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Cuba: l’électricité rétablie sur l’ensemble de l’île

Le courant a été rétabli à Cuba, a annoncé jeudi le ministère de l’Energie et des mines, au lendemain d’une coupure générale, la cinquième en moins d’un an.”Le réseau électrique national est désormais rétabli”, a fait savoir le ministère sur le réseau social X. En début de matinée, la compagnie nationale d’électricité avait annoncé que le …

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Meurtre de Charlie Kirk: la police dévoile des photos d’un suspect

Les autorités américaines ont dévoilé jeudi les photos d’un suspect dans la traque du meurtrier de l’influenceur conservateur Charlie Kirk, fidèle allié du président Donald Trump tué en plein débat public dans un pays qui déplore un regain de la violence politique.Charlie Kirk, porte-drapeau de la jeunesse trumpiste âgé de 31 ans, a été tué mercredi d’une balle dans le cou alors qu’il participait à une réunion devant environ 3.000 personnes dans une université de l’Utah, dans l’ouest des Etats-Unis. Si les motivations du meurtrier sont pour l’heure inconnues, le FBI, la police fédérale, a évoqué un acte “ciblé” qui a choqué des Etats-Unis déjà déchirés par les divisions politiques.Une conférence de presse des autorités prévue à 18H45 GMT a été reportée en raison de  “développements rapides” dans l’enquête. En attendant, elles  ont annoncé jeudi avoir retrouvé l’arme du crime et disposer de “bonnes images vidéo” d’un suspect, qui aurait “l’âge d’être à l’université”. Le FBI a également dévoilé sur X deux photos d’un suspect et demandé l’aide du public pour l’identifier, sans préciser les raisons pour lesquelles il était recherché.La police a annoncé une récompense pouvant aller jusqu’à 100.000 dollars pour toute information en lien avec l’enquête. Le président Trump a mis en cause “la gauche radicale” pour le meurtre de celui qu’il a qualifié de “martyr de la vérité et de la liberté”. “C’est un moment sombre pour l’Amérique”, a-t-il estimé, avant d’annoncer qu’il remettrait “bientôt” à la victime la médaille présidentielle de la Liberté, à titre posthume.Le vice-président JD Vance, attendu dans l’Utah jeudi pour rencontrer la famille de l’influenceur conservateur, a lui rendu hommage à “un véritable ami”. Le cercueil de Charlie Kirk sera ensuite transporté à Phoenix dans l’avion du vice-président.- “Peine de mort” -La violence politique s’est intensifiée aux Etats-Unis ces dernières années. Donald Trump a lui-même été victime de deux tentatives d’assassinat lors de la dernière campagne électorale. Cette année, Melissa Hortman, élue démocrate au parlement du Minnesota et son époux ont été tués et un autre élu local a été grièvement blessé. La maison du gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, élu de confession juive, a aussi été la cible d’un incendie.Le gouverneur républicain de l’Utah, Spencer Cox, a qualifié le meurtre d'”assassinat politique”, rappelant que “la peine de mort (était) toujours en vigueur ici, dans l’État de l’Utah”.Plusieurs figures trumpistes ont décrit Charlie Kirk en “martyr” tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes. Des dirigeants étrangers de tous bords ont également condamné ce meurtre, plusieurs le qualifiant de “politique”.”C’est très effrayant”, a confié à l’AFP près du campus Samuel Kimball, un étudiant en ingénierie informatique de 18 ans qui n’a pas assisté à l’intervention de Charlie Kirk mais se sent “aligné avec ses valeurs”.”Cela me donne l’impression que je devrais faire très attention lorsque j’exprime mes opinions politiques”, a-t-il ajouté. “Si j’étais quelqu’un qui songeait à faire de la politique, j’aurais peur de me faire tirer dessus.”- “Pas sa place”-L’ancienne vice-présidente démocrate Kamala Harris a estimé que “la violence politique n’a(vait) pas de place en Amérique”. L’ex-président Joe Biden a appelé à ce que ce type de violence “cesse immédiatement”, à l’unisson d’autres figures de la gauche: Barack Obama, Bernie Sanders ou encore le gouverneur de Californie, Gavin Newsom. Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, Charlie Kirk, père de deux enfants, avait abandonné ses études pour se consacrer au militantisme.Il était à la tête d’un mouvement de jeunesse, Turning Point USA. Cofondée en 2012 par l’influenceur alors âgé de 18 ans, cette association est devenue en une décennie le plus gros groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis.Elle comprend une armée de militants enthousiastes, dont certains avaient été envoyés en bus à Washington à la manifestation du 6 janvier 2021 qui avait débouché sur l’invasion du Capitole.bur-rfo-eml-ube/ev

