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Le Vatican suspendu à l’annonce de la date du conclave, qui doit élire le futur pape

Maîtres des horloges vaticanes depuis la mort du pape François, les cardinaux pourraient décider lundi de la date de convocation du conclave qui élira le futur chef de l’Eglise catholique.”Je crois que si François a été le pape des surprises, ce conclave le sera aussi”, prévient le cardinal espagnol José Cobo, dans le journal El Pais.Durant le conclave, qui se déroule selon un cérémonial élaboré au cours des siècles, les 135 cardinaux appelés à voter (âgés de moins de 80 ans) se réuniront dans la chapelle Sixtine, au Vatican, pour choisir dans le plus grand secret un successeur à François, mort d’un AVC le lundi de Pâques à 88 ans.Au Vatican, l’atmosphère était calme lundi matin place Saint-Pierre, après l’effervescence du week-end, au cours duquel des centaines de milliers de fidèles ont rendu hommage au jésuite argentin. Tous les regards sont désormais braqués sur les cardinaux, électeurs et non-électeurs, réunis lundi matin dans la salle Paul VI pour la cinquième “congrégation générale”. C’est au terme de celle-ci que la date du conclave pourrait être annoncée.En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Selon le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, le conclave débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai, alors que le Vatican observe depuis les funérailles de François samedi une période de neuf jours de deuil.”On se sent très petits. Nous devons prendre des décisions pour toute l’Église donc, il faut vraiment prier pour nous”, avait déclaré jeudi soir ce jésuite, qui fut un proche conseiller du pape François.”Il y a un bon climat entre nous”, a confié pour sa part dimanche au quotidien italien Corriere della Sera le cardinal italien Gualtiero Bassetti, qui participe aux congrégations générales, estimant que le conclave, auquel il est trop âgé pour prendre part, “ne sera pas long”.”Bien sûr, il peut y avoir quelques difficultés car les électeurs n’ont jamais été aussi nombreux et tous ne se connaissent pas”, a-t-il poursuivi.- “Personnalité ouverte à tous” -Le nom du chef des plus de 1,4 milliard de catholiques sera annoncé “urbi et orbi” à l’issue du conclave.Pour le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero, contrairement à ce que présente le film “Conclave”, “nous devons montrer (…) que nous n’avons pas de secrets, pas de luttes intérieures”, selon Vatican News, le média officiel du Vatican.  Les deux tiers des voix des votants sont nécessaires. Or, “nous nous trouvons dans un moment où le catholicisme vit diverses polarisations en son sein et donc je n’imagine pas un conclave très, très rapide”, relève pour sa part Roberto Regoli, professeur à l’université pontificale grégorienne de Rome.Patrizia Spotti, une Italienne de 68 ans présente à Rome pour le Jubilé – année sainte de l’Eglise catholique – espère que le prochain pape “sera comme François (…) une personnalité ouverte à tous”. D’autant que le catholicisme vit une période “difficile” et que “les églises sont vides”, ajoute-t-elle auprès de l’AFP. “C’est excitant d’avoir un nouveau pape, de savoir sur quelle voie il va lancer l’Eglise pour les prochaines années”, glisse pour sa part François Larbin, un étudiant français de 21 ans devant Sainte Marie Majeure, où le pape François a été inhumé samedi.- Monde fracturé -Plus de 400.000 personnes ont honoré samedi la mémoire du premier pape sud-américain de l’Histoire, que ce soit lors de la messe place Saint-Pierre au Vatican – à laquelle des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement ont assisté – ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome. Dimanche, plus de 200.000 personnes se sont encore pressées pour assister à une messe en son honneur place Saint-Pierre ou défiler devant sa sobre tombe en marbre.Pour les experts, la capacité du futur pape à unir l’Eglise dans un contexte géopolitique de plus en plus fracturé pourrait être un élément décisif, plus que sa nationalité.Le cardinal italien Pietro Parolin, ex-numéro deux de François, figure parmi les favoris des bookmakers britanniques, tout comme le Philippin Luis Antonio Tagle, archevêque métropolitain émérite de Manille.