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Népal: trois ministres du nouveau gouvernement provisoire nommés
La nouvelle Première ministre du Népal Sushila Karki a présenté lundi les trois premiers membres du gouvernement provisoire qu’elle dirigera jusqu’aux élections convoquées en mars après les émeutes meurtrières de la semaine dernièreLes nouveaux ministres ont prêté serment à la mi-journée devant le chef de l’Etat Ramchandra Paudel, lors d’une courte cérémonie organisée sous une tente devant les ruines de la présidence incendiée par les manifestants.Ancien patron de l’Autorité de régulation de l’électricité, Kulman Ghisang s’est vu attribuer les portefeuilles de l’Energie, des Infrastructures, des Transports et du Développement urbain.Economiste reconnu et ancien secrétaire du ministère des Finances, Rameshwor Khanal a été promu ministre des Finances.Quant à l’avocat Om Prakash Aryal, spécialisé dans les dossiers de corruption, de gouvernance et de défense des droits humains et des libertés, il dirigera un grand ministère de la Loi, de la Justice et des Affaires parlementaires.L’ex-cheffe de le Cour suprême, Sushila Karki, 73 ans, a pris vendredi les rênes du pays dans la foulée des plus graves émeutes antigouvernementales que le pays a connues depuis l’abolition de la monarchie en 2008.Elle doit conduire le pays jusqu’à des élections législatives anticipées fixées le 5 mars 2026.Selon le dernier bilan publié par les autorités, les violences ont fait au moins 72 morts et des centaines de blessés, dont 191 étaient toujours hospitalisés dimanche.Le 8 septembre, la police a ouvert le feu à Katmandou sur des milliers de jeunes manifestants réunis sous la bannière d’une “Génération Z” venus dénoncer le blocage des réseaux sociaux et, au-delà, la corruption du gouvernement.Le lendemain, des groupes de manifestants ont mis à sac la capitale en incendiant et détruisant tous les symboles du pouvoir, dont le Parlement et de nombreux bâtiments ministériels.Au pouvoir depuis 2024, le Premier ministre KP Sharma Oli, a été contraint de démissionner.Lors de sa première prise de parole publique dimanche, Mme Karki s’est engagée à satisfaire les exigences des jeunes protestataires.”Nous devons travailler en accord avec la pensée de la génération Z”, a-t-elle déclaré, “ce qu’ils réclament, c’est la fin de la corruption, une bonne gouvernance et l’égalité économique”.Dans un pays où plus des trois quarts de la main d’œuvre sont employés dans l’économie informelle, plus de 20% des jeunes Népalais de 15 à 24 ans sont au chômage, selon de récentes estimations de la Banque mondiale.Alors que le produit intérieur brut (PIB) annuel par habitant frôle à peine les 1.450 dollars, les manifestants ont régulièrement dénoncé le train de vie luxueux des enfants de l’élite qui s’affichent sur les réseaux sociaux.
La Roumanie convoque l’ambassadeur russe pour protester contre l’intrusion d’un drone
La Roumanie a convoqué dimanche l’ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol “inacceptable” d’un drone russe la veille dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion spectaculaire d’aéronefs similaires dans le ciel polonais, condamnée par l’Union européenne.Bucarest a fait part au chef de la représentation diplomatique russe, Vladimir Lipaïev, de “sa vive protestation” face à “cet acte inacceptable et irresponsable”, a écrit dans un communiqué le ministère roumain des Affaires étrangères. Il a “instamment demandé à la partie russe de prendre toutes les mesures nécessaires” en vue d’éviter qu’une telle “violation de la souveraineté de la Roumanie” ne se reproduise.Dans la nuit de mardi à mercredi, 19 aéronefs sans pilote russes avaient fait une incursion dans le ciel polonais, la première du genre depuis le début de l’invasion par la Russie du territoire ukrainien en février 2022. Depuis, la Pologne est en état d’alerte, tout comme les Etats de l’Alliance atlantique entretenant une présence militaire sur son sol.”De tels incidents récurrents contribuent à l’escalade et à l’amplification des menaces sur la sécurité régionale”, a dit le ministère à l’ambassadeur.Le même communiqué souligne que la Roumanie, membre de l’Otan et de l’Union européenne, “reste en contact permanent avec ses alliés”. Le ministère roumain de la Défense avait auparavant qualifié l’incident de “nouveau défi pour la sécurité et la stabilité régionales.La Roumanie avait signalé samedi soir qu’un drone “Geran” avait pénétré dans son espace aérien au cours d’une attaque russe contre des infrastructures de l’Ukraine voisine.