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Royaume-Uni: les visiteurs européens à leur tour soumis à un permis d’entrée

A la gare ou à l’aéroport, les touristes européens sur le départ pour le Royaume-Uni ont dû présenter pour la première fois mercredi leur autorisation de voyage électronique (ETA), un document numérique payant, destiné à renforcer la sécurité aux frontières britanniques.Après les voyageurs d’une cinquantaine de pays et territoires dont les Etats-Unis, le Canada et l’Australie en janvier, c’est au tour de ceux d’une trentaine de pays européens de devoir se munir de ce sésame, qui doit être demandé en ligne quelques jours avant le départ.Tous doivent désormais remplir un questionnaire en ligne, avant de s’acquitter d’une somme de 10 livres (12 euros), qui sera portée à 16 livres, soit environ 19 euros, à partir du 9 avril.A la gare du Nord à Paris, les voyageurs rencontrés par l’AFP dans la file d’attente de l’Eurostar avaient tous leur ETA en poche, même si certains d’entre eux, comme Claude Allary, ont appris la nouvelle règle “un petit peu par hasard, en lisant le journal”.Désormais, toute personne qui se rendra au Royaume-Uni devra soit être munie d’un visa, soit d’une ETA.”Si vous n’êtes pas un ressortissant d’un pays soumis à un visa, un citoyen britannique ou irlandais, alors nous voulons récolter vos informations avant le départ pour vérifier que vous êtes autorisé à voyager au Royaume-Uni”, a expliqué mardi Phil Douglas, directeur général de la police britannique aux frontières.Cette démarche est “incroyablement facile” à réaliser, et permettra d’accélérer les contrôles à l’arrivée via des portiques automatisés, a-t-il assuré.- “Période transitoire” -Certains voyageurs parisiens n’étaient toutefois pas de cet avis comme Renaud Ruer, professionnel du secteur du vin, qui a passé une demi-heure à remplir le formulaire, et juge qu’il s’agit d’une “galère inutile” et de “racket”.A l’exception de l’Irlande, tous les ressortissants des pays de l’Union européenne (UE), mineurs ou majeurs, sont concernés, sauf ceux munis d’un visa (travail, études…). Leur ETA sera valable deux ans.Pour l’obtenir, ils doivent télécharger une application dédiée, “UK ETA” ou, à défaut, se rendre sur le site du gouvernement britannique, gov.uk. L’autorisation de voyage, liée numériquement au passeport, est généralement accordée en quelques instants, selon le Home office, qui recommande toutefois de prévoir trois jours ouvrés de marge.Cette démarche est similaire à celle de l’ESTA américain, dont le prix est équivalent.Il y aura, selon Phil Douglas, une “période transitoire” avec une forme de tolérance, qui devrait durer jusqu’en “septembre ou en octobre”. Mais “après cela, une personne n’aura plus le droit de monter dans l’avion ou le train pour venir au Royaume-Uni” sans son autorisation électronique.Cinq ans après la sortie du Royaume-Uni de l’UE, le gouvernement britannique justifie cette mesure par la nécessité de “sécuriser les frontières”, en “numérisant le système d’immigration”.L’ETA a été lancé en 2023, d’abord pour les citoyens du Qatar, puis dans les autres pays du Golfe.Les ressortissants de pays notamment asiatiques ou africains comme l’Inde, l’Afghanistan, le Cameroun ou l’Egypte, restent eux soumis au traditionnel système de visa.L’ETA permet de séjourner au Royaume-Uni pendant six mois maximum. Elle autorise un nombre de voyages illimités pendant deux ans, mais la demande doit être renouvelée s’il y a changement de passeport.La plupart des personnes en transit au Royaume-Uni devront également s’en acquitter, sauf celles qui passeront par certains aéroports comme Heathrow ou celui de Manchester, où ils n’ont pas besoin de passer les contrôles aux frontières britanniques à l’atterrissage.L’UE prévoit de mettre en place le même type de système, avec ETIAS (European Travel Information and Authorisation System), une autorisation pour voyager dans 30 pays européens, dont l’entrée en vigueur devrait intervenir en 2026.