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts.François était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public qui lui-même contrastait avec le charismatique, sportif et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.Le jésuite argentin a nommé 80% des cardinaux appelés à élire son successeur, mais rien n’est joué d’avance pour le cardinal Hollerich: “Le pape n’a pas nommé des clones. Ils ont des positions sur certains points très différentes.”bur-apo-jra-cmk/pt

Canada: le suspect de l’attaque à la voiture-bélier qui a fait 11 morts inculpé

Le suspect d’une attaque à la voiture-bélier qui a tué 11 personnes et fait des dizaines de blessés lors d’un festival de la communauté philippine de Vancouver a été inculpé de meurtre, a annoncé dimanche la police.”Le parquet de Colombie-Britannique a inculpé Kai-Ji Adam Lo”, le suspect âgé de 30 ans, “de huit chefs de meurtre”, a déclaré la police dans un communiqué, ajoutant que d’autres inculpations étaient attendues.L’homme présenté comme un habitant de Vancouver, qui a comparu devant un tribunal avant d’être remis en garde à vue, a agi délibérément et a des antécédents de troubles mentaux, selon la police.Aucun motif n’a été confirmé pour cette attaque survenue samedi soir dans la ville de Vancouver, dans l’ouest du pays, en pleine campagne électorale alors que les Canadiens sont appelés aux urnes lundi pour des élections législatives. La police a exclu cependant la piste terroriste.Le Premier ministre canadien Mark Carney s’est rendu dimanche à Vancouver, où il a assisté dimanche, des fleurs à la main, à une veillée religieuse organisée pour les victimes, selon le média CPAC.”La nuit dernière, des familles ont perdu une sÅ“ur, un frère, une mère, un père, un fils ou une fille”, a-t-il déclaré. “Ces familles vivent le cauchemar de toutes les familles.Le suspect a “un lourd passé d’interactions, avec la police et des soignants, liées à la santé mentale”, a déclaré Steve Rai, un haut responsable de la police de Vancouver, lors d’une conférence de presse dimanche.”Même si je ne peux pas m’exprimer à ce stade sur un possible mobile, je peux désormais dire, confiant, que les éléments de ce dossier ne nous mènent pas à penser qu’il s’agit d’un acte terroriste”, a-t-il ajouté.”Il y a désormais 11 décès confirmés, et nous pensons que des dizaines d’autres sont blessés, dont certains gravement”, a poursuivi Steve Rai, prévenant que le nombre de morts pourrait augmenter.”Il s’agit du jour le plus sombre de l’histoire de Vancouver”, a-t-il estimé.- Des corps “écrasés” -Peu après 20H00 locales samedi (03h00 GMT dimanche) selon la police, “un homme au volant d’un SUV Audi noir” a foncé à travers la foule dans le quartier Sunset on Fraser de la ville de la côte pacifique où des membres de la communauté philippine s’étaient rassemblés pour célébrer la journée Lapu-Lapu, qui commémore une victoire du XVIe siècle contre les explorateurs européens.Abigail Andiso a raconté au Vancouver Sun qu’elle a entendu de grands bruits, puis des hurlements: “Il y avait des corps. Ils ont été écrasés. Certains étaient déjà morts sur place”.Des images partagées sur les réseaux sociaux et vérifiées par l’AFP montrent un véhicule, un SUV noir dont l’avant est très endommagé, arrêté dans une rue jonchée de débris avec des camions de restauration rapide tout autour.Sheila Nocasa était sur place peu avant l’incident. Elle a dit à l’AFP être “sous le choc”, “anéantie”.Des personnes sont