- Aide d’avions allemands -Deux avions de combat roumains F-16 ont “détecté un drone dans l’espace aérien national” qui a survolé pendant environ 50 minutes l’est de la Roumanie, à partir du village de Chilia Veche, avant repartir près de la ville de Pardina en direction de l’Ukraine, selon le ministère de la Défense.”Les pilotes ont reçu l’autorisation d’abattre la cible mais, au moment où ils ont eu un contact direct, ils ont évalué les risques collatéraux et ont décidé de ne pas ouvrir le feu”. Les F16 ont reçu l’aide de “deux avions Eurofighter Typhoon” allemands qui ont alors effectué une mission de surveillance, a ajouté le ministère.Selon le communiqué, le drone n’a pas survolé de zones peuplées et n’a pas constitué une menace imminente pour la sécurité de la population.Depuis le début de la guerre en Ukraine, plusieurs fragments de drones se sont écrasés sur le sol roumain.- Des “solutions bien moins coûteuses” -La ministre roumaine des Affaires étrangères, Toiu Oana, a annoncé qu’elle “soulèverait la question des actions de la Russie à l’Assemblée générale des Nations unies, en demandant instamment le strict respect des sanctions internationales”.”Nous sommes prêts à enseigner à tous nos partenaires comment se défendre. Chacun voit bien que les Russes étudient les moyens d’apporter la guerre en Pologne et dans les Etats baltes. L’armée russe teste également la Roumanie”, a de son côté commenté dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky.”Bien sûr, l’Otan dispose de missiles Patriot, d’autres systèmes et de puissants avions de chasse mais, en Ukraine, nous avons des solutions bien moins coûteuses, plus massives et plus systématiques contre les drones russes”, a-t-il souligné.Son homologue américain Donald Trump a quant à lui affirmé samedi être prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les pays de l’Otan arrêtent d’acheter du pétrole russe. “Je ne veux pas qu’ils achètent du pétrole. Et les sanctions qu’ils prennent ne sont pas assez dures”, a-t-il répété dimanche devant des journalistes. “Je suis prêt à imposer des sanctions, mais ils vont devoir durcir leurs sanctions pour qu’elles soient à la hauteur de ce que je fais”, a-t-il ajouté.L’UE en a interdit depuis 2022 la plupart des importations en provenance de Russie mais l’oléoduc Droujba (“amitié” en russe) a été provisoirement exempté afin de laisser le temps aux Etats d’Europe centrale de trouver de nouvelles solutions.La Hongrie et la Slovaquie, toutes deux membres de l’UE, continuent de recevoir du pétrole russe via cet oléoduc, qui a été visé à plusieurs reprises par des frappes ukrainiennes ces dernières semaines.
La Roumanie convoque l’ambassadeur russe pour protester contre l’intrusion d’un drone
La Roumanie a convoqué dimanche l’ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol “inacceptable” d’un drone russe la veille dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion spectaculaire d’aéronefs similaires dans le ciel polonais, condamnée par l’Union européenne.Bucarest a fait part au chef de la représentation diplomatique russe, Vladimir Lipaïev, de “sa vive protestation” face à “cet acte inacceptable et irresponsable”, a écrit dans un communiqué le ministère roumain des Affaires étrangères. Il a “instamment demandé à la partie russe de prendre toutes les mesures nécessaires” en vue d’éviter qu’une telle “violation de la souveraineté de la Roumanie” ne se reproduise.Dans la nuit de mardi à mercredi, 19 aéronefs sans pilote russes avaient fait une incursion dans le ciel polonais, la première du genre depuis le début de l’invasion par la Russie du territoire ukrainien en février 2022. Depuis, la Pologne est en état d’alerte, tout comme les Etats de l’Alliance atlantique entretenant une présence militaire sur son sol.”De tels incidents récurrents contribuent à l’escalade et à l’amplification des menaces sur la sécurité régionale”, a dit le ministère à l’ambassadeur.Le même communiqué souligne que la Roumanie, membre de l’Otan et de l’Union européenne, “reste en contact permanent avec ses alliés”. Le ministère roumain de la Défense avait auparavant qualifié l’incident de “nouveau défi pour la sécurité et la stabilité régionales.La Roumanie avait signalé samedi soir qu’un drone “Geran” avait pénétré dans son espace aérien au cours d’une attaque russe contre des infrastructures de l’Ukraine voisine.- Aide d’avions allemands -Deux avions de combat roumains F-16 ont “détecté un drone dans l’espace aérien national” qui a survolé pendant environ 50 minutes l’est de la Roumanie, à partir du village de Chilia Veche, avant repartir près de la ville de Pardina en direction de l’Ukraine, selon le ministère de la Défense.”Les pilotes ont reçu l’autorisation d’abattre la cible mais, au moment où ils ont eu un contact direct, ils ont évalué les risques collatéraux et ont décidé de ne pas ouvrir le feu”. Les F16 ont reçu l’aide de “deux avions Eurofighter Typhoon” allemands qui ont alors effectué une mission de surveillance, a ajouté le ministère.Selon le communiqué, le drone n’a pas survolé de zones peuplées et n’a pas constitué une menace imminente pour la sécurité de la population.Depuis le début de la guerre en Ukraine, plusieurs fragments de drones se sont écrasés sur le sol roumain.