Royaume-Uni: les visiteurs européens à leur tour soumis à un permis d’entrée

A la gare ou à l’aéroport, les touristes européens sur le départ pour le Royaume-Uni ont dû présenter pour la première fois mercredi leur autorisation de voyage électronique (ETA), un document numérique payant, destiné à renforcer la sécurité aux frontières britanniques.Après les voyageurs d’une cinquantaine de pays et territoires dont les Etats-Unis, le Canada et l’Australie en janvier, c’est au tour de ceux d’une trentaine de pays européens de devoir se munir de ce sésame, qui doit être demandé en ligne quelques jours avant le départ.Tous doivent désormais remplir un questionnaire en ligne, avant de s’acquitter d’une somme de 10 livres (12 euros), qui sera portée à 16 livres, soit environ 19 euros, à partir du 9 avril.A la gare du Nord à Paris, les voyageurs rencontrés par l’AFP dans la file d’attente de l’Eurostar avaient tous leur ETA en poche, même si certains d’entre eux, comme Claude Allary, ont appris la nouvelle règle “un petit peu par hasard, en lisant le journal”.Désormais, toute personne qui se rendra au Royaume-Uni devra soit être munie d’un visa, soit d’une ETA.”Si vous n’êtes pas un ressortissant d’un pays soumis à un visa, un citoyen britannique ou irlandais, alors nous voulons récolter vos informations avant le départ pour vérifier que vous êtes autorisé à voyager au Royaume-Uni”, a expliqué mardi Phil Douglas, directeur général de la police britannique aux frontières.Cette démarche est “incroyablement facile” à réaliser, et permettra d’accélérer les contrôles à l’arrivée via des portiques automatisés, a-t-il assuré.- “Période transitoire” -Certains voyageurs parisiens n’étaient toutefois pas de cet avis comme Renaud Ruer, professionnel du secteur du vin, qui a passé une demi-heure à remplir le formulaire, et juge qu’il s’agit d’une “galère inutile” et de “racket”.A l’exception de l’Irlande, tous les ressortissants des pays de l’Union européenne (UE), mineurs ou majeurs, sont concernés, sauf ceux munis d’un visa (travail, études…). Leur ETA sera valable deux ans.Pour l’obtenir, ils doivent télécharger une application dédiée, “UK ETA” ou, à défaut, se rendre sur le site du gouvernement britannique, gov.uk. L’autorisation de voyage, liée numériquement au passeport, est généralement accordée en quelques instants, selon le Home office, qui recommande toutefois de prévoir trois jours ouvrés de marge.Cette démarche est similaire à celle de l’ESTA américain, dont le prix est équivalent.Il y aura, selon Phil Douglas, une “période transitoire” avec une forme de tolérance, qui devrait durer jusqu’en “septembre ou en octobre”. Mais “après cela, une personne n’aura plus le droit de monter dans l’avion ou le train pour venir au Royaume-Uni” sans son autorisation électronique.Cinq ans après la sortie du Royaume-Uni de l’UE, le gouvernement britannique justifie cette mesure par la nécessité de “sécuriser les frontières”, en “numérisant le système d’immigration”.L’ETA a été lancé en 2023, d’abord pour les citoyens du Qatar, puis dans les autres pays du Golfe.Les ressortissants de pays notamment asiatiques ou africains comme l’Inde, l’Afghanistan, le Cameroun ou l’Egypte, restent eux soumis au traditionnel système de visa.L’ETA permet de séjourner au Royaume-Uni pendant six mois maximum. Elle autorise un nombre de voyages illimités pendant deux ans, mais la demande doit être renouvelée s’il y a changement de passeport.La plupart des personnes en transit au Royaume-Uni devront également s’en acquitter, sauf celles qui passeront par certains aéroports comme Heathrow ou celui de Manchester, où ils n’ont pas besoin de passer les contrôles aux frontières britanniques à l’atterrissage.L’UE prévoit de mettre en place le même type de système, avec ETIAS (European Travel Information and Authorisation System), une autorisation pour voyager dans 30 pays européens, dont l’entrée en vigueur devrait intervenir en 2026.