venues dimanche déposer des fleurs pour rendre hommage aux victimes sur le site de l’attaque.”C’est très traumatisant”, a indiqué à l’AFP Mohamad Sariman, qui travaillait dans un food truck au festival Lapu Lapu et qui dit avoir entendu une “grosse détonation”.De nombreuses communautés asiatiques, notamment chinoise, indienne et philippine, vivent dans l’ouest du Canada, pour beaucoup autour de Vancouver, troisième agglomération du pays.Dimanche, le roi Charles III, chef d’Etat du Canada, s’est dit “profondément attristé” par cette “terrible tragédie”. Le président français Emmanuel Macron a dit sa “solidarité aux Canadiens et à la communauté philippine”.De son côté, le président des Philippines Ferdinand Marcos a déclaré dans un communiqué qu’il était “complètement bouleversé d’apprendre ce terrible incident”.- “J’ai peur” -“J’étais choqué” en apprenant la nouvelle, a déclaré dimanche matin à l’AFP Julie Dunbar, une retraitée de la capitale Ottawa. Elle rappelle tristement qu’il “est arrivé la même chose à Toronto” en 2018, quand un homme avait tué 11 personnes avec un van. “J’ai peur de la société dans laquelle on vit”.Ce drame fait monter la tension à quelques heures du scrutin, lundi. La campagne électorale a été dominée par la question de la guerre économique avec les Etats-Unis de Donald Trump et ses menaces d’annexion.Le nouveau Premier ministre Mark Carney, qui se présente comme un rempart face au président américain, est donné favori par les sondages. Il a modifié le programme de son dernier jour de campagne en raison de l’attaque à Vancouver.bur-tib-fz-ab/lgo/roc 

Le Canada vote après une campagne à l’ombre de Trump

Le Canada vote lundi pour choisir le Premier ministre chargé de faire face à une crise sans précédent et de négocier avec Donald Trump dont la guerre commerciale et les menaces d’annexion ont bouleversé le pays.C’est le nom qui ne figure sur aucun bulletin de vote canadien mais bien celui qui est dans toutes les têtes: le président américain Donald Trump a hanté la campagne des législatives anticipées canadiennes.La question qui agite les électeurs depuis des semaines est donc: qui est le plus à même de lui faire face? Qui défendra le mieux les intérêts canadiens dans ce moment charnière pour le pays? Deux candidats devancent les autres dans les intentions de vote, avec une longueur d’avance pour le premier: le candidat libéral et actuel Premier ministre Mark Carney et le chef des conservateurs Pierre Poilievre.La campagne s’est déroulée dans un climat tendu, et a été bouleversée samedi par une attaque à la voiture-bélier à Vancouver, par un homme souffrant de problèmes de santé mentale, selon la police, qui a tué onze personnes et en a blessé des dizaines d’autres. Le suspect, un habitant de Vancouver de 30 ans, a été inculpé pour huit chefs de meurtre. Dans cet immense pays, qui s’étale sur six fuseaux horaires, les premiers bureaux de vote ouvrent à 8H30 locales (11H00 GMT) dans les provinces atlantiques. Au total, près de 29 millions d’électeurs sont appelés à voter mais plus de sept d’entre eux ont déjà fait leur choix par anticipation, une participation record. Les résultats devraient être connus quelques heures après la clôture du vote, à 19H00 côté Pacifique (2H00 GMT mardi). – Incarner le changement -Le Canada est confronté depuis des mois à une crise politique aggravée par le retour de Donald Trump à la Maison blanche et son offensive sans précédent contre son voisin du nord, grand partenaire commercial et allié de longue date.Entré dans l’arène politique, il y a seulement un mois, Mark Carney, ancien banquier et ex-gouverneur de la banque du Canada et de Grande-Bretagne, promet pour y faire face de “réinventer” l’économie canadienne.Depuis qu’il a remplacé Justin Trudeau au poste de Premier ministre, il s’efforce de convaincre les électeurs que son parcours fait de lui le