- Des “solutions bien moins coûteuses” -La ministre roumaine des Affaires étrangères, Toiu Oana, a annoncé qu’elle “soulèverait la question des actions de la Russie à l’Assemblée générale des Nations unies, en demandant instamment le strict respect des sanctions internationales”.”Nous sommes prêts à enseigner à tous nos partenaires comment se défendre. Chacun voit bien que les Russes étudient les moyens d’apporter la guerre en Pologne et dans les Etats baltes. L’armée russe teste également la Roumanie”, a de son côté commenté dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky.”Bien sûr, l’Otan dispose de missiles Patriot, d’autres systèmes et de puissants avions de chasse mais, en Ukraine, nous avons des solutions bien moins coûteuses, plus massives et plus systématiques contre les drones russes”, a-t-il souligné.Son homologue américain Donald Trump a quant à lui affirmé samedi être prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les pays de l’Otan arrêtent d’acheter du pétrole russe. “Je ne veux pas qu’ils achètent du pétrole. Et les sanctions qu’ils prennent ne sont pas assez dures”, a-t-il répété dimanche devant des journalistes. “Je suis prêt à imposer des sanctions, mais ils vont devoir durcir leurs sanctions pour qu’elles soient à la hauteur de ce que je fais”, a-t-il ajouté.L’UE en a interdit depuis 2022 la plupart des importations en provenance de Russie mais l’oléoduc Droujba (“amitié” en russe) a été provisoirement exempté afin de laisser le temps aux Etats d’Europe centrale de trouver de nouvelles solutions.La Hongrie et la Slovaquie, toutes deux membres de l’UE, continuent de recevoir du pétrole russe via cet oléoduc, qui a été visé à plusieurs reprises par des frappes ukrainiennes ces dernières semaines.
“Adolescence” fait une razzia sur les Emmy Awards
“Adolescence”, série phénomène qui explore l’influence des réseaux sociaux et des discours masculinistes sur les jeunes garçons, a fait une véritable razzia dimanche aux Emmy Awards, lors d’une soirée également marquée par le triomphe de “The Studio”.Cette satire d’Apple TV+ sur les coulisses d’Hollywood a remporté 13 trophées, dont celui de la meilleure comédie.Mais cette année, la catégorie mini-séries, réservée aux productions d’une seule saison, a capté l’essentiel de la lumière. Car “Adolescence”, qui suit un jeune Britannique de 13 ans accusé d’avoir tué une camarade de classe, a régné sans partage avec huit récompenses, après avoir provoqué d’intenses débats de société, au Royaume-Uni et ailleurs.”Nous ne nous attendions pas à ce que notre petite émission ait un tel impact”, a avoué Stephen Graham, élu meilleur acteur pour son incarnation d’un père de famille qui découvre avec horreur la face sombre de son fils.Sacrée meilleure mini-série, cette production Netflix où les épisodes se déroulent en un seul plan-séquence a entre autres été récompensée pour sa réalisation, son scénario et a raflé les meilleurs seconds rôles – féminin et masculin – pour Erin Doherty et Owen Cooper. Le comédien d’à peine 15 ans, impressionnant en adolescent fragile et manipulateur, incapable de gérer ses frustrations, devient le plus jeune acteur à remporter un Emmy.”Honnêtement, quand j’ai commencé ces cours de théâtre il y a quelques années, je ne m’attendais pas à me retrouver aux États-Unis, encore moins ici”, a-t-il lâché.- Débuts gagnants pour “The Studio” -“The Studio” a frappé fort en raflant le plus grand nombre de trophées jamais gagnés par une première saison dans la catégorie comédies.Son co-créateur Seth Rodgen a été elu meilleur acteur pour son rôle de directeur créatif maladroit qui tente de renflouer à tout prix les comptes d’un grand studio.”C’est incroyable. Je n’arrivais tellement pas à croire que cela puisse arriver que je n’ai littéralement rien préparé”, a remercié le comédien, en expliquant qu’il n’avait “jamais rien gagné”. Entre lettre d’amour à Hollywood et critique acerbe de ses angoisses, hypocrisies et défaillances morales, “The Studio” a aussi notamment remporté le prix de la meilleure réalisation et du meilleur scénario.La comédie “Hacks” a également eu les honneurs avec un quatrième prix de la meilleure actrice pour sa star Jean Smart, brillante en gloire vieillissante du stand-up américain confrontée à une jeune humoriste chargée de renouveler ses blagues.Cette assistante est jouée par Hannah Einbider, élue meilleur second rôle féminin.La cérémonie se voulait consensuelle dans une Amérique secouée par l’assassinat de l’influenceur pro-Trump Charlie Kirk cette semaine, mais l’actrice de 30 ans a fait dérailler ce plan.Elle a insulté “ICE”, la police de l’immigration, et a lancé un retentissant “Libérez la Palestine !”.- “The Pitt”, meilleure série dramatique -Enfin, le titre de meilleure série dramatique a été attribué à la série hospitalière “The Pitt”. Noah Wyle, qui y incarne le chef tourmenté des urgences de Pittsburgh a été élu meilleur acteur.”