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Trump donne le coup d’envoi de la parade militaire à Washington

Donald Trump, accompagné de son épouse Melania, a donné le coup d’envoi de la grande parade militaire dont il a rêvé, samedi à Washington, alors que la journée a été marquée par des manifestations d’opposants partout dans le pays et le meurtre d’une élue dans le Minnesota.Le président américain, qui fêtait ses 79 ans samedi, est arrivé peu après 18H00 (22H00 GMT) à la tribune pour assister au défilé qui doit rassembler près de 7.000 soldats et quelque 150 véhicules militaires, survolés par une cinquantaine d’avions et des hélicoptères.Tout sourire, il a été accueilli par des chants “USA ! USA !”, et par 21 coups de canon. L’hymne américain a ensuite été chanté avant le début du défilé, avec fanfare et militaires en tenues de différentes époques.”Je suis là parce que je suis un fan du président et aussi parce que je soutiens l’armée”, déclare Oscar Williamson, lycéen de 17 ans originaire de l’Etat de New York, tranquillement assis dans l’herbe avec une casquette rouge “Make America Great Again”. Le jeune homme dit soutenir la politique migratoire du républicain: “On a accueilli trop de migrants”, assure-t-il.Venue du Colorado, Jennifer Gremmert était quant à elle plus partagée. “J’ai des sentiments contrastés: je suis préoccupée par la direction que prend notre pays prend en ce moment. Bien sûr, nous voulons célébrer nos forces armées (…) mais il y a aussi quelque chose d’inconfortable”, explique-t-elle.Cette démonstration de force est inhabituelle aux Etats-Unis, où le dernier défilé militaire d’envergure remonte à 1991, après la Guerre du Golfe. Et si officiellement cette manifestation célèbre les 250 ans de l’Armée de Terre, le fait qu’elle se déroule le jour des 79 ans de Donald Trump est particulièrement significatif au début d’un mandat où le milliardaire new-yorkais repousse les limites du pouvoir présidentiel.- “Violence politique” -La journée avait démarré sous de tristes auspices aux Etats-Unis, où une élue du Minnesota et son mari ont été tués à leur domicile samedi au petit matin. Un “acte délibéré de violence politique”, a dénoncé Tim Walz, gouverneur de cet Etat du nord.Melissa Hortman, 55 ans, était une élue locale de premier plan. Un autre élu démocrate et sa femme ont également été gravement blessés chez eux par des tirs.Donald Trump, qui a lui même échappé en juillet dernier à une tentative d’assassinat, a rapidement condamné une attaque “terrible”.Le suspect, un homme blanc de 57 ans, considéré “armé et dangereux”, reste activement recherché par des centaines d’agents dans la banlieue nord de Minneapolis.Par ailleurs, le pays a également été le théâtre samedi de centaines de manifestations baptisées “No Kings” pour protester contre l'”autoritarisme” de Donald Trump et “la militarisation de notre démocratie”. Si des centaines de milliers de spectateurs sont attendus à la parade militaire, au budget chiffré à 45 millions de dollars, le mouvement de contestation “No Kings” ambitionnait d’être “le plus important depuis le retour au pouvoir de Donald Trump”.Ainsi à New York, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblé sur la 5e avenue malgré la pluie, dans une ambiance bon enfant, a constaté un journaliste de l’AFP.- “Mépris pour la vérité” -“Il est essentiel pour nous de montrer que la démocratie est encore forte dans ce pays, que les gens le ressentent. Nous voulons aussi montrer à nos enfants que, lorsque nous penserons à cette période de l’histoire où la démocratie était menacée, nous avons choisi de participer”, a déclaré à l’AFP Vikas Mehta, médecin de 45 ans venu manifester avec sa femme et leurs deux enfants.”Ce qui se passe avec ce gouvernement est très inquiétant. Les attaques contre les immigrés et la science en particulier. Et, en général, le mépris pour la vérité est un problème majeur”, déplore de son côté Sarah Hargrave, quadragénaire venue manifester en banlieue de Washington, à Bethesda.A Los Angeles, après des rassemblements contre les arrestations brutales d’immigrés, les milliers de manifestants ont défilé sous le regard des militaires envoyés par Donald Trump pour tenter de juguler les violences. Les membres de la Garde nationale, qui surveillent certains bâtiments, ont été hués par le cortège mais n’ont pas répondu.