Séisme en Birmanie: près de 2.900 morts, selon un nouveau bilan de la junte

La junte birmane a établi mercredi un nouveau bilan de près de 2.900 morts, cinq jours après le séisme qui a ravagé le pays, et a déclaré reprendre “ses activités défensives” contre les groupes rebelles armés, décision critiquée par les Nations unies, tandis que la Chine et l’Australie plaident pour un accès facilité à l’aide humanitaire.Alors que plusieurs groupes rebelles ont annoncé suspendre les hostilités, le chef de la junte Min Aung Hlaing a promis de poursuivre les “activités défensives” contre les “terroristes”.”Les terroristes se livrent à des actes de sabotage et perturbent notamment l’approvisionnement en électricité”, a-t-il déclaré dans un communiqué publié mardi.Si “certains groupes armés ethniques ne sont actuellement pas engagés dans des combats”, ceux-ci “s’organisent et s’entraînent pour mener des attaques”, peut-on y lire.L’armée birmane “continuera à mener les activités défensives nécessaires”, a-t-il poursuivi.Ces mesures “ne sont ni nécessaires ni protectrices”, a réagi le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Birmanie, Tom Andrews, sur le réseau social X.”Elles sont scandaleuses et doivent être condamnées avec la plus grande fermeté par les dirigeants mondiaux”, a-t-il poursuivi.La junte a publié mercredi un nouveau bilan de 2.886 morts, et a indiqué que 4.600 personnes étaient blessées tandis que 373 étaient toujours portées disparues.L'”Alliance des Trois Fraternités”, formé de trois puissants groupes rebelles ethniques a annoncé une pause d’un mois dans les hostilités afin de soutenir les efforts humanitaires déployés en réponse au séisme.Les Forces de défense populaire (FDP) avaient déjà décrété un cessez-le-feu partiel.- “Pas assez d’aide” -Le conflit civil, qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi, a déjà mis à genoux les infrastructures vitales et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d’opposants politiques, complique aussi la collecte d’informations.La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.Des journalistes de l’AFP ont assisté à des scènes chaotiques alors qu’au moins 200 personnes désespérées faisaient la queue pour recevoir de l’aide à Sagaing, la ville la plus proche de l’épicentre du tremblement de terre, certains courant à travers la circulation pour rejoindre les files d’attente.Les destructions sont nombreuses dans la ville, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) signalant qu’une habitation sur trois s’est effondrée. Cinq jours après le tremblement de terre, les habitants se plaignent du manque d’aide.”Bien sûr, nous n’avons pas assez d’aide”, se lamente Ayethi Kar, 63 ans, directrice d’une école pour jeunes nonnes, rasée depuis vendredi.Si les habitants ont reçu de l’eau