans la mer pour sauver ce qu’ils pouvaient quand des parachutes sont tombés dans l’eau.”Nous avons dû nager pour récupérer de la nourriture pour nos enfants. La plupart des denrées tombées dans la mer sont perdues”, a raconté à l’AFP un père de famille, Ismaïl al-Aqraa.Malgré la pause des combats, la Défense civile a fait état de 30 morts, “des femmes et des enfants pour la plupart”, dans des raids israéliens sur le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza.L’armée israélienne a affirmé avoir visé “plusieurs cibles terroristes” dans cette région.- L’Ethiopie et le Biafra -“Nous devons inonder Gaza, immédiatement et sans entrave, d’aide alimentaire massive, et la maintenir chaque jour afin d’éviter une famine généralisée”, a déclaré Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), dans un appel conjoint avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Unicef.Un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l’ONU a averti que le “pire scénario de famine est en cours à Gaza”, en raison de la guerre, des déplacements massifs de populations et des restrictions à l’aide humanitaire.”Plus de 20.000 enfants ont été traités contre la malnutrition aiguë entre avril et mi-juillet” et les hôpitaux ont signalé au moins 16 décès d’enfants de moins de cinq ans depuis le 17 juillet, souligne ce rapport.Pour le PAM, la catastrophe humanitaire à Gaza rappelle les famines en Ethiopie et au Biafra, au Nigeria, au siècle dernier.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui accusé Israël de “tuer par la faim” la population de Gaza, affirmant que les images provenant du territoire palestinien étaient “plus brutales” que celles des camps nazis. Prenant le contre-pied des affirmations du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président américain Donald Trump a lui-même affirmé lundi qu’il y avait des signes d’une “vraie famine” à Gaza.”Nous autorisons déjà des quantités importantes d’aide humanitaire à entrer à Gaza (…) Malheureusement, le Hamas (…) a volé l’aide destinée à la population, souvent en tirant sur des Palestiniens”, s’est défendu mardi le bureau de Benjamin Netanyahu.Les autorités israéliennes ont annoncé que l’aide transportée par plus de 200 camions avait été distribuée lundi par l’ONU et des agences humanitaires et qu’environ 260 autres camions avaient été autorisés à entrer à Gaza, ainsi que quatre camions-citernes de l’ONU transportant du carburant.Mais l’ONU estime qu’il faudrait chaque jour au moins 500 à 600 camions de nourriture, de médicaments et de produits d’hygiène pour subvenir aux besoins immenses des plus de deux millions d’habitants de Gaza.- Plus de 60.000 morts -Début mars, Israël avait totalement interdit l’entrée de l’aide à Gaza, avant d’autoriser fin mai des quantités très limitées.Mais face à une forte pression internationale, Israël a annoncé dimanche une pause des hostilités durant la journée dans certains secteurs, à des fins humanitaires.Ajoutant à l’isolement d’Israël, le Royaume-Uni a rejoint la France mardi en annonçant qu’il reconnaîtrait en septembre l’Etat de Palestine, sauf si Israël prenait un certain nombre d’engagements dont celui d’un cessez-le-feu à Gaza.Israël a rejeté cette annonce et dénoncé une “récompense pour le Hamas”.L’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 60.034 morts, en majorité des civils, a annoncé mardi le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a rejeté les pressions internationales pour un cessez-le-feu. Si Israël cessait la guerre alors que le Hamas est toujours au pouvoir à Gaza et détient des otages, ce serait une “tragédie”. “Cela n’arrivera pas”, a-t-il déclaré.

