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Un voilier de la marine mexicaine heurte le pont de Brooklyn à New York

Un navire-école de la marine mexicaine a heurté le pont de Brooklyn à New York samedi soir, faisant 22 blessés dont trois graves alors que les trois mâts du voilier se sont fracassés contre la structure emblématique.Les passants qui profitaient d’une soirée printanière au bord de l’East River ont vu avec stupéfaction le Cuauhtémoc, se diriger toutes voiles déployées et lumières allumées vers le pont, sans que la hauteur ne permette le passage de ses mats.Des médias ont évoqué la présence d’environ 200 passagers à bord du navire, construit en 1982 et présent à de nombreux rassemblements de voiliers dans le monde, dont la hauteur atteint 48,2 mètres.La marine mexicaine a évoqué 22 blessés, dont trois avec “des blessures considérables”.Aucune personne à bord “n’est tombée à l’eau, ce qui fait qu’il n’a pas été nécessaire d’activer des opérations de secours”, a ajouté la marine dans un communiqué.

Un mort dans une explosion considérée comme “terroriste” devant une clinique en Californie

L’explosion d’une bombe a fait un mort samedi devant une clinique spécialisée dans la procréation médicalement assistée (PMA) en Californie, la police fédérale considérant qu’il s’agit d’un acte terroriste.L’attaque s’est produite à Palm Springs, à l’est de Los Angeles, peu avant 11H00 locales (18H00 GMT), a écrit la ville dans un communiqué publié sur Facebook.Une photo publiée par la clinique montre sa façade très abîmée, la porte d’entrée enfoncée, les vitres de plusieurs fenêtres brisées et les tuiles du toit soufflées.”Il s’agit d’un acte terroriste intentionnel. L’avancée de l’enquête permettra de déterminer s’il s’agit de terrorisme international ou de terrorisme intérieur”, a déclaré à la presse Akil Davis, chef du bureau local du FBI à Los Angeles. Il a ajouté “penser” que l’établissement avait été délibérément visé, dans un pays ou la PMA est un sujet qui divise.Le maire de la ville, Ron DeHarte, a évoqué une bombe “dans ou près d’un véhicule garé sur le parking du bâtiment”.L’explosion a fait un mort dont l’identité n’est pas connue à ce stade, a précisé la police de Palm Springs.Les dégâts, au-delà du centre pour PMA, “s’étendent à plusieurs rues, avec plusieurs bâtiments endommagés, certains lourdement”, a relevé la police, selon laquelle l’incident semble “isolé”.”Ce matin, un événement inattendu et tragique s’est déroulé devant notre local de Palm Springs quand un véhicule a explosé sur un parking près de notre bâtiment”, a expliqué sur Facebook la clinique, qui a fermé.”Nous avons le coeur brisé d’apprendre que cet événement a enlevé une vie et causé des blessures”, indique le texte, précisant que le laboratoire qui stocke gamètes et embryons n’avait pas été touché.- “Coeur battant” -La municipalité a demandé aux habitants de se tenir éloigné de la zone.La PMA est une pomme de discorde entre conservateurs aux Etats-Unis. De nombreux républicains, pour qui les valeurs familiales traditionnelles doivent être défendues, y voient un moyen d’augmenter le nombre d’enfants dans les familles américaines.Mais d’autres ont une position plus stricte, estimant que la vie commence dès la conception. Ils sont donc fermement opposés à la PMA car, dans cette procédure, plusieurs embryons sont souvent produits et tous ne sont pas forcément utilisés.Le gouvernement de Donald Trump semble favorable à cette technique.”La violence contre une clinique de fertilité est impardonnable”, a d’ailleurs réagi samedi la ministre de la Justice du président républicain, Pam Bondi.”Nous travaillons à en savoir plus, mais permettez-moi d’être claire: l’administration Trump comprend bien que les femmes et les mères sont le coeur battant de l’Amérique”, a-t-elle écrit sur X.”Comme l’écrasante majorité des Américains, y compris la vaste majorité des républicains (…), je soutiens fortement l’accès aux fécondations in vitro pour les couples qui essaient d’avoir un précieux bébé”, avait écrit Donald Trump sur son Truth Social l’année passée lors de la campagne pour la présidentielle.

