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Commerce: Trump annonce un accord “énorme” avec le Japon

Donald Trump a annoncé la conclusion d’un accord commercial “énorme” avec le Japon, la Chine confirmant de son côté mercredi qu’elle enverra son vice-Premier ministre à de cruciales discussions sino-américaines la semaine prochaine en Suède.Le président américain entend imposer à partir du 1er août de massives surtaxes dites “réciproques”, initialement prévues au 1er avril puis …

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Commerce: Trump annonce un accord “énorme” avec le Japon

Donald Trump a annoncé la conclusion d’un accord commercial “énorme” avec le Japon, la Chine confirmant de son côté mercredi qu’elle enverra son vice-Premier ministre à de cruciales discussions sino-américaines la semaine prochaine en Suède.Le président américain entend imposer à partir du 1er août de massives surtaxes dites “réciproques”, initialement prévues au 1er avril puis suspendues, à nombre de pays – à moins qu’ils ne concluent d’ici là des accords avec les Etats-Unis.L’administration Trump revendique désormais cinq de ces accords à son actif: outre le Japon, le président américain a annoncé mardi en avoir conclu un avec les Philippines. Les Etats-Unis ont également assuré s’être entendus avec le Royaume-Uni, l’Indonésie et le Vietnam.Chinois et Américains se rencontreront quant à eux la semaine prochaine dans la capitale suédoise, Stockholm, pour un troisième cycle de discussions sur les droits de douane.La Chine a annoncé mercredi que son vice-Premier ministre He Lifeng, chargé des questions économiques, se rendra à ces négociations, qu’elle espère basées sur “les principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant”.- “Sans précédent” -L’accord avec le Japon, l’une des principales économies mondiales, représente un succès pour Donald Trump.Le président américain l’a qualifié mardi sur sa plateforme Truth Social de “sans précédent”.”Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15% aux Etats-Unis”, a-t-il indiqué, bien en-deçà de la surtaxe de 25% dont l’archipel était menacé au 1er août.Le Japon, bien qu’allié-clé des Etats-Unis, est actuellement soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% que la plupart des nations, ainsi qu’à des surtaxes de 25% sur les voitures et de 50% sur l’acier et l’aluminium.L’accord ramènera les droits de douane sur l’automobile à 15%, comme sur le reste des produits.”C’est un accord un peu différent mais parce que les Japonais ont proposé une solution très innovante, en apportant du financement, des garanties et du crédit hypothécaire à des projets majeurs ici aux Etats-Unis”, a détaillé M. Bessent mardi sur Bloomberg TV, “c’est ce financement innovant qui permet de leur offrir 15%” même sur l’automobile.Donald Trump assurait que cet accord apportera “550 milliards de dollars” d’investissements dans le pays, sans plus de détails.- Riz et voitures -“Nous pensons que c’est une grande réussite d’avoir pu obtenir la plus grande réduction (des surtaxes) parmi les pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis”, s’est félicité le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.Selon M. Trump, le Japon a accepté de s’ouvrir “au commerce des voitures et des pick-ups, du riz et d’un certain nombre d’autres produits agricoles” venant des Etats-Unis.Sur l’automobile qui représente 8% des emplois dans l’archipel, l’enjeu était de taille: elle constituait l’an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les Etats-Unis. Or, à la suite des surtaxes de 25% imposées depuis avril, ces exportations ont dégringolé d’un quart sur un an en mai et en juin.Selon M. Ishiba, l’accord conclu prévoit que ces surtaxes soient divisées par deux, et s’ajoutent aux droits de douane préexistants de 2,5% pour parvenir à une taxation finale de 15%.Par ailleurs, gonfler les importations de riz était ces derniers mois un tabou pour Tokyo, qui assurait défendre les intérêts des agriculteurs locaux.- “L’Europe viendra demain” -“Nous avons poursuivi les négociations pour parvenir à un accord répondant à l’intérêt national du Japon et des Etats-Unis” et “rien n’impose des sacrifices à nos agriculteurs”, a affirmé mercredi M. Ishiba.Le Japon importe actuellement jusqu’à 770.000 tonnes de riz exemptés de droits de douane et pourrait importer davantage de céréales américaines dans cette limite – au détriment d’autres origines -, a-t-il expliqué.En revanche, les surtaxes américaines de 50% sur l’acier et l’aluminium ne sont pas concernées par l’accord, pas davantage que les dépenses de défense du Japon dont M. Trump réclame le renforcement, a précisé Ryosei Akazawa.Et M. Trump a détaillé mardi les conditions d’un accord-cadre conclu avec Jakarta, ouvrant la voie à un accord final encore à construire.”L’Europe viendra demain et, le jour suivant, nous en avons d’autres qui viennent”, a même assuré Donald Trump mardi devant des sénateurs républicains. M. Trump a menacé des droits de douane de 30% sur toutes les importations venant de l’UE à compter du 1er août.