L’ambassadeur britannique aux Etats-Unis limogé, emporté par l’affaire Epstein

L’ambassadeur britannique aux Etats-Unis, Peter Mandelson, a été limogé jeudi en raison de ses liens avec le délinquant sexuel américain Jeffrey Epstein, un revers de plus pour le Premier ministre Keir Starmer avant la visite d’Etat de Donald Trump au Royaume-Uni.La pression montait depuis plusieurs jours sur Keir Starmer, qui avait nommé il y a …

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L’ambassadeur britannique aux Etats-Unis limogé, emporté par l’affaire Epstein

L’ambassadeur britannique aux Etats-Unis, Peter Mandelson, a été limogé jeudi en raison de ses liens avec le délinquant sexuel américain Jeffrey Epstein, un revers de plus pour le Premier ministre Keir Starmer avant la visite d’Etat de Donald Trump au Royaume-Uni.La pression montait depuis plusieurs jours sur Keir Starmer, qui avait nommé il y a moins d’un an cet architecte du “New Labour” de Tony Blair, pour tenter de consolider les liens entre son gouvernement et la nouvelle administration Trump.Des mails entre le vétéran du parti travailliste de 71 ans et le financier américain, mort en prison en 2019, révélés cette semaine, “montrent que la profondeur et l’étendue des relations de Peter Mandelson avec Jeffrey Epstein sont sensiblement différentes de celles connues au moment de sa nomination”, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.”Compte tenu de cela, et par égard pour les victimes des crimes d’Epstein, il a été révoqué comme ambassadeur avec effet immédiat”, a ajouté le Foreign Office.Dans une lettre écrite par Peter Mandelson pour les 50 ans de Jeffrey Epstein en 2003, et publiée en début de semaine par des parlementaires à Washington, le Britannique affirme que le financier américain est son “meilleur ami”.Interrogé mercredi après la publication de cette lettre, le Premier ministre Keir Starmer lui avait apporté son soutien, assurant que Peter Mandelson avait “exprimé à plusieurs reprises son profond regret d’avoir été associé” à Jeffrey Epstein. Mais cette position est rapidement devenue intenable.En fin de journée mercredi, des médias britanniques, dont le tabloïd The Sun, ont rapporté que M. Mandelson avait envoyé des mails de soutien à Jeffrey Epstein alors que ce dernier était poursuivi en Floride pour trafic de mineures. Juste avant que M. Epstein ne plaide coupable pour conclure un arrangement dans cette affaire en 2008, Peter Mandelson lui aurait écrit: “Je pense énormément à toi et je me sens impuissant et furieux à propos de ce qui est arrivé”, l’incitant à “(se) battre pour une libération anticipée”.”Je regrette vraiment très profondément d’avoir entretenu cette relation avec lui bien plus longtemps que je n’aurais dû”, avait tenté de se défendre l’ambassadeur dans un entretien diffusé mercredi sur la chaîne YouTube du Sun.Il y a affirmé n’avoir “jamais été témoin d’actes répréhensibles” ou “de preuves d’activités criminelles”.- “Sérieuses questions” -“L’affirmation de Peter Mandelson selon laquelle la première condamnation de Jeffrey Epstein était injustifiée et devait être contestée constitue une nouvelle information”, a fait valoir le Foreign Office pour expliquer la décision de le limoger.Dans une lettre au personnel de l’ambassade, citée jeudi soir par la BBC, Peter Mandelson affirme que ce poste a été le “privilège” de sa vie. “Je regrette profondément les circonstances qui entourent l’annonce faite aujourd’hui”, ajoute-t-il.Les relations entre Londres et Washington sont “en très bonne posture”, se félicite l’ex-ambassadeur, disant en tirer une “fierté personnelle”Pour Keir Starmer, ce départ, à une semaine de la visite d’Etat du président Donald Trump au Royaume-Uni les 17 et 18 septembre, est un nouveau coup dur. Le dirigeant travailliste, au plus bas dans les sondages, a déjà dû se séparer il y a quelques jours de sa vice-Première ministre, Angela Rayner, emportée par une affaire fiscale, ce qui a déclenché un remaniement de taille du gouvernement.Trois fois ministre et commissaire européen, Peter Mandelson était le premier responsable politique nommé ambassadeur à Washington, un poste traditionnellement réservé à des diplomates chevronnés.Cet homme de réseaux et d’influence, surnommé le “Prince des ténèbres”, était déjà tombé à deux reprises par le passé en raison d’accusations de comportements répréhensibles ou compromettants.La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch a fustigé le “manque de courage” de Keir Starmer, qui “a encore échoué à un test de son leadership”.