Un mort dans une explosion considérée comme “terroriste” devant une clinique en Californie

L’explosion d’une bombe a fait un mort samedi devant une clinique spécialisée dans la procréation médicalement assistée (PMA) en Californie, la police fédérale considérant qu’il s’agit d’un acte terroriste.L’attaque s’est produite à Palm Springs, à l’est de Los Angeles, peu avant 11H00 locales (18H00 GMT), a écrit la ville dans un communiqué publié sur Facebook.Une photo publiée par la clinique montre sa façade très abîmée, la porte d’entrée enfoncée, les vitres de plusieurs fenêtres brisées et les tuiles du toit soufflées.”Il s’agit d’un acte terroriste intentionnel. L’avancée de l’enquête permettra de déterminer s’il s’agit de terrorisme international ou de terrorisme intérieur”, a déclaré à la presse Akil Davis, chef du bureau local du FBI à Los Angeles. Il a ajouté “penser” que l’établissement avait été délibérément visé, dans un pays ou la PMA est un sujet qui divise.Le maire de la ville, Ron DeHarte, a évoqué une bombe “dans ou près d’un véhicule garé sur le parking du bâtiment”.L’explosion a fait un mort dont l’identité n’est pas connue à ce stade, a précisé la police de Palm Springs.Les dégâts, au-delà du centre pour PMA, “s’étendent à plusieurs rues, avec plusieurs bâtiments endommagés, certains lourdement”, a relevé la police, selon laquelle l’incident semble “isolé”.”Ce matin, un événement inattendu et tragique s’est déroulé devant notre local de Palm Springs quand un véhicule a explosé sur un parking près de notre bâtiment”, a expliqué sur Facebook la clinique, qui a fermé.”Nous avons le coeur brisé d’apprendre que cet événement a enlevé une vie et causé des blessures”, indique le texte, précisant que le laboratoire qui stocke gamètes et embryons n’avait pas été touché.- “Coeur battant” -La municipalité a demandé aux habitants de se tenir éloigné de la zone.La PMA est une pomme de discorde entre conservateurs aux Etats-Unis. De nombreux républicains, pour qui les valeurs familiales traditionnelles doivent être défendues, y voient un moyen d’augmenter le nombre d’enfants dans les familles américaines.Mais d’autres ont une position plus stricte, estimant que la vie commence dès la conception. Ils sont donc fermement opposés à la PMA car, dans cette procédure, plusieurs embryons sont souvent produits et tous ne sont pas forcément utilisés.Le gouvernement de Donald Trump semble favorable à cette technique.”La violence contre une clinique de fertilité est impardonnable”, a d’ailleurs réagi samedi la ministre de la Justice du président républicain, Pam Bondi.”Nous travaillons à en savoir plus, mais permettez-moi d’être claire: l’administration Trump comprend bien que les femmes et les mères sont le coeur battant de l’Amérique”, a-t-elle écrit sur X.”Comme l’écrasante majorité des Américains, y compris la vaste majorité des républicains (…), je soutiens fortement l’accès aux fécondations in vitro pour les couples qui essaient d’avoir un précieux bébé”, avait écrit Donald Trump sur son Truth Social l’année passée lors de la campagne pour la présidentielle.

