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La CPI condamne un chef de milice soudanais pour crimes contre l’humanité

La Cour pénale internationale (CPI) a condamné lundi un chef de milice soudanais pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité durant la guerre civile il y a vingt ans dans la région duAli Mohamed Ali Abd-Al-Rahman, connu sous le nom de guerre d’Ali Kosheib, a été reconnu coupable de multiples crimes, dont viol, …

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Lecornu démissionne, Macron lui donne 48 heures pour mener “d’ultimes négociations”

Emmanuel Macron a demandé lundi à Sébastien Lecornu, Premier ministre le plus éphémère de la Ve République qui venait de démissionner quatorze heures seulement après avoir formé son gouvernement, de mener “d’ultimes négociations” pour recoller les morceaux de sa coalition qui a implosé.Le président de la République a confié au “Premier ministre démissionnaire en charge des affaires courantes la responsabilité de mener, d’ici mercredi soir, d’ultimes négociations afin de définir une plateforme d’action et de stabilité pour le pays”, a annoncé l’Elysée.”Je dirai au chef de l’Etat mercredi soir si cela est possible ou non, pour qu’il puisse en tirer toutes les conclusions qui s’imposent”, a répondu, sur le réseau X, Sébastien Lecornu.Emmanuel Macron “prendra ses responsabilités” en cas de nouvel échec de ces discussions, a fait savoir ensuite son entourage, semblant laisser planer l’hypothèse d’une nouvelle dissolution.- “Fin de règne” -“La fin de règne de la Macronie est interminable. Qu’ils s’en aillent tous!”, a réagi la cheffe des députés La France insoumise (LFI) Mathilde Panot.Alimentant les spéculations sur un possible “Lecornu 2” après son échec, le chef du gouvernement démissionnaire était retourné dans l’après-midi à l’Elysée pour un entretien avec Emmanuel Macron. Avant d’aller voir le président du Sénat Gérard Larcher, baron du parti de droite Les Républicains qui a mis le feu aux poudres la veille au soir en menaçant de quitter un gouvernement à peine formé.Un message sur X de l’éphémère ministre des Armées Bruno Le Maire avait aussi renforcé de premières indications sur une possible renomination. Alors que le retour de l’ex-ministre de l’Economie a crispé la veille les oppositions mais aussi LR, il a annoncé lundi se “retirer” totalement de l’exécutif, dans l’espoir que “cette décision permette la reprise des discussions en vue de former un nouveau gouvernement”.La journée avait commencé par un nouveau coup de tonnerre politique.Troisième Premier ministre désigné en un an depuis la dissolution de juin 2024, Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres lundi, s’est rendu aux premières heures à l’Élysée pour remettre sa démission au président, qui l’a d’abord formellement acceptée.”Les conditions n’étaient plus remplies” pour rester, a-t-il déclaré un peu plus tard depuis Matignon, regrettant “les appétits partisans” ayant conduit à sa démission, une allusion claire au patron de LR Bruno Retailleau qui dimanche soir a précipité sa chute quelques heures après avoir accepté de rester au gouvernement.