À tous ceux qui prennent leur service ce soir ou qui terminent leur service ce soir, merci d’exercer ce métier. Ceci est pour vous”, a lancé le comédien, qui jouait déjà dans “Urgences”, série incontournable du genre dans les années 90.”The Pitt” reprend l’ADN du feuilleton culte, mais sur un rythme encore plus haletant. Car la série de HBO Max suit en quinze épisodes une garde unique au sein de l’hôpital.Elle aborde de multiples sujets de société, du droit à l’avortement aux tueries de masse et a valu le prix du meilleur second rôle féminin à Katherine LaNasa.”The Pitt” devance ainsi sa grande rivale, “Severance”, qui suit un groupe d’employés d’une société de biotechnologies, auxquels il a été implanté une puce dissociant leur esprit, si bien qu’ils laissent littéralement leur vie, leurs souvenirs et leurs personnalités à la porte du travail.La deuxième saison du feuilleton a permis à Britt Lower d’être élue meilleure actrice.La soirée a été marquée par une innovation du maître de cérémonie, Nate Bargatze, pour éviter les discours interminables. L’humoriste s’était engagé à donner 100.000 dollars de son argent personnel à un mouvement venant en aide aux jeunes dans le besoin… mais déduisait 1.000 dollars à chaque seconde excédant les 45 allouées aux discours des vainqueurs.Une astuce qui n’a pas suffi: le compteur est tombé dans le négatif, mais le présentateur a quand même annoncé qu’il maintiendrait son don.
Le débat se tend autour du profil du meurtrier présumé de Charlie Kirk
Le jeune homme arrêté pour l’assassinat de l’influenceur conservateur Charlie Kirk avait une idéologie de gauche et vivait avec une personne transgenre, a affirmé dimanche le gouverneur de l’Utah, des détails susceptibles d’exacerber le vif débat politique dans une Amérique ultra-polarisée.Le colocataire “entretenait une relation amoureuse” avec le meurtrier présumé. Il s’agit d'”un homme en transition de genre pour devenir une femme”, a déclaré Spencer Cox.Tyler Robinson, 22 ans, a été interpellé jeudi soir dans l’Utah, suspecté d’avoir abattu la veille, avec son fusil à lunette, Charlie Kirk, en pleine réunion publique sur un campus dans le même Etat. Le tireur présumé a “une idéologie de gauche”, a ajouté M. Cox, qui est républicain.Aucun lien n’a pour l’instant été déterminé entre le colocataire transgenre et le meurtre de Charlie Kirk.Mais le podcasteur tué à l’âge de 31 ans, porte-voix de la jeunesse trumpiste, a souvent critiqué les droits LGBT+ et notamment ceux des personnes transgenres. Et de nombreuses figures de l’extrême droite ont vite établi un rapprochement.Parmi elles, Laura Loomer, qui a l’oreille du président Donald Trump, a estimé qu’il fallait “classer le mouvement trans comme mouvement terroriste”.De son côté, Donald Trump fustige sans relâche depuis son retour au pouvoir le “délire transgenre”, qui selon lui ravage les Etats-Unis et auquel il a promis de mettre un terme.Quand il a été frappé au cou par une balle fatale, Charlie Kirk venait d’ailleurs juste de dire qu’il y avait “trop” de tueries par arme à feu impliquant des personnes transgenres. Mais rien n’indique que le tireur ait pu entendre ces propos depuis le toit d’un bâtiment, à plus d’une centaine de mètres de distance, où il s’était positionné. – “Gauche radicale” -Fin août déjà, l’extrême droite s’était emparée d’une fusillade à Minneapolis, dans le Minnesota (nord), perpétrée par une personne transgenre, pour affirmer, sans aucune statistique à l’appui, que ces personnes représentaient une menace.”La gauche radicale” a contribué au meurtre de Charlie Kirk, a tonné Donald Trump dans une vidéo publiée au soir de l’assassinat.Ex-proche allié du président américain, le milliardaire Elon Musk a lancé samedi sur son réseau social X: “La gauche est le parti du meurtre.” La police a retrouvé sur la scène du crime des douilles avec des messages comme “Eh fasciste! Attrape-ça!” ou bien faisant référence au chant antifasciste italien “Bella Ciao”.Le suspect, Tyler Robinson, sera formellement inculpé mardi. Jusqu’à maintenant, il ne “coopère pas” avec les enquêteurs, a fait savoir le gouverneur de l’Utah.Les personnalités politiques démocrates, de Barack Obama à Joe Biden en passant par le gouverneur de la Californie Gavin Newsom ou encore Kamala Harris, ont condamné de manière unanime l’assassinat.”La réponse du gouvernement ne peut pas être de réprimer des individus ou des groupes car ils sont en désaccord politique”, a dénoncé l’ancien ministre des Transports de Joe Biden, Pete Buttigieg. Il a mis en garde contre “l’exploitation” de la mort de Charlie Kirk, chantre d’une Amérique chrétienne et traditionaliste.Une grande cérémonie d’hommage national au défunt est prévue le 21 septembre près de Phoenix, en Arizona, dans un stade d’une capacité dépassant 63.000 places. Donald Trump a promis d’être présent aux obsèques de Charlie Kirk, sans préciser s’il s’agissait de cet événement.