L’ONU appelle à “inonder” Gaza d’aide alimentaire pour éviter la famine

Les agences de l’ONU ont appelé mardi à “inonder” d’aide alimentaire la bande de Gaza, menacée d’une “famine généralisée”, où le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que la guerre avec Israël avait déjà fait plus de 60.000 morts.A la faveur d’une pause partielle dans les bombardements annoncée par Israël, de nouvelles cargaisons d’aide humanitaire ont été acheminées mardi dans le territoire palestinien assiégé, jugées insuffisantes par les organisations internationales. “Le filet d’aide doit devenir un océan”, a lancé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.Dans les airs, les parachutages de vivres, autorisés depuis dimanche par Israël, se multiplient, menés par la Jordanie, les Emirats arabes unis et pour la première fois mardi par le Royaume-Uni, tandis que la France a annoncé qu’elle larguerait 40 tonnes d’aide sur Gaza à partir de vendredi.Sur une plage proche de Deir el-Balah, dans le centre de Gaza, des Palestiniens ont dû se jeter dans la mer pour sauver ce qu’ils pouvaient quand des parachutes sont tombés dans l’eau.”Nous avons dû nager pour récupérer de la nourriture pour nos enfants. La plupart des denrées tombées dans la mer sont perdues”, a raconté à l’AFP un père de famille, Ismaïl al-Aqraa.Malgré la pause des combats, la Défense civile a fait état de 30 morts, “des femmes et des enfants pour la plupart”, dans des raids israéliens sur le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza.L’armée israélienne a affirmé avoir visé “plusieurs cibles terroristes” dans cette région.- L’Ethiopie et le Biafra -“Nous devons inonder Gaza, immédiatement et sans entrave, d’aide alimentaire massive, et la maintenir chaque jour afin d’éviter une famine généralisée”, a déclaré Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), dans un appel conjoint avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Unicef.Un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l’ONU a averti que le “pire scénario de famine est en cours à Gaza”, en raison de la guerre, des déplacements massifs de populations et des restrictions à l’aide humanitaire.”Plus de 20.000 enfants ont été traités contre la malnutrition aiguë entre avril et mi-juillet” et les hôpitaux ont signalé au moins 16 décès d’enfants de moins de cinq ans depuis le 17 juillet, souligne ce rapport.Pour le PAM, la catastrophe humanitaire à Gaza rappelle les famines en Ethiopie et au Biafra, au Nigeria, au siècle dernier.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui accusé Israël de “tuer par la faim” la population de Gaza, affirmant que les images provenant du territoire palestinien étaient “plus brutales” que celles des camps nazis. Prenant le contre-pied des affirmations du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président américain Donald Trump a lui-même affirmé lundi qu’il y avait des signes d’une “vraie famine” à Gaza.”Nous autorisons déjà des quantités importantes d’aide humanitaire à entrer à Gaza (…) Malheureusement, le Hamas (…) a volé l’aide destinée à la population, souvent en tirant sur des Palestiniens”, s’est défendu mardi le bureau de Benjamin Netanyahu.Les autorités israéliennes ont annoncé que l’aide transportée par plus de 200 camions avait été distribuée lundi par l’ONU et des agences humanitaires et qu’environ 260 autres camions avaient été autorisés à entrer à Gaza, ainsi que quatre camions-citernes de l’ONU transportant du carburant.Mais l’ONU estime qu’il faudrait chaque jour au moins 500 à 600 camions de nourriture, de médicaments et de produits d’hygiène pour subvenir aux besoins immenses des plus de deux millions d’habitants de Gaza.- Plus de 60.000 morts -Début mars, Israël avait totalement interdit l’entrée de l’aide à Gaza, avant d’autoriser fin mai des quantités très limitées.Mais face à une forte pression internationale, Israël a annoncé dimanche une pause des hostilités durant la journée dans certains secteurs, à des fins humanitaires.Ajoutant à l’isolement d’Israël, le Royaume-Uni a rejoint la France mardi en annonçant qu’il reconnaîtrait en septembre l’Etat de Palestine, sauf si Israël prenait un certain nombre d’engagements dont celui d’un cessez-le-feu à Gaza.Israël a rejeté cette annonce et dénoncé une “récompense pour le Hamas”.L’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 60.034 morts, en majorité des civils, a annoncé mardi le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a rejeté les pressions internationales pour un cessez-le-feu. Si Israël cessait la guerre alors que le Hamas est toujours au pouvoir à Gaza et détient des otages, ce serait une “tragédie”. “Cela n’arrivera pas”, a-t-il déclaré.

L’ONU appelle à “inonder” Gaza d’aide alimentaire pour éviter la famine

Les agences de l’ONU ont appelé mardi à “inonder” d’aide alimentaire la bande de Gaza, menacée d’une “famine généralisée”, où le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que la guerre avec Israël avait déjà fait plus de 60.000 morts.A la faveur d’une pause partielle dans les bombardements annoncée par Israël, de nouvelles cargaisons …

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Londres envisage une reconnaissance de l’État de Palestine en septembre

