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Un haut responsable du gouvernement Trump interroge la complice d’Epstein
Dans ses tentatives tous azimuts pour éteindre l’incendie de l’affaire Epstein, le gouvernement américain a dépêché jeudi un haut responsable, ancien avocat de Donald Trump, pour interroger Ghislaine Maxwell, complice de Jeffrey Epstein, en Floride, où elle purge sa peine de prison.”J’ai rencontré Ghislaine Maxwell aujourd’hui, et je vais poursuivre mon entretien avec elle demain”, a déclaré en fin de journée sur X Todd Blanche, le numéro 2 du ministère de la Justice.La mort de Jeffrey Epstein, riche homme d’affaires retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant d’être jugé pour crimes sexuels, a alimenté d’innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes sur des personnalités de premier plan.Donald Trump, qui pendant des mois a promis à sa base des révélations explosives sur ce dossier, subit un retour de flamme, y compris dans son propre camp, depuis que son gouvernement a annoncé début juillet n’avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires.Le ministère de la Justice et le FBI, la police fédérale, ont conclu qu’il n’existait aucune preuve de l’existence d’une liste secrète de “clients” de Jeffrey Epstein et confirmé qu’il s’était bien suicidé.- “Répondu à toutes les questions” -Dans ce contexte tendu, Todd Blanche a rencontré Ghislaine Maxwell, ex-compagne et collaboratrice de Jeffrey Epstein, à Tallahassee, capitale de la Floride, où elle purge une peine de 20 ans de prison pour trafic sexuel.Todd Blanche a “pris toute une journée et a posé beaucoup de questions, et Mme Maxwell a répondu à toutes les questions”, a déclaré son avocat, David Markus, à l’issue de la rencontre au tribunal de Tallahassee. Elle a répondu “honnêtement et autant qu’elle le pouvait”, a-t-il ajouté.”Le ministère de la Justice partagera davantage d’information sur ce que nous avons appris au moment opportun”, a précisé Todd Blanche sur X.Ghislaine Maxwell a été condamnée en 2022 pour avoir recruté entre 1994 et 2004 des jeunes filles mineures afin qu’Epstein les exploite sexuellement.- “Corruption à plein nez” -Cette entrevue hautement inhabituelle entre le numéro 2 du ministère de la Justice et une personne condamnée dans un dossier clos suscitait de nombreuses questions parmi les experts juridiques et les détracteurs de l’administration Trump.”Envoyer l’avocat personnel de Donald Trump, Todd Blanche, interroger Ghislaine Maxwell alors qu’elle est en prison, une femme qui a été reconnue coupable d’avoir exploité des personnes, pour lui proposer un marché malhonnête afin qu’elle disculpe Donald Trump sent la corruption à plein nez”, a déclaré le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.Le 14 juillet, le ministère de la Justice s’était opposé à son recours devant la Cour suprême pour obtenir l’annulation des poursuites qui ont amené à sa condamnation.Mais il semble avoir changé de ton à l’égard de la complice de Jeffrey Epstein.Entre-temps, le Wall Street Journal a fait état la semaine dernière d’une lettre salace attribuée à Donald Trump à l’intention de Jeffrey Epstein en 2003 pour le 50e anniversaire du financier, dont il était alors très proche.Le président américain a catégoriquement démenti et poursuit en diffamation le quotidien.Faisant feu de tout bois, il a également tenté de détourner l’attention en ciblant son prédécesseur démocrate Barack Obama, accusé par la Maison Blanche d’avoir orchestré les accusations d’ingérence russe dans l’élection de 2016, remportée par Donald Trump. Un contre-feu qui révèle à quel point l’affaire Epstein embarrasse l’exécutif et divise la droite américaine.La Chambre des représentants a été paralysée cette semaine par la tentative d’un élu républicain, appuyé par les démocrates, de forcer un vote sur une résolution appelant à la publication des documents judiciaires sur le financier déchu.Mais le président républicain de la Chambre basse, Mike Johnson, a fait en sorte de bloquer ce vote, invoquant la nécessité de protéger les victimes.Face à cette paralysie, les responsables républicains ont décidé d’envoyer dès mercredi les élus en vacances pour tout le mois d’août, un jour plus tôt que prévu.