Le débat se tend autour du profil du meurtrier présumé de Charlie Kirk
Le jeune homme arrêté pour l’assassinat de l’influenceur conservateur Charlie Kirk avait une idéologie de gauche et vivait avec une personne transgenre, a affirmé dimanche le gouverneur de l’Utah, des détails susceptibles d’exacerber le vif débat politique dans une Amérique ultra-polarisée.Le colocataire “entretenait une relation amoureuse” avec le meurtrier présumé. Il s’agit d'”un homme en transition de genre pour devenir une femme”, a déclaré Spencer Cox.Tyler Robinson, 22 ans, a été interpellé jeudi soir dans l’Utah, suspecté d’avoir abattu la veille, avec son fusil à lunette, Charlie Kirk, en pleine réunion publique sur un campus dans le même Etat. Le tireur présumé a “une idéologie de gauche”, a ajouté M. Cox, qui est républicain.Aucun lien n’a pour l’instant été déterminé entre le colocataire transgenre et le meurtre de Charlie Kirk.Mais le podcasteur tué à l’âge de 31 ans, porte-voix de la jeunesse trumpiste, a souvent critiqué les droits LGBT+ et notamment ceux des personnes transgenres. Et de nombreuses figures de l’extrême droite ont vite établi un rapprochement.Parmi elles, Laura Loomer, qui a l’oreille du président Donald Trump, a estimé qu’il fallait “classer le mouvement trans comme mouvement terroriste”.De son côté, Donald Trump fustige sans relâche depuis son retour au pouvoir le “délire transgenre”, qui selon lui ravage les Etats-Unis et auquel il a promis de mettre un terme.Quand il a été frappé au cou par une balle fatale, Charlie Kirk venait d’ailleurs juste de dire qu’il y avait “trop” de tueries par arme à feu impliquant des personnes transgenres. Mais rien n’indique que le tireur ait pu entendre ces propos depuis le toit d’un bâtiment, à plus d’une centaine de mètres de distance, où il s’était positionné. – “Gauche radicale” -Fin août déjà, l’extrême droite s’était emparée d’une fusillade à Minneapolis, dans le Minnesota (nord), perpétrée par une personne transgenre, pour affirmer, sans aucune statistique à l’appui, que ces personnes représentaient une menace.”La gauche radicale” a contribué au meurtre de Charlie Kirk, a tonné Donald Trump dans une vidéo publiée au soir de l’assassinat.Ex-proche allié du président américain, le milliardaire Elon Musk a lancé samedi sur son réseau social X: “La gauche est le parti du meurtre.” La police a retrouvé sur la scène du crime des douilles avec des messages comme “Eh fasciste! Attrape-ça!” ou bien faisant référence au chant antifasciste italien “Bella Ciao”.Le suspect, Tyler Robinson, sera formellement inculpé mardi. Jusqu’à maintenant, il ne “coopère pas” avec les enquêteurs, a fait savoir le gouverneur de l’Utah.Les personnalités politiques démocrates, de Barack Obama à Joe Biden en passant par le gouverneur de la Californie Gavin Newsom ou encore Kamala Harris, ont condamné de manière unanime l’assassinat.”La réponse du gouvernement ne peut pas être de réprimer des individus ou des groupes car ils sont en désaccord politique”, a dénoncé l’ancien ministre des Transports de Joe Biden, Pete Buttigieg. Il a mis en garde contre “l’exploitation” de la mort de Charlie Kirk, chantre d’une Amérique chrétienne et traditionaliste.Une grande cérémonie d’hommage national au défunt est prévue le 21 septembre près de Phoenix, en Arizona, dans un stade d’une capacité dépassant 63.000 places. Donald Trump a promis d’être présent aux obsèques de Charlie Kirk, sans préciser s’il s’agissait de cet événement.