Les Portugais rappelés aux urnes, la droite espère se renforcer

Les Portugais sont appelés dimanche à élire leurs députés pour la troisième fois depuis 2022 lors d’élections législatives qui pourraient permettre au Premier ministre sortant, Luis Montenegro, d’élargir sa majorité de droite modérée après une année au pouvoir.Avocat de 52 ans, M. Montenegro a été le personnage central de la campagne, puisqu’il a lui-même provoqué ce scrutin anticipé en démissionnant en mars, sur fond de soupçons de conflit d’intérêts concernant les activités d’une société de conseil enregistrée à son domicile et au nom de ses enfants.”Personne n’a jamais été aussi transparent que moi”, a-t-il affirmé lors de son dernier meeting, en réponse au chef de l’opposition socialiste, Pedro Nuno Santos, qui l’a accusé de “mêler politique et affaires” en touchant de l’argent d’entreprises privées après son entrée en fonctions.Toutefois, les études d’opinion montrent que “l’électorat portugais affiche une certaine tolérance face à ce genre de question, et celle-ci n’a clairement pas pris l’ampleur que l’opposition espérait”, note la politologue Filipa Raimundo, de l’Institut universitaire de Lisbonne ISCTE.- “Leadership stable” -La coalition gouvernementale de droite modérée, l’Alliance démocratique (AD), était ainsi créditée de 34% des intentions de vote, contre 26% pour le Parti socialiste (PS), selon le dernier sondage publié par les médias locaux.Le parti d’extrême droite Chega (“Assez”) pourrait recueillir 19% des voix, un peu plus que son score aux législatives de mars 2024, et ainsi consolider son statut de troisième force politique du pays.D’après ce même sondage, l’AD de Luis Montenegro pourrait obtenir jusqu’à 95 sièges sur 230 et resterait donc en deçà du seuil de 116 députés synonyme de majorité absolue. Les bureaux de vote ouvriront à 08H00 (07H00 GMT) et les télévisions dévoileront les sondages sortie des urnes à 20H00.Comme le Premier ministre a toujours refusé de gouverner avec le soutien de l’extrême droite, il espère arriver à former une majorité plus solide en scellant un accord avec la formation Initiative libérale, créditée de 7% des intentions de vote.”Je sais que les Portugais sont fatigués des élections et qu’ils sont les premiers à vouloir la stabilité”, a fait valoir M. Montenegro, jusqu’ici pris en tenaille par l’extrême droite et le Parti socialiste, battu de justesse en 2024 après huit années au pouvoir.”Nous avons besoin d’un leadership stable (…) qui nous permette de surmonter les incertitudes et les adversités qui viennent de l’extérieur”, a-t-il souligné en s’adressant aux électeurs encore indécis.- “Excès d’immigration” -Dans les rues de Lisbonne, de nombreux Portugais se disent déçus par leurs dirigeants et lassés d’être appelés aux urnes.”C’est trop ! On a de nouvelles élections après un an et la situation restera exactement la même”, se lamente José Silveira, 56 ans, derrière le comptoir de sa boutique d’artisanat du centre de Lisbonne.”J’espère qu’il en sortira une majorité absolue, pour que nous ayons un peu de stabilité”, témoigne Fatima Lopes, ingénieure de 61 ans employée dans une mairie, qui a “plutôt aimé” l’action du gouvernement sortant.Pedro Vaz, vendeur de jus de fruits de 49 ans, n’est pas du même avis. “Nous allons un peu moins bien qu’avant sur certains aspects”, estime-t-il en se disant préoccupé par “l’excès d’immigration”, alors que le Portugal a vu sa population étrangère quadrupler depuis 2017.L’immigration et l’éthique des responsables politiques sont des thèmes chers à l’extrême droite, qui a connu une croissance fulgurante depuis la fondation de Chega, en 2019.La dernière ligne droite de la campagne de son président André Ventura, un ancien commentateur de football de 42 ans, a cependant été perturbée par deux malaises dont il a été victime devant les caméras de télévision.

Narcotrafiquants et radicalisés: Darmanin annonce la création d’une prison de haute sécurité en Guyane

Le garde des Sceaux Gérald Darmanin a annoncé samedi l’ouverture d’ici 2028 d’une prison de haute sécurité de 500 places à Saint-Laurent-du-Maroni, en pleine jungle guyanaise, qui accueillera les détenus condamnés aux peines les plus lourdes pour narcotrafic ainsi que des détenus radicalisés.”J’ai décidé d’implanter en Guyane la troisième prison de haute sécurité de France. Soixante places, un régime carcéral extrêmement strict, et un objectif : mettre hors d’état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic”, a déclaré au JDD le ministre de la Justice à l’occasion d’un déplacement en Guyane. “15 places” seront également “dédiées aux islamistes/radicalisés”, a confirmé son cabinet à l’AFP.”Ma stratégie est simple: frapper la criminalité organisée à tous les niveaux. Ici, au début du chemin de la drogue. En métropole, en neutralisant les têtes de réseau. Et jusqu’aux consommateurs. Cette prison sera un verrou dans la guerre contre le narcotrafic”, a ajouté le ministre.Le garde des Sceaux, qui a fait de la lutte contre le trafic de drogue sa priorité, souhaite que cette prison “serve à éloigner durablement les têtes de réseau du narcotrafic” dans la mesure où “ils ne pourront plus avoir aucun contact avec leurs filières criminelles”. Selon le JDD, le permis de construire de ce bâtiment situé sur un terrain de plusieurs dizaines d’hectares dans la jungle amazonienne et d’un coût de 400 millions d’euros est en passe d’être signé par le préfet.Saint-Laurent-du-Maroni est le carrefour stratégique des “mules” venues notamment du Brésil qui chaque jour tentent d’embarquer pour l’aéroport d’Orly avec, dans leurs bagages ou dans leur estomac, de la cocaïne provenant du Suriname voisin, sur l’autre rive du fleuve. C’est également l’ancien port d’entrée du bagne où débarquaient les forçats venus de métropole, de 1850 à 1938.En janvier, le ministre de la Justice avait déjà annoncé sa volonté d’isoler d’ici à l’été les “cent plus gros narcotrafiquants” dans “une prison de haute sécurité”, préalablement vidée de ses détenus, afin de les empêcher de poursuivre leur activité criminelle depuis leur cellule.Département le plus criminogène de France en proportion de sa population, la Guyane a connu une année 2023 record en termes d’homicides, avec 20,6 tués pour 100.000 habitants, quand la moyenne nationale s’établissait à 1,5/100.000.