Les travailleurs sud-coréens arrêtés aux Etats-Unis en route vers leur pays

Des centaines de Sud-Coréens employés dans une usine de batteries Hyundai-LG, qui avaient été arrêtés par la police américaine de l’immigration, sont repartis jeudi vers leur pays, Séoul ayant prévenu que cet épisode “déstabilisant” et pourrait avoir un impact sur les futurs investissements aux Etats-Unis.Le Boeing 747-8I de Korean Air envoyé mercredi par la Corée du Sud pour les rapatrier a décollé en fin de matinée d’Atlanta, capitale de l’Etat américain de Géorgie (sud-est), a constaté un correspondant de l’AFP.Le 4 septembre, 475 personnes, essentiellement des Sud-Coréens, avaient été arrêtées par la police de l’immigration (ICE) sur le chantier de construction d’une usine de batteries Hyundai-LG en Géorgie.S’exprimant lors d’une conférence de presse jeudi, le président sud-coréen Lee Jae Myung s’est dit “perplexe” face à ces arrestations. Il les a attribuées à des “différences culturelles”, expliquant qu’en Corée du Sud, les infractions mineures semblables touchant des ressortissants américains ne sont pas considérées comme “un problème sérieux”.Cette affaire pourrait avoir un “impact significatif sur les décisions d’investissement futures, en particulier lors de l’évaluation de la faisabilité d’opérations directes aux Etats-Unis”, a-t-il prévenu.M. Lee a expliqué que pour les entreprises sud-coréennes, les techniciens qualifiés étaient “essentiels”, lors de l’installation des infrastructures, des équipements et des usines.”Quelqu’un doit installer les machines, et la main-d’oeuvre nécessaire n’existe tout simplement pas localement aux Etats-Unis,” a-t-il souligné.Le président américain Donald Trump a finalement renoncé jeudi à expulser ces professionnels mais Séoul a décidé de les rapatrier car ils sont “en état de choc”, a précisé le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Cho Hyun.”Le président Trump a demandé si les travailleurs sud-coréens détenus, tous des professionnels qualifiés, devaient rester aux Etats-Unis pour continuer à travailler et à former le personnel américain, ou s’ils devaient rentrer chez eux”, a détaillé le ministère des Affaires étrangères sud-coréen dans un communiqué à l’AFP.Mais Séoul a répondu que “compte tenu de l’état de choc et de l’épuisement des travailleurs, il serait préférable qu’ils rentrent d’abord chez eux, puis qu’ils reviennent aux Etats-Unis pour travailler plus tard. La partie américaine a accepté cette position”, a-t-il été ajouté.- Enchaînés et menottés -La descente de la police de l’immigration, au cours de laquelle ces employés sud-coréens avaient été enchaînés et menottés, est “déstabilisante”, a souligné le président sud-coréen.Elle a fait la Une des médias en Corée du Sud, un pays qui a promis d’investir 350 milliards de dollars aux Etats-Unis, après des menaces américaines sur les droits de douane. Séoul a indiqué avoir obtenu que ses ressortissants ne soient plus menottés lors de leur rapatriement.Ces arrestations mettent en évidence les contradictions de l’administration Trump, qui “fait venir des usines de production à grande échelle tout en négligeant de former les travailleurs locaux”, estime Kim Dae-jong, professeur de commerce à l’université de Sejong.”En conséquence, les Sud-Coréens doivent former la main-d’œuvre locale”. Sud-Coréens et Américains devraient “travailler ensemble, et être non entravés dans leurs efforts”, a-t-il déclaré à l’AFP.Ces problèmes liés à la politique migratoire américaine “auraient dû être traités plus rapidement”, estime à l’inverse Cho Dong-geun, professeur émérite d’économie à l’université de Myongji, soulignant que les entreprises sud-coréennes étaient depuis longtemps conscientes des problèmes liés aux visas. Allié clé des Etats-Unis pour la sécurité dans le Pacifique, la Corée du Sud est aussi la quatrième économie asiatique, un acteur majeur de la construction automobile et de l’électronique. Plusieurs usines sud-coréennes sont implantées aux Etats-Unis. Les salariés arrêtés ne disposaient probablement pas d’un visa les autorisant à effectuer des travaux de construction, ont relevé des experts.burs-str/sst/ev

Les travailleurs sud-coréens arrêtés aux Etats-Unis en route vers leur pays

Des centaines de Sud-Coréens employés dans une usine de batteries Hyundai-LG, qui avaient été arrêtés par la police américaine de l’immigration, sont repartis jeudi vers leur pays, Séoul ayant prévenu que cet épisode “déstabilisant” et pourrait avoir un impact sur les futurs investissements aux Etats-Unis.Le Boeing 747-8I de Korean Air envoyé mercredi par la Corée …

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