candidat idéal pour cette crise historique que vit le pays avec des droits de douane qui affectent déjà des secteurs clés comme l’automobile et l’acier.Les États-Unis de Donald Trump “veulent nous briser pour pouvoir nous posséder”, a-t-il répété à plusieurs reprises pendant la campagne.”J’ai déjà géré des budgets, des économies et des crises. L’heure est à l’expérience, pas à l’expérimentation”, a lancé cet anglophone de 60 ans, né dans l’ouest de ce pays bilingue et dont le français est limité. En face, le chef conservateur, homme politique de carrière de 45 ans, veut que le pays, 9e puissance économique mondiale, tourne le dos aux libéraux. Il promet d’incarner un “changement” en réduisant les impôts, les dépenses publiques et en s’attaquant à l'”idéologie woke”.Des mesures qui le plaçaient largement en tête des sondages, il y a quelques mois encore, avant que Donald Trump ne vienne tout bousculer. “Nous ne pouvons pas supporter quatre années supplémentaires comme cela”, a-t-il estimé lors des derniers jours de campagne parlant d’une trajectoire menant à plus “de désespoir, plus d’inflation”.- “Bon CV” -“Cette élection est extrêmement importante”, estime Jeff Sims, scientifique qui vit au Québec à Gatineau, ville proche de la capitale fédérale Ottawa.”Je ne pense pas que nous ayons déjà subi une attaque contre notre souveraineté comme celle-ci auparavant”, ajoute-t-il estimant que Mark Carney “a le bon CV” pour gérer la situation. Mais dans le camp d’en face, les partisans de Pierre Poilievre rêvent de changement après dix années de gouvernement du libéral Justin Trudeau.”Si les conservateurs ne gagnent pas, je ne sais pas ce qui va arriver”, s’inquiète Janice Wyner de Burlington en Ontario. Cette femme de 70 ans déplore le “chaos” qui règne aujourd’hui dans le pays, selon elle, et dit s’inquiéter pour ses petits-enfants.Selon les derniers sondages, les libéraux sont crédités de 42,8% des voix et les conservateurs de 38,8%. En termes de projections de sièges, les libéraux pourraient être en mesure d’obtenir autour de 200 députés pour une majorité placée à 172.Les autres partis – le Nouveau parti démocratique (gauche), le Bloc québécois (indépendantiste) et les Verts – pourraient subir de lourdes défaites, victimes en partie du vote utile.

Trump dit croire Zelensky prêt à renoncer à la Crimée à l’aube d’une “semaine cruciale”

Donald Trump a dit croire que Volodomyr Zelensky est prêt à renoncer à récupérer la Crimée occupée par la Russie, au moment où les négociations sur l’Ukraine entrent lundi dans une “semaine cruciale”, selon Washington.Bien que Kiev ait jusqu’à présent toujours exclu l’idée d’abandonner cette péninsule annexée par la Russie en 2014, le président américain a estimé dimanche que la position de son homologue ukrainien à ce sujet pourrait changer.”Je pense que oui. La Crimée, c’était il y a 12 ans”, a déclaré M. Trump à des journalistes au cours d’un déplacement dans le New Jersey, en réponse à la question de savoir s’il pensait que M. Zelensky était prêt à “abandonner” ce territoire dans le contexte d’un recul des troupes ukrainiennes sur le front.La renonciation de l’Ukraine à la Crimée est régulièrement avancée par Washington comme étant une condition pour un plan de paix avec Moscou. Celui-ci comprendrait également un gel de la ligne de front dans les projets de l’administration américaine.Le président américain a tenu ces propos après que Moscou eut affirmé avoir entièrement “libéré” la région russe de Koursk, dont l’Ukraine avait conquis plusieurs centaines de kilomètres carrés en août 2024 et que M. Zelensky avait dit vouloir monnayer dans le cadre d’un “échange” territorial.MM. Trump et le chef de l’Etat ukrainien se sont depuis parlé en tête-à-tête à Rome en marge des funérailles du pape François samedi.Dans ce contexte, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a estimé