et de la nourriture, la sexagénaire déclare toujours dormir “à même le sol”.Les établissements de santé, endommagés par le séisme et dont la capacité est limitée, sont “submergés par un grand nombre de patients”, tandis que les réserves de nourriture, d’eau et de médicaments s’amenuisent, a déclaré l’OMS mardi.Les chances de retrouver d’autres survivants s’amenuisent, mais le sauvetage de deux hommes des ruines d’un hôtel de Naypyidaw a ravivé à nouveau les espoirs.La junte a effectué des tirs de sommation à l’encontre d’un convoi de neufs véhicules de la Croix-Rouge chinoise, qui roulait à destination du village d’Ommati, dans l’Etat Shan (nord), la veille au soir.Aucune “notification préalable à la Birmanie, ni à une ambassade respective, ni au bureau de l’attaché militaire”, condition préalable à l’entrée de toute aide étrangère, n’avait été faite, selon Zaw Min Tun, porte-parole de la junte.Il a également affirmé que la junte et la TLNA, un groupe rebelle ethnique, s’étaient affrontés à proximité du village.Interrogé, le ministère chinois des Affaires étrangères a répondu que le matériel envoyé par la Croix-rouge chinoise était arrivé, et qu’il était “en sécurité à l’heure actuelle”, au même titre que les travailleurs humanitaires.”Nous poussons toutes les parties en Birmanie à fournir un passage sans entrave à l’aide”, a-t-il ajouté.”Nous condamnons ces actes et appelons le régime militaire à cesser immédiatement les opérations militaires et à permettre un accès humanitaire total aux zones touchées”, a déclaré mardi la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong.- Enquête à Bangkok -Plus de 1.000 secouristes étrangers sont arrivés en Birmanie dans le cadre de la mobilisation internationale pour épauler des services locaux sous-équipés.Amnesty International a déclaré que les attaques militaires “inhumaines” compliquaient considérablement les opérations de secours aux victimes.”On ne peut pas demander de l’aide d’une main et bombarder de l’autre”, a déclaré Joe Freeman, spécialiste du pays au sein de l’ONG.Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé vendredi un appel au secours auprès de la communauté internationale, une démarche rarissime qui illustre l’ampleur de la catastrophe.A près de 1.000 kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, des secours continuent de chercher des survivants dans les décombres d’une tour en construction de 30 étages qui s’est effondrée. Quelque 22 personnes ont trouvé la mort dans la capitale thaïlandaise, selon un bilan mercredi, mais des dizaines d’autres sont portées disparues.la Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a ordonné une enquête sur les matériaux et les normes de sécurité du site à un groupe d’experts qui doit lui rendre compte cette semaine.bur-pfc-ah-vgu/pt

