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Tour d’Espagne : Pedro Sánchez redit sa “profonde admiration” pour les manifestants propalestiniens

Au lendemain de la fin chaotique de La Vuelta à Madrid, le Premier ministre espagnol a campé sur ses positions lundi, réaffirmant son “admiration” pour les manifestants propalestiniens ayant perturbé l’épreuve, et suggérant d’exclure d’Israël des compétitions sportives “tant que la barbarie continuerait” à Gaza.”Nous ressentons, comme je l’ai dit hier, une profonde admiration et …

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Au Bélarus, des exercices militaires avec la Russie aux portes de l’Otan

Des bruits d’explosion, des gerbes de feu et le rugissement d’avions de combat: quelques hommes, dont deux représentants militaires américains, observent à la jumelle les manoeuvres de troupes russes et bélarusses.Ces exercices baptisés “Zapad-2025”, prévus pour durer jusqu’à mardi, ont été lancés vendredi, quelques jours après l’intrusion sans précédent d’une vingtaine de drones russes sur …

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Au Bélarus, des exercices militaires avec la Russie aux portes de l’Otan

Des bruits d’explosion, des gerbes de feu et le rugissement d’avions de combat: quelques hommes, dont deux représentants militaires américains, observent à la jumelle les manoeuvres de troupes russes et bélarusses.Ces exercices baptisés “Zapad-2025”, prévus pour durer jusqu’à mardi, ont été lancés vendredi, quelques jours après l’intrusion sans précédent d’une vingtaine de drones russes sur le territoire polonais, condamnée par l’Union européenne. Dimanche, la Roumanie a à son tour dénoncé l’intrusion d’un drone russe.Si les pays appartenant au flanc oriental de l’Otan ont fait part de leurs vives préoccupations concernant les intentions de Moscou, la Russie et son allié, le Bélarus, où se déroulent la plupart des manoeuvres, jugent ces réactions exagérées.L’objectif revendiqué de ces exercices, qui se déroulent habituellement tous les quatre ans, consiste à simuler une invasion de leur territoire par un “ennemi”.”On a entendu beaucoup de choses (…), qu’on était en train de menacer l’Otan, qu’on allait envahir les Etats baltes… Bref, une série d’absurdités”, a commenté lundi le ministre bélarusse de la Défense Viktor Khrenine, en supervisant les opérations à la base de Borissov, à l’est de la capitale Minsk.La Pologne, la Lettonie et la Lituanie – trois pays bordant le Bélarus – ont néanmoins renforcé leurs mesures de sécurité, en fermant notamment leurs frontières et en organisant des exercices militaires rivaux.Fait rare, le Bélarus a invité lundi des dizaines de journalistes étrangers et d’équipes de télévision à assister à quelques opérations.- “Meilleures places” -Des représentants américains étaient également présents, recevant un accueil d’invités d’honneur, un nouveau signe de conciliation entre Washington et Minsk.Le ministère bélarusse de la Défense a publié lundi une vidéo montrant Viktor Khrenine serrant la main à l’attaché militaire américain Bryan Shoupe, accompagné d’un autre homme et tous deux en uniforme, et échangeant quelques paroles avec lui en russe.”Merci pour l’invitation”, a déclaré le représentant américain dans cette vidéo.”Les meilleures places pour observer seront mises à votre disposition (…) Nous vous montrerons tout ce qui vous intéresse”, lui a répondu le ministre bélarusse.Selon Minsk, des représentants d’une vingtaine de pays assistent aux manoeuvres, dont la Hongrie et la Turquie, membres de l’Otan.Depuis leur plateforme d’observation, les spectateurs ont notamment assisté aux manoeuvres de véhicules dans une rivière, suivis depuis les airs par un hélicoptère. Dans un bunker, de jeunes conscrits chargeaient des obus dans un canon.Les journalistes n’ont pas été invités aux exercices se déroulant en mer de Barents et dans la Baltique, ni aux exercices terrestres dans la région bélarusse de Grodno, à la frontière avec la Pologne et la Lituanie.Selon Minsk, 7.000 soldats participent à l’édition “Zapad-2025”, dont seulement 1.000 envoyés par la Russie, qui a massivement déployé ses troupes en Ukraine depuis février 2022. Les exercices militaires conjoints de 2021 avaient mobilisé quelque 200.000 soldats.Le ministre bélarusse de la Défense a justifié la baisse du nombre de soldats déployés par la volonté de Minsk de “réduire les tensions” avec ses voisins. “Nous n’avons rien à cacher”, a-t-il déclaré, ajoutant: “Nous nous préparons seulement à défendre notre pays”. 

