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Pays-Bas: une marée rouge à La Haye pour demander au gouvernement de lutter contre le “génocide” à Gaza

Vêtus de rouge, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dimanche dans les rues de La Haye pour demander au gouvernement néerlandais de prendre davantage de mesures contre ce qu’ils ont qualifié de “génocide” à Gaza.Quelque 150.000 personnes étaient présentes à la manifestation, selon les organisateurs. Des groupes de défense des droits, tels qu’Amnesty International et Oxfam, ont appelé à cette marche à travers la ville jusqu’à la Cour internationale de justice, créant ce qu’ils ont appelé une “ligne rouge”.En agitant de nombreux drapeaux palestiniens, tandis que certains scandaient “Stop au génocide”, les manifestants ont rempli un parc du centre-ville pouvant accueillir 100.000 personnes, le transformant en une mer rouge. Les manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: “Ne détournez pas le regard, faites quelque chose”, “Arrêtez la complicité néerlandaise” et “Silence quand les enfants dorment, pas quand ils meurent”. Les organisateurs ont exhorté le gouvernement néerlandais – qui s’est effondré le 3 juin après le retrait d’un parti d’extrême droite d’une coalition fragile – à faire davantage pour maîtriser Israël. “Plus de 150 000 personnes ici vêtues de rouge (…) veulent simplement des sanctions concrètes pour arrêter le génocide à Gaza”, a déclaré Michiel Servaes, directeur d’Oxfam Novib.”Nous exigeons une action de la part de notre gouvernement maintenant”, a-t-il ajouté. “Ça doit s’arrêter. Ça suffit. Je n’en peux plus.” “Je suis ici parce que je pense que c’est peut-être la seule chose qu’on peut faire maintenant en tant que citoyen néerlandais, mais c’est quelque chose qu’on doit faire”, s’est exclamée de son côté Dodo Van Der Sluis, une retraitée de 67 ans, interrogée par l’AFP.Le Premier ministre néerlandais démissionnaire Dick Schoof a réagi sur X: “A tous ceux qui sont à La Haye, je dis: nous vous voyons et nous vous entendons”. “En fin de compte, notre objectif est le même:mettre fin aux souffrances à Gaza au plus vite”, a-t-il ajouté.Des élections sont prévues le 29 octobre aux Pays-Bas.Une précédente manifestation à La Haye, le 18 mai, avait attiré plus de 100.000 personnes, d’après les organisateurs, selon lesquels il s’agissait de la plus grande manifestation dans le pays en 20 ans. La police n’a de son côté pas donné d’estimation pour cette manifestation. Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive à la mi-mars sur la bande de Gaza, et a intensifié ses opérations militaires le 17 mai, dans le but affiché d’anéantir le mouvement islamiste palestinien Hamas, libérer les derniers otages restants et prendre le contrôle du territoire.L’attaque lancée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.En représailles, Israël a lancé une campagne militaire qui a tué plus de 54.600 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.En janvier 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) a appelé Israël à prévenir tout acte de génocide. Le chef des opérations humanitaires de l’ONU a aussi a exhorté mi-mai les dirigeants mondiaux à “agir pour empêcher un génocide”.

Pays-Bas: une marée rouge à La Haye pour demander au gouvernement de lutter contre le “génocide” à Gaza

Vêtus de rouge, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dimanche dans les rues de La Haye pour demander au gouvernement néerlandais de prendre davantage de mesures contre ce qu’ils ont qualifié de “génocide” à Gaza.Quelque 150.000 personnes étaient présentes à la manifestation, selon les organisateurs. Des groupes de défense des droits, tels qu’Amnesty International …

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Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation dans l’affaire des écoutes