Les manifestants propalestiniens font définitivement dérailler la Vuelta
Soudain, les barrières tombent, et un flot de manifestants pénètrent sur Gran Via, en plein coeur de Madrid: brandissant drapeaux et pancartes fustigeant le “génocide sioniste” à Gaza, plus de 100.000 manifestants propalestiniens viennent de signer dimanche la fin prématurée du Tour d’Espagne cycliste.Peu après 18H00 (16H00 GMT), alors qu’ils bordent le parcours, trois ou quatre d’entre eux enlèvent une barrière et pénètrent sur cette avenue touristique, a constaté une journaliste de l’AFP.Des policiers, déployés en nombre après les incidents qui ont perturbé la Vuelta depuis son arrivée en Espagne en raison de la participation de l’équipe Israel-Premier Tech, s’approchent, mais bientôt toutes les barrières sont renversées sur plusieurs mètres, et une marée de personnes envahit la chaussée.Après un léger mouvement de panique, l’ambiance se calme, et la foule, dans laquelle se trouvent des familles avec pour certaines de jeunes enfants en poussette, ou des personnes âgées, défile tranquillement, encadrée par des policiers qui n’interviennent pas.Dans le même temps, des scènes similaires se répètent dans d’autres points de la ville. Près de la gare d’Atocha, les policiers répliquent dans un premier temps plus fermement, en chargeant et en lançant quelques grenades lacrymogènes, avant finalement, de laisser les manifestants défiler aux cris de “Boycott Israël”, “Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide!” ou “Halte aux morts d’enfants innocents!”.- Renforts exceptionnels -A une cinquantaine de kilomètres, les coureurs, eux, mettent pied à terre. Quelques instants plus tard, la direction de la course annonce son arrêt définitif, épilogue d’une compétition qui aura été marquée quasi quotidiennement par des manifestations et des incidents.Dans le coeur de Madrid, les policiers ont empêché tout accès à la zone où devaient notamment avoir lieu les cérémonies protocolaires. Quelques incidents y ont éclaté toutefois en début de soirée, et les forces de l’ordre ont usé à nouveau de gaz lacrymogènes, avant une dispersion dans le calme en fin de soirée.Des renforts exceptionnels avaient été déployés dimanche – à un niveau jamais vu dans la ville depuis un sommet de l’Otan en 2022 selon les autorités – et des blindés avaient même été prépositionnés à certains carrefours en cas d’incidents graves.”La Vuelta, c’est une excuse pour venir montrer notre soutien” aux Palestiniens, a expliqué à l’AFP, avant l’irruption sur le parcours des manifestants, Rosa Mostaza Rodriguez, une enseignante de 54 ans, robe rouge et foulard vert sur la tête. “Je n’aime pas que nous soyons arrivés à ça parce que cette course n’aurait jamais dû avoir lieu. Israël commet un génocide à Gaza et ne devrait pas participer à ces événements internationaux”, a estimé pour sa part José Luis Fernández, 74 ans, professeur d’université à la retraite, défilant après l’interruption de l’épreuve. L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils. L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 64.871 morts dans la bande de Gaza, aujourd’hui en pleine crise humanitaire.- Réglement de compte politique -Depuis son arrivée sur le territoire espagnol, la course a été le théâtre de manifestations propalestiniennes qui ont fortement perturbé les coureurs, dont certains ont chuté lors d’incidents, et entraîné la modification de plusieurs étapes.Dans un pays où la cause palestinienne est très populaire, ces manifestations ont en outre lieu en période de grande tension entre le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez et celui de Benjamin Netanyahu, après notamment l’annonce récente par le Premier ministre espagnol de mesures destinées à “mettre un terme au génocide à Gaza”.Dans la soirée, la fin chaotique de l’épreuve a tournée au règlement de compte politique entre le gouvernement et l’opposition de droite.”La société espagnole ne tolère pas que le génocide à Gaza soit normalisé dans des événements sportifs ou culturels”, a salué sur les réseaux sociaux la ministre du Travail Yolanda Diaz, issue de la plateforme d’extrême gauche Sumar et N.3 du gouvernement. Selon elle, “Israël ne peut participer à aucun événement tant qu’il continue de commettre un génocide”.Le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, l’une des voix les plus critiques en Europe sur l’action menée par Israël à Gaza, n’a pas réagi immédiatement, mais il avait fait part dimanche matin de son “admiration” pour les manifestants tout en disant son “respect” des sportifs.Le chef du Parti populaire (PP, opposition de droite), Alberto Nunez Feijoo a quant à lui fustigé dimanche sur X “une honte internationale relayée dans le monde entier”, due, selon lui, au gouvernement socialiste qui a “non seulement permis, mais aussi encouragé l’interruption de La Vuelta”.