Athlétisme: et Armand Duplantis s’envola vers de nouveaux cieux à 6,30 m

Un peu plus encore dans la stratosphère et dans l’histoire du sport, Armand Duplantis a franchi la barre des 6,30 mètres à la perche, améliorant pour la 14e fois le record du monde, lundi en finale des Mondiaux à Tokyo.Jusqu’où s’arrêtera le génie suédois ? Jamais l’expression britannique imagée “Sky is the limit”, qu’on pourrait traduire par “sans limite si ce n’est le ciel” aura été aussi appropriée à un sportif dont la spécialité est de s’élever dans les airs. Et de se prendre à imaginer l’envolée au-delà des 6,40 m et rêver même aux 6,50 m.Le fait est qu’en cinq ans à peine, “Mondo” a habitué le monde à ses exploits centimètre par centimètre, quelle que soit la scène, Jeux olympiques, meetings, Championnats du monde, en plein air, en salle… Et qu’on ne s’en lasse pas.”Il faut admirer, savourer. C’est exceptionnel de vivre ça. Il a cassé la barrière des 6,20 m maintenant celle des 6,30 m. Faut savourer. C’est le plus grand athlète toutes disciplines confondues. Y en a pas un qui lui arrive à la cheville. Il repousse les limites”, a témoigné son pote Renaud Lavillenie, pas rancunier d’avoir vu le prodige effacer ses 6,16 m des tablettes un soir de février 2020.La moiteur de Tokyo n’a pas freiné son élan. Mais il devait d’abord expédier les affaires courantes et s’assurer du titre, son troisième mondial. Ce qu’il a fait en étant le seul à franchir 6,15 m, avant une tentative en coup de poker ratée à 6,20 m du Grec Emmanouil Karalis, beau deuxième qui franchit pour la 12e fois cette saison six mètres ou plus.- “C’était sûr” -Une fois le stade national de Tokyo rien qu’à lui, Duplantis a réclamé les applaudissements du public dans une enceinte qui sonnait si creux il y a quatre ans lors de son premier sacre olympique, en pleine pandémie de Covid-19.Premier essai, manqué de peu. Le deuxième aussi.Très concentré, les yeux fermés, il s’assoit sur son banc à côté de son ami Karalis, qui lui souffle de l’air avec un ventilateur portatif pour lui donner des ailes.Et vient enfin la liesse à la troisième tentative, comme au Stade de France (6,25 m) aux derniers JO, où il conjura le souvenir “apocalyptique”, selon ses propres mots, de son sacre olympique sans spectateur avec qui célébrer trois ans plus tôt.”Je pense que je le méritais aussi, un peu, car je sentais que j’étais vraiment proche lors des Jeux olympiques ici. Ce qui a fait la différence, c’était d’avoir les spectateurs et toute l’énergie du public, car c’est l’un des meilleurs stades, une des meilleures ambiances, une des meilleures expériences que j’aie connus”, a lancé le Suédois dans la nuit.Le perchiste exulte, enlace ses camarades du podium, le médaillé d’argent du soir Karalis (6,00 m) et de bronze de l’Australien Kurtis Marschall (5,95 m).”Je pense qu’il voulait le faire ici et on pouvait le voir dans ses yeux, il allait franchir la barre, c’était sûr”, a raconté ce dernier en zone mixte.Duplantis a salué ensuite chaque côté du stade tokyoïte, avant d’embrasser sa fiancée Desiré Inglander, au son de “Gimme Gimme Gimme” du groupe Abba, toutes basses hurlantes.- L’exploit de Kambundji -Le concours de perche, remarquable de densité avec sept perchistes à 5,90 m ou plus, n’a pas manqué d’images fortes, notamment l’émotion de Sam Kendricks, au pied du mur après deux sauts manqués, avant de franchir 5,95 m et de courir, emporté par une joie enfantine, comme s’il avait lui aussi battu le record, avant d’essuyer quelques larmes, félicité par le vétéran Renaud Lavillenie.En ce jour férié au Japon censé célébrer les personnes âgées, le Français de 38 ans, a tenté un coup de baroudeur de la perche et fait l’impasse sur plusieurs barres, comptant sur un exploit de sa part et sur les erreurs de ses adversaires. Mais il a finalement dû se contenter d’une barre à 5,75 m, restant jusqu’au bout de la soirée pour féliciter son héritier.Le reste de la nuit a été marqué par deux scénarios fous: sur 3.000 m steeple, le double champion du monde et double champion olympique en titre Soufiane El-Bakkali s’est fait doubler dans les derniers mètres par le surprenant Néo-Zélandais Geordie Beamish, auteur d’une impressionnante dernière ligne droite (8:33.88).Juste après, la favorite du 100 m haies Masai Russell est elle passée à côté de sa course (4e), remportée par la Suissesse Ditaji Kambundji (12.24), seulement 13e meilleure performeuse de l’été avant dimanche.Au marteau, la Canadienne Camryn Rogers, championne olympique à Paris, a aisément conservé son titre mondial grâce à un jet à 80,51 m.