Séisme en Birmanie: près de 2.900 morts, selon un nouveau bilan de la junte

La junte birmane a établi mercredi un nouveau bilan de près de 2.900 morts, cinq jours après le séisme qui a ravagé le pays, et a déclaré reprendre “ses activités défensives” contre les groupes rebelles armés, décision critiquée par les Nations unies, tandis que la Chine et l’Australie plaident pour un accès facilité à l’aide humanitaire.Alors que plusieurs groupes rebelles ont annoncé suspendre les hostilités, le chef de la junte Min Aung Hlaing a promis de poursuivre les “activités défensives” contre les “terroristes”.”Les terroristes se livrent à des actes de sabotage et perturbent notamment l’approvisionnement en électricité”, a-t-il déclaré dans un communiqué publié mardi.Si “certains groupes armés ethniques ne sont actuellement pas engagés dans des combats”, ceux-ci “s’organisent et s’entraînent pour mener des attaques”, peut-on y lire.L’armée birmane “continuera à mener les activités défensives nécessaires”, a-t-il poursuivi.Ces mesures “ne sont ni nécessaires ni protectrices”, a réagi le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Birmanie, Tom Andrews, sur le réseau social X.”Elles sont scandaleuses et doivent être condamnées avec la plus grande fermeté par les dirigeants mondiaux”, a-t-il poursuivi.La junte a publié mercredi un nouveau bilan de 2.886 morts, et a indiqué que 4.600 personnes étaient blessées tandis que 373 étaient toujours portées disparues.L'”Alliance des Trois Fraternités”, formé de trois puissants groupes rebelles ethniques a annoncé une pause d’un mois dans les hostilités afin de soutenir les efforts humanitaires déployés en réponse au séisme.Les Forces de défense populaire (FDP) avaient déjà décrété un cessez-le-feu partiel.- “Pas assez d’aide” -Le conflit civil, qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi, a déjà mis à genoux les infrastructures vitales et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d’opposants politiques, complique aussi la collecte d’informations.La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.Des journalistes de l’AFP ont assisté à des scènes chaotiques alors qu’au moins 200 personnes désespérées faisaient la queue pour recevoir de l’aide à Sagaing, la ville la plus proche de l’épicentre du tremblement de terre, certains courant à travers la circulation pour rejoindre les files d’attente.Les destructions sont nombreuses dans la ville, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) signalant qu’une habitation sur trois s’est effondrée. Cinq jours après le tremblement de terre, les habitants se plaignent du manque d’aide.”Bien sûr, nous n’avons pas assez d’aide”, se lamente Ayethi Kar, 63 ans, directrice d’une école pour jeunes nonnes, rasée depuis vendredi.Si les habitants ont reçu de l’eau et de la nourriture, la sexagénaire déclare toujours dormir “à même le sol”.Les établissements de santé, endommagés par le séisme et dont la capacité est limitée, sont “submergés par un grand nombre de patients”, tandis que les réserves de nourriture, d’eau et de médicaments s’amenuisent, a déclaré l’OMS mardi.Les chances de retrouver d’autres survivants s’amenuisent, mais le sauvetage de deux hommes des ruines d’un hôtel de Naypyidaw a ravivé à nouveau les espoirs.La junte a effectué des tirs de sommation à l’encontre d’un convoi de neufs véhicules de la Croix-Rouge chinoise, qui roulait à destination du village d’Ommati, dans l’Etat Shan (nord), la veille au soir.Aucune “notification préalable à la Birmanie, ni à une ambassade respective, ni au bureau de l’attaché militaire”, condition préalable à l’entrée de toute aide étrangère, n’avait été faite, selon Zaw Min Tun, porte-parole de la junte.Il a également affirmé que la junte et la TLNA, un groupe rebelle ethnique, s’étaient affrontés à proximité du village.Interrogé, le ministère chinois des Affaires étrangères a répondu que le matériel envoyé par la Croix-rouge chinoise était arrivé, et qu’il était “en sécurité à l’heure actuelle”, au même titre que les travailleurs humanitaires.”Nous poussons toutes les parties en Birmanie à fournir un passage sans entrave à l’aide”, a-t-il ajouté.”Nous condamnons ces actes et appelons le régime militaire à cesser immédiatement les opérations militaires et à permettre un accès humanitaire total aux zones touchées”, a déclaré mardi la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong.- Enquête à Bangkok -Plus de 1.000 secouristes étrangers sont arrivés en Birmanie dans le cadre de la mobilisation internationale pour épauler des services locaux sous-équipés.Amnesty International a déclaré que les attaques militaires “inhumaines” compliquaient considérablement les opérations de secours aux victimes.”On ne peut pas demander de l’aide d’une main et bombarder de l’autre”, a déclaré Joe Freeman, spécialiste du pays au sein de l’ONG.Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé vendredi un appel au secours auprès de la communauté internationale, une démarche rarissime qui illustre l’ampleur de la catastrophe.A près de 1.000 kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, des secours continuent de chercher des survivants dans les décombres d’une tour en construction de 30 étages qui s’est effondrée. Quelque 22 personnes ont trouvé la mort dans la capitale thaïlandaise, selon un bilan mercredi, mais des dizaines d’autres sont portées disparues.la Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a ordonné une enquête sur les matériaux et les normes de sécurité du site à un groupe d’experts qui doit lui rendre compte cette semaine.bur-pfc-ah-vgu/pt