Une sanction rarissime pour un ancien président: Nicolas Sarkozy a été exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation, devenue définitive, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes, selon un arrêté publié dimanche au Journal officiel.L’ex-président (2007-2012), également exclu de l’ordre national du Mérite, devient le deuxième chef de l’Etat français privé de cette distinction après le maréchal Pétain, à qui la Légion d’honneur avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.”Nicolas Sarkozy prend acte de la décision prise par le Grand Chancelier (de la Légion d’honneur, NDLR). Il n’a jamais fait de cette question une affaire personnelle”, a réagi son avocat Patrice Spinosi dans une déclaration à l’AFP.Cette sanction disciplinaire, sur laquelle le président Emmanuel Macron avait exprimé des réserves, était attendue depuis que la condamnation de l’ancien chef de l’Etat dans l’affaire des écoutes a été rendue définitive par le rejet d’un pourvoi par la Cour de cassation en décembre.Dans ce dossier, M. Sarkozy a été reconnu coupable d’avoir, en 2014, tenté de corrompre un magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, dans l’espoir d’obtenir des informations confidentielles, avec l’aide de son avocat Me Thierry Herzog. Tous trois ont été condamnés à trois ans de prison dont un ferme.Avec le rejet de son ultime recours en France, Nicolas Sarkozy était sous le coup d’une exclusion de la Légion d’honneur qui est automatique quand un récipiendaire est définitivement condamné pour un crime ou écope d’une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à un an ferme. Dans ces cas, le retrait est “de droit”, avait souligné en mars le Grand chancelier de la Légion d’honneur, le général François Lecointre, qui a signé l’arrêté privant Nicolas Sarkozy des deux titres dont il était grand-croix, grade le plus élevé.L’ancien président a toutefois déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) qui “est toujours pendant”, a fait valoir son avocat dimanche, disant espérer une annulation de sa condamnation et, en corollaire, du retrait de la Légion d’honneur. “Je note qu’il y a un recours contre la décision de justice. Cette affaire n’est donc pas encore tout à fait terminée”, a abondé le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.- “Indigne” -A droite, des voix ont dénoncé la sanction infligée à M. Sarkozy et fustigé tout parallèle avec le retrait de la Légion d’honneur de Pétain.”Ce lien avec le maréchal Pétain est indigne”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR), se disant “un peu réservée non pas sur la règle, mais sur ce qu’elle entraîne comme comparaison”.”C’est une règle, mais c’est aussi une honte”, a déploré le secrétaire général de LR, Othman Nasrou.Louis Sarkozy a, lui, minimisé la portée de la sanction infligée à son père, assurant ressentir, à son égard, “fierté et honneur aujourd’hui comme tous les jours”. Fin avril, Emmanuel Macron avait lui-même exprimé des réticences à l’idée de voir son lointain prédécesseur déchu de la Légion d’honneur. “De mon point de vue, de là où je suis, je pense que ce ne serait pas une bonne décision”, avait-il déclaré, même si le président ne joue aucun rôle dans les exclusions automatiques liées à des condamnations pénales.A gauche, la décision a été saluée au nom de l’égalité devant la loi.”Les Français ont beaucoup de mal à comprendre que la justice devrait s’appliquer de manière différente en fonction des gens”, a déclaré le député LFI Manuel Bompard.Le député écologiste Benjamin Lucas s’est, lui, félicité que “la République prive de ses privilèges et de son influence institutionnelle celui qui a déshonoré sa fonction”.En vertu de l’arrêté publié dimanche, les deux coprévenus de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert et Thierry Herzog, sont eux aussi exclus de la Légion d’honneur. Outre celle des écoutes, Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs affaires et a comparu début 2025 pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le jugement sera rendu fin septembre. 

Israël prévient que l’Iran paiera “un prix très lourd”, au troisième jour de conflit

