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Les dirigeants du G7 au défi d’une position commune sur le conflit Iran-Israël

Les dirigeants du G7, réunis au Canada, vont tenter lundi d’envoyer un message commun sur le conflit entre Israël et l’Iran, un défi de taille pour ce groupe à l’unité fragilisée par la politique de Donald Trump.Ce sommet de trois jours, qui a débuté dimanche dans les Rocheuses canadiennes, se tient en effet dans un contexte de turbulences diplomatiques provoquées par la guerre commerciale que le président américain mène contre un grand nombre de pays, rivaux comme alliés.L’hôte de la réunion, le Premier ministre canadien Mark Carney, aura pour mission d’éviter un étalage des divisions entre les membres de ce club réunissant sept des principales démocraties industrialisées: Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon.Un premier test aura lieu lundi matin lorsque Mark Carney et Donald Trump se retrouveront pour une rencontre en face-à-face.Dans ce contexte de divisions, les dirigeants s’abstiendront de publier une déclaration finale –qui fait traditionnellement l’objet d’âpres négociations– et chercheront à privilégier des engagements “courts et concrets” sur divers sujets, selon une source gouvernementale canadienne.Plusieurs dossiers épineux figurent au menu de leurs discussions, comme la guerre en Ukraine et les questions commerciales. Mais c’est surtout le conflit entre Israël et l’Iran qui s’impose comme le sujet principal. L’armée israélienne a lancé vendredi une campagne de frappes massives, à laquelle Téhéran a riposté avec tirs de missiles et de drones, faisant craindre un embrasement régional. Alors que le bilan des bombardements ne cesse de s’alourdir de part et d’autre, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune sur le conflit, a indiqué une source gouvernementale à l’AFP. Ils pourraient appeler à la désescalade, ou décider de soutenir Israël en affirmant que le pays a un “droit de se défendre”, selon cette source.Les dirigeants de nombreux autres pays ont été invités, notamment ceux d’Inde, d’Ukraine, du Mexique, d’Afrique du Sud et d’Australie.- Escalade -Avant son arrivée au Canada dimanche soir, Donald Trump avait appelé Israël et l’Iran à “trouver un accord”.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a elle indiqué avoir dit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors d’un appel téléphonique, que la diplomatie était la meilleure solution “à long terme” avec l’Iran. Quant au conflit ukrainien, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays a été envahi en 2022 par la Russie, fait partie des invités à Kananaskis et doit parler à Donald Trump, qui l’avait publiquement humilié lors de leur rencontre à la Maison Blanche en février.Le président américain, qui s’est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un échange téléphonique samedi avec Vladimir Poutine. Le président russe lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.De leur côté, les Européens veulent convaincre Donald Trump d’annoncer de nouvelles sanctions contre Moscou, visant plus précisément les ventes de pétrole russe.- “Evitons le protectionnisme” -Tous les dirigeants veulent par ailleurs aborder la question des droits de douane avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d’au moins 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, ce dernier a remis en cause les principes du commerce international et menacé le monde d’un ralentissement économique général.”Gardons les échanges entre nous équitables, prévisibles et ouverts. Nous devons tous éviter le protectionnisme”, a lancé Mme von der Leyen.Ce sommet est également un moment important pour le Canada. La dernière fois que le pays avait accueilli le G7, en 2018, la réunion avait été le théâtre d’un accrochage entre M. Trump et le Premier ministre de l’époque, Justin Trudeau.Le président américain avait dénoncé le communiqué final, et les relations entre les deux dirigeants ne s’étaient jamais apaisées.Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu’il a menacé son voisin du nord, estimant qu’il serait préférable qu’il devienne le 51e Etat américain.