- Démission, dissolution ou cohabitation -Les partis politiques “continuent d’adopter une posture comme s’ils avaient tous la majorité absolue”, a déploré Sébastien Lecornu. Il a regretté que son offre de renoncer à l’article 49.3 de la Constitution pour redonner la main au Parlement n’avait “pas permis” d’évacuer la menace d’une censure agitée par la gauche et le Rassemblement national.Il s’agit du gouvernement le plus bref de la Ve République. Sa chute plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies, aggravant l’impasse née de la dissolution.Le président de la République était dès lors au pied du mur, avec peu de cartes dans sa main.Hormis cette mission de la dernière chance confiée à son fidèle soutien, il peut dissoudre une Assemblée figée en trois blocs comme le demande le RN, démissionner comme le voudrait La France insoumise ou nommer un Premier ministre de gauche comme l’ont de nouveau réclamé écologistes et socialistes. Ou encore faire appel à une personne sans étiquette à la tête d’un “gouvernement technique”.Presque simultanément à la démission de Sébastien Lecornu, le président du RN Jordan Bardella a appelé Emmanuel Macron à convoquer de nouvelles législatives anticipées. “Il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes”, a-t-il déclaré au siège du parti d’extrême droite. Marine Le Pen a également jugé une dissolution “absolument incontournable” et estimé qu’une démission du chef de l’Etat serait “sage”.Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a demandé l’examen “immédiat” d’une motion de destitution du président de la République “à l’origine du chaos”.- “Dignité et honneur” -Le socialistes, qui avaient réclamé un nouveau vote parlementaire sur la réforme des retraites pour ne pas censurer Sébastien Lecornu, ont demandé à Emmanuel Macron de nommer  un Premier ministre “issu de la gauche et des Ecologistes” et “ouvert aux compromis”.Leur premier secrétaire Olivier Faure a néanmoins salué sur X Sébastien Lecornu, un “gaulliste” qui vient de “démissionner avec dignité et honneur”.Mais un gouvernement socialiste, ce serait sans LR car pour Bruno Retailleau, “il est hors de question de cautionner un Premier ministre de gauche”.Pointé du doigt par Sébastien Lecornu, le ministre démissionnaire de l’Intérieur ne se sent “pas du tout” responsable de la crise. Face à ce nouveau rebondissement de la crise, la Bourse de Paris a accusé une baisse et sur le marché obligataire, le taux d’intérêt à dix ans passait au-dessus de celui de l’Italie. La situation est suivie de près dans l’UE. “Une France stable est une contribution importante pour l’Europe”, a réagi le porte-parole du gouvernement allemand, Stefan Kornelius.bur-lum-far-fff/hr/dsa