Espagne: accusé d’avoir dissimulé des revenus, Ancelotti assure n’avoir jamais voulu frauder

Accusé d’avoir caché au fisc espagnol une partie de ses revenus provenant de droits à l’image, l’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti a assuré mercredi devant un tribunal n’avoir “jamais envisagé de frauder”, affirmant que le club lui-même lui avait proposé ce système de rémunération.”Quand le club me le suggère, je mets le Real Madrid en contact avec mon conseiller. Je ne m’en suis pas occupé, parce que je n’avais jamais été payé ainsi. (…) Tous les joueurs le font, Mourinho (son prédécesseur comme entraîneur) avait ça aussi”, a déclaré le technicien italien devant le Tribunal supérieur de justice (TSJ) à Madrid.Prédécesseur de Carlo Ancelotti sur le banc du Real Madrid, José Mourinho avait lui aussi été jugé pour fraude fiscale et écopé d’un an de prison avec sursis après avoir plaidé coupable en 2019.Carlo Ancelotti, 65 ans, est accusé de ne pas avoir déclaré ses revenus des droits à l’image au Trésor public espagnol pour plus d’un million d’euros en 2014 et 2015, lors de son premier passage à la tête du Real Madrid (2013-2015), où il est revenu en 2021.Le parquet, qui fait connaître en Espagne ses réquisitions avant l’ouverture du procès, avait annoncé en mars 2024 qu’il réclamerait quatre ans et neuf mois de prison à son encontre.Sur les conseils de son club, une société avait été créée pour qu’Ancelotti puisse percevoir 15% de son salaire, qui s’élevait à 6 millions d’euros nets annuels, en droits à l’image. “Je ne me suis jamais rendu compte que quelque chose n’était pas correct” avant 2018, quand le parquet a ouvert une enquête le visant, a affirmé l’Italien.Son fils David, également son adjoint au Real Madrid, sa femme Mariann Barrena et sa belle-fille Chloe McClay ont témoigné lors du procès qui reprendra jeudi matin après s’être achevé mercredi à la mi-journée.A la sortie du tribunal, le technicien, vêtu d’un élégant costume sombre, a déclaré se sentir “très bien” et “tranquille”.- Shakira, Messi et les autres -Le ministère public a évalué à 1,24 million d’euros en 2014 et 2,96 millions d’euros en 2015 les revenus que l’entraîneur italien a tirés de la cession de ses droits à l’image, sur lesquels porte le litige.Pour le parquet, les omissions de Carlos Ancelotti dans ses déclarations fiscales étaient volontaires car le technicien italien “a eu recours à un réseau +complexe+ et +déroutant+ de trusts et de sociétés écrans pour canaliser la perception des droits à l’image”, avait-il assuré dans ses réquisitions.Mercredi, l’entraîneur italien a assuré qu’il n’avait jamais vraiment réalisé que la société qu’il avait montée pour lui reverser ces droits lui permettait de payer moins d’impôts.”A ce moment-là, tous les joueurs et les entraîneurs faisaient comme ça, cela me semblait être une chose correcte”, a-t-il affirmé, soufflant parfois devant les questions du procureur: “Pfff, vous me posez des questions sur un sujet que je ne maîtrise pas”.Carlo Ancelotti rejoint une longue liste de célébrités qui ont eu des démêlés avec le fisc espagnol.Ainsi, la star du FC Barcelone Lionel Messi avait été condamnée en 2016 à 21 mois de prison pour avoir fraudé le Trésor public de 4,1 millions d’euros. L’Argentin n’avait toutefois pas eu à purger sa peine de prison, comme c’est le cas en Espagne pour les sanctions inférieures à deux ans d’incarcération, mais il avait dû payer plus de cinq millions d’euros en réparation de la fraude.L’ancien attaquant du Real Madrid Cristiano Ronaldo avait quant à lui dû débourser 18,8 millions d’euros après sa condamnation pour fraude fiscale en 2018.Plus récemment, la chanteuse colombienne Shakira avait évité in extremis un procès en 2023 en échange du paiement d’une amende de plus de sept millions d’euros pour avoir fraudé le fisc de 14,5 millions d’euros entre 2012 et 2014.Enfin, dans un cas très similaire à celui de Carlos Ancelotti, l’ancien joueur du Real Madrid, Xabi Alonso, aujourd’hui entraîneur du Bayer Leverkusen en Allemagne, avait lui aussi fait face à des accusations de fraude fiscale concernant la cession de ses droits d’image à une entreprise basée à l’étranger.L’ancien milieu de terrain de la sélection espagnole avait refusé de conclure un accord avec le parquet avant d’être finalement acquitté.

Espagne: accusé d’avoir dissimulé des revenus, Ancelotti assure n’avoir jamais voulu frauder