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mardi que son pays reconnaîtrait l’État de Palestine en septembre, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.”Je peux confirmer que le Royaume-Uni reconnaîtra l’État de Palestine d’ici à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, à moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures substantielles pour mettre fin à la situation épouvantable à Gaza, convienne d’un cessez-le-feu et s’engage dans une paix durable et à long terme, ravivant la perspective d’une solution à deux États”, a déclaré le dirigeant travailliste.Il demande aussi à Israël de “permettre aux Nations unies de reprendre la fourniture d’aide et de s’engager à ce qu’il n’y ait pas d’annexions en Cisjordanie”.Le ministère israélien des Affaires étrangères a dans la foulée dit “rejeter” l’annonce de Londres, qualifiant “le changement de position du gouvernement britannique” de “récompense pour le Hamas”.- “Le moment d’agir” -Parallèlement, Downing Street a annoncé avoir procédé à des largages d’aide humanitaire sur la bande de Gaza, menacée de “famine”, selon l’ONU.La pression s’est intensifiée ces derniers jours sur le Premier ministre britannique, après que le président français Emmanuel Macron a annoncé jeudi que son pays allait reconnaître un Etat palestinien à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU, devenant ainsi le premier Etat du G7 à le faire.”J’ai toujours dit que nous reconnaîtrions un État palestinien comme une contribution à un véritable processus de paix, au moment où cela aurait le plus d’impact pour une solution à deux États. Maintenant que cette solution est menacée, c’est le moment d’agir”, a poursuivi Keir Starmer à l’issue d’une réunion de son gouvernement, qu’il avait rappelé d’urgence mardi.Il exige du Hamas la libération des otages restants  – 27 des 49 ont été déclarés morts par l’armée israélienne – ainsi que la démilitarisation totale de ce mouvement, afin qu’il “ne joue plus aucun rôle clé” dans la bande de Gaza.Starmer s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avant l’annonce, lui disant que “la situation à Gaza était intolérable”, a déclaré une porte-parole de Downing Street.”Il a exhorté le Premier ministre à prendre des mesures immédiates pour lever toutes les restrictions à l’accès à l’aide”, a-t-elle ajouté dans un compte rendu de l’appel. Starmer s’est également entretenu avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui a “salué” l’annonce de la reconnaissance, a noté la porte-parole.La veille, le président américain Donald Trump s’était abstenu de toute critique à propos d’une éventuelle reconnaissance, au cours d’une conférence de presse dans son complexe de golf de Turnberry, en Ecosse.- Solution à deux Etats – Quand les journalistes lui avaient demandé si Keir Starmer devait céder à la pression croissante des députés britanniques et reconnaître comme Paris l’Etat de Palestine, Trump avait simplement répondu : “Je ne vais pas prendre position, ça ne me dérange pas que lui (Starmer) le fasse”.Selon le décompte de l’AFP, au moins 142 des 193 Etats membres de l’ONU, dont la France, reconnaissent l’Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.Plus d’un tiers des députés britanniques avaient exhorté M. Starmer à emboîter le pas à M. Macron dans une lettre rendue publique vendredi.La question n’est pas de savoir “si” l’Etat palestinien sera reconnu mais “quand”, avait relevé mardi un porte-parole de Downing Street, quelques heures avant cette annonce, ajoutant que le Premier ministre cherchait une voie “durable vers une solution à deux Etats”.Pendant sa visite d’Etat au Royaume-Uni le 10 juillet, Emmanuel Macron avait appelé Keir Starmer à une reconnaissance commune de la Palestine, soulignant “la nécessité d’unir nos voix à Paris, à Londres et partout ailleurs”, avant de se résoudre à une annonce en solitaire quinze jours plus tard.”Ensemble (…), nous enrayons le cycle infini de la violence et rouvrons la perspective de la paix” dans la région, a salué le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot peu après l’annonce de Keir Starmer.Le Labour, retourné au pouvoir au Royaume-Uni il y a un an après sa victoire aux élections législatives, s’était engagé dans son programme de campagne à “reconnaître un Etat palestinien comme contribution à un processus de paix renouvelé aboutissant à une solution à deux Etats”.En mai 2024, l’Irlande, l’Espagne et la Norvège, rejointes un mois plus tard par la Slovénie, avaient déjà sauté le pas en Europe.Quelque 2,4 millions de Palestiniens sont assiégés à Gaza par Israël depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.Un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l’ONU a affirmé mardi que le “pire scénario de famine” était “en cours à Gaza” et Israël fait l’objet de pressions croissantes à l’échelle mondiale pour mettre fin à ces souffrances.

