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Les négociations indirectes pour mettre fin à la guerre à Gaza ont commencé en Egypte

Les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas en vue de libérer les otages et mettre fin à deux ans de guerre à Gaza ont commencé lundi en Egypte, le président Trump estimant que le groupe islamiste palestinien est prêt à faire des compromis. La première série de négociations entre le Hamas et les médiateurs s’est achevée à Charm el-Cheikh dans une “atmosphère positive”, a rapporté la TV étatique égyptienne Al-Qahera News mardi matin, précisant qu’elles devraient se poursuivre dans la journée.Les médiateurs égyptiens et qataris “travaillent avec les deux parties pour établir un mécanisme” pour la libération de tous les otages en échange des prisonniers, avait indiqué plus tôt ce média.Ces pourparlers sont basés sur le plan en 20 points proposé par le président américain Donald Trump pour mettre fin aux combats et libérer les otages israéliens retenus dans la bande de Gaza en échange de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.”Je crois que cela se passe très bien et je crois que le Hamas a accepté des choses très importantes”, a déclaré lundi le président américain. “Nous allons avoir un accord sur Gaza, j’en suis assez sûr”, a-t-il encore dit.Les négociations ont commencé à la veille du deuxième anniversaire de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.”Nous nous attendons à des négociations difficiles et complexes” étant donné qu’Israël “continue sa guerre d’extermination”, a dit à l’AFP une source proche des négociations, estimant qu’elles prendraient “plusieurs jours”.Donald Trump a dépêché en Egypte son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner.Selon des sources proches des pourparlers, il est prévu que la délégation israélienne et celle du Hamas participent à ces négociations indirectes dans le même bâtiment, mais dans des pièces différentes, les médiateurs faisant la navette entre les deux. Et ce moins d’un mois après la tentative d’assassinat des négociateurs du Hamas par Israël, dans une frappe sans précédent au Qatar.L’équipe du Hamas en Egypte est dirigée par Khalil Al-Hayya, qui a échappé à cette frappe dans laquelle son fils a été tué. – “Modalités” -Selon un haut responsable du mouvement, la délégation du Hamas devait s’entretenir lundi matin au Caire avec les médiateurs égyptiens et qataris avant le début des négociations à Charm el-Cheikh.Celles-ci “porteront sur les modalités du cessez-le-feu, du retrait des forces israéliennes (de Gaza) et de l’échange” des otages contre des prisonniers palestiniens, a-t-il précisé à l’AFP.Dimanche, le Hamas a exprimé sa volonté “d’entamer immédiatement le processus d’échange”.Il a réclamé “l’arrêt de toutes les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza”, selon une source proche du dossier. Le Hamas a ajouté qu’il “mettra fin à ses opérations militaires” dans le même temps.Annoncé le 29 septembre, le plan du président américain prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages retenus à Gaza, le retrait par étapes de l’armée israélienne et le désarmement du Hamas.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a dit vendredi être prêt à libérer tous les otages “afin de parvenir à la fin de la guerre et d’assurer un retrait total israélien de Gaza”.Mais il n’a pas mentionné la question de son désarmement, un point clé du plan, affirmant en outre qu’il entendait participer aux discussions sur l’avenir de Gaza ce que la proposition américaine ne prévoit pas.Allié du président américain, M. Netanyahu affirme soutenir le plan Trump, tout en précisant que son armée se maintiendra dans la majeure partie de la bande de Gaza, qu’elle contrôle à environ 75%. Il a aussi réaffirmé la nécessité de désarmer le Hamas.- Bombardements israéliens à Gaza -En cas d’échec des négociations, “nous reprendrons le combat”, a averti dimanche le chef d’état-major israélien Eyal Zamir.Les efforts des médiateurs ont jusqu’à présent échoué à aboutir à un cessez-le-feu durable. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens.Dans la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de frappes lundi notamment à Gaza-ville (nord) et à Khan Younès (sud) où deux Palestiniens ont été tués. L’attaque du 7 octobre 2023 a tué côté israélien 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza, dont 25 sont mortes selon l’armée.L’offensive de représailles israélienne a fait au moins 67.160 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, fiables selon l’ONU.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie du territoire, assiégé et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.