Foule de fidèles et dirigeants étrangers à l’intronisation de Léon XIV

Dix jours après son élection à la tête de l’Eglise catholique, Léon XIV célèbre dimanche au Vatican la messe d’inauguration de son pontificat, en présence de dizaines de milliers de fidèles et de dirigeants étrangers dont le vice-président américain JD Vance.Cette messe solennelle riche en rites et symboles, qui débutera à 10H00 (08H00 GMT) sur la place Saint-Pierre de Rome encadrée par un lourd dispositif de sécurité, marque le début officiel du pontificat du premier pape américain de l’histoire deux fois millénaire de l’Eglise catholique.Robert Francis Prevost, élu le 8 mai après un conclave de 24 heures, y recevra à cette occasion les emblèmes pontificaux, le pallium, bande d’étoffe qui se porte sur la chasuble, et l’anneau du pêcheur, une bague rendue inutilisable après la mort de chaque pape.Avant la messe, le pape de 69 ans, qui a passé plus de 20 ans au Pérou, se livrera à son premier bain de foule en papamobile au contact des fidèles, un exercice très apprécié de son prédécesseur François.Son homélie devrait donner le ton de son pontificat, au terme d’une première semaine chargée lors de laquelle il a appelé à la paix, au dialogue et à davantage de justice sociale.Le vice-président américain JD Vance – dernier dirigeant à rencontrer le pape François, le 20 avril à la veille de sa mort – sera présent aux côtés du secrétaire d’Etat Marco Rubio, ces deux responsables étant d’ailleurs de fervents catholiques.L’élection de Léon XIV, natif de Chicago, a suscité un vif enthousiasme aux Etats-Unis même s’il s’était opposé à la politique antimigratoire de l’administration Trump, notamment sur son compte X, supprimé depuis.Sont également attendus les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky, israélien Isaac Herzog et nigérian Bola Ahmed Tinubu, ainsi que leur homologue péruvienne Dina Boluarte. Le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre français François Bayrou, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen seront aussi place Saint-Pierre.- Cérémonial millimétré -Du côté des têtes couronnées, le roi et la reine Philippe et Mathilde de Belgique, Felipe VI et Letizia d’Espagne, le prince Edouard d’Edimbourg ont, entre autres, annoncé leur présence.Bien qu’aucun pape n’ait été couronné lors d’une messe d’investiture depuis Paul VI en 1963, l’événement demeure grandiose et empreint de traditions.Après s’être recueilli devant le tombeau de Saint Pierre, sous l’autel central de la basilique, le nouveau guide spirituel des 1,4 milliard de catholiques se rendra en procession jusqu’à la place pour la messe célébrée en plusieurs langues et retransmise en direct en mondovision.À l’issue de la cérémonie, le pape saluera une par une les délégations des chefs d’État à l’intérieur de la plus grande église du monde.Comme pour les funérailles de François le 26 avril, les autorités italiennes ont annoncé des mesures de sécurité drastiques avec 5.000 membres des forces de l’ordre et 2.000 volontaires de la protection civile déployés dans la capitale italienne.Des tireurs d’élite, des plongeurs, une couverture aérienne de l’armée de l’air et des opérations anti-drones seront également mis en place.Les fidèles et visiteurs qui ne pourront pas accéder à la place pourront suivre la cérémonie sur des écrans géants installés sur la Via dalle Conciliation, la grande avenue menant au Vatican.Au cours de sa première semaine en tant que pape, Léon XIV a profité de ses audiences pour lancer ses premiers appels, de la libération des journalistes emprisonnés à la proposition de médiation aux belligérants du monde entier.Devant le corps diplomatique vendredi, il a insisté sur son engagement social et appelé à lutter contre les “inégalités mondiales” et les “conditions de travail indignes”, dans la lignée de Léon XIII (1878-1903), artisan de la doctrine sociale de l’Eglise.Sur une note plus légère, le pape, passionné de tennis, a également reçu au Vatican le N.1 mondial, l’Italien Jannik Sinner, qui lui a offert une raquette.

