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Attaque israélienne en Iran: quel impact sur le programme nucléaire de Téhéran?

L’attaque d’une ampleur sans précédent lancée vendredi par Israël pour empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique a porté un coup à son programme nucléaire sans que l’impact, à ce stade, ne soit définitif, selon des experts interrogés par l’AFP.Voici un nouveau point sur la situation:Quelle est l’étendue des dégâts?Le centre pilote d’enrichissement …

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L’homme accusé du meurtre d’une élue américaine capturé dans le Minnesota

L’homme accusé d’avoir assassiné une élue locale du Minnesota et tenté d’en tuer un autre a été arrêté dimanche soir dans une zone rurale du Minnesota, ont annoncé les autorités de cet Etat du nord des Etats-Unis.”Après deux jours de chasse à l’homme et deux nuits blanches, les forces de l’ordre ont interpellé Vance Boelter”, a annoncé le gouverneur du Minnesota Tim Walz, lors d’une conférence de presse tard dimanche soir.Cette double attaque sur deux responsables démocrates a choqué la classe politique de cet Etat plutôt tranquille, frontalier du Canada, et provoqué la stupeur chez les élus américains, englués dans une atmosphère politique tendue.Selon les mandats d’arrêt émis avant son arrestation, Vance Boelter fait face à deux chefs d’inculpation pour meurtre, passibles chacun d’une peine maximale de 40 ans, et deux autres pour tentative de meurtre. Des documents judiciaires indiquent qu’il doit comparaitre devant un juge à 13H30 locales ce lundi (18H30 GMT).  Des centaines de policiers étaient depuis samedi matin à la recherche de Vance Boelter, accusé de s’être déguisé en policier pour tuer, à leur domicile respectifs de la banlieue de Minneapolis, Melissa Hortman et son époux, ainsi que d’avoir gravement blessé un autre élu, John Hoffman, ainsi que sa femme.Même s’il était armé, il a été arrêté “sans l’usage de la force”, a déclaré Jeremy Geiger, un colonel de la police du Minnesota.Sa cavale a pris fin dimanche soir dans la localité de Green Isle, à plus d’une heure à l’ouest de Minneapolis, ont précisé les autorités à la presse, ajoutant qu’il était en cours d’interrogatoire.Une voiture liée à cet homme, considéré comme “armé et dangereux”, avait été retrouvée dimanche midi dans cette zone, proche de son domicile selon les médias locaux. Une centaine de policiers, assistés notamment de drones, étaient à ses trousses.- “Pas la norme” -“Il n’y a aucun doute qu’il s’agissait là de la plus grande chasse à l’homme” de l’histoire du Minnesota, a dit à la presse Mark Bruley, le chef de la police de Brooklyn Park, la ville de la banlieue de Minneapolis où a été tuée Melissa Hortman et son époux.Le sénateur local John Hoffman, gravement blessé par neuf balles et opéré à de multiples reprises durant le week-end, “avance vers la guérison”, a ajouté Tim Walz dimanche soir.Le gouverneur, ancien colistier de Kamala Harris à la dernière élection présidentielle, a appelé à ce que “cet acte odieux” ne “devienne pas la norme”.”Cela ne peut pas être la manière de régler nos différences politiques”, a ajouté le démocrate, qui connaissait bien Melissa Hortman.Un carnet contenant une liste d’élus, dont les deux visés et d’autres figures politique de l’Etat, a été retrouvé à l’intérieur du véhicule.- “Lien avec l’avortement” -La sénatrice Amy Klobuchar s’était dite dimanche “inquiète pour tous nos responsables politiques” après cette attaque.”Il y avait un lien avec l’avortement, en raison des groupes” présents sur la liste – dont des cliniques pour IVG selon les médias – retrouvée dans la voiture du suspect, a-t-elle ajouté dans un entretien avec la chaîne NBC.Melissa Hortman, 55 ans et mère de deux enfants, était une ancienne présidente de la Chambre des représentants du Minnesota. Elle avait fait de la protection du droit à l’IVG sa grande priorité.”Il nous faut baisser la tension” politique, a insisté Amy Klobuchar sur CNN.Cette attaque est intervenue dans une Amérique toujours plus fracturée, entre déploiement de soldats à Los Angeles pour réprimer les manifestations, parade militaire voulue par Donald Trump à Washington et rassemblements contre lui à travers le pays.L’actuel président a lui-même échappé à deux tentatives d’assassinat pendant sa campagne, dont une en plein meeting en juillet dernier en Pennsylvanie.Interrogé dimanche matin par une journaliste de la chaîne ABC sur la situation au Minnesota et s’il comptait appeler Tim Walz, ancien adversaire politique, Donald Trump a répondu ainsi: “C’est terrible. Je pense qu’il est un très mauvais gouverneur, quelqu’un de complètement incompétent. Mais je pourrais l’appeler, comme je pourrais appeler d’autres gens”.