Dans un Parlement européen sous tension, von der Leyen tente de réunir sa coalition

Visée par deux motions de censure, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est efforcée lundi d’appeler le Parlement européen à l’unité, après plus d’un an de crispations et d’invectives jusque dans sa propre majorité.Dans un “monde dangereux”, les adversaires de l’Union européenne “exploitent nos divisions” et les “attisent”, a-t-elle souligné, en mentionnant la Russie.”Les tensions et les débats font partie intégrante” de la vie parlementaire, mais “nous devons nous concentrer sur ce qui compte vraiment” et “agir pour les Européens”, a-t-elle exhorté.Débattues ce lundi et soumises au vote jeudi, ces motions déposées par l’extrême droite et la gauche radicale n’ont quasiment aucune chance de faire tomber la présidente de la Commission.Mais elles traduisent un changement d’ambiance au Parlement européen, bousculé par la percée de l’extrême droite aux élections de juin 2024. Et elles vont permettre de mesurer dans quel état se trouve la coalition entre sociaux-démocrates, centre (Renew) et droite (PPE).Gauche et centre reprochent à la droite européenne, dont est issue Ursula von der Leyen, de cultiver l’ambiguïté avec l’extrême droite pour mieux détricoter les lois environnementales.Une première tentative de censure de l’extrême droite avait été largement repoussée en juillet. Mais le débat avait déjà donné lieu à une série de critiques au sein du camp dit pro-européen.Rebelote lundi. “Depuis la première motion de censure de juillet dernier, on ne peut pas dire qu’on ait réellement fait de progrès dans ce Parlement. La majorité pro-européenne qui vous a élue fonctionne mal, toujours aussi mal”, a déploré la cheffe des centristes Valérie Hayer, en se tournant vers Ursula von der Leyen.- “Fuite en avant migratoire” -“Vous devez choisir entre vos alliés et ceux qui ne sont pas nos amis”, a aussi réclamé la présidente des sociaux-démocrates Iratxe Garcia.L’amertume s’est accentuée cet été après l’accord commercial scellé par l’Union européenne avec les Etats-Unis, que de nombreux parlementaires, y compris parmi les soutiens de la présidente de la Commission, jugent déséquilibré.Les eurodéputés sont “rentrés énervés après s’être fait allumer tout l’été sur le deal avec Donald Trump”, raconte un haut fonctionnaire européen. “Je sais que ces préoccupations sont sincères et légitimes”, a tenté de déminer lundi Ursula von der Leyen, qui avait défendu cet accord le 10 septembre, pour éviter le “chaos” de la guerre commerciale.Son appel à l’unité a-t-il été entendu ? Cette fois, le chef de la droite, Manfred Weber, et son homologue sociale-démocrate Iratxe Garcia ont évité les invectives personnelles.Manfred Weber a renvoyé dos à dos “extrême droite” et “extrême gauche”, reprochant à Jordan Bardella (Les Patriotes) et Manon Aubry (LFI) d’importer au niveau européen les débats politiques français.Auparavant M. Bardella et Mme Aubry s’étaient succédé à la tribune pour demander à Ursula von der Leyen de partir.Le responsable d’extrême droite a pointé du doigt la “fuite en avant migratoire” de l’Union européenne et critiqué la “reddition commerciale” de Bruxelles dans l’accord commercial avec Donald Trump.- “Moment de vérité” -Manon Aubry, cheffe du groupe de gauche radicale, a de son côté, dénoncé “l’inaction” de l’Europe dans ce qu’elle considère comme un “génocide” à Gaza.Dans un hémicycle de plus en plus polarisé, le camp pro-européen a eu bien du mal à afficher un visage uni depuis plus d’un an.Jusqu’ici, faute de lois majeures, ces crispations à répétition restent sans grande conséquence. Mais l’automne “sera un moment de vérité”, prévient Manfred Weber. Car les premières lois de fond arrivent, dont une série de mesures de simplification de lois environnementales qui divisent l’hémicycle.”Depuis un an, notre problème, c’est que le Parlement est introuvable. C’est une situation un peu visqueuse. Et on ne sait pas trop comment ça va se décanter”, témoigne un diplomate européen, anonymement.Selon un haut fonctionnaire, “le risque ce n’est pas que la motion de censure passe cette fois, mais que tout se cristallise sur un texte qui provoque un blocage et disloque la majorité”.Jamais, le Parlement européen n’a renversé une Commission à ce jour. Avec cependant un cas particulier en 1999. Avant un vote perdu d’avance, la Commission européenne de l’époque, présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer, avait démissionné à la suite d’un rapport accablant sur sa “lourde responsabilité” dans des affaires de fraude.