dimanche que des progrès pourraient être accomplis dans les prochains jours.”Nous sommes proches (d’un accord) mais pas assez proches”, a-t-il dit à la chaîne de télévision NBC. “Je pense que cette semaine sera cruciale.”Il s’est également entretenu dimanche soir au téléphone avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, les deux responsables insistant sur “l’importance de consolider les prémisses pour entamer des négociations afin de se mettre d’accord sur un chemin fiable vers une paix durable à long terme”, selon un communiqué de la diplomatie russe.Donald Trump a toutefois exprimé des doutes ces derniers jours sur la volonté de Vladimir Poutine de mettre un terme à la guerre.- “Asseyez-vous et signez !” -“Je veux qu’il arrête de tirer. Asseyez-vous et signez l’accord”, a lancé dimanche le président américain. “Nous avons les bases d’un accord, je crois, et je veux qu’il le signe”, a-t-il ajouté.Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius considère pour sa part que l’Ukraine ne devrait pas céder tous les territoires occupés par la Russie comme le voudrait M. Trump.”L’Ukraine sait bien sûr depuis longtemps qu’un cessez-le-feu ou un accord de paix durable et crédible pourrait impliquer des concessions territoriales”, a-t-il dit dimanche à la chaîne de télévision ARD. “Mais celles-ci n’iront certainement pas aussi loin (…) que la dernière proposition du président américain.”Trente-huit mois après avoir déclenché une invasion à grande échelle de l’Ukraine en février 2022, la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien, en incluant la Crimée.Samedi, le chef d’état-major de l’armée russe, Valéri Guérassimov, avait assuré que la région de Koursk avait été entièrement “libérée” des troupes ukrainiennes.Le général avait en particulier rendu hommage à l'”héroïsme” des soldats nord-coréens combattant pour la Russie – c’était la première fois que Moscou reconnaissait leur participation au conflit.- Futur monument à Pyongyang -La Corée du Nord a elle aussi confirmé lundi, rompant avec son silence jusqu’alors sur cette question, la présence d’un contingent de ses soldats en Russie pour participer “aux opérations de libération des zones de Koursk” dans le cadre de l’accord de défense mutuelle entre les deux pays.”Ceux qui se sont battus pour la justice sont tous des héros et des représentants de l’honneur de la patrie”, a déclaré le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, cité par l’agence de presse officielle KCNA. Il a ajouté qu’un monument commémorant les “exploits de la bataille” serait bientôt érigé dans la capitale Pyongyang.L’Ukraine a cependant affirmé dimanche que ses forces poursuivaient les combats en territoire russe.”Notre armée continue de mener des opérations dans les régions (frontalières russes) de Koursk et Belgorod”, a assuré dimanche M. Zelensky dans son discours du soir.Un commandant russe dans la région de Koursk a admis que les militaires russes y réalisaient toujours des opérations, selon une émission de la télévision d’Etat diffusée dimanche.Le président ukrainien a appelé à faire davantage pression sur Moscou afin de créer les opportunités d’une “véritable diplomatie”.”La situation sur les lignes de front et les activités actuelles de l’armée russe prouvent que les pressions exercées en ce moment sur la Russie pour arrêter cette guerre sont insuffisantes”, a-t-il jugé.Parallèlement aux combats, les deux belligérants se livrent quasi quotidiennement à des attaques aériennes. Dans la nuit de dimanche à lundi, une personne, un civil, a été tuée et une autre blessée dans une “attaque massive de drones ukrainiens” sur la ville russe de Briansk, au sud-ouest de Moscou, a signalé le gouverneur local Alexandre Bogomaz.Les forces russes ont affirmé quant à elles lundi avoir abattu dans la nuit 115 drones ukrainiens au-dessus de plusieurs régions russes.