Les dirigeants du G7 au défi d’une position commune sur le conflit Iran-Israël

Les dirigeants du G7, réunis au Canada, vont tenter lundi d’envoyer un message commun sur le conflit entre Israël et l’Iran, un défi de taille pour ce groupe à l’unité fragilisée par la politique de Donald Trump.Ce sommet de trois jours, qui a débuté dimanche dans les Rocheuses canadiennes, se tient en effet dans un contexte de turbulences diplomatiques provoquées par la guerre commerciale que le président américain mène contre un grand nombre de pays, rivaux comme alliés.L’hôte de la réunion, le Premier ministre canadien Mark Carney, aura pour mission d’éviter un étalage des divisions entre les membres de ce club réunissant sept des principales démocraties industrialisées: Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon.Un premier test aura lieu lundi matin lorsque Mark Carney et Donald Trump se retrouveront pour une rencontre en face-à-face.Dans ce contexte de divisions, les dirigeants s’abstiendront de publier une déclaration finale –qui fait traditionnellement l’objet d’âpres négociations– et chercheront à privilégier des engagements “courts et concrets” sur divers sujets, selon une source gouvernementale canadienne.Plusieurs dossiers épineux figurent au menu de leurs discussions, comme la guerre en Ukraine et les questions commerciales. Mais c’est surtout le conflit entre Israël et l’Iran qui s’impose comme le sujet principal. L’armée israélienne a lancé vendredi une campagne de frappes massives, à laquelle Téhéran a riposté avec tirs de missiles et de drones, faisant craindre un embrasement régional. Alors que le bilan des bombardements ne cesse de s’alourdir de part et d’autre, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune sur le conflit, a indiqué une source gouvernementale à l’AFP. Ils pourraient appeler à la désescalade, ou décider de soutenir Israël en affirmant que le pays a un “droit de se défendre”, selon cette source.Les dirigeants de nombreux autres pays ont été invités, notamment ceux d’Inde, d’Ukraine, du Mexique, d’Afrique du Sud et d’Australie.- Escalade -Avant son arrivée au Canada dimanche soir, Donald Trump avait appelé Israël et l’Iran à “trouver un accord”.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a elle indiqué avoir dit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors d’un appel téléphonique, que la diplomatie était la meilleure solution “à long terme” avec l’Iran. Quant au conflit ukrainien, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays a été envahi en 2022 par la Russie, fait partie des invités à Kananaskis et doit parler à Donald Trump, qui l’avait publiquement humilié lors de leur rencontre à la Maison Blanche en février.Le président américain, qui s’est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un échange téléphonique samedi avec Vladimir Poutine. Le président russe lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.De leur côté, les Européens veulent convaincre Donald Trump d’annoncer de nouvelles sanctions contre Moscou, visant plus précisément les ventes de pétrole russe.- “Evitons le protectionnisme” -Tous les dirigeants veulent par ailleurs aborder la question des droits de douane avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d’au moins 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, ce dernier a remis en cause les principes du commerce international et menacé le monde d’un ralentissement économique général.”Gardons les échanges entre nous équitables, prévisibles et ouverts. Nous devons tous éviter le protectionnisme”, a lancé Mme von der Leyen.Ce sommet est également un moment important pour le Canada. La dernière fois que le pays avait accueilli le G7, en 2018, la réunion avait été le théâtre d’un accrochage entre M. Trump et le Premier ministre de l’époque, Justin Trudeau.Le président américain avait dénoncé le communiqué final, et les relations entre les deux dirigeants ne s’étaient jamais apaisées.Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu’il a menacé son voisin du nord, estimant qu’il serait préférable qu’il devienne le 51e Etat américain.

Israël visé par des missiles iraniens après une quatrième nuit de frappes sur l’Iran