Dans un Parlement européen sous tension, von der Leyen tente de réunir sa coalition

Visée par deux motions de censure, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est efforcée lundi d’appeler le Parlement européen à l’unité, après plus d’un an de crispations et d’invectives jusque dans sa propre majorité.Dans un “monde dangereux”, les adversaires de l’Union européenne “exploitent nos divisions” et les “attisent”, a-t-elle souligné, en mentionnant la Russie.”Les tensions et les débats font partie intégrante” de la vie parlementaire, mais “nous devons nous concentrer sur ce qui compte vraiment” et “agir pour les Européens”, a-t-elle exhorté.Débattues ce lundi et soumises au vote jeudi, ces motions déposées par l’extrême droite et la gauche radicale n’ont quasiment aucune chance de faire tomber la présidente de la Commission.Mais elles traduisent un changement d’ambiance au Parlement européen, bousculé par la percée de l’extrême droite aux élections de juin 2024. Et elles vont permettre de mesurer dans quel état se trouve la coalition entre sociaux-démocrates, centre (Renew) et droite (PPE).Gauche et centre reprochent à la droite européenne, dont est issue Ursula von der Leyen, de cultiver l’ambiguïté avec l’extrême droite pour mieux détricoter les lois environnementales.Une première tentative de censure de l’extrême droite avait été largement repoussée en juillet. Mais le débat avait déjà donné lieu à une série de critiques au sein du camp dit pro-européen.Rebelote lundi. “Depuis la première motion de censure de juillet dernier, on ne peut pas dire qu’on ait réellement fait de progrès dans ce Parlement. La majorité pro-européenne qui vous a élue fonctionne mal, toujours aussi mal”, a déploré la cheffe des centristes Valérie Hayer, en se tournant vers Ursula von der Leyen.- “Fuite en avant migratoire” -“Vous devez choisir entre vos alliés et ceux qui ne sont pas nos amis”, a aussi réclamé la présidente des sociaux-démocrates Iratxe Garcia.L’amertume s’est accentuée cet été après l’accord commercial scellé par l’Union européenne avec les Etats-Unis, que de nombreux parlementaires, y compris parmi les soutiens de la présidente de la Commission, jugent déséquilibré.Les eurodéputés sont “rentrés énervés après s’être fait allumer tout l’été sur le deal avec Donald Trump”, raconte un haut fonctionnaire européen. “Je sais que ces préoccupations sont sincères et légitimes”, a tenté de déminer lundi Ursula von der Leyen, qui avait défendu cet accord le 10 septembre, pour éviter le “chaos” de la guerre commerciale.Son appel à l’unité a-t-il été entendu ? Cette fois, le chef de la droite, Manfred Weber, et son homologue sociale-démocrate Iratxe Garcia ont évité les invectives personnelles.Manfred Weber a renvoyé dos à dos “extrême droite” et “extrême gauche”, reprochant à Jordan Bardella (Les Patriotes) et Manon Aubry (LFI) d’importer au niveau européen les débats politiques français.Auparavant M. Bardella et Mme Aubry s’étaient succédé à la tribune pour demander à Ursula von der Leyen de partir.Le responsable d’extrême droite a pointé du doigt la “fuite en avant migratoire” de l’Union européenne et critiqué la “reddition commerciale” de Bruxelles dans l’accord commercial avec Donald Trump.- “Moment de vérité” -Manon Aubry, cheffe du groupe de gauche radicale, a de son côté, dénoncé “l’inaction” de l’Europe dans ce qu’elle considère comme un “génocide” à Gaza.Dans un hémicycle de plus en plus polarisé, le camp pro-européen a eu bien du mal à afficher un visage uni depuis plus d’un an.Jusqu’ici, faute de lois majeures, ces crispations à répétition restent sans grande conséquence. Mais l’automne “sera un moment de vérité”, prévient Manfred Weber. Car les premières lois de fond arrivent, dont une série de mesures de simplification de lois environnementales qui divisent l’hémicycle.”Depuis un an, notre problème, c’est que le Parlement est introuvable. C’est une situation un peu visqueuse. Et on ne sait pas trop comment ça va se décanter”, témoigne un diplomate européen, anonymement.Selon un haut fonctionnaire, “le risque ce n’est pas que la motion de censure passe cette fois, mais que tout se cristallise sur un texte qui provoque un blocage et disloque la majorité”.Jamais, le Parlement européen n’a renversé une Commission à ce jour. Avec cependant un cas particulier en 1999. Avant un vote perdu d’avance, la Commission européenne de l’époque, présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer, avait démissionné à la suite d’un rapport accablant sur sa “lourde responsabilité” dans des affaires de fraude.

Dans un Parlement européen sous tension, von der Leyen tente de réunir sa coalition

Visée par deux motions de censure, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est efforcée lundi d’appeler le Parlement européen à l’unité, après plus d’un an de crispations et d’invectives jusque dans sa propre majorité.Dans un “monde dangereux”, les adversaires de l’Union européenne “exploitent nos divisions” et les “attisent”, a-t-elle souligné, en …

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Le Nobel de médecine récompense la découverte des “gardiens du système immunitaire”