Une parade militaire rêvée par Trump malgré d’importantes manifestations d’opposants

Donald Trump, accompagné de son épouse Melania, a donné le coup d’envoi de la grande parade militaire qu’il avait appelée de ses voeux, samedi à Washington, lors d’une journée marquée par des manifestations d’opposants partout dans le pays et le meurtre d’une élue dans le Minnesota.Le président américain, qui fêtait ses 79 ans samedi, est …

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Une parade militaire rêvée par Trump malgré d’importantes manifestations d’opposants

Donald Trump, accompagné de son épouse Melania, a donné le coup d’envoi de la grande parade militaire qu’il avait appelée de ses voeux, samedi à Washington, lors d’une journée marquée par des manifestations d’opposants partout dans le pays et le meurtre d’une élue dans le Minnesota.Le président américain, qui fêtait ses 79 ans samedi, est arrivé peu après 18H00 (22H00 GMT) à la tribune pour assister au défilé qui doit rassembler près de 7.000 soldats et quelque 150 véhicules militaires, survolés par une cinquantaine d’avions.Tout sourire, il a été accueilli par des chants “USA ! USA !”, et par 21 coups de canon. L’hymne américain a ensuite été chanté avant le début du défilé, avec fanfare et militaires en tenues de différentes époques.”C’est super, et cette vue est magnifique! Moi qui reviens d’Europe je n’aurais pas choisi un meilleur endroit aux Etats-Unis pour cet événement”, s’est réjoui auprès de l’AFP Vicente Tovar Garcia, militaire américain habituellement stationné en Allemagne.Venue du Colorado, Jennifer Gremmert était quant à elle plus partagée. “J’ai des sentiments contrastés: je suis préoccupée par la direction que notre pays prend en ce moment. Bien sûr, nous voulons célébrer nos forces armées (…) mais il y a aussi quelque chose d’inconfortable”, explique-t-elle.Cette démonstration de force est inhabituelle aux Etats-Unis, où le dernier défilé militaire d’envergure remonte à 1991, après la Guerre du Golfe. Et si officiellement cette manifestation célèbre les 250 ans de l’Armée de Terre, le fait qu’elle se déroule le jour des 79 ans de Donald Trump est particulièrement significatif au début d’un mandat où le milliardaire new-yorkais repousse les limites du pouvoir présidentiel.- “Violence politique” -Toutefois, avant cette grande parade, la journée avait démarré sous de tristes auspices aux Etats-Unis, où une élue du Minnesota et son mari ont été tués à leur domicile samedi au petit matin. Un “acte délibéré de violence politique”, a dénoncé Tim Walz, gouverneur de cet Etat du nord.Melissa Hortman, 55 ans, était une élue locale de premier plan. Un autre élu démocrate et sa femme ont également été gravement blessés chez eux par des tirs.Donald Trump, qui a lui même échappé en juillet dernier à une tentative d’assassinat, a rapidement condamné une attaque “terrible”.Le suspect, un homme blanc de 57 ans, considéré “armé et dangereux”, reste activement recherché par des centaines d’agents dans la banlieue nord de Minneapolis.Par ailleurs, le pays a également été le théâtre samedi de centaines de manifestations baptisées “No Kings”, pour protester contre l'”autoritarisme” de Donald Trump et “la militarisation de notre démocratie”. Près de 2.000 rassemblements étaient annoncés à travers le pays.Si des centaines de milliers de spectateurs sont attendus à la parade militaire, au budget chiffré à 45 millions de dollars, le mouvement de contestation “No Kings” ambitionnait d’être “le plus important depuis le retour au pouvoir de Donald Trump”.Ainsi à New York, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblé sur la 5e avenue, malgré la pluie, dans une ambiance bon enfant.- “Mépris pour la vérité” -“Il est essentiel pour nous de montrer que la démocratie est encore forte dans ce pays, que les gens le ressentent. Nous voulons aussi montrer à nos enfants que, lorsque nous penserons à cette période de l’histoire où la démocratie était menacée, nous avons choisi de participer”, a déclaré à l’AFP Vikas Mehta, médecin de 45 ans venu manifester avec sa femme et leurs deux enfants.”Ce qui se passe avec ce gouvernement est très inquiétant. Les attaques contre les immigrés et la science en particulier. Et, en général, le mépris pour la vérité est un problème majeur”, déplore de son côté Sarah Hargrave, quadragénaire venue manifester en banlieue de Washington, à Bethesda.A Los Angeles, après des rassemblements contre les arrestations brutales d’immigrés, les milliers de manifestants ont défilé sous le regard des militaires envoyés par Donald Trump pour tenter de juguler les violences. Les membres de la Garde nationale, qui surveillent certains bâtiments, ont été hués par le cortège mais n’ont pas répondu.Aux manifestants, Donald Trump avait promis de répondre “avec une très grande force” en les qualifiant de “gens qui détestent notre pays”. “Le président est bien sûr favorable aux manifestations pacifiques”, avait précisé la Maison Blanche.