Une aristocrate britannique et son compagnon emprisonnés pour la mort de leur bébé

Une aristocrate britannique, issue d’une famille proche de la famille royale, et son compagnon ont été condamnés lundi à 14 et 18 ans de détention pour la mort de leur bébé survenue au cours d’une cavale de plusieurs semaines.Cette affaire hors norme, qui a débuté par la fuite du couple début 2023 pour se cacher …

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Une aristocrate britannique et son compagnon emprisonnés pour la mort de leur bébé

Une aristocrate britannique, issue d’une famille proche de la famille royale, et son compagnon ont été condamnés lundi à 14 et 18 ans de détention pour la mort de leur bébé survenue au cours d’une cavale de plusieurs semaines.Cette affaire hors norme, qui a débuté par la fuite du couple début 2023 pour se cacher de la police et des services sociaux, a passionné les Britanniques et nécessité deux procès après l’échec d’un premier jury à se prononcer.En prononçant la peine de Constance Marten, 38 ans, et Mark Gordon, 51 ans, le juge a insisté sur leur “conduite négligente” et leur “mépris flagrant” pour les risques qu’ils faisaient courir à la petite Victoria, qui dormait avec eux sous une tente en plein hiver.Après le retrait de quatre de leurs enfants par les services sociaux, inquiets de leur capacité à s’en occuper, Constance Marten et Mark Gordon avaient tout fait pour garder avec eux le nourrisson, né fin décembre hors de toute structure médicale. Mais la police s’était lancée à leurs trousses après la découverte de leur voiture en feu dans le nord de l’Angleterre en janvier 2023.Le couple a finalement été arrêté fin février à Brighton, dans le sud de l’Angleterre, après près de deux mois à se déplacer en taxis, à dormir dans des hôtels ou dans une tente, et à tout payer en liquide.Le corps du nourrisson a été retrouvé quelques jours plus tard dans un sac de supermarché dans un hangar.Leur premier procès en 2024 s’était achevé sur une absence de verdict au sujet de leur responsabilité dans la mort de la petite Victoria. Ils avaient en revanche été condamnés pour cruauté infantile et pour avoir dissimulé la naissance de l’enfant.Lors du second procès, ils ont finalement été reconnus coupables d’homicide involontaire. Mark Gordon s’est vu condamné à une peine de 14 ans de prison rallongée de quatre ans supplémentaires en raison de sa “dangerosité”.  L’autopsie n’a pas permis de déterminer la cause de la mort du bébé, et le juge a décidé de condamner le couple, qui a toujours défendu la thèse de l'”accident tragique”, sur la base d’un décès par “hypothermie” dans le froid glacial.Jusqu’au bout, Constance Marten et Mark Gordon sont restés solidaires, évoquant leur “méfiance” vis-à-vis des autorités et perturbant à plusieurs reprises le déroulement des audiences. Plusieurs fois, ils ont refusé de se rendre au tribunal, ont épuisé chacun un certain nombre d’avocats, et Mark Gordon avait finalement décidé d’assurer seul sa défense.Encore lundi, le juge a dû interrompre les plaidoiries pour rappeler à l’ordre le couple, qui se faisait passer des mots dans le box.- Page d’Elizabeth II -L’intérêt des Britanniques pour cette affaire tient sans nul doute beaucoup au parcours de Constance Marten, que tout oppose à celui de Mark Gordon, fils d’une infirmière originaire des Caraïbes et qui a passé 20 ans en prison aux Etats-Unis pour un viol qu’il a commis à 14 ans.Constance, elle, est l’héritière d’une riche famille aristocrate. Son père, Napier Marten, a été page d’Elizabeth II, avant d’abandonner sa fortune et de partir vivre en Australie. Et la mère de la reine était la marraine de sa grand-mère paternelle.Éduquée dans des écoles privées, puis étudiante en arabe et en philosophie, Constance Marten a travaillé un temps pour la chaîne Al Jazeera, avant de se tourner vers une carrière d’actrice.En 2014, elle rencontre Mark Gordon dans une boutique à Londres et le couple se marie deux ans plus tard au Pérou, une union non reconnue au Royaume-Uni.Durant les deux procès, elle a raconté les relations difficiles qu’elle entretenait avec sa famille, qui l’ont conduite à rompre tout lien dans les années 2010.”Ils avaient honte du fait que j’ai eu des enfants avec Mark, qu’ils ne soient pas issus de la haute société”, a-t-elle dit.Elle les a accusés de lui avoir coupé les vivres, alors qu’elle était enceinte de son premier enfant, mais l’enquête a montré qu’elle a ensuite perçu des versements mensuels d’un trust hérité de sa grand-mère.Selon son avocat Tom Godfrey, Constance Marten ressent “tristesse et remords” pour la mort de Victoria.Durant le premier procès, sa mère et son frère ont régulièrement assisté aux audiences, sans que Constance Marten ne leur jette un regard. Cette dernière a déjà demandé à faire appel de sa condamnation.