Le prix Nobel de médecine 2025 a été décerné lundi à un trio américano-japonais pour leurs travaux sur la façon dont le corps contrôle le système immunitaire, en particulier l’identification des “gardiens du système immunitaire”.La chercheuse américaine Mary E. Brunkow, 14e femme lauréate du Nobel de médecine, et les chercheurs américain Fred Ramsdell et japonais Shimon Sakaguchi sont récompensés pour leurs “découvertes concernant la tolérance immunitaire périphérique”, a annoncé le comité Nobel.Les travaux distingués “portent sur la manière dont nous contrôlons notre système immunitaire afin de pouvoir lutter contre tous les microbes imaginables tout en évitant les maladies auto-immunes”, a expliqué Marie Wahren-Herlenius, professeure à l’institut Karolina.”Le puissant système immunitaire de l’organisme doit être régulé, sinon il risque d’attaquer nos propres organes”, souligne le comité Nobel.Les lauréats ont ainsi “identifié les gardiens du système immunitaire, les cellules T régulatrices, qui empêchent les cellules immunitaires d’attaquer notre propre corps”, ajoute-t-il.En pratique, les lauréats ont ouvert “un nouveau domaine de recherche et mené au développement de nouveaux traitements, par exemple pour le cancer et les maladies auto-immunes”.Leurs découvertes pourraient également prévenir les complications graves après les greffes de cellules souches, selon le jury.- Lymphocytes T régulateurs -Shimon Sakaguchi, 74 ans et chercheur en immunologie à l’université d’Osaka, a réalisé la première avancée dans ce domaine en 1995.À l’époque, de nombreux chercheurs étaient convaincus que la tolérance immunitaire ne se développait qu’avec l’élimination des cellules immunitaires potentiellement dangereuses dans le thymus, glande située devant la trachée, par un processus appelé “tolérance centrale”. Le chercheur japonais a démontré que le système immunitaire était plus complexe, en découvrant “une classe de cellules immunitaires jusqu’alors inconnue, qui protège l’organisme contre les maladies auto-immunes”, explique le jury.Depuis le Japon, M. Sakaguchi a dit espérer que ce prix permette à la recherche de se développer davantage “dans une direction où il pourrait être appliqué aux malades et dans des contextes cliniques”.Mary E. Brunkow, née en 1961, et Fred Ramsdell, 64 ans, ont fait l’autre découverte clé en 2001, lorsqu’ils ont montré comment un certain type de souris était particulièrement vulnérable aux maladies auto-immunes. “Ils ont découvert que ces souris possédaient une mutation dans un gène qu’ils ont nommé Foxp3”, selon le jury. Ils ont également mis en évidence le fait que des mutations dans l’équivalent humain de ce gène provoquent une grave maladie auto-immune, appelée IPEX.Deux ans plus tard, Shimon Sakaguchi a réussi à faire le lien entre ses découvertes et celles de Brunkow et Ramsdell: il a établi que le gène Foxp3 régissait le développement des cellules qu’il avait identifiées en 1995. Ces cellules “désormais connues sous le nom de lymphocytes T régulateurs, surveillent les autres cellules immunitaires et veillent à ce que notre système immunitaire tolère nos propres tissus”.”Ma carrière scientifique a beaucoup changé depuis ces travaux, je ne travaille même plus dans ce domaine particulier. C’est donc un honneur d’avoir pu y participer”, a réagi Mary E. Brunkow auprès de la fondation Nobel, soulignant qu’il était nécessaire que “plusieurs cerveaux différents travaillent ensemble” sur ce sujet pour le faire avancer.La chercheuse travaille à l’Institute for Systems Biology de Seattle, un organisme indépendant de recherche, et Fred Ramsdell à Sonoma Biotherapeutics à San Francisco, une société de biotechnologie.Mme Brunkow est seulement la quatorzième femme lauréate du Nobel de médecine, sur 232 personnes depuis 1901.Ces recherches sont à un stade précoce et n’ont pas encore donné lieu à des thérapies qui profiteraient aux patients, a dit à l’AFP Jonathan Fisher, immunologue à l’University College London.”Il y a un grand fossé entre, d’un côté, comprendre scientifiquement notre système immunitaire ou le manipuler en laboratoire, et, de l’autre, élaborer un médicament qui ait un effet constant et bénéfique chez l’humain tout en restant sûr”, dit-il.- Recherche américaine fragilisée -Les chercheurs américains tirent à nouveau leur épingle du jeu avec ce prix, mais les coupes budgétaires décidées par Donald Trump alimentent le débat sur le risque d’affaiblissement de la recherche américaine à moyen terme.”Il règne aujourd’hui un sentiment croissant d’incertitude quant à la volonté des États-Unis de conserver leur position de leader dans le domaine de la recherche”, a observé Thomas Perlmann auprès de l’AFP, le secrétaire général du comité décernant le Nobel de médecine, avant la remise du prix.Le Nobel consiste en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de 11 millions de couronnes suédoises (près d’un million d’euros).

Le Nobel de médecine récompense la découverte des “gardiens du système immunitaire”

Le prix Nobel de médecine 2025 a été décerné lundi à un trio américano-japonais pour leurs travaux sur la façon dont le corps contrôle le système immunitaire, en particulier l’identification des “gardiens du système immunitaire”.La chercheuse américaine Mary E. Brunkow, 14e femme lauréate du Nobel de médecine, et les chercheurs américain Fred Ramsdell et japonais …

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