Le changement climatique, une “menace urgente et existentielle” selon la Cour internationale de justice

La plus haute juridiction de l’ONU a commencé mercredi la lecture de son avis consultatif sans précédent, portant sur les obligations légales des Etats pour freiner le changement climatique, avec une question clé: la responsabilité historique des grands pollueurs sera-t-elle engagée?”Les conséquences des changements climatiques (…) affectent tant les écosystèmes naturels que les populations humaines” et “mettent en évidence la menace urgente et existentielle que représentent les changements climatiques”, a déclaré le juge Yuji Iwasawa dans les premières minutes de sa lecture des extraits de l’avis de plusieurs centaines de pages rendu dans cette affaire, la plus importante jamais examinée par cette juridiction, arguent les experts.Les conclusions de la Cour n’ont pas encore été rendues.”Je pense que cela peut réellement changer la donne dans le débat climatique actuel”, avait estimé auparavant Ralph Regenvanu, ministre du Changement climatique du Vanuatu. C’est dans son archipel du Pacifique que des étudiants ont lancé en 2019 la procédure, propulsée ensuite par un vote de l’Assemblée générale des Nations unies.”Cela fait 30 ans que nous subissons cette situation. Cela va changer le narratif, et c’est ce dont on a besoin”, a-t-il déclaré mardi à l’AFP.L’avis sera consultatif et non contraignant mais, rendu par la plus haute autorité judiciaire des Nations unies, il établira une interprétation juridique solide pour fonder les actions ou décisions futures de législateurs, d’avocats et de juges du monde entier.”Le changement climatique n’est pas qu’un exercice académique… On le vit au quotidien”, a déclaré à l’AFP l’étudiant fidjien Vishal Prasad, 29 ans, qui a lancé la campagne avec d’autres étudiants de l’université du Pacifique Sud, au Vanuatu.L’avis de la CIJ est “potentiellement l’une des décisions juridiques les plus importantes de notre époque”, affirme Joie Chowdhury, avocate principale à l’ONG CIEL, qui soutient la procédure.Avec une centaine de manifestants, ils étaient présent mercredi devant le siège de la CIJ, derrière une banderole affirmant: “les tribunaux ont parlé – les gouvernements doivent agir maintenant”Les Nations unies ont chargé les 15 juges de la CIJ de répondre à deux questions.Premièrement: quelles obligations les Etats ont-ils en vertu du droit international de protéger la Terre contre les émissions de gaz à effet de serre, majoritairement générées par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, pour les générations présentes et futures? Deuxièmement, quelles sont les conséquences juridiques de ces obligations pour les Etats dont les émissions ont causé des dommages environnementaux, en particulier envers les Etats insulaires vulnérables de faible altitude?La Cour a dû organiser les plus grandes audiences de son histoire, avec plus de 100 nations et groupes prenant la parole, en décembre au Palais de la Paix.Des pays et militants du climat, frustrés par la lenteur des processus de négociations habituels, se tournent de plus en plus vers les tribunaux – nationaux et internationaux – pour forcer entreprises et Etats à agir, avec déjà quelques décisions en leur faveur.Les COP annuelles ont certes permis d’infléchir les prévisions de réchauffement, mais encore très insuffisamment pour tenir l’objectif limite de 2°C, par rapport à l’ère préindustrielle, fixé par l’accord de Paris de 2015. Le monde en est déjà à au moins 1,3°C de réchauffement.- Disparaître sous les vagues -Comme David contre Goliath, le débat a opposé petits pays en développement et économies avancées. Les grands pollueurs, dont les Etats-Unis et l’Inde, ont mis en garde la Cour et défendu le processus politique existant des COP, par la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques – malgré ses insuffisances. Sans compter que les Etats-Unis se retirent justement de l’accord de Paris sous Donald Trump.Les petits pays réclament aussi le paiement de réparations aux pollueurs historiques, une demande inacceptable pour la plupart des pays riches.”Le principe cardinal est clair comme de l’eau de roche. Les Etats responsables sont tenus de réparer intégralement le préjudice qu’ils ont causé”, a déclaré Margaretha Wewerinke-Singh, du Vanuatu.Ces Etats exigent également un calendrier pour l’élimination des énergies fossiles, des compensations monétaires le cas échéant ainsi que la reconnaissance des torts passés.Des détracteurs affirment que les principaux pollueurs ignoreront l’avis de la CIJ.Mais le droit international se construit avec de tels avis, explique à l’AFP Andrew Raine, du département juridique de l’ONU Environnement. “Ils clarifient la manière dont le droit international s’applique à la crise climatique, ce qui a des répercussions sur les tribunaux nationaux, les processus législatifs et les débats publics.”