Les négociations indirectes pour mettre fin à la guerre à Gaza ont commencé en Egypte

Les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas en vue de libérer les otages et mettre fin à deux ans de guerre à Gaza ont commencé lundi en Egypte, le président Trump estimant que le groupe islamiste palestinien est prêt à faire des compromis. La première série de négociations entre le Hamas et les médiateurs s’est achevée à Charm el-Cheikh dans une “atmosphère positive”, a rapporté la TV étatique égyptienne Al-Qahera News mardi matin, précisant qu’elles devraient se poursuivre dans la journée.Les médiateurs égyptiens et qataris “travaillent avec les deux parties pour établir un mécanisme” pour la libération de tous les otages en échange des prisonniers, avait indiqué plus tôt ce média.Ces pourparlers sont basés sur le plan en 20 points proposé par le président américain Donald Trump pour mettre fin aux combats et libérer les otages israéliens retenus dans la bande de Gaza en échange de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.”Je crois que cela se passe très bien et je crois que le Hamas a accepté des choses très importantes”, a déclaré lundi le président américain. “Nous allons avoir un accord sur Gaza, j’en suis assez sûr”, a-t-il encore dit.Les négociations ont commencé à la veille du deuxième anniversaire de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.”Nous nous attendons à des négociations difficiles et complexes” étant donné qu’Israël “continue sa guerre d’extermination”, a dit à l’AFP une source proche des négociations, estimant qu’elles prendraient “plusieurs jours”.Donald Trump a dépêché en Egypte son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner.Selon des sources proches des pourparlers, il est prévu que la délégation israélienne et celle du Hamas participent à ces négociations indirectes dans le même bâtiment, mais dans des pièces différentes, les médiateurs faisant la navette entre les deux. Et ce moins d’un mois après la tentative d’assassinat des négociateurs du Hamas par Israël, dans une frappe sans précédent au Qatar.L’équipe du Hamas en Egypte est dirigée par Khalil Al-Hayya, qui a échappé à cette frappe dans laquelle son fils a été tué. – “Modalités” -Selon un haut responsable du mouvement, la délégation du Hamas devait s’entretenir lundi matin au Caire avec les médiateurs égyptiens et qataris avant le début des négociations à Charm el-Cheikh.Celles-ci “porteront sur les modalités du cessez-le-feu, du retrait des forces israéliennes (de Gaza) et de l’échange” des otages contre des prisonniers palestiniens, a-t-il précisé à l’AFP.Dimanche, le Hamas a exprimé sa volonté “d’entamer immédiatement le processus d’échange”.Il a réclamé “l’arrêt de toutes les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza”, selon une source proche du dossier. Le Hamas a ajouté qu’il “mettra fin à ses opérations militaires” dans le même temps.Annoncé le 29 septembre, le plan du président américain prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages retenus à Gaza, le retrait par étapes de l’armée israélienne et le désarmement du Hamas.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a dit vendredi être prêt à libérer tous les otages “afin de parvenir à la fin de la guerre et d’assurer un retrait total israélien de Gaza”.Mais il n’a pas mentionné la question de son désarmement, un point clé du plan, affirmant en outre qu’il entendait participer aux discussions sur l’avenir de Gaza ce que la proposition américaine ne prévoit pas.Allié du président américain, M. Netanyahu affirme soutenir le plan Trump, tout en précisant que son armée se maintiendra dans la majeure partie de la bande de Gaza, qu’elle contrôle à environ 75%. Il a aussi réaffirmé la nécessité de désarmer le Hamas.- Bombardements israéliens à Gaza -En cas d’échec des négociations, “nous reprendrons le combat”, a averti dimanche le chef d’état-major israélien Eyal Zamir.Les efforts des médiateurs ont jusqu’à présent échoué à aboutir à un cessez-le-feu durable. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens.Dans la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de frappes lundi notamment à Gaza-ville (nord) et à Khan Younès (sud) où deux Palestiniens ont été tués. L’attaque du 7 octobre 2023 a tué côté israélien 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza, dont 25 sont mortes selon l’armée.L’offensive de représailles israélienne a fait au moins 67.160 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, fiables selon l’ONU.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie du territoire, assiégé et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.