L’homme accusé du meurtre d’une élue américaine capturé dans le Minnesota

L’homme accusé d’avoir assassiné une élue locale du Minnesota et tenté d’en tuer un autre a été arrêté dimanche soir dans une zone rurale du Minnesota, ont annoncé les autorités de cet Etat du nord des Etats-Unis.”Après deux jours de chasse à l’homme et deux nuits blanches, les forces de l’ordre ont interpellé Vance Boelter”, a annoncé le gouverneur du Minnesota Tim Walz, lors d’une conférence de presse tard dimanche soir.Cette double attaque sur deux responsables démocrates a choqué la classe politique de cet Etat plutôt tranquille, frontalier du Canada, et provoqué la stupeur chez les élus américains, englués dans une atmosphère politique tendue.Selon les mandats d’arrêt émis avant son arrestation, Vance Boelter fait face à deux chefs d’inculpation pour meurtre, passibles chacun d’une peine maximale de 40 ans, et deux autres pour tentative de meurtre. Des documents judiciaires indiquent qu’il doit comparaitre devant un juge à 13H30 locales ce lundi (18H30 GMT).  Des centaines de policiers étaient depuis samedi matin à la recherche de Vance Boelter, accusé de s’être déguisé en policier pour tuer, à leur domicile respectifs de la banlieue de Minneapolis, Melissa Hortman et son époux, ainsi que d’avoir gravement blessé un autre élu, John Hoffman, ainsi que sa femme.Même s’il était armé, il a été arrêté “sans l’usage de la force”, a déclaré Jeremy Geiger, un colonel de la police du Minnesota.Sa cavale a pris fin dimanche soir dans la localité de Green Isle, à plus d’une heure à l’ouest de Minneapolis, ont précisé les autorités à la presse, ajoutant qu’il était en cours d’interrogatoire.Une voiture liée à cet homme, considéré comme “armé et dangereux”, avait été retrouvée dimanche midi dans cette zone, proche de son domicile selon les médias locaux. Une centaine de policiers, assistés notamment de drones, étaient à ses trousses.- “Pas la norme” -“Il n’y a aucun doute qu’il s’agissait là de la plus grande chasse à l’homme” de l’histoire du Minnesota, a dit à la presse Mark Bruley, le chef de la police de Brooklyn Park, la ville de la banlieue de Minneapolis où a été tuée Melissa Hortman et son époux.Le sénateur local John Hoffman, gravement blessé par neuf balles et opéré à de multiples reprises durant le week-end, “avance vers la guérison”, a ajouté Tim Walz dimanche soir.Le gouverneur, ancien colistier de Kamala Harris à la dernière élection présidentielle, a appelé à ce que “cet acte odieux” ne “devienne pas la norme”.”Cela ne peut pas être la manière de régler nos différences politiques”, a ajouté le démocrate, qui connaissait bien Melissa Hortman.Un carnet contenant une liste d’élus, dont les deux visés et d’autres figures politique de l’Etat, a été retrouvé à l’intérieur du véhicule.- “Lien avec l’avortement” -La sénatrice Amy Klobuchar s’était dite dimanche “inquiète pour tous nos responsables politiques” après cette attaque.”Il y avait un lien avec l’avortement, en raison des groupes” présents sur la liste – dont des cliniques pour IVG selon les médias – retrouvée dans la voiture du suspect, a-t-elle ajouté dans un entretien avec la chaîne NBC.Melissa Hortman, 55 ans et mère de deux enfants, était une ancienne présidente de la Chambre des représentants du Minnesota. Elle avait fait de la protection du droit à l’IVG sa grande priorité.”Il nous faut baisser la tension” politique, a insisté Amy Klobuchar sur CNN.Cette attaque est intervenue dans une Amérique toujours plus fracturée, entre déploiement de soldats à Los Angeles pour réprimer les manifestations, parade militaire voulue par Donald Trump à Washington et rassemblements contre lui à travers le pays.L’actuel président a lui-même échappé à deux tentatives d’assassinat pendant sa campagne, dont une en plein meeting en juillet dernier en Pennsylvanie.Interrogé dimanche matin par une journaliste de la chaîne ABC sur la situation au Minnesota et s’il comptait appeler Tim Walz, ancien adversaire politique, Donald Trump a répondu ainsi: “C’est terrible. Je pense qu’il est un très mauvais gouverneur, quelqu’un de complètement incompétent. Mais je pourrais l’appeler, comme je pourrais appeler d’autres gens”.