L’Iran a tiré lundi des missiles sur plusieurs grandes villes d’Israël, faisant au moins cinq morts selon les secours, en réponse à des frappes israéliennes qui ont atteint le territoire iranien pour la quatrième nuit consécutive.A Tel-Aviv, des images de l’AFP ont montré des immeubles éventrés où les pompiers recherchaient d’éventuels survivants dans les décombres. D’autres projectiles ont touché les villes de Petah Tikva et Bnei Brak, près de Tel-Aviv, selon des journalistes de l’AFP. Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a averti que les habitants de Téhéran “paieront le prix” des frappes iraniennes sur des civils israéliens. Les Gardiens de la Révolution ont affirmé que cette nouvelle attaque avait permis “à des missiles d’atteindre avec succès les cibles” en Israël et promis la poursuite d’opérations “plus dévastatrices”.L’attaque a été menée “malgré le soutien total des Etats-Unis et des puissances occidentales” à Israël, a ajouté l’armée idéologique de la République islamique.Les sirènes d’alerte ont retenti dans la nuit à Jérusalem où une journaliste de l’AFP a entendu “de fortes explosions qui ont fait trembler” son immeuble.La défense anti-aérienne a été activée mais plusieurs projectiles n’ont pas été interceptés.Un autre journaliste de l’AFP a vu une épaisse fumée s’élever dans le ciel après qu’un missile s’est abattu à Haïfa, dans le nord d’Israël. – La Force Qods visée -Le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix Rouge, a fait état de cinq morts et 92 blessés dans sur quatre lieux du centre du pays.Cette salve a répondu à des frappes israéliennes qui ont visé l’Iran durant la nuit. Des explosions ont été entendues à Téhéran alors que les systèmes de défense aérienne ont été activés. Israël a dit avoir frappé à Téhéran des centres de commandement de la Force Qods, l’unité d’élite des Gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures.L’aviation israélienne a aussi visé des “dizaines” de sites de missiles sol-sol et des installations militaires dans l’ouest du pays. Les frappes ont fait au moins 224 morts en Iran depuis vendredi et plus d’un millier de blessés, a annoncé dimanche le ministère de la Santé.Côté israélien, les ripostes iraniennes depuis vendredi ont fait au moins 18 morts et près de 400 blessés, selon un bilan compilé par l’AFP à partir d’informations de la police et des secours.Le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé lundi les Iraniens à “l’unité” et à “faire front” contre cette “agression criminelle”.Après des décennies de guerre par procuration et d’opérations ponctuelles, c’est la première fois que les deux pays ennemis s’affrontent militairement avec une telle intensité.- “Il ne reste plus rien” -Les missiles iraniens avaient déjà frappé la région de Tel-Aviv dans la nuit de samedi à dimanche, provoquant des destructions notamment à Bat Yam, au sud de la ville côtière.”Il ne reste plus rien, plus de maison, c’est fini!”, a confié Evguenia Doudka, une habitante de Bat Yam. “L’alerte a retenti et nous sommes allés dans l’abri. Soudain, tout l’abri s’est rempli de poussière, et c’est là que nous avons réalisé qu’une catastrophe venait de se produire”.Dimanche, des frappes ont visé des dizaines de cibles à Téhéran, dont un immeuble d’habitation où cinq personnes ont été tuées selon la télévision.Le gouvernement iranien a annoncé que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir d’abris anti-aériens dès dimanche soir.Les frappes israéliennes ont tué depuis vendredi les trois plus hauts responsables militaires du pays et neuf scientifiques du programme nucléaire iranien.Dimanche, les routes pour quitter Téhéran étaient remplies de longues files de voitures.”Nous n’avons pas pu dormir depuis vendredi à cause du bruit terrible des explosions. Aujourd’hui, ils ont frappé une maison dans notre ruelle et nous avons eu très peur. Nous avons donc décidé de quitter Téhéran”, a raconté Farzaneh, une femme de 56 ans qui allait vers le nord du pays.Affirmant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une campagne aérienne massive en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires sur le sol iranien.Téhéran est soupçonné par les Occidentaux et Israël de vouloir se doter de l’arme atomique. L’Iran, qui dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil, a promis dimanche une “réponse dévastatrice” aux attaques israéliennes et affirmé qu’Israël ne serait bientôt “plus habitable”.- Appels à négocier -Egalement dimanche, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé l’aéroport de Machhad, deuxième ville d’Iran, située dans le nord-est du pays à environ 2.300 kilomètres d’Israël.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a par ailleurs déclaré sur la chaîne américaine Fox News qu’Israël avait “détruit la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre).Il a laissé entendre que les frappes sur l’Iran pourraient conduire à un changement à la tête du pays. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé lundi avoir dit à M. Netanyahu que la diplomatie était la meilleure solution “à long terme” avec l’Iran.Le président américain Donald Trump, allié indéfectible d’Israël, a appelé dimanche les deux pays à “trouver un accord”. Il a ajouté qu’il est “possible” que les Etats-Unis s’impliquent dans le conflit.

Israël visé par des missiles iraniens après une quatrième nuit de frappes sur l’Iran