Le changement climatique, une “menace urgente et existentielle” selon la Cour internationale de justice

La plus haute juridiction de l’ONU a commencé mercredi la lecture de son avis consultatif sans précédent, portant sur les obligations légales des Etats pour freiner le changement climatique, avec une question clé: la responsabilité historique des grands pollueurs sera-t-elle engagée?”Les conséquences des changements climatiques (…) affectent tant les écosystèmes naturels que les populations humaines” et “mettent en évidence la menace urgente et existentielle que représentent les changements climatiques”, a déclaré le juge Yuji Iwasawa dans les premières minutes de sa lecture des extraits de l’avis de plusieurs centaines de pages rendu dans cette affaire, la plus importante jamais examinée par cette juridiction, arguent les experts.Les conclusions de la Cour n’ont pas encore été rendues.”Je pense que cela peut réellement changer la donne dans le débat climatique actuel”, avait estimé auparavant Ralph Regenvanu, ministre du Changement climatique du Vanuatu. C’est dans son archipel du Pacifique que des étudiants ont lancé en 2019 la procédure, propulsée ensuite par un vote de l’Assemblée générale des Nations unies.”Cela fait 30 ans que nous subissons cette situation. Cela va changer le narratif, et c’est ce dont on a besoin”, a-t-il déclaré mardi à l’AFP.L’avis sera consultatif et non contraignant mais, rendu par la plus haute autorité judiciaire des Nations unies, il établira une interprétation juridique solide pour fonder les actions ou décisions futures de législateurs, d’avocats et de juges du monde entier.”Le changement climatique n’est pas qu’un exercice académique… On le vit au quotidien”, a déclaré à l’AFP l’étudiant fidjien Vishal Prasad, 29 ans, qui a lancé la campagne avec d’autres étudiants de l’université du Pacifique Sud, au Vanuatu.L’avis de la CIJ est “potentiellement l’une des décisions juridiques les plus importantes de notre époque”, affirme Joie Chowdhury, avocate principale à l’ONG CIEL, qui soutient la procédure.Avec une centaine de manifestants, ils étaient présent mercredi devant le siège de la CIJ, derrière une banderole affirmant: “les tribunaux ont parlé – les gouvernements doivent agir maintenant”Les Nations unies ont chargé les 15 juges de la CIJ de répondre à deux questions.Premièrement: quelles obligations les Etats ont-ils en vertu du droit international de protéger la Terre contre les émissions de gaz à effet de serre, majoritairement générées par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, pour les générations présentes et futures? Deuxièmement, quelles sont les conséquences juridiques de ces obligations pour les Etats dont les émissions ont causé des dommages environnementaux, en particulier envers les Etats insulaires vulnérables de faible altitude?La Cour a dû organiser les plus grandes audiences de son histoire, avec plus de 100 nations et groupes prenant la parole, en décembre au Palais de la Paix.Des pays et militants du climat, frustrés par la lenteur des processus de négociations habituels, se tournent de plus en plus vers les tribunaux – nationaux et internationaux – pour forcer entreprises et Etats à agir, avec déjà quelques décisions en leur faveur.Les COP annuelles ont certes permis d’infléchir les prévisions de réchauffement, mais encore très insuffisamment pour tenir l’objectif limite de 2°C, par rapport à l’ère préindustrielle, fixé par l’accord de Paris de 2015. Le monde en est déjà à au moins 1,3°C de réchauffement.- Disparaître sous les vagues -Comme David contre Goliath, le débat a opposé petits pays en développement et économies avancées. Les grands pollueurs, dont les Etats-Unis et l’Inde, ont mis en garde la Cour et défendu le processus politique existant des COP, par la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques – malgré ses insuffisances. Sans compter que les Etats-Unis se retirent justement de l’accord de Paris sous Donald Trump.Les petits pays réclament aussi le paiement de réparations aux pollueurs historiques, une demande inacceptable pour la plupart des pays riches.”Le principe cardinal est clair comme de l’eau de roche. Les Etats responsables sont tenus de réparer intégralement le préjudice qu’ils ont causé”, a déclaré Margaretha Wewerinke-Singh, du Vanuatu.Ces Etats exigent également un calendrier pour l’élimination des énergies fossiles, des compensations monétaires le cas échéant ainsi que la reconnaissance des torts passés.Des détracteurs affirment que les principaux pollueurs ignoreront l’avis de la CIJ.Mais le droit international se construit avec de tels avis, explique à l’AFP Andrew Raine, du département juridique de l’ONU Environnement. “Ils clarifient la manière dont le droit international s’applique à la crise climatique, ce qui a des répercussions sur les tribunaux nationaux, les processus législatifs et les débats publics.”