L’ADN retrouvé sur la scène du meurtre de Charlie Kirk est celui du suspect, annonce le FBI

Des traces d’ADN prélevées sur deux objets retrouvés près du lieu de l’assassinat de l’influenceur conservateur Charlie Kirk correspondent à l’ADN du suspect détenu par les autorités, a annoncé lundi le directeur du FBI Kash Patel.Cinq jours après ce drame qui a frappé l’Amérique et souligné ses fractures politiques, l’enquête se resserre autour de Tyler Robinson, l’homme de 22 ans arrêté jeudi soir et qui ne coopère pas avec les enquêteurs.De nombreuses pièces à conviction ont été collectées par la police, “dont un tournevis, qui a été retrouvé sur le toit” du campus universitaire de l’Utah (ouest), d’où le tireur était positionné.Une serviette “enroulée autour” du fusil à lunette a aussi été retrouvée sur les lieux, a déclaré lundi sur Fox News le patron du FBI, la police fédérale en charge de l’enquête.”Je peux annoncer aujourd’hui que les traces d’ADN de la serviette enroulée autour de l’arme à feu et l’ADN sur le tournevis correspondent avec le suspect actuellement détenu”, a déclaré Kash Patel.Critiqué pour son action depuis le début de l’affaire, le chef du FBI mentionne aussi un mot laissé par le suspect avant de passer à l’acte.”Le suspect a écrit, en gros, +j’ai l’opportunité d’éliminer Charlie Kirk, et je vais m’en saisir+”, a-t-il dit, ajoutant que le FBI avait des “preuves” de cette note, détruite depuis.Si Tyler Robinson avait “une idéologie de gauche”, selon le gouverneur de l’Utah, aucun mobile précis n’a été avancé pour cet assassinat.Le meurtrier présumé, un élève brillant au lycée, élevé dans la foi mormone par des parents républicains, doit être formellement inculpé mardi.L’assassinat de Charlie Kirk, un des jeunes influenceurs les plus populaires de la droite américaine, marque un regain de la violence politique aux Etats-Unis.Donald Trump, proche de l’influenceur, a confirmé qu’il assisterait dimanche à une cérémonie d’hommage organisée en Arizona dans un stade de plus de 63.000 places.

L’ADN retrouvé sur la scène du meurtre de Charlie Kirk est celui du suspect, annonce le FBI

Des traces d’ADN prélevées sur deux objets retrouvés près du lieu de l’assassinat de l’influenceur conservateur Charlie Kirk correspondent à l’ADN du suspect détenu par les autorités, a annoncé lundi le directeur du FBI Kash Patel.Cinq jours après ce drame qui a frappé l’Amérique et souligné ses fractures politiques, l’enquête se resserre autour de Tyler Robinson, l’homme de 22 ans arrêté jeudi soir et qui ne coopère pas avec les enquêteurs.De nombreuses pièces à conviction ont été collectées par la police, “dont un tournevis, qui a été retrouvé sur le toit” du campus universitaire de l’Utah (ouest), d’où le tireur était positionné.Une serviette “enroulée autour” du fusil à lunette a aussi été retrouvée sur les lieux, a déclaré lundi sur Fox News le patron du FBI, la police fédérale en charge de l’enquête.”Je peux annoncer aujourd’hui que les traces d’ADN de la serviette enroulée autour de l’arme à feu et l’ADN sur le tournevis correspondent avec le suspect actuellement détenu”, a déclaré Kash Patel.Critiqué pour son action depuis le début de l’affaire, le chef du FBI mentionne aussi un mot laissé par le suspect avant de passer à l’acte.”Le suspect a écrit, en gros, +j’ai l’opportunité d’éliminer Charlie Kirk, et je vais m’en saisir+”, a-t-il dit, ajoutant que le FBI avait des “preuves” de cette note, détruite depuis.Si Tyler Robinson avait “une idéologie de gauche”, selon le gouverneur de l’Utah, aucun mobile précis n’a été avancé pour cet assassinat.Le meurtrier présumé, un élève brillant au lycée, élevé dans la foi mormone par des parents républicains, doit être formellement inculpé mardi.L’assassinat de Charlie Kirk, un des jeunes influenceurs les plus populaires de la droite américaine, marque un regain de la violence politique aux Etats-Unis.Donald Trump, proche de l’influenceur, a confirmé qu’il assisterait dimanche à une cérémonie d’hommage organisée en Arizona dans un stade de plus de 63.000 places.