L’Iran a tiré lundi des missiles sur plusieurs grandes villes d’Israël, faisant au moins cinq morts selon les secours, en réponse à des frappes israéliennes qui ont atteint le territoire iranien pour la quatrième nuit consécutive.A Tel-Aviv, des images de l’AFP ont montré des immeubles éventrés où les pompiers recherchaient d’éventuels survivants dans les décombres. D’autres projectiles ont touché les villes de Petah Tikva et Bnei Brak, près de Tel-Aviv, selon des journalistes de l’AFP. Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a averti que les habitants de Téhéran “paieront le prix” des frappes iraniennes sur des civils israéliens. Les Gardiens de la Révolution ont affirmé que cette nouvelle attaque avait permis “à des missiles d’atteindre avec succès les cibles” en Israël et promis la poursuite d’opérations “plus dévastatrices”.L’attaque a été menée “malgré le soutien total des Etats-Unis et des puissances occidentales” à Israël, a ajouté l’armée idéologique de la République islamique.Les sirènes d’alerte ont retenti dans la nuit à Jérusalem où une journaliste de l’AFP a entendu “de fortes explosions qui ont fait trembler” son immeuble.La défense anti-aérienne a été activée mais plusieurs projectiles n’ont pas été interceptés.Un autre journaliste de l’AFP a vu une épaisse fumée s’élever dans le ciel après qu’un missile s’est abattu à Haïfa, dans le nord d’Israël. – La Force Qods visée -Le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix Rouge, a fait état de cinq morts et 92 blessés dans sur quatre lieux du centre du pays.Cette salve a répondu à des frappes israéliennes qui ont visé l’Iran durant la nuit. Des explosions ont été entendues à Téhéran alors que les systèmes de défense aérienne ont été activés. Israël a dit avoir frappé à Téhéran des centres de commandement de la Force Qods, l’unité d’élite des Gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures.L’aviation israélienne a aussi visé des “dizaines” de sites de missiles sol-sol et des installations militaires dans l’ouest du pays. Les frappes ont fait au moins 224 morts en Iran depuis vendredi et plus d’un millier de blessés, a annoncé dimanche le ministère de la Santé.Côté israélien, les ripostes iraniennes depuis vendredi ont fait au moins 18 morts et près de 400 blessés, selon un bilan compilé par l’AFP à partir d’informations de la police et des secours.Le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé lundi les Iraniens à “l’unité” et à “faire front” contre cette “agression criminelle”.Après des décennies de guerre par procuration et d’opérations ponctuelles, c’est la première fois que les deux pays ennemis s’affrontent militairement avec une telle intensité.- “Il ne reste plus rien” -Les missiles iraniens avaient déjà frappé la région de Tel-Aviv dans la nuit de samedi à dimanche, provoquant des destructions notamment à Bat Yam, au sud de la ville côtière.”Il ne reste plus rien, plus de maison, c’est fini!”, a confié Evguenia Doudka, une habitante de Bat Yam. “L’alerte a retenti et nous sommes allés dans l’abri. Soudain, tout l’abri s’est rempli de poussière, et c’est là que nous avons réalisé qu’une catastrophe venait de se produire”.Dimanche, des frappes ont visé des dizaines de cibles à Téhéran, dont un immeuble d’habitation où cinq personnes ont été tuées selon la télévision.Le gouvernement iranien a annoncé que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir d’abris anti-aériens dès dimanche soir.Les frappes israéliennes ont tué depuis vendredi les trois plus hauts responsables militaires du pays et neuf scientifiques du programme nucléaire iranien.Dimanche, les routes pour quitter Téhéran étaient remplies de longues files de voitures.”Nous n’avons pas pu dormir depuis vendredi à cause du bruit terrible des explosions. Aujourd’hui, ils ont frappé une maison dans notre ruelle et nous avons eu très peur. Nous avons donc décidé de quitter Téhéran”, a raconté Farzaneh, une femme de 56 ans qui allait vers le nord du pays.Affirmant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une campagne aérienne massive en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires sur le sol iranien.Téhéran est soupçonné par les Occidentaux et Israël de vouloir se doter de l’arme atomique. L’Iran, qui dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil, a promis dimanche une “réponse dévastatrice” aux attaques israéliennes et affirmé qu’Israël ne serait bientôt “plus habitable”.- Appels à négocier -Egalement dimanche, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé l’aéroport de Machhad, deuxième ville d’Iran, située dans le nord-est du pays à environ 2.300 kilomètres d’Israël.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a par ailleurs déclaré sur la chaîne américaine Fox News qu’Israël avait “détruit la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre).Il a laissé entendre que les frappes sur l’Iran pourraient conduire à un changement à la tête du pays. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé lundi avoir dit à M. Netanyahu que la diplomatie était la meilleure solution “à long terme” avec l’Iran.Le président américain Donald Trump, allié indéfectible d’Israël, a appelé dimanche les deux pays à “trouver un accord”. Il a ajouté qu’il est “possible” que les Etats-Unis s’impliquent dans le conflit.

Catastrophe d’Air India: le lent travail d’identification des victimes se poursuit