L’Iran a lancé dimanche de nouvelles attaques contre Israël où le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a affirmé que Téhéran “paiera un prix très lourd” pour la mort de civils, pendant que l’aviation israélienne bombardait des dizaines de cibles sur le sol iranien, notamment dans la capitale.Au troisième jour d’attaques croisées entre Israël et l’Iran, le président américain Donald Trump, allié d’Israël, a appelé les deux pays à “trouver un accord”. Il a ajouté qu’il est “possible” que les Etats-Unis s’impliquent dans le conflit mais qu’ils ne sont “à cet instant pas impliqués”.En Israël, la population a été appelée dimanche après-midi à descendre dans les abris, à l’approche d’une nouvelle attaque de missiles balistiques depuis l’Iran.En Iran, le gouvernement a décidé que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir dès dimanche soir d’abris à la population. Les médias officiels iraniens ont annoncé dans l’après-midi qu’une salve de missiles était tirée en direction d’Israël, où les attaques menées samedi soir et dimanche avant l’aube ont fait 10 morts et plus de 200 blessés, selon les secours et la police.En Iran, au moins 128 personnes dont des femmes et des enfants ont été tuées et environ 900 blessées vendredi et samedi dans les frappes israéliennes, selon le quotidien Etemad, citant le ministère de la Santé.Samedi, M. Netanyahu a annoncé vouloir frapper “tous les sites et les cibles du régime” en Iran, après que son armée a lancé vendredi une attaque d’une ampleur sans précédent contre ce pays, avec l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.Après des décennies de guerre par procuration et d’opérations ponctuelles, c’est la première fois que les deux pays ennemis s’affrontent militairement avec une telle intensité.- Trafic à la sortie de Téhéran -L’armée israélienne a indiqué avoir frappé 80 objectifs à Téhéran lors de raids nocturnes ayant mobilisé “une cinquantaine d’avions de combat”.Parmi les cibles, des sites liés au nucléaire et deux dépôts de carburant.Dimanche après-midi, de nouvelles explosions ont été entendues à Téhéran. Selon l’agence Isna, le siège de la police, dans le centre de la ville, a été visé.A Téhéran, cafés, magasins et boutiques ont ouvert et la circulation a repris.Mais le chef de la police routière, Ahmad Karami, a signalé un “trafic intense aux points de sortie de la capitale” et “l’augmentation” du nombre de véhicules quittant Téhéran “par rapport aux jours normaux”.L’armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones “à proximité d’installations militaires”, après avoir ciblé notamment “le ministère de la Défense” et ce qu’Israël présente comme “le siège du projet nucléaire (militaire) iranien (l’Organisation d’innovation et de recherche défensives), ainsi que des sites où le régime cachait les archives nucléaires” à Téhéran.- “Plus rien” -A plus de 1.500 kilomètres de là, les sirènes d’alerte ont retenti dans la nuit dans plusieurs villes d’Israël, après des salves de missiles iraniens qui ont provoqué dégâts et destructions à Bat Yam, au sud de Tel-Aviv, et à Tamra, dans le nord.A Bat Yam, seuls les casques orange des secouristes se détachaient des amas de décombres.”Il ne reste plus rien, plus de maison, c’est fini!”, dit Evguenia Doudka, dont l’appartement est totalement retourné. “L’alerte a retenti et nous sommes allés dans l’abri. Soudain, tout l’abri s’est rempli de poussière, et c’est là que nous avons réalisé qu’une catastrophe venait de se produire”.”Je suis sous le choc. J’ai traversé des périodes difficiles dans ma vie, mais je n’ai jamais été dans une situation comme celle-ci”, a aussi témoigné Julia Zilbergoltz, une femme dont la maison a été touchée par un missile.Depuis le début du conflit vendredi, 13 personnes ont péri et 380 ont été blessées en Israël, selon les autorités. “L’Iran paiera un prix très lourd pour le meurtre prémédité de civils, femmes et enfants”, a déclaré M. Netanyahu en visite à Bat Yam.Une grande partie des missiles et des drones iraniens a été interceptée, selon l’armée israélienne. Les Etats-Unis ont aidé Israël à les abattre, avait indiqué vendredi un responsable américain.- “Collecte de renseignements” -Affirmant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une campagne aérienne massive contre la République islamique en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires.Il a aussi tué les plus hauts gradés d’Iran dont le chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, le chef d’état-major de l’armée, Mohammad Bagheri, et neuf scientifiques du programme nucléaire.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.”Si l’agression cesse, notre riposte cessera”, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi. Il a accusé Israël de chercher à “faire dérailler” les négociations indirectes sur le nucléaire avec les Etats-Unis dont un sixième cycle, prévu dimanche à Oman, n’a pas eu lieu.En Iran, Israël a ciblé notamment le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre du pays, et dit aussi avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan.Après avoir visé des systèmes de défense aériens et des dizaines de lanceurs de missiles, Israël a assuré samedi disposer désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”.”Cela fait plus de 15 ans qu’Israël suit le programme nucléaire” iranien, relève Michael Horowitz, géopoliticien israélien. Ces frappes, selon lui, constituent “l’aboutissement d’années de collecte de renseignements et de pénétration de la République islamique”.

Israël prévient que l’Iran paiera “un prix très lourd”, au troisième jour de conflit

