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Argentine: une Marche des fiertés contre les politiques de Milei

Des dizaines de milliers de personnes ont participé samedi à Buenos Aires à la 34e Marche des fiertés, marquée par des slogans critiquant le gouvernement du président ultralibéral Javier Milei, qui vient de remporter les législatives de mi-mandat. La mobilisation, organisée par des organisations de défense des droits humains et des collectifs LGBTQ, s’est déroulée sous …

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Au Soudan, des déplacés d’El-Facher font état de proches enlevés ou tués par les FSR

Des personnes ayant fui El-Facher ont affirmé samedi à l’AFP que les paramilitaires devenus maîtres de cette ville de l’ouest du Soudan avaient séparé des familles, tuant ou enlevant des jeunes hommes, l’Allemagne s’alarmant d’une situation “absolument apocalyptique” sur le terrain.Depuis la prise de cette ville de la vaste région du Darfour par les Forces …

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Tanzanie: après trois jours de violences, la présidente proclamée vainqueur

La cheffe de l’Etat sortante Samia Suluhu Hassan a été proclamée samedi vainqueur de la présidentielle en Tanzanie avec près de 98% des voix, après trois jours de violences électorales ayant fait des centaines de morts selon l’opposition, qui qualifie le scrutin de “parodie de démocratie”. Le pays d’Afrique de l’Est a sombré dans la violence …

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Casse du Louvre: deux nouvelles mises en examen samedi, quatre au total

Deux nouvelles personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire samedi dans le cadre de l’enquête sur le casse spectaculaire du Louvre, portant à quatre le nombre de suspects écroués dans ce dossier.Il s’agit d’un homme de 37 ans, soupçonné d’être un des quatre membres du commando ayant dérobé des joyaux le 19 octobre dans le musée le plus visité au monde, et d’une mère de famille de 38 ans.”Lors de leurs auditions de garde à vue” puis devant le magistrat samedi, ces deux personnes, interpellées mercredi soir, “ont contesté toute implication”, a précisé la procureure dans un communiqué.L’homme a été mis en examen pour vols en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation du crime de vol en bande organisé. “Connu de l’autorité judiciaire notamment pour des faits de vol”, il a “sollicité un débat différé” et “été incarcéré provisoirement dans l’attente” de l’audience prévue “dans les prochains jours” devant le juge des libertés et de la détention (JLD), a-t-elle ajouté.La femme a de son côté “été mise en examen pour complicité de vol commis en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation du crime de vol en bande organisée”, a indiqué Mme Beccuau. Elle a été placée en détention provisoire par le JLD, conformément aux réquisitions du parquet.Cette habitante de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), était en pleurs, disant avoir “peur” pour ses enfants et pour elle-même, lors d’une audience à laquelle a pu partiellement assister l’AFP.Lors du prononcé de la décision, la magistrate a évoqué un “ADN de transfert”, qui pourrait être le fruit d’une contamination indirecte. Elle a motivé l’incarcération par “un “risque de concertation” et de “trouble à l’ordre public”.L’un des avocats de cette mère de famille, Me Adrien Sorrentino, a souligné que cette dernière “contest(ait) farouchement les incriminations retenues”.- “Filets dérivants” -Deux trentenaires, soupçonnés d’avoir fait partie du commando de quatre hommes, avaient déjà été arrêtés il y a une semaine. Ces deux habitants d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), âgés de 34 et 39 ans, ont été mis en examen et placés en détention provisoire mercredi soir.Ces deux hommes (l’un arrêté à l’aéroport de Roissy alors qu’il tentait de rejoindre l’Algérie, l’autre à Aubervilliers) ont fait des aveux “minimalistes”, avait indiqué Laure Beccuau jeudi matin.”Il y a quatre auteurs, il en reste au moins un à retrouver, plus sans doute le ou les commanditaires, ainsi que les bijoux. C’est la grande préoccupation”, a déclaré le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez dans un entretien publié samedi par Le Parisien.”Il y a plusieurs hypothèses concernant les biens, y compris qu’ils soient déjà écoulés à l’étranger. Mais je reste confiant que l’on puisse les retrouver”, a déclaré le ministre.Il a estimé qu'”il n’y a pas de raison de penser à des ingérences étrangères, y compris russes, dans cette affaire”.Trois autres personnes interpellées mercredi, dans le cadre de cette enquête hors norme sur un casse au butin estimé à 88 millions d’euros, ont par ailleurs été remises en liberté à l’issue de leur garde à vue, sans poursuite, a indiqué la procureure.”Dans ces affaires de grande criminalité, nous constatons que les vagues d’interpellations ressemblent davantage à des filets dérivants”, ont réagi auprès de l’AFP Sofia Bougrine et Noémie Gorin, avocates de l’une de ces personnes.Les nouvelles interpellations étaient liées à des éléments comme des traces ADN, la vidéosurveillance ou l’examen de la téléphonie, avait expliqué Mme Beccuau.- “Faille sécuritaire majeure” -Ce cambriolage spectaculaire a provoqué des débats-fleuves sur la sécurité du Louvre.La ministre de la Culture Rachida Dati a dévoilé vendredi les premières conclusions de l’enquête de l’Inspection générale des affaires culturelles, avec un bilan très critique: “Une sous-estimation chronique, structurelle, du risque intrusion et vol” par le Louvre, “un sous-équipement des dispositifs de sécurité”, une gouvernance “pas adaptée” et des protocoles de réaction aux vols et intrusions “totalement obsolètes”. Elle a annoncé des mesures pour répondre à une “faille sécuritaire majeure” à l’extérieur du musée.Le jour du casse, les quatre malfaiteurs avaient pu garer un camion-élévateur au pied du musée, permettant à deux d’entre eux de se hisser avec une nacelle jusqu’à la galerie d’Apollon.