Le patient travail d’identification des victimes de l’accident du vol Air India 171 se poursuit lundi à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, en même temps que les funérailles des victimes dont les corps ont été rendus à leur famille.L’accident jeudi du Boeing 787 de la compagnie indienne, juste après son décollage à destination de Londres, a fait au moins 279 morts, selon le dernier bilan officiel, la pire catastrophe aérienne dans le monde depuis 2014.Lundi matin, les autorités avaient identifié 92 victimes grâce aux échantillons ADN fournis par leur proche, a déclaré à la presse le Dr Rajnish Patel, de l’hôpital civil d’Ahmedabad.Au total 47 corps ont pu ainsi être rendus à leur famille, ce qui a permis les premières funérailles, qui se poursuivaient lundi dans la ville et au-delà, ont constaté des journalistes de l’AFP.De nombreux proches ont exprimé frustration et désarroi face à la lenteur de ces opérations.”Ils nous ont dit que ça prendrait 48 heures (…) mais nous n’avons toujours pas de réponse”, a confié dimanche à l’AFP Rinal Christian, 23 ans, dont le frère aîné avait pris place à bord du vol 171.”Mon frère était le seul à pourvoir aux besoins de toute la famille. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ?”, s’est-il interrogé.Le Boeing 787 d’Air India, qui emportait 242 passagers et membres d’équipage, s’est écrasé jeudi sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad dans la minute qui a suivi son décollage à 13h39 locales (8h39 GMT).Selon l’aviation civile indienne, l’appareil transportait 230 passagers – 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien – et 12 membres d’équipage.Un seul passager, assis près d’une issue de secours à l’avant de l’appareil, a miraculeusement survécu à la chute de l’avion sur les bâtiments d’un quartier situé au-delà de la piste de l’aéroport.Selon le dernier bilan officiel, au moins 38 personnes ont été tuées au sol.Les enquêteurs de l’aviation civile en charge de l’enquête ont découvert dimanche la seconde boîte noire du Boeing, celle qui enregistre les conversations dans le cockpit.La première, qui contient les paramètres techniques du vol (vitesse, altitude, trajectoire, moteurs…) avait été récupérée vendredi dans la queue de l’avion, retrouvée presque intacte au sommet d’un bâtiment. Selon les premiers éléments de l’enquête, le pilote a émis un appel d’urgence juste après l’envol de l’avion, qui s’est ensuite lourdement écrasé au sol dans une boule de feu orange.Le ministre indien de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, a promis que “tout ce qui est nécessaire sera fait” pour déterminer les causes de la catastrophe.

Catastrophe d’Air India: le lent travail d’identification des victimes se poursuit

Le patient travail d’identification des victimes de l’accident du vol Air India 171 se poursuit lundi à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, en même temps que les funérailles des victimes dont les corps ont été rendus à leur famille.L’accident jeudi du Boeing 787 de la compagnie indienne, juste après son décollage à destination de Londres, a fait au moins 279 morts, selon le dernier bilan officiel, la pire catastrophe aérienne dans le monde depuis 2014.Lundi matin, les autorités avaient identifié 92 victimes grâce aux échantillons ADN fournis par leur proche, a déclaré à la presse le Dr Rajnish Patel, de l’hôpital civil d’Ahmedabad.Au total 47 corps ont pu ainsi être rendus à leur famille, ce qui a permis les premières funérailles, qui se poursuivaient lundi dans la ville et au-delà, ont constaté des journalistes de l’AFP.De nombreux proches ont exprimé frustration et désarroi face à la lenteur de ces opérations.”Ils nous ont dit que ça prendrait 48 heures (…) mais nous n’avons toujours pas de réponse”, a confié dimanche à l’AFP Rinal Christian, 23 ans, dont le frère aîné avait pris place à bord du vol 171.”Mon frère était le seul à pourvoir aux besoins de toute la famille. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ?”, s’est-il interrogé.Le Boeing 787 d’Air India, qui emportait 242 passagers et membres d’équipage, s’est écrasé jeudi sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad dans la minute qui a suivi son décollage à 13h39 locales (8h39 GMT).Selon l’aviation civile indienne, l’appareil transportait 230 passagers – 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien – et 12 membres d’équipage.Un seul passager, assis près d’une issue de secours à l’avant de l’appareil, a miraculeusement survécu à la chute de l’avion sur les bâtiments d’un quartier situé au-delà de la piste de l’aéroport.Selon le dernier bilan officiel, au moins 38 personnes ont été tuées au sol.Les enquêteurs de l’aviation civile en charge de l’enquête ont découvert dimanche la seconde boîte noire du Boeing, celle qui enregistre les conversations dans le cockpit.La première, qui contient les paramètres techniques du vol (vitesse, altitude, trajectoire, moteurs…) avait été récupérée vendredi dans la queue de l’avion, retrouvée presque intacte au sommet d’un bâtiment. Selon les premiers éléments de l’enquête, le pilote a émis un appel d’urgence juste après l’envol de l’avion, qui s’est ensuite lourdement écrasé au sol dans une boule de feu orange.Le ministre indien de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, a promis que “tout ce qui est nécessaire sera fait” pour déterminer les causes de la catastrophe.