L’Iran a lancé dimanche de nouvelles attaques contre Israël où le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a affirmé que Téhéran “paiera un prix très lourd” pour la mort de civils, pendant que l’aviation israélienne bombardait des dizaines de cibles sur le sol iranien, notamment dans la capitale.Au troisième jour d’attaques croisées entre Israël et l’Iran, le président américain Donald Trump, allié d’Israël, a appelé les deux pays à “trouver un accord”. Il a ajouté qu’il est “possible” que les Etats-Unis s’impliquent dans le conflit mais qu’ils ne sont “à cet instant pas impliqués”.En Israël, la population a été appelée dimanche après-midi à descendre dans les abris, à l’approche d’une nouvelle attaque de missiles balistiques depuis l’Iran.En Iran, le gouvernement a décidé que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir dès dimanche soir d’abris à la population. Les médias officiels iraniens ont annoncé dans l’après-midi qu’une salve de missiles était tirée en direction d’Israël, où les attaques menées samedi soir et dimanche avant l’aube ont fait 10 morts et plus de 200 blessés, selon les secours et la police.En Iran, au moins 128 personnes dont des femmes et des enfants ont été tuées et environ 900 blessées vendredi et samedi dans les frappes israéliennes, selon le quotidien Etemad, citant le ministère de la Santé.Samedi, M. Netanyahu a annoncé vouloir frapper “tous les sites et les cibles du régime” en Iran, après que son armée a lancé vendredi une attaque d’une ampleur sans précédent contre ce pays, avec l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.Après des décennies de guerre par procuration et d’opérations ponctuelles, c’est la première fois que les deux pays ennemis s’affrontent militairement avec une telle intensité.- Trafic à la sortie de Téhéran -L’armée israélienne a indiqué avoir frappé 80 objectifs à Téhéran lors de raids nocturnes ayant mobilisé “une cinquantaine d’avions de combat”.Parmi les cibles, des sites liés au nucléaire et deux dépôts de carburant.Dimanche après-midi, de nouvelles explosions ont été entendues à Téhéran. Selon l’agence Isna, le siège de la police, dans le centre de la ville, a été visé.A Téhéran, cafés, magasins et boutiques ont ouvert et la circulation a repris.Mais le chef de la police routière, Ahmad Karami, a signalé un “trafic intense aux points de sortie de la capitale” et “l’augmentation” du nombre de véhicules quittant Téhéran “par rapport aux jours normaux”.L’armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones “à proximité d’installations militaires”, après avoir ciblé notamment “le ministère de la Défense” et ce qu’Israël présente comme “le siège du projet nucléaire (militaire) iranien (l’Organisation d’innovation et de recherche défensives), ainsi que des sites où le régime cachait les archives nucléaires” à Téhéran.- “Plus rien” -A plus de 1.500 kilomètres de là, les sirènes d’alerte ont retenti dans la nuit dans plusieurs villes d’Israël, après des salves de missiles iraniens qui ont provoqué dégâts et destructions à Bat Yam, au sud de Tel-Aviv, et à Tamra, dans le nord.A Bat Yam, seuls les casques orange des secouristes se détachaient des amas de décombres.”Il ne reste plus rien, plus de maison, c’est fini!”, dit Evguenia Doudka, dont l’appartement est totalement retourné. “L’alerte a retenti et nous sommes allés dans l’abri. Soudain, tout l’abri s’est rempli de poussière, et c’est là que nous avons réalisé qu’une catastrophe venait de se produire”.”Je suis sous le choc. J’ai traversé des périodes difficiles dans ma vie, mais je n’ai jamais été dans une situation comme celle-ci”, a aussi témoigné Julia Zilbergoltz, une femme dont la maison a été touchée par un missile.Depuis le début du conflit vendredi, 13 personnes ont péri et 380 ont été blessées en Israël, selon les autorités. “L’Iran paiera un prix très lourd pour le meurtre prémédité de civils, femmes et enfants”, a déclaré M. Netanyahu en visite à Bat Yam.Une grande partie des missiles et des drones iraniens a été interceptée, selon l’armée israélienne. Les Etats-Unis ont aidé Israël à les abattre, avait indiqué vendredi un responsable américain.- “Collecte de renseignements” -Affirmant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une campagne aérienne massive contre la République islamique en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires.Il a aussi tué les plus hauts gradés d’Iran dont le chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, le chef d’état-major de l’armée, Mohammad Bagheri, et neuf scientifiques du programme nucléaire.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.”Si l’agression cesse, notre riposte cessera”, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi. Il a accusé Israël de chercher à “faire dérailler” les négociations indirectes sur le nucléaire avec les Etats-Unis dont un sixième cycle, prévu dimanche à Oman, n’a pas eu lieu.En Iran, Israël a ciblé notamment le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre du pays, et dit aussi avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan.Après avoir visé des systèmes de défense aériens et des dizaines de lanceurs de missiles, Israël a assuré samedi disposer désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”.”Cela fait plus de 15 ans qu’Israël suit le programme nucléaire” iranien, relève Michael Horowitz, géopoliticien israélien. Ces frappes, selon lui, constituent “l’aboutissement d’années de collecte de renseignements et de pénétration de la République islamique”.