Londres envisage une reconnaissance de l’État de Palestine en septembre

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mardi que son pays reconnaîtrait l’État de Palestine en septembre, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.”Je peux confirmer que le Royaume-Uni reconnaîtra l’État de Palestine d’ici à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, à moins que …

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Le gouvernement Trump recule sur la régulation des émissions de gaz à effet de serre

Le gouvernement de Donald Trump a annoncé mardi revenir sur une décision clé pour la régulation des émissions de gaz à effet de serre, des pots d’échappement aux centrales à gaz, mettant à mal la lutte contre le changement climatique aux Etats-Unis.  “Si elle est finalisée, l’annonce d’aujourd’hui serait la plus grande mesure de dérégulation de l’histoire des Etats-Unis”, a déclaré Lee Zeldin, le patron de l’Agence fédérale de protection de l’environnement (EPA), depuis une concession automobile d’Indianapolis, dans le nord du pays.Soutenu par les industries fossiles, le président américain a depuis son retour en janvier multiplié les mesures hostiles à la lutte contre le réchauffement climatique. Les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur mondial et le plus important de l’histoire.L’annonce de mardi, qui doit encore passer par une phase de consultation publique de 45 jours, s’attaque à une décision prise pendant le premier mandat de l’ex-président Barack Obama. Cet “Endangerment Finding” de 2009 constitue la base légale de très nombreuses régulations fédérales visant à lutter contre le réchauffement climatique.Poussée par un jugement de la Cour suprême, l’EPA y a estimé que les gaz à effet de serre étaient dangereux pour la santé publique et que, en conséquence, elle était compétente pour réguler leurs émissions en vertu d’une loi de 1970, le Clean Air Act.- “Raccourcis intellectuels” -Selon l’actuel patron de l’EPA, l’agence avait fait à l’époque des “raccourcis intellectuels” lors de l’élaboration de cette décision, qui s’appuie pourtant sur un large consensus scientifique. “Les conservateurs aiment l’environnement, veulent être des bons gardiens de l’environnement”, a assuré mardi Lee Zeldin sur le podcast “Ruthless Podcast”, marqué à droite. Mais “il y a des personnes qui (…) sont prêtes à ruiner le pays au nom de la justice environnementale.”Cette réforme devrait notamment permettre une vaste dérégulation pour le secteur automobile en assouplissant les règles sur les émissions des véhicules.Le secteur des transports constitue aux Etats-Unis la première source d’émissions de gaz à effet de serre, l’essentiel des Américains utilisant la voiture pour leurs trajets quotidiens.Si le secteur américain des transports était un pays, il serait le quatrième plus gros émetteur de gaz à effet de serre du monde, selon l’ONG Natural Resources Defense Council.La décision de mardi devrait aussi toucher les règles concernant les émissions des centrales à gaz ou à charbon. Environ 60% de l’électricité américaine est tirée des combustibles fossiles.- “Très politisée” -Dan Becker, de l’association environnementale Center for Biological Diversity, a assuré à l’AFP que la décision de 2009 avait résisté à plusieurs assauts juridiques. “Mais cette fois-ci, c’est le gouvernement lui-même qui mène l’attaque”, a-t-il déploré.Ce retour en arrière de l’exécutif américain sera, selon toute vraisemblance, contesté devant la justice, probablement jusqu’à la Cour suprême. Donner raison à l’administration Trump reviendrait à un revirement de jurisprudence: c’est une décision de la Haute cour, en 2007, qui est à l’origine même de l'”Endangerment Finding”.”J’espère que (les juges) vont reconnaître qu’il s’agit là de science, et non de politique”, a ajouté Dan Becker. Mais la Cour Suprême est “très politisée”, dit-il.Elle est aujourd’hui constituée de six juges conservateurs contre trois progressistes.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a quitté l’Accord de Paris sur le climat et favorisé l’exploitation du gaz et du pétrole, notamment dans des régions sauvages de l’Alaska.Cette annonce intervient en pleine vague de chaleur sur la côte est du pays, et alors que la planète a vécu en 2024 l’année la plus chaude jamais enregistrée.

La France larguera 40 tonnes d’aide sur Gaza à partir de vendredi (ministre français)

La France larguera à partir de vendredi 40 tonnes d’aide sur la bande de Gaza, où les largages humanitaires ont repris depuis dimanche pour venir en aide aux populations affamées, a annoncé mardi le ministre français des Affaires étrangères.”Nous organiserons à partir de vendredi, en lien étroit avec les autorités jordaniennes, quatre vols emportant 10 …

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