Intenses affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge, au moins 12 morts
La Thaïlande a mené jeudi des frappes contre des cibles militaires cambodgiennes et Phnom Penh a lancé contre son voisin des tirs d’artillerie et de roquettes, faisant au moins 12 morts selon Bangkok, dans des affrontements frontaliers d’une rare intensité.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est se déchirent de longue date sur le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française, mais des affrontements à ce niveau de violence n’avaient pas secoué la région depuis presque quinze ans.Le ministère thaïlandais de la Santé a fait état de 12 morts, dont 11 civils, et 35 blessés. Huit civils ont été tués dans la province de Sisaket, où une attaque à la roquette a touché une supérette près d’une station-service.”J’ai entendu un grand bruit trois ou quatre fois, et quand j’ai tourné la tête, il y avait un énorme nuage de fumée”, a décrit à l’AFP Praphas Intaracheun, un jardinier de 53 ans, qui se trouvait dans une station-service à 300 m de celle ciblée, au moment des faits.Un enfant de huit ans a aussi perdu la vie dans la province de Surin (nord-est), selon les autorités.Des obus ont aussi touché un hôpital d’une trentaine de lits à Phanom Dong Rak, dans la province de Surin, près de la frontière, provoquant l’effondrement partiel du toit.Le bâtiment avait été partiellement évacué dans la nuit de mercredi à jeudi par précaution. “On ne sait pas quand les patients pourront revenir en toute sécurité”, a déclaré à l’AFP un soldat à l’entrée, souhaitant gardé l’anonymat. Les combats se concentrent autour de six endroits, a indiqué l’armée thaïlandaise, qui a déployé jeudi matin six avions F-16 pour frapper “deux cibles militaires cambodgiennes au sol”, a déclaré le porte-parole adjoint des forces armées, Ritcha Suksuwanon.Le Cambodge n’a communiqué aucun bilan jusque-là . La porte-parole du ministère khmer de la Défense Maly Socheata a refusé de répondre à une question sur d’éventuelles victimes lors d’une conférence de presse.- “Avide de guerre” -L’Union européenne et la Chine, pays qui entretient traditionnellement de bonnes relations avec les deux pays, se sont déclarées “profondément préoccupées” par les affrontements et ont appelé au dialogue.La France, ancienne puissance coloniale au Cambodge, a également demandé l’arrêt immédiat des combats et l’ouverture de pourparlers. Elle a “fortement déconseillé” les déplacements dans une zone frontalière allant de Phanom Dong Rak à Chong Bok, côté thaïlandais.Les Etats-Unis ont aussi appelé à une “cessation immédiate des hostilités, la protection des civils et un règlement pacifique”.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, qui occupe la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) et s’est entretenu avec les deux pays, a appelé à la “retenue”.Bangkok et Phnom Penh sont engagés dans un bras-de-fer depuis la mort d’un soldat khmer fin mai, lors d’un échange nocturne de tirs dans une zone contestée surnommée le “Triangle d’émeraude”.Des mesures de représailles, décrétées par les deux camps malgré des appels à l’apaisement, ont déjà affecté l’économie et le sort de nombreux habitants des régions concernées.Un nouvel échange de coups de feu près de vieux temples disputés, survenu jeudi après 08H00 (01H00 GMT) au niveau de la province thaïlandaise de Surin (nord-est) et celle cambodgienne d’Oddar Meanchey (nord-ouest), a remis le feu aux poudres.Les deux armées se sont mutuellement accusées d’avoir fait feu en premier.A la demande du Premier ministre cambodgien Hun Manet, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion en urgence et à huis clos vendredi à 15H00 (19H00 GMT) pour discuter des affrontements meurtriers, ont indiqué des sources diplomatiques à l’AFP.Le porte-parole du gouvernement thaïlandais Jirayu Houngsub a condamné les actions du Cambodge “avide de guerre” en ciblant des civils.L’ambassade thaïlandaise au Cambodge a appelé ses concitoyens à quitter le pays “le plus tôt possible”.- “Guerres du passé” -Mercredi, Bangkok a rappelé son ambassadeur en place à Phnom Penh et expulsé de son territoire l’ambassadeur cambodgien, après qu’un soldat thaïlandais a perdu une jambe en marchant sur une mine à la frontière.Une enquête de l’armée thaïlandaise a permis de déterminer que le Cambodge avait posé de nouvelles mines à la frontière, selon les autorités thaïlandaises.Le Cambodge a rejeté ces accusations et indiqué que des zones frontalières restent infestées de mines actives datant de “guerres du passé”.L’épisode moderne le plus violent lié à la frontière remonte à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.