Mondial des clubs: le PSG retrouve l’Atlético Madrid, avec un autre statut

Auréolé de son statut de champion d’Europe, le Paris SG débute le Mondial des Clubs dimanche à Los Angeles par des retrouvailles avec l’Atlético Madrid (21h00), l’occasion de mesurer le chemin parcouru depuis la défaite de novembre (2-1).Depuis mardi, les récents vainqueurs de la Ligue des champions s’entraînent dans la joie et la bonne humeur à Irvine, banlieue sud de Los Angeles.”C’est une sensation indescriptible de gagner la Ligue des champions. Mais ça n’est pas fini, il faut bien démarrer demain” contre l’Atletico, a déclaré le milieu parisien Vitinha.Car la pression va remonter dès dimanche au moment de découvrir le mythique Rose Bowl stadium de Pasadena (nord de “L.A.”), vieux d’un siècle et doté de près de 80.000 places. Ils auront contourné, en chemin, les manifestations et le centre-ville quadrillé par la police, sur fond de politique migratoire musclée de Donald Trump. “On n’a rien vu de tout ça”, a juré le coach Luis Enrique samedi.Le match est programmé à midi heure locale afin que le public européen puisse suivre en soirée l’un des plus gros chocs de ce premier tour. Car l’entrée en lice du PSG sera particulièrement scrutée, deux semaines après sa performance grandiose en finale de Ligue des champions contre l’Inter Milan (5-0). Le club a changé de dimension, comme l’ont attesté les célébrations dans Paris et les éloges de la presse européenne.Entre-temps, de nombreux joueurs parisiens ont dû remplir leur devoir en sélection et la question de la fraîcheur physique devrait pousser l’entraîneur Luis Enrique à être inventif sur son “onze” titulaire. “Il y a beaucoup de matches mais c’est un peu différent ici. On est prêts. Et puis après c’est les vacances”, a relativisé le coach.Il devra déjà se passer d’Ousmane Dembélé, l’un des favoris pour le Ballon d’Or, qui s’est blessé à la cuisse gauche lors de France-Espagne en Ligue des nations, le 5 juin. L’attaquant français est bien du voyage aux Etats-Unis mais il pourrait ne pas jouer les deux premiers matches de groupe – le second aura lieu jeudi contre Botafogo. Bradley Barcola lui aussi a été touché, à un genou, pour une durée d’indisponibilité inconnue. Les deux hommes ne participaient pas à la dernière phase de l’entraînement collectif, samedi midi.En revanche, Désiré Doué, Vitinha, Achraf Hakimi, Khvicha Kvaratskhelia ou encore Nuno Mendes se montrent pour l’instant imperméables à la fatigue. “Personnellement je me sens bien, je travaille beaucoup, même en dehors des entraînements”, a confié Achraf Hakimi. “On a fait beaucoup de trajets et de matches mais on a bien récupéré”, a-t-il assuré.- Le PSG ambitieux -Le PSG aura envie de signifier à nouveau qu’il a passé un cap, dès dimanche contre l’Atlético Madrid. Les “Colchoneros” avaient mis en lumière, le 6 novembre dernier, la naïveté d’une équipe qui n’avait pas encore connu de déclic offensif et se laissait transpercer à la moindre occasion. En effet, les Parisiens, très dominateurs, avaient été punis de leur inefficacité par un but à la toute dernière minute sur un contre assassin orchestré par Antoine Griezmann. “La dernière fois on avait été supérieurs selon moi, mais on avait perdu”, s’est rappelé Luis Enrique samedi.Griezmann, justement, est l’une des autres attractions de la rencontre de dimanche. L’ancien international tricolore n’a pas cédé aux sirènes de la MLS et a prolongé à l’Atlético. Son duo d’attaque avec Julian Alvarez offrira un défi aux défenseurs parisiens.L’équipe entraînée par Diego Simeone arrive avec l’envie de se rattraper après une saison qui a vite tourné au vinaigre en Ligue des champions (élimination en 8e de finale) et en championnat (3e place loin derrière le Barça et le Real Madrid).Rien cependant qui n’excuserait un mauvais résultat du PSG, ambitieux dans cette compétition nouvelle formule à 32 clubs, ne serait-ce que parce que le club veut encore développer sa marque aux Etats-Unis. Mais aussi tout simplement car le PSG a un statut à honorer et le désir de conclure une saison déjà historique (victoires en Ligue 1, C1, Coupe de France, Trophée des champions) par un cinquième titre.”Il reste cette Coupe du monde des clubs, c’est une belle compétition, nous avons la confiance, et l’ambition de la gagner”, a clamé Luis Enrique.