Accusé d’avoir caché au fisc espagnol une partie de ses revenus provenant de droits à l’image, l’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti a assuré mercredi devant un tribunal n’avoir “jamais envisagé de frauder”, affirmant que le club lui-même lui avait proposé ce système de rémunération.”Quand le club me le suggère, je mets le Real Madrid en contact avec mon conseiller. Je ne m’en suis pas occupé, parce que je n’avais jamais été payé ainsi. (…) Tous les joueurs le font, Mourinho (son prédécesseur comme entraîneur) avait ça aussi”, a déclaré le technicien italien devant le Tribunal supérieur de justice (TSJ) à Madrid.Prédécesseur de Carlo Ancelotti sur le banc du Real Madrid, José Mourinho avait lui aussi été jugé pour fraude fiscale et écopé d’un an de prison avec sursis après avoir plaidé coupable en 2019.Carlo Ancelotti, 65 ans, est accusé de ne pas avoir déclaré ses revenus des droits à l’image au Trésor public espagnol pour plus d’un million d’euros en 2014 et 2015, lors de son premier passage à la tête du Real Madrid (2013-2015), où il est revenu en 2021.Le parquet, qui fait connaître en Espagne ses réquisitions avant l’ouverture du procès, avait annoncé en mars 2024 qu’il réclamerait quatre ans et neuf mois de prison à son encontre.Sur les conseils de son club, une société avait été créée pour qu’Ancelotti puisse percevoir 15% de son salaire, qui s’élevait à 6 millions d’euros nets annuels, en droits à l’image. “Je ne me suis jamais rendu compte que quelque chose n’était pas correct” avant 2018, quand le parquet a ouvert une enquête le visant, a affirmé l’Italien.Son fils David, également son adjoint au Real Madrid, sa femme Mariann Barrena et sa belle-fille Chloe McClay ont témoigné lors du procès qui reprendra jeudi matin après s’être achevé mercredi à la mi-journée.A la sortie du tribunal, le technicien, vêtu d’un élégant costume sombre, a déclaré se sentir “très bien” et “tranquille”.- Shakira, Messi et les autres -Le ministère public a évalué à 1,24 million d’euros en 2014 et 2,96 millions d’euros en 2015 les revenus que l’entraîneur italien a tirés de la cession de ses droits à l’image, sur lesquels porte le litige.Pour le parquet, les omissions de Carlos Ancelotti dans ses déclarations fiscales étaient volontaires car le technicien italien “a eu recours à un réseau +complexe+ et +déroutant+ de trusts et de sociétés écrans pour canaliser la perception des droits à l’image”, avait-il assuré dans ses réquisitions.Mercredi, l’entraîneur italien a assuré qu’il n’avait jamais vraiment réalisé que la société qu’il avait montée pour lui reverser ces droits lui permettait de payer moins d’impôts.”A ce moment-là, tous les joueurs et les entraîneurs faisaient comme ça, cela me semblait être une chose correcte”, a-t-il affirmé, soufflant parfois devant les questions du procureur: “Pfff, vous me posez des questions sur un sujet que je ne maîtrise pas”.Carlo Ancelotti rejoint une longue liste de célébrités qui ont eu des démêlés avec le fisc espagnol.Ainsi, la star du FC Barcelone Lionel Messi avait été condamnée en 2016 à 21 mois de prison pour avoir fraudé le Trésor public de 4,1 millions d’euros. L’Argentin n’avait toutefois pas eu à purger sa peine de prison, comme c’est le cas en Espagne pour les sanctions inférieures à deux ans d’incarcération, mais il avait dû payer plus de cinq millions d’euros en réparation de la fraude.L’ancien attaquant du Real Madrid Cristiano Ronaldo avait quant à lui dû débourser 18,8 millions d’euros après sa condamnation pour fraude fiscale en 2018.Plus récemment, la chanteuse colombienne Shakira avait évité in extremis un procès en 2023 en échange du paiement d’une amende de plus de sept millions d’euros pour avoir fraudé le fisc de 14,5 millions d’euros entre 2012 et 2014.Enfin, dans un cas très similaire à celui de Carlos Ancelotti, l’ancien joueur du Real Madrid, Xabi Alonso, aujourd’hui entraîneur du Bayer Leverkusen en Allemagne, avait lui aussi fait face à des accusations de fraude fiscale concernant la cession de ses droits d’image à une entreprise basée à l’étranger.L’ancien milieu de terrain de la sélection espagnole avait refusé de conclure un accord avec le parquet avant d’être finalement acquitté.

Espagne: accusé d’avoir dissimulé des revenus, Ancelotti assure n’avoir jamais voulu frauder

Accusé d’avoir caché au fisc espagnol une partie de ses revenus provenant de droits à l’image, l’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti a assuré mercredi devant un tribunal n’avoir “jamais envisagé de frauder”, affirmant que le club lui-même lui avait proposé ce système de rémunération.”Quand le club me le suggère, je mets le Real Madrid …

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La Chine teste les points faibles de Taïwan lors de nouvelles manoeuvres militaires “paralysantes”