Trump menace d’utiliser l’état d’urgence pour déployer la Garde nationale

Le président américain Donald Trump a intensifié lundi la pression sur l’Etat de l’Illinois et la ville de Chicago en évoquant un possible recours à l’état d’urgence pour surmonter l’opposition des autorités locales et des décisions de justice contre le déploiement de la Garde nationale.L’Illinois et Chicago, la principale ville de cet Etat du nord du pays, ont saisi lundi la justice pour bloquer le déploiement par l’administration Trump des militaires de la Garde nationale dans ce qu’elle décrit comme une “zone de guerre”.La juge fédérale en charge du dossier ne s’est pas prononcée dans l’immédiat mais a fixé une audience à jeudi.Un déploiement similaire à Portland (ouest), autre ville dirigée par les démocrates, a été provisoirement bloqué ce week-end par la justice.Donald Trump a agité la possibilité d’invoquer l’Insurrection Act, compilation de lois des XVIIIe et XIXe siècles. Celui-ci permet de proclamer un état d’urgence autorisant l’usage des forces armées contre des citoyens américains, interdit en principe.”Si je devais l’invoquer, je le ferais. Si des gens étaient tués et que les tribunaux nous en empêchaient ou que des gouverneurs ou des maires nous en empêchaient, bien sûr que je le ferais”, a-t-il dit aux journalistes à la Maison Blanche.Le gouverneur démocrate de l’Illinois, JB Pritzker, a accusé l’administration Trump de “suivre un manuel : provoquer le chaos, créer la peur et la confusion, faire croire que des manifestants pacifiques sont des émeutiers en leur tirant dessus à coups de gaz lacrymogènes”. Le but est de “créer un prétexte pour invoquer l’Insurrection Act afin de pouvoir envoyer l’armée dans notre ville”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse, assurant qu’il n’y avait “aucune insurrection” à Chicago justifiant l’envoi de la troupe.- “Menace d’occupation” -“Les Américains, où qu’ils habitent, ne devraient pas vivre sous la menace d’une occupation par les forces militaires des Etats-Unis, et surtout pas simplement parce que leur ville ou leur Etat est tombé en disgrâce auprès du président”, affirment dans leur recours les autorités de l’Illinois et de Chicago.Elles accusent le gouvernement Trump d’avoir tiré “prétexte” de manifestations devant un centre de la police de l’immigration (ICE) en banlieue de Chicago pour justifier l’envoi de troupes.”Mais loin de contribuer à la sûreté publique dans la région de Chicago, ses actions provocatrices et arbitraires risquent de la compromettre en déclenchant des protestations publiques”, soulignent les plaignants, appelant la justice à s’opposer à ce déploiement.Ils rappellent notamment la mort le 12 septembre d’un immigré en situation irrégulière tué à Chicago par des agents de l’ICE après un refus d’obtempérer à un contrôle, quatre jours après le lancement d’une vaste opération dans l’Illinois, baptisée “Midway Blitz”.Depuis des semaines, le président républicain cible Chicago, qu’il qualifie de “trou à rats” ou encore de “capitale mondiale du meurtre” et annonce son intention d’y déployer des militaires de la Garde nationale comme il l’a fait à Los Angeles, Washington, et Memphis (sud), à chaque fois contre l’avis des autorités locales.Il a signé samedi un décret pour l’envoi de 300 gardes nationaux à Chicago afin de “protéger les agents et biens fédéraux”, selon la Maison Blanche.A Los Angeles, un juge fédéral avait estimé illégal le déploiement en juin pour 60 jours par Donald Trump de la Garde nationale, contre l’avis du gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, face aux manifestations contre sa politique d’expulsions massives d’immigrés.Mais une cour d’appel fédérale avait ensuite validé cette décision.Donald Trump a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une “invasion” des Etats-Unis par des “criminels venus de l’étranger” et communiquant abondamment sur les expulsions d’immigrés.Les gardes nationaux, réservistes de l’armée, sont formés pour intervenir dans des situations de catastrophes naturelles, mais ils peuvent également combattre à l’étranger.