Rubio promet le soutien “indéfectible” des Etats-Unis à Israël

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a promis lundi le “soutien indéfectible” de son pays à Israël pour éliminer le Hamas palestinien, près de deux ans après une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.Durant la visite de M. Rubio, l’armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile locale y faisant état d’au moins 42 Palestiniens tués, dont des enfants.Lancée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, cette offensive a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007. Le déplacement de M. Rubio coïncide avec un sommet arabo-islamique à Doha durant lequel l’émir du Qatar s’en est pris de nouveau à Israël après son attaque inédite le 9 septembre dans la capitale qatarie contre des chefs du Hamas.”Les habitants de Gaza méritent un avenir meilleur, mais cet avenir meilleur ne pourra commencer que lorsque le Hamas sera éliminé”, a déclaré M. Rubio après une rencontre à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.”Vous pouvez compter sur notre soutien indéfectible et notre engagement à voir cela se concrétiser”, a ajouté le secrétaire d’Etat qui doit se rendre mardi au Qatar, en route pour Londres.Les frappes israéliennes au Qatar, un médiateur entre Israël et le Hamas et un allié des Etats-Unis, ont contrarié le président Donald Trump.”Le Qatar a été un très grand allié. Israël et tous les autres, nous devons faire attention. Quand nous attaquons des gens, nous devons être prudents”, a-t-il dit dimanche.Mais M. Netanyahu a estimé que M. Trump était “le plus grand ami” qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche. Il a de nouveau défendu les frappes à Doha, en disant “que les terroristes ne doivent pas bénéficier d’un refuge”.- “Enhardi le Hamas” -Au sommet de Doha, l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a dit: “celui qui oeuvre avec persistance et méthodologie à assassiner la partie avec laquelle il négocie, entend faire échouer les négociations” en vue d’une trêve à Gaza et une libération des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre. M. Rubio a dit à Jérusalem vouloir “encourager le Qatar” à poursuivre sa médiation.Le déplacement du secrétaire d’Etat vise aussi à afficher la solidarité des Etats-Unis avec Israël à une semaine d’un sommet coprésidé par la France et l’Arabie saoudite à l’ONU et destiné à promouvoir la reconnaissance internationale d’un Etat de Palestine, au côté d’Israël.Une initiative largement symbolique dans la mesure où Israël s’oppose fermement à la création d’un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.Les Etats-Unis sont également hostiles à cette démarche, qui selon M. Rubio, a “enhardi” le Hamas. Le secrétaire d’Etat avait indiqué qu’il comptait parler à Jérusalem de l’intention d’Israël d’annexer des secteurs en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, dans le but d’empêcher la création d’un tel Etat.Sur la guerre à Gaza, le secrétaire d’Etat a indiqué que Donald Trump souhaitait qu’elle soit “terminée”. Une telle issue doit passer selon lui par la libération de tous les otages et des garanties que le Hamas “ne sera plus une menace” pour Israël.- “Un corps sans âme” -Dans le territoire palestinien, la Défense civile a fait état d’au moins 42 morts, dont plus de la moitié à Gaza-ville où l’armée a intensifié ses bombardements avec l’objectif de s’en emparer.Compte-tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.L’armée israélienne, qui présente Gaza-ville comme l’un des derniers bastions du Hamas dans le territoire palestinien, y a détruit plusieurs tours d’habitation en accusant le Hamas de s’y cacher.Les Palestiniens continuent de fuir, en grand nombre, la ville et ses environs, qui comptaient un million d’habitants avant les dernières opérations israéliennes selon l’ONU.  “Je me sens comme un corps sans âme”, dit Susan Annan, une Palestinienne qui a perdu sa maison après la destruction d’une tour. “Nous avons quitté notre maison avec seulement nos vêtements. Nous n’avons rien pu emporter.”L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 47 sont encore retenues à Gaza dont 25 décédées selon l’armée.Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire. L’ONU y a déclaré la famine, ce que Israël dément.