Technique, vérité, John Rawls au menu du bac philo: “Je pense que ça va aller”

“Notre avenir dépend-il de la technique?”, “La vérité est-elle toujours convaincante?”: plus de 530.000 lycéens de terminale ont planché pendant quatre heures lundi sur une question ou un texte de philosophie, coup d’envoi des épreuves écrites du bac, un examen toujours à forte charge symbolique même si les enjeux sont moindres.En filière générale, les lycéens de terminale (386.135 selon les derniers chiffres du ministère de l’Éducation) avaient le choix entre ces deux sujets de dissertation, et un commentaire d’un texte extrait de la “Théorie de la justice” de John Rawls (1971).”Le texte était assez clair, c’était un texte assez récent (…) Donc, c’était pas trop compliqué de trouver des arguments et des exemples”, estime Tomas Le Guell, 18 ans, à la sortie du lycée Bréquigny à Rennes.À Marseille, Orane Vis, 19 ans, dit avoir “eu de la chance parce que la technique, c’est ce qu’on a eu au dernier contrôle”: “Je pense que ça va aller”, souffle-t-elle en sortant du lycée Thiers.À Paris, Nina Chazot, devant le lycée Chaptal, a planché sur la vérité: “j’ai parlé de ce qui peut se passer dans les régimes totalitaires” avec des gouvernements pouvant présenter comme “la vérité” ce qui est “en fait,  plutôt une idéologie”, en évoquant Hannah Arendt et Descartes.Pour Hélène Péquignat, professeure de philosophie en Isère, les deux sujets de dissertation étaient de facture classique et elle n’y voit pas de référence particulière à l’intelligence artificielle ou aux “fake news”.”La recherche de la vérité, c’est ce qui préoccupe les philosophes depuis que la philosophie existe”, remarque-t-elle, interrogée par l’AFP.La philosophie compte coefficient huit pour les candidats au bac général, et quatre pour le bac technologique (sur un total de 100).Dans cette dernière filière, (145.930 candidats), deux sujets de dissertation étaient proposés: “Sommes-nous libres en toutes circonstances?” et “Avons-nous besoin d’art?”, avec également la possibilité d’opter pour un texte extrait de la “Théorie des sentiments moraux” d’Adam Smith (1759).Le texte était “assez compliqué, mais faisable quand même”, estime Titouan, 17 ans, à la sortie du lycée Bréquigny de Rennes.”J’y allais au talent, honnêtement, parce que la philosophie, j’avais pas beaucoup besoin de réviser. J’ai d’autres matières plus importantes”, ajoute-t-il, alors que de mardi à jeudi se déroulent les deux épreuves des spécialités.Elles représentent à elles deux un tiers des résultats de l’examen (avec un coefficient 16 chacune).  –  “Très émouvant” -“C’est évidemment un moment toujours très émouvant pour les lycéens de passer le bac. C’est à la fois l’aboutissement de toute la scolarité, et le début d’une nouvelle aventure vers le supérieur et la vie professionnelle”, a commenté lundi la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne en venant donner le top départ d’une “semaine intense” au lycée Buffon.Bruno Bobkiewicz, proviseur dans ce lycée parisien et secrétaire général du syndicat SNPDEN, souligne que le bac a “beaucoup évolué”.”Aujourd’hui on est sur quatre épreuves”, soit “quatre demi-journées alors que c’était beaucoup plus complexe avant”, fait-il valoir, interrogé par l’AFP.”Et puis aujourd’hui, on n’envoie plus les copies à l’autre bout du département, puisque tout est scanné à l’issue des épreuves”, précise-t-il.Depuis la réforme du bac en 2019, la note du bac repose à 40% sur le contrôle continu et à 60% sur des épreuves dites terminales (le français écrit et oral, passé en classe de première, les épreuves de spécialité, la philosophie et le grand oral en terminale).Les lycéens de la voie générale et technologique passeront le grand oral entre du 23 juin au 2 juillet.Les résultats du bac, qui reste le sésame indispensable pour poursuivre des études supérieures, seront publiés le 4 juillet. Mais beaucoup de lycéens connaissent déjà leur orientation pour l’an prochain, car Parcoursup donne ses réponses aux futurs étudiants depuis le 2 juin.”Beaucoup savent qu’ils ont déjà une grande partie de leur baccalauréat, voire la totalité” avec le contrôle continu, “donc c’est plus des enjeux de mentions”, souligne Marc Foglia, enseignant de philosophie dans un lycée de Pontarlier (Doubs).Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. L’an dernier, il était de 91,2%, en hausse sur un an dans les trois voies (générale, technologique et professionnelle). En voie générale, il était de 95,9%.slb-ved-burs/alu/abl

“J’ai eu très peur”: en Israël, la ville de Petah Tikva sonnée par une frappe iranienne

Ils ont des cernes, et l’air bien fatigué. Des habitants d’un quartier résidentiel de Petah Tikva, une ville de la côte israélienne, découvrent au petit matin la destruction de plusieurs appartements après une frappe iranienne dans la nuit.”J’ai eu très peur, j’ai quatre garçons, on a tous eu très peur”, raconte à l’AFP encore un …

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