Shein vendait des poupées à caractère pédopornographique, la justice française saisie

Régulièrement dénoncé pour promouvoir la mode ultra-éphémère, Shein a été signalé à la justice française pour la commercialisation de poupées sexuelles à caractère pédopornographique, qui ont été retirées de sa plateforme selon le géant de l’e-commerce asiatique.Quelques jours avant l’ouverture par Shein de son premier magasin physique pérenne à Paris, la Répression des fraudes (DGCCRF) a annoncé samedi avoir signalé à la justice la vente de “poupées sexuelles d’apparence enfantine” après avoir constaté leur présence sur le site d’e-commerce. “Leur description et leur catégorisation sur le site permettent difficilement de douter du caractère pédopornographique des contenus”, indique la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes dans un communiqué. Les faits ont été signalés “immédiatement” au procureur de la République, ainsi qu’au régulateur de la communication audiovisuelle et numérique, l’Arcom. Selon une source au ministère de l’Economie, le dossier est dans les mains du parquet de Paris. Contacté par l’AFP, ce dernier n’a pas répondu dans l’immédiat. Le ministre du Commerce, Serge Papin, a indiqué sur X que “l’Etat ne faiblira pas pour protéger les Françaises et les Français”. – Ours en peluche -Sur son site internet, Le Parisien publie la photo d’une de ces poupées présentant le corps et les traits d’une fillette, tenant un ours en peluche, ainsi que le descriptif explicitement sexuel qui l’accompagne. Les poupées font 80 centimètres.”Il y a même des commentaires des acheteurs”, s’indigne Alice Vilcot-Dutarte, porte-parole de la DGCCRF citée par le journal. “Un signalement a été fait à la plateforme lui suggérant de mettre en place rapidement les mesures appropriées”, indique la DGCCRF. Il s’agit notamment du retrait des pages du site concernées et de la catégorie du produit. Dans une réaction transmise à l’AFP, Shein a indiqué que les produits “ont été immédiatement retirés de la plateforme dès que nous avons eu connaissance de ces problèmes”, assurant appliquer “une politique de tolérance zéro” en la matière. Une “enquête” interne est en cours “sur la manière dont ces annonces ont pu contourner nos dispositifs de contrôle”, ainsi qu'”une revue complète afin d’identifier et de retirer tout produit similaire susceptible d’être mis en vente par d’autres vendeurs tiers”. La Répression des fraudes a également signalé l’absence de “mesure de filtrage” empêchant “efficacement” l’accès pour les mineurs à des contenus commercialisant des poupées sexuelles d’apparence adulte. “Ces signalements portent sur un site et une marque Shein pour lesquels des pratiques commerciales trompeuses et des allégations mensongères ainsi que plusieurs non-conformités ont déjà été largement constatées et sanctionnées précédemment”, souligne le communiqué.La Répression des fraudes rappelle que la diffusion de représentations à caractère pédopornographique, est passible de peines pouvant aller jusqu’à sept ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende. Et l’absence de mesure de filtrage jusqu’à trois ans de prison et 75.000 euros d’amende.- Magasins physiques -Entreprise aux racines chinoises qui a conquis le marché mondial de la mode éphémère (fast-fashion), Shein s’est implantée progressivement dans le paysage du commerce en ligne depuis son arrivée en France en 2015. L’entreprise est devenue l’enseigne de mode où les Français ont dépensé le plus en 2024, selon une étude de l’application de shopping Joko. Mais elle est aussi régulièrement accusée de concurrence déloyale, de pollution environnementale ou de conditions de travail indignes. Visé par une proposition de loi contre l’essor de la mode jetable ultra-éphémère, Shein a écopé cette année en France de trois amendes, d’un total de 191 millions d’euros, pour non-respect de la législation sur les cookies en ligne, fausses promotions, informations trompeuses, et pour ne pas avoir déclaré la présence de microfibres plastiques dans ses produits.Suscitant un tollé, le géant asiatique a prévu d’ouvrir mercredi son tout premier magasin physique pérenne au BHV, historique grand magasin de Paris, dans un espace de plus de 1.000 m2.Avec la Société des Grands Magasins (SGM), propriétaire du BHV depuis 2023, elle va investir cinq autres magasins dans les prochaines semaines, aux Galeries Lafayette de Dijon, Reims, Grenoble, Angers et Limoges.Ce mariage avec Shein a poussé plusieurs marques françaises à quitter le BHV.