Les manoeuvres militaires chinoises autour de Taïwan cette semaine visent à envoyer un message clair aux dirigeants de l’île, selon les experts: en cas de guerre, Pékin peut les couper du monde extérieur et les user jusqu’à la reddition.Alors que de précédents exercices cherchaient à tester le temps de réponse de Taipei aux incursions chinoises, Pékin affirme que les opérations de cette semaine se concentrent sur sa capacité à frapper des cibles stratégiques, comme les ports et les infrastructures énergétiques de l’île.”Taïwan est vulnérable sur le plan énergétique et la Chine joue sur cette vulnérabilité”, estime Dylan Loh, de l’université technologique Nanyang de Singapour.Les airs et les eaux entourant l’île autonome grouillent de chasseurs et navires de guerre chinois engagés dans ces manoeuvres baptisées “Tonnerre dans le détroit” – une punition, selon Pékin, pour les visées séparatistes du dirigeant taïwanais Lai Ching-te, qualifié de “parasite” par la Chine.L’opération se déroule dans le milieu et la partie sud du détroit de Taïwan, une zone de de passage essentielle au transport maritime mondial.L’île importe la quasi-totalité de son énergie et dépend largement de l’importation de nourriture, ce qui signifie qu’en cas de guerre, un blocus pourrait la paralyser – une situation que la Chine s’applique à souligner.Taïwan “n’a pas de zone-tampon” et “manque de ressources” naturelles, a expliqué à la chaîne publique chinoise CCTV le général Meng Xiangqing, professeur à l’Université de défense nationale de l’Armée nationale populaire de Pékin. “Si Taïwan perd ses voies maritimes d’approvisionnement, les ressources de l’île s’épuiseront rapidement, l’ordre social basculera dans le chaos et les moyens de subsistance des gens seront impactés”, a-t-il ajouté. “Au final, ce seront les citoyens lambda qui souffriront”.- “Blocus” -Selon Su Tzu-yun, un expert militaire basé à Taipei, les manoeuvres chinoises ont changé d’objectif: visant auparavant à empêcher des forces étrangères de venir en aide à Taïwan en cas de conflit, elles sont aujourd’hui destinées à prendre un contrôle total des eaux entourant l’île.”Les opérations de confinement et de contrôle visent à tester la capacité (chinoise) à limiter les voies d’approvisionnement de Taïwan et dissuader des navires commerciaux étrangers d’accoster”, juge cet analyste de l’Institute for National Defense and Security Research, un think-tank taïwanais. “Le message au tranport maritime mondial est que toutes les destinations sont ouvertes – tant qu’il ne s’agit pas de Taïwan”.Les exercices de mardi simulaient des opérations offensives contre l’île, tandis que ceux de mercredi “se concentrent sur la mise en place d’un blocus de Taïwan”, selon Lin Ying-yu, de l’université Tamkang de Taipei.Ces tactiques font écho à celles utilisées en Ukraine par la Russie, qui depuis février 2022 a lancé des milliers de frappes contre les infrastructures énergétiques – avec un effet débilitant.L’armée chinoise a publié mercredi sur le réseau social Weibo une image exposant clairement ses objectifs: intitulée “frappes paralysantes”, elle montre ses forces entourer Taïwan et faire pleuvoir des missiles sur l’île, et prévient que les dirigeants taïwanais “se dirigent vers une impasse”.- “Magicien imprévisible” -Ces manoeuvres sont aussi motivées par la crainte, grandissante à Pékin, que la réunification avec Taipei, si longtemps attendue par la Chine, soit plus lointaine que jamais.Selon Bonny Lin, du Center for Strategic & International Studies basé à Washington, le pouvoir chinois estime “que la Chine doit faire plus pour accélérer le processus d’unification avec Taïwan”.Cela inclut, ajoute-t-elle, de “punir Taïwan pour toute activité perçue comme provocatrice et contrer plus durement une potentielle intervention étrangère pour aider Taïwan”.La Chine cherche aussi à montrer son imprévisibilité lorsqu’elle attaque l’île.”L’adversaire ne saura pas quelle carte nous jouerons, ni quand nous la jouerons”, a déclaré à CCTV Fu Zhengnan, un expert de l’Académie chinoise des sciences militaires. “L’APL (Armée populaire de libération, armée chinoise) devient de plus en plus comme un magicien imprévisible”.Ces exercices surviennent quelques jours après une tournée en Asie du ministre américain de la Défense Pete Hegseth, qui a affirmé que Washington assurerait la “dissuasion” dans le détroit de Taïwan.