Les manifestants propalestiniens font définitivement dérailler la Vuelta
Soudain, les barrières tombent, et un flot de manifestants pénètrent sur Gran Via, en plein coeur de Madrid: brandissant drapeaux et pancartes fustigeant le “génocide sioniste” à Gaza, plus de 100.000 manifestants propalestiniens viennent de signer dimanche la fin prématurée du Tour d’Espagne cycliste.Peu après 18H00 (16H00 GMT), alors qu’ils bordent le parcours, trois ou quatre d’entre eux enlèvent une barrière et pénètrent sur cette avenue touristique, a constaté une journaliste de l’AFP.Des policiers, déployés en nombre après les incidents qui ont perturbé la Vuelta depuis son arrivée en Espagne en raison de la participation de l’équipe Israel-Premier Tech, s’approchent, mais bientôt toutes les barrières sont renversées sur plusieurs mètres, et une marée de personnes envahit la chaussée.Après un léger mouvement de panique, l’ambiance se calme, et la foule, dans laquelle se trouvent des familles avec pour certaines de jeunes enfants en poussette, ou des personnes âgées, défile tranquillement, encadrée par des policiers qui n’interviennent pas.Dans le même temps, des scènes similaires se répètent dans d’autres points de la ville. Près de la gare d’Atocha, les policiers répliquent dans un premier temps plus fermement, en chargeant et en lançant quelques grenades lacrymogènes, avant finalement, de laisser les manifestants défiler aux cris de “Boycott Israël”, “Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide!” ou “Halte aux morts d’enfants innocents!”.- Renforts exceptionnels -A une cinquantaine de kilomètres, les coureurs, eux, mettent pied à terre. Quelques instants plus tard, la direction de la course annonce son arrêt définitif, épilogue d’une compétition qui aura été marquée quasi quotidiennement par des manifestations et des incidents.Dans le coeur de Madrid, les policiers ont empêché tout accès à la zone où devaient notamment avoir lieu les cérémonies protocolaires. Quelques incidents y ont éclaté toutefois en début de soirée, et les forces de l’ordre ont usé à nouveau de gaz lacrymogènes, avant une dispersion dans le calme en fin de soirée.Des renforts exceptionnels avaient été déployés dimanche – à un niveau jamais vu dans la ville depuis un sommet de l’Otan en 2022 selon les autorités – et des blindés avaient même été prépositionnés à certains carrefours en cas d’incidents graves.”La Vuelta, c’est une excuse pour venir montrer notre soutien” aux Palestiniens, a expliqué à l’AFP, avant l’irruption sur le parcours des manifestants, Rosa Mostaza Rodriguez, une enseignante de 54 ans, robe rouge et foulard vert sur la tête. “Je n’aime pas que nous soyons arrivés à ça parce que cette course n’aurait jamais dû avoir lieu. Israël commet un génocide à Gaza et ne devrait pas participer à ces événements internationaux”, a estimé pour sa part José Luis Fernández, 74 ans, professeur d’université à la retraite, défilant après l’interruption de l’épreuve. L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils. L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 64.871 morts dans la bande de Gaza, aujourd’hui en pleine crise humanitaire.- Réglement de compte politique -Depuis son arrivée sur le territoire espagnol, la course a été le théâtre de manifestations propalestiniennes qui ont fortement perturbé les coureurs, dont certains ont chuté lors d’incidents, et entraîné la modification de plusieurs étapes.Dans un pays où la cause palestinienne est très populaire, ces manifestations ont en outre lieu en période de grande tension entre le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez et celui de Benjamin Netanyahu, après notamment l’annonce récente par le Premier ministre espagnol de mesures destinées à “mettre un terme au génocide à Gaza”.Dans la soirée, la fin chaotique de l’épreuve a tournée au règlement de compte politique entre le gouvernement et l’opposition de droite.”La société espagnole ne tolère pas que le génocide à Gaza soit normalisé dans des événements sportifs ou culturels”, a salué sur les réseaux sociaux la ministre du Travail Yolanda Diaz, issue de la plateforme d’extrême gauche Sumar et N.3 du gouvernement. Selon elle, “Israël ne peut participer à aucun événement tant qu’il continue de commettre un génocide”.Le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, l’une des voix les plus critiques en Europe sur l’action menée par Israël à Gaza, n’a pas réagi immédiatement, mais il avait fait part dimanche matin de son “admiration” pour les manifestants tout en disant son “respect” des sportifs.Le chef du Parti populaire (PP, opposition de droite), Alberto Nunez Feijoo a quant à lui fustigé dimanche sur X “une honte internationale relayée dans le monde entier”, due, selon lui, au gouvernement socialiste qui a “non seulement permis, mais aussi encouragé l’interruption de La Vuelta”.