Intenses affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge, au moins 12 morts
La Thaïlande a mené jeudi des frappes contre des cibles militaires cambodgiennes et Phnom Penh a lancé contre son voisin des tirs d’artillerie et de roquettes, faisant au moins 12 morts selon Bangkok, dans des affrontements frontaliers d’une rare intensité.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est se déchirent de longue date sur le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française, mais des affrontements à ce niveau de violence n’avaient pas secoué la région depuis presque quinze ans.Le ministère thaïlandais de la Santé a fait état de 12 morts, dont 11 civils, et 35 blessés. Huit civils ont été tués dans la province de Sisaket, où une attaque à la roquette a touché une supérette près d’une station-service.”J’ai entendu un grand bruit trois ou quatre fois, et quand j’ai tourné la tête, il y avait un énorme nuage de fumée”, a décrit à l’AFP Praphas Intaracheun, un jardinier de 53 ans, qui se trouvait dans une station-service à 300 m de celle ciblée, au moment des faits.Un enfant de huit ans a aussi perdu la vie dans la province de Surin (nord-est), selon les autorités.Des obus ont aussi touché un hôpital d’une trentaine de lits à Phanom Dong Rak, dans la province de Surin, près de la frontière, provoquant l’effondrement partiel du toit.Le bâtiment avait été partiellement évacué dans la nuit de mercredi à jeudi par précaution. “On ne sait pas quand les patients pourront revenir en toute sécurité”, a déclaré à l’AFP un soldat à l’entrée, souhaitant gardé l’anonymat. Les combats se concentrent autour de six endroits, a indiqué l’armée thaïlandaise, qui a déployé jeudi matin six avions F-16 pour frapper “deux cibles militaires cambodgiennes au sol”, a déclaré le porte-parole adjoint des forces armées, Ritcha Suksuwanon.Le Cambodge n’a communiqué aucun bilan jusque-là . La porte-parole du ministère khmer de la Défense Maly Socheata a refusé de répondre à une question sur d’éventuelles victimes lors d’une conférence de presse.- “Avide de guerre” -L’Union européenne et la Chine, pays qui entretient traditionnellement de bonnes relations avec les deux pays, se sont déclarées “profondément préoccupées” par les affrontements et ont appelé au dialogue.La France, ancienne puissance coloniale au Cambodge, a également demandé l’arrêt immédiat des combats et l’ouverture de pourparlers. Elle a “fortement déconseillé” les déplacements dans une zone frontalière allant de Phanom Dong Rak à Chong Bok, côté thaïlandais.Les Etats-Unis ont aussi appelé à une “cessation immédiate des hostilités, la protection des civils et un règlement pacifique”.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, qui occupe la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) et s’est entretenu avec les deux pays, a appelé à la “retenue”.Bangkok et Phnom Penh sont engagés dans un bras-de-fer depuis la mort d’un soldat khmer fin mai, lors d’un échange nocturne de tirs dans une zone contestée surnommée le “Triangle d’émeraude”.Des mesures de représailles, décrétées par les deux camps malgré des appels à l’apaisement, ont déjà affecté l’économie et le sort de nombreux habitants des régions concernées.Un nouvel échange de coups de feu près de vieux temples disputés, survenu jeudi après 08H00 (01H00 GMT) au niveau de la province thaïlandaise de Surin (nord-est) et celle cambodgienne d’Oddar Meanchey (nord-ouest), a remis le feu aux poudres.Les deux armées se sont mutuellement accusées d’avoir fait feu en premier.A la demande du Premier ministre cambodgien Hun Manet, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion en urgence et à huis clos vendredi à 15H00 (19H00 GMT) pour discuter des affrontements meurtriers, ont indiqué des sources diplomatiques à l’AFP.Le porte-parole du gouvernement thaïlandais Jirayu Houngsub a condamné les actions du Cambodge “avide de guerre” en ciblant des civils.L’ambassade thaïlandaise au Cambodge a appelé ses concitoyens à quitter le pays “le plus tôt possible”.- “Guerres du passé” -Mercredi, Bangkok a rappelé son ambassadeur en place à Phnom Penh et expulsé de son territoire l’ambassadeur cambodgien, après qu’un soldat thaïlandais a perdu une jambe en marchant sur une mine à la frontière.Une enquête de l’armée thaïlandaise a permis de déterminer que le Cambodge avait posé de nouvelles mines à la frontière, selon les autorités thaïlandaises.Le Cambodge a rejeté ces accusations et indiqué que des zones frontalières restent infestées de mines actives datant de “guerres du passé”.L’épisode moderne le plus violent lié à la frontière remonte à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.
Intenses affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge, au moins 12 morts
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