Crash du Boeing 787 d’Air India: des familles se plaignent d’un manque de soutien

Des familles des 279 personnes décédées dans l’accident du Boeing 787 d’Air India attendaient désespérément dimanche à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, que les corps de leurs proches leurs soient rendus. Imtiaz Ali, qui a donné dès le jour du crash, jeudi, un échantillon ADN pour que le corps de son frère Javed soit identifié, …

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Crash du Boeing 787 d’Air India: des familles se plaignent d’un manque de soutien

Des familles des 279 personnes décédées dans l’accident du Boeing 787 d’Air India attendaient désespérément dimanche à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, que les corps de leurs proches leurs soient rendus. Imtiaz Ali, qui a donné dès le jour du crash, jeudi, un échantillon ADN pour que le corps de son frère Javed soit identifié, est sans nouvelle des autorités hospitalières.Dimanche soir, 47 personnes avaient été formellement identifiées à partir de l’ADN de leurs proches.   Seul un passager a survécu parmi les 242 personnes à bord du Boeing 787 d’Air India lorsqu’il s’est écrasé jeudi au décollage d’Ahmedabad, selon le dernier bilan publié samedi.Trente-huit habitants de la ville ont par ailleurs péri au sol quand l’appareil a explosé dans une boule de feu orange sur un quartier de la ville.”Air India m’a contacté seulement hier”, a expliqué dimanche après-midi M. Ali à l’AFP. Son frère est décédé dans l’accident aux côtés de son épouse et de leurs deux enfants.S’il comprend que l’identification des corps nécessite du temps, il déplore l’absence de soutien de la compagnie aérienne.Dimanche soir, Air India a affirmé sur X “avoir établi un contact avec les proches et les familles de tous les passagers et membres d’équipage”. Selon la compagnie, plus de 400 membres de famille sont arrivés à Ahmedabad et sont assistés par nos équipes sur le terrain, précisant qu’un soignant a été affecté à chaque famille. Campbell Wilson, PDG d’Air India, a publié samedi un message vidéo sur X, affirmant que “plus de 200 aidants formés sont désormais en place, chaque famille s’étant vue assignée une aide dédiée ainsi qu’un accès au soutien psychologique et à d’autres services”. Alors que des obsèques ont déjà eu lieu, la majorité des familles attendent que le corps de leurs proches leur soit rendu après avoir été formellement identifiées à partir de l’ADN de leurs proches. – “Que va-t-il se passer?” -Rinal Christian, 23 ans,  en larmes, tout comme sa mère et sa grand-mère, dans leur modeste maison, ne cache pas son amertume. Son frère Lawrence Christian, un trentenaire, faisait partie des passagers du Boeing787 d’Air India devant reliant Ahmedabad à l’aéroport londonien de Gatwick. “Nous avons donné l’échantillon ADN, et même quand nous sommes allés là-bas (à l’hôpital), ils ont dit que cela prendrait 48 heures. mais cela fait quatre jours et nous n’avons reçu aucune réponse”.La famille s’est rendue à l’hôpital 2 ou 3 fois, mais est revenue sans aucune réponse, explique-t-elle à l’AFP. “Ils continuent à nous dire qu’ils appelleront”, affirme cette étudiante pour qui son frère était, après le décès de leur père le 29 mai, désormais le seul à pouvoir subvenir aux besoins de la famille, sa mère ne travaillant pas. Le groupe Tata, propriétaire de la compagnie, a indiqué pour sa part qu’il débloquerait une aide financière de 110.000 euros pour les familles de chaque victime mais Rinal Christian n’a pas eu de nouvelles de la compagnie aérienne. Lawrence Christian vivait avec sa femme à Londres et travaillait chez Amazon. “Que va-t-il se passer maintenant?”, s’interroge-t-elle désespérée, sans pouvoir retenir ses larmes.Suresh Patni, chauffeur à Ahmedabad, attend également que le corps de son fils soit identifié. Au moment de l’accident, Suresh venait juste de déposer l’adolescent au stand de thé que tenait son épouse, qui grièvement blessée, est toujours hospitalisée. “Si ma femme découvre (la mort de notre fils), elle ne pourra pas le supporter. Elle a de graves problèmes nerveux à cause des brûlures, et si elle commence à pleurer, cela pourrait entraîner des complications”. “J’ai déjà perdu un enfant, je ne peux pas risquer de la perdre elle aussi”.