Trump menace d’utiliser l’état d’urgence pour déployer la Garde nationale

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Le président américain Donald Trump a intensifié lundi la pression sur l’Etat de l’Illinois et la ville de Chicago en évoquant un possible recours à l’état d’urgence pour surmonter l’opposition des autorités locales et des décisions de justice contre le déploiement de la Garde nationale.L’Illinois et Chicago, la principale ville de cet Etat du nord du pays, ont saisi lundi la justice pour bloquer le déploiement par l’administration Trump des militaires de la Garde nationale dans ce qu’elle décrit comme une “zone de guerre”.La juge fédérale en charge du dossier ne s’est pas prononcée dans l’immédiat mais a fixé une audience à jeudi.Un déploiement similaire à Portland (ouest), autre ville dirigée par les démocrates, a été provisoirement bloqué ce week-end par la justice.Donald Trump a agité la possibilité d’invoquer l’Insurrection Act, compilation de lois des XVIIIe et XIXe siècles. Celui-ci permet de proclamer un état d’urgence autorisant l’usage des forces armées contre des citoyens américains, interdit en principe.”Si je devais l’invoquer, je le ferais. Si des gens étaient tués et que les tribunaux nous en empêchaient ou que des gouverneurs ou des maires nous en empêchaient, bien sûr que je le ferais”, a-t-il dit aux journalistes à la Maison Blanche.Le gouverneur démocrate de l’Illinois, JB Pritzker, a accusé l’administration Trump de “suivre un manuel : provoquer le chaos, créer la peur et la confusion, faire croire que des manifestants pacifiques sont des émeutiers en leur tirant dessus à coups de gaz lacrymogènes”. Le but est de “créer un prétexte pour invoquer l’Insurrection Act afin de pouvoir envoyer l’armée dans notre ville”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse, assurant qu’il n’y avait “aucune insurrection” à Chicago justifiant l’envoi de la troupe.- “Menace d’occupation” -“Les Américains, où qu’ils habitent, ne devraient pas vivre sous la menace d’une occupation par les forces militaires des Etats-Unis, et surtout pas simplement parce que leur ville ou leur Etat est tombé en disgrâce auprès du président”, affirment dans leur recours les autorités de l’Illinois et de Chicago.Elles accusent le gouvernement Trump d’avoir tiré “prétexte” de manifestations devant un centre de la police de l’immigration (ICE) en banlieue de Chicago pour justifier l’envoi de troupes.”Mais loin de contribuer à la sûreté publique dans la région de Chicago, ses actions provocatrices et arbitraires risquent de la compromettre en déclenchant des protestations publiques”, soulignent les plaignants, appelant la justice à s’opposer à ce déploiement.Ils rappellent notamment la mort le 12 septembre d’un immigré en situation irrégulière tué à Chicago par des agents de l’ICE après un refus d’obtempérer à un contrôle, quatre jours après le lancement d’une vaste opération dans l’Illinois, baptisée “Midway Blitz”.Depuis des semaines, le président républicain cible Chicago, qu’il qualifie de “trou à rats” ou encore de “capitale mondiale du meurtre” et annonce son intention d’y déployer des militaires de la Garde nationale comme il l’a fait à Los Angeles, Washington, et Memphis (sud), à chaque fois contre l’avis des autorités locales.Il a signé samedi un décret pour l’envoi de 300 gardes nationaux à Chicago afin de “protéger les agents et biens fédéraux”, selon la Maison Blanche.A Los Angeles, un juge fédéral avait estimé illégal le déploiement en juin pour 60 jours par Donald Trump de la Garde nationale, contre l’avis du gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, face aux manifestations contre sa politique d’expulsions massives d’immigrés.Mais une cour d’appel fédérale avait ensuite validé cette décision.Donald Trump a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une “invasion” des Etats-Unis par des “criminels venus de l’étranger” et communiquant abondamment sur les expulsions d’immigrés.Les gardes nationaux, réservistes de l’armée, sont formés pour intervenir dans des situations de catastrophes naturelles, mais ils peuvent également combattre à l’étranger.