Lula répond à Trump: Le procès de Bolsonaro “n’était pas une chasse aux sorcières”
Le procès de l’ancien président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro “n’était pas une chasse aux sorcières”, a assuré dimanche l’actuel chef de l’État brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, en réponse aux critiques de son homologue américain Donald Trump. Dans sa première réaction après la condamnation à 27 ans de prison de son opposant, Lula s’est dit “fier de la Cour suprême du Brésil pour sa décision historique” et a affirmé, dans une tribune publiée par le quotidien américain New York Times, que “ce n’était pas une chasse aux sorcières”. Le président Trump a qualifié cette semaine la condamnation de Jair Bolsonaro à 27 ans de prison de “très surprenante”.Lula a intitulé son texte : “La démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables”.Il est confronté à une crise diplomatique avec les États-Unis en raison du procès contre M. Bolsonaro, principal dirigeant de la droite et de l’extrême droite au Brésil et proche allié de Donald Trump.Le président américain a puni le Brésil en lui imposant des droits de douane de 50%, parmi les plus élevés au monde, sur une grande partie de ses produits.Plusieurs magistrats de la Cour suprême brésilienne font également l’objet de sanctions de la part de Washington pour leur gestion de l’affaire Bolsonaro.L’ancien président, âgé de 70 ans, a été condamné cette semaine pour avoir dirigé un complot infructueux visant à empêcher l’investiture de Lula, qui l’a devancé aux élections de 2022.”Le jugement est le résultat de procédures menées conformément à la Constitution brésilienne de 1988, promulguée après deux décennies de lutte contre une dictature militaire”, a poursuivi Lula dans ce texte publié en anglais.”Des mois d’enquête (…) ont révélé des plans visant à m’assassiner, ainsi que le vice-président et un juge de la Cour suprême”, a-t-il ajouté. “Les autorités ont également découvert un projet de décret qui aurait effectivement annulé les résultats des élections de 2022.”- Relation “de plus de 200 ans” -“Lorsque les Etats-Unis tournent le dos à une relation vieille de plus de 200 ans, comme celle qu’ils entretiennent avec le Brésil, tout le monde y perd”, a ajouté Lula. “Président Trump, nous restons ouverts à toute négociation susceptible d’apporter des avantages mutuels. Mais la démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables”. Donald Trump, pour sa part, a déclaré après la condamnation de M. Bolsonaro que ce procès rappelait “vraiment ce qu’ils ont essayé de me faire”, en référence à ses propres problèmes judiciaires après la prise du Capitole à Washington par ses partisans, le 6 janvier 2021.La justice brésilienne a tenu l’ancien président pour responsable d’avoir incité à l’émeute du 8 janvier 2023 contre les sièges des pouvoirs publics à Brasilia.Jair Bolsonaro se dit victime de “persécution” et sa défense a annoncé qu’il ferait appel du jugement de la Cour suprême, y compris devant les instances internationales.Dimanche, lors de sa première apparition publique après sa condamnation, il a quitté son domicile pendant quelques heures avec l’autorisation de la justice pour subir une biopsie cutanée.A sa sortie d’un hôpital de Brasilia, il ne s’est pas adressé à la presse et s’est contenté d’observer les dizaines de sympathisants qui l’attendaient avec des drapeaux brésiliens et en chantant l’hymne national.Jair Bolsonaro garde le silence depuis fin juillet, date à laquelle la Cour suprême lui a interdit de s’exprimer sur les réseaux sociaux, estimant qu’il les avait utilisés pour entraver la justice.”Huit lésions cutanées ont été retirées et envoyées en biopsie pour évaluation”, a déclaré le docteur Claudio Birolini à la presse. “En raison de toutes les interventions chirurgicales qu’il a subies et de la situation actuelle, (Bolsonaro) est assez affaibli”, a-t-il ajouté.L’ancien président a subi plusieurs opérations en raison de complications liées à un coup de couteau à l’abdomen reçu en 2018, alors qu’il était candidat.La Cour suprême doit examiner les recours déposés par la défense de M. Bolsonaro avant d’éventuellement l’envoyer en prison.L’ancien président pourrait demander à purger sa peine à domicile, invoquant son état de santé.