Foule de fidèles et dirigeants étrangers à l’intronisation de Léon XIV

Dix jours après son élection à la tête de l’Eglise catholique, Léon XIV célèbre dimanche au Vatican la messe d’inauguration de son pontificat, en présence de dizaines de milliers de fidèles et de dirigeants étrangers dont le vice-président américain JD Vance.Cette messe solennelle riche en rites et symboles, qui débutera à 10H00 (08H00 GMT) sur la place Saint-Pierre de Rome encadrée par un lourd dispositif de sécurité, marque le début officiel du pontificat du premier pape américain de l’histoire deux fois millénaire de l’Eglise catholique.Robert Francis Prevost, élu le 8 mai après un conclave de 24 heures, y recevra à cette occasion les emblèmes pontificaux, le pallium, bande d’étoffe qui se porte sur la chasuble, et l’anneau du pêcheur, une bague rendue inutilisable après la mort de chaque pape.Avant la messe, le pape de 69 ans, qui a passé plus de 20 ans au Pérou, se livrera à son premier bain de foule en papamobile au contact des fidèles, un exercice très apprécié de son prédécesseur François.Son homélie devrait donner le ton de son pontificat, au terme d’une première semaine chargée lors de laquelle il a appelé à la paix, au dialogue et à davantage de justice sociale.Le vice-président américain JD Vance – dernier dirigeant à rencontrer le pape François, le 20 avril à la veille de sa mort – sera présent aux côtés du secrétaire d’Etat Marco Rubio, ces deux responsables étant d’ailleurs de fervents catholiques.L’élection de Léon XIV, natif de Chicago, a suscité un vif enthousiasme aux Etats-Unis même s’il s’était opposé à la politique antimigratoire de l’administration Trump, notamment sur son compte X, supprimé depuis.Sont également attendus les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky, israélien Isaac Herzog et nigérian Bola Ahmed Tinubu, ainsi que leur homologue péruvienne Dina Boluarte. Le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre français François Bayrou, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen seront aussi place Saint-Pierre.- Cérémonial millimétré -Du côté des têtes couronnées, le roi et la reine Philippe et Mathilde de Belgique, Felipe VI et Letizia d’Espagne, le prince Edouard d’Edimbourg ont, entre autres, annoncé leur présence.Bien qu’aucun pape n’ait été couronné lors d’une messe d’investiture depuis Paul VI en 1963, l’événement demeure grandiose et empreint de traditions.Après s’être recueilli devant le tombeau de Saint Pierre, sous l’autel central de la basilique, le nouveau guide spirituel des 1,4 milliard de catholiques se rendra en procession jusqu’à la place pour la messe célébrée en plusieurs langues et retransmise en direct en mondovision.À l’issue de la cérémonie, le pape saluera une par une les délégations des chefs d’État à l’intérieur de la plus grande église du monde.Comme pour les funérailles de François le 26 avril, les autorités italiennes ont annoncé des mesures de sécurité drastiques avec 5.000 membres des forces de l’ordre et 2.000 volontaires de la protection civile déployés dans la capitale italienne.Des tireurs d’élite, des plongeurs, une couverture aérienne de l’armée de l’air et des opérations anti-drones seront également mis en place.Les fidèles et visiteurs qui ne pourront pas accéder à la place pourront suivre la cérémonie sur des écrans géants installés sur la Via dalle Conciliation, la grande avenue menant au Vatican.Au cours de sa première semaine en tant que pape, Léon XIV a profité de ses audiences pour lancer ses premiers appels, de la libération des journalistes emprisonnés à la proposition de médiation aux belligérants du monde entier.Devant le corps diplomatique vendredi, il a insisté sur son engagement social et appelé à lutter contre les “inégalités mondiales” et les “conditions de travail indignes”, dans la lignée de Léon XIII (1878-1903), artisan de la doctrine sociale de l’Eglise.Sur une note plus légère, le pape, passionné de tennis, a également reçu au Vatican le N.1 mondial, l’Italien Jannik Sinner, qui lui a offert une raquette.