Ukraine: le Kremlin s’attend à des négociations “très compliquées” avec Kiev à Istanbul

Le Kremlin a dit s’attendre à “une discussion très compliquée” avec Kiev lors des négociations de paix prévues mercredi soir à Istanbul, éloignant à nouveau la possibilité d’avancées diplomatiques rapides pour mettre fin à la guerre lancée en 2022.”Personne ne s’attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée”, a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, en répétant que les propositions respectives des belligérants pour arrêter le conflit étaient “diamétralement opposées”.Une source au sein de la délégation de Kiev — arrivée en début d’après-midi à Ankara pour des réunions avec des responsables turcs avant de se rendre à Istanbul — a dit à l’AFP espérer une “position constructive” de la Russie et qu’elle renonce “à ses ultimatums”.La délégation russe est, pour sa part, arrivée par avion en milieu d’après-midi à Istanbul, ont rapporté les agences de presses russes.Cette troisième session d’échanges directs à Istanbul qui doit commencer autour de 19H00 locales (16H00 GMT), selon un responsable du ministère turc des Affaires étrangères, intervient une nouvelle fois sous la pression du président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec Kiev, sous peine de sanctions sévères.Kiev et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, alors que l’armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses attaques sur le front, où elle grignote chaque jour du terrain.Mercredi, le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué la conquête d’un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est).- “Mémorandums” et échanges de prisonniers -Dans ce sens, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas avait jugé que le délai de 50 jours de M. Trump représentait une durée “très longue” quand des “civils innocents meurent tous les jours”.  L’invasion russe de l’Ukraine déclenchée en février 2022 a fait a minima des dizaines de milliers de morts civils et militaires dans les deux camps.Les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables. Les précédents pourparlers à Istanbul de mai et juin n’avaient débouché que sur des accords d’échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.La délégation ukrainienne à Istanbul sera menée comme les fois précédentes par l’ex-ministre de la Défense Roustem Oumerov, réputé fin diplomate.L’équipe russe sera elle menée, aussi comme les fois précédentes, par un responsable de second plan, au grand dam de Kiev: l’ex-ministre de la Culture et historien nationaliste Vladimir Medinski.Ces négociations se tiendront sous la houlette du chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan et en présence du patron des renseignements, le MIT, Ibrahim Kalin.Selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, les discussions prévues mercredi porteront principalement sur les “mémorandums” échangés en juin par les deux camps et comprenant leurs propositions de paix.Il sera également question, lors des pourparlers, “du processus très important” d’échanges de prisonniers, a confirmé M. Peskov.Kiev, selon une source au sein de la délégation ukrainienne à l’AFP, veut également discuter d’échange de prisonniers, ainsi que du rapatriement d’enfants ukrainiens emmenés en Russie et d’une potentielle rencontre entre les présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.- Nouvelles frappes nocturnes -Sur le terrain, les frappes et combats se poursuivent. Dans la nuit, 71 drones russes ont visé l’Ukraine, selon l’armée de l’air, blessant deux enfants dans la région ukrainienne de Kherson (sud) où une femme a également été tuée par une frappe d’artillerie russe, d’après les autorités locales.  Pour sa part, l’armée russe a affirmé avoir neutralisé pendant la nuit 33 drones ukrainiens lancés contre son territoire. La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l’est et du sud du pays, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Des conditions inacceptables pour l’Ukraine, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d’armes et le déploiement d’un contingent européen, ce à quoi s’oppose Moscou.Kiev insiste aussi, de concert avec ses alliés européens, sur la nécessité d’un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refuse Moscou, dont les forces ont l’avantage sur le terrain.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le dirigeant américain Donald Trump a lui repris le contact avec Moscou pour tenter d’arrêter la guerre, sans grands résultats. Ces dernières semaines, il a exprimé sa frustration à l’égard de Moscou. Il a également affirmé que des équipements militaires américains, payés par des pays européens membres de l’Otan, seraient envoyés à l’Ukraine.