Les négociations indirectes pour mettre fin à la guerre à Gaza commencent en Egypte

Les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas en vue de libérer les otages et mettre fin à deux ans de guerre à Gaza ont commencé lundi en Egypte, mais elles pourraient prendre plusieurs jours, selon une source proche de ces discussions.   Ces pourparlers sont basés sur le plan en 20 points proposé par le …

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Les négociations indirectes pour mettre fin à la guerre à Gaza commencent en Egypte

Les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas en vue de libérer les otages et mettre fin à deux ans de guerre à Gaza ont commencé lundi en Egypte, mais elles pourraient prendre plusieurs jours, selon une source proche de ces discussions.   Ces pourparlers sont basés sur le plan en 20 points proposé par le président américain Donald Trump pour mettre fin aux combats et libérer les otages israéliens retenus dans la bande de Gaza en échange de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.”Je crois que cela se passe très bien et je crois que le Hamas a accepté des choses très importantes”, a déclaré lundi le président américain. “Nous allons avoir un accord sur Gaza, j’en suis assez sûr”, a-t-il encore dit.Les négociations ont commencé à Charm el-Cheikh, a annoncé un média égyptien, à la veille du deuxième anniversaire de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.Les médiateurs égyptiens et qataris “travaillent avec les deux parties pour établir un mécanisme” pour la libération de tous les otages en échange des prisonniers, a ajouté Al-Qahera News, une télévision liée à l’Etat égyptien.”Nous nous attendons à des négociations difficiles et complexes” étant donné qu’Israël “continue sa guerre d’extermination”, a dit à l’AFP une source proche des négociations, estimant qu’elles prendraient “plusieurs jours”.”Je demande à tout le monde d’avancer rapidement”, a déclaré Donald Trump après avoir dépêché en Egypte son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner.Selon des sources proches des négociations, il est prévu que la délégation israélienne et celle du Hamas participent à ces négociations indirectes dans le même bâtiment, mais dans des pièces différentes, les médiateurs faisant la navette entre les deux. Et ce moins d’un mois après la tentative d’assassinat des négociateurs du Hamas par Israël, dans une frappe sans précédent au Qatar.L’équipe du Hamas en Egypte est dirigée par Khalil Al-Hayya, qui a échappé à cette frappe dans laquelle son fils a été tué. – “Modalités” -Selon un haut responsable du mouvement, la délégation du Hamas devait s’entretenir lundi matin au Caire avec les médiateurs égyptiens et qataris avant le début des négociations à Charm el-Cheikh.Celles-ci “porteront sur les modalités du cessez-le-feu, du retrait des forces israéliennes (de Gaza) et de l’échange” des otages contre des prisonniers palestiniens, a-t-il précisé à l’AFP.Dimanche, le Hamas a exprimé sa volonté “d’entamer immédiatement le processus d’échange”.Il a réclamé “l’arrêt de toutes les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza”, selon une source proche du dossier. Le Hamas a ajouté qu’il “mettra fin à ses opérations militaires” dans le même temps.Annoncé le 29 septembre, le plan du président américain prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages retenus à Gaza, le retrait par étapes de l’armée israélienne et le désarmement du Hamas.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a dit vendredi être prêt à libérer tous les otages “afin de parvenir à la fin de la guerre et d’assurer un retrait total israélien de Gaza”.Mais il n’a pas mentionné la question de son désarmement, un point clé du plan, affirmant en outre qu’il entendait participer aux discussions sur l’avenir de Gaza ce que la proposition américaine ne prévoit pas.Allié du président américain, M. Netanyahu affirme soutenir le plan Trump, tout en précisant que son armée se maintiendra dans la majeure partie de la bande de Gaza, qu’elle contrôle à environ 75%. Il a aussi réaffirmé la nécessité de désarmer le Hamas.- Bombardements israéliens à Gaza -En cas d’échec des négociations, “nous reprendrons le combat”, a averti dimanche le chef d’état-major israélien Eyal Zamir.Les efforts des médiateurs ont jusqu’à présent échoué à aboutir à un cessez-le-feu durable. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens.La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric, qui a coordonné les échanges précédents, a déclaré lundi que ses équipes étaient prêtes “à aider à ramener les otages et détenus auprès de leurs familles.”Dans la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de frappes lundi notamment à Gaza-ville (nord) et à Khan Younès (sud) où deux Palestiniens ont été tués. “Les tirs d’artillerie et de drones se sont poursuivis toute la nuit à l’est de Gaza-ville”, selon cette organisation de secours opérant sous l’autorité du Hamas.Des images de l’AFP ont montré plusieurs explosions le matin dans la bande de Gaza. L’attaque du 7 octobre 2023 a tué côté israélien 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza, dont 25 sont mortes selon l’armée.L’offensive de représailles israélienne a fait au moins 67.160 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, fiables selon l’ONU.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie du territoire, assiégé et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.