Défense anti-aérienne activée dans neuf provinces d’Iran, au deuxième jour de l’attaque israélienne

L’Iran a activé sa défense anti-aérienne samedi soir dans neuf provinces dont celle de Téhéran, après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir frapper “tous les sites du régime”, au deuxième jour d’une attaque sans précédent contre la République islamique.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a lui promis une riposte “plus forte” contre Israël si son armée poursuivait ses frappes meurtrières, et l’armée israélienne a ensuite fait état de tirs de missiles en provenance d’Iran, appelant la population à se confiner aux abris.L’armée de l’air israélienne a frappé samedi plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. Objectif: démanteler les capacités militaires et nucléaires de son ennemi juré.Alors que l’armée israélienne avait indiqué plus tôt qu’elle disposait désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”, des médias iraniens ont fait état en soirée de l’activation de la défense anti-aérienne à Téhéran et dans sept provinces, dans l’ouest, le sud et le centre.”Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré M. Netanyahu, affirmant avoir le “soutien manifeste” du président américain Donald Trump. “Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire”, a-t-il ajouté.M. Trump a cependant dit être d’accord avec son homologue russe Vladimir Poutine sur le fait que “la guerre Israël-Iran doit s’arrêter”.Disant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé son attaque vendredi, touchant plus de 200 sites militaires et nucléaires. Le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, avait fait état vendredi d’au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une “grande majorité de civils”. Une frappe de drone contre une ambulance dans le nord-ouest du pays a fait samedi deux morts, selon le Croissant rouge iranien.- “Téhéran brûlera” -En riposte, l’Iran a tiré des missiles dès vendredi vers Israël, pour la plupart interceptés selon l’armée israélienne.Mais des dégâts importants ont été recensés dans la région de Tel-Aviv (centre), où les secouristes ont fait état de trois morts et de dizaines de blessés.Alors que les appels à la retenue se multiplient à l’international, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé Israël de précipiter le Moyen-Orient dans un “dangereux cycle de violence”.”Je suis (…) abasourdi par ce qu’il s’est passé”, dit Eliyahu Bachar, habitant de Ramat Gan, près de Tel-Aviv. “Nous avons entendu un énorme boum, nous savions que c’était quelque chose de grave”, raconte Tal Friedlander, un autre habitant.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a prévenu que “Téhéran brûlera” si l’Iran continuait à tirer des missiles vers Israël.Des médias iraniens ont fait état d’attaques dans plusieurs provinces dans le nord-ouest et l’ouest, dont certaines abritent des bases militaires. Un chef de la police et cinq membres des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont été tués, selon des médias locaux.Une agence iranienne a fait état d’une frappe contre une raffinerie stratégique dans le sud et l’armée israélienne a affirmé avoir frappé une installation souterraine de lancement de missiles à Khorramabad, dans l’ouest de l’Iran.- “Confiance en mon pays” -“C’est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (…) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j’ai confiance en mon pays”, confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.L’espace aérien de l’Iran est fermé jusqu’à nouvel ordre, a annoncé l’agence officielle IRNA. En Israël, l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv, est aussi fermé.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes. Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. La Grande-Bretagne a dit de son côté envoyer des avions de chasse au Moyen-Orient.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Allié d’Israël, M. Trump avait appelé vendredi l’Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu’un nouveau cycle de pourparlers indirects était prévu dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n’auraient pas lieu, l’Iran accusant Israël de les avoir sapées.- Généraux et scientifiques tués -Parmi les sites nucléaires à avoir été visés figure le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre). L’AIEA, citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré qu’il avait été détruit dans sa partie en surface. L’armée israélienne a dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre).L’Iran a fustigé l’AIEA pour son “silence” sur les attaques israéliennes et dit qu’il ne “coopérera plus” avec elle “comme auparavant”. Les frappes israéliennes ont tué les plus haut gradés du pays dont le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.Selon l’analyste israélien Michael Horowitz, “Israël a depuis longtemps infiltré plusieurs échelons de l’appareil sécuritaire iranien et profite aussi de l’extrême impopularité du régime qui offre énormément d’opportunités au Mossad”, le service de renseignement israélien. Face à l’escalade militaire, plusieurs compagnies aériennes ont supprimé ou dérouté des vols et les cours du brut ont flambé.

Défense anti-aérienne activée dans neuf provinces d’Iran, au deuxième jour de l’attaque israélienne

L’Iran a activé sa défense anti-aérienne samedi soir dans neuf provinces dont celle de Téhéran, après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir frapper “tous les sites du régime”, au deuxième jour d’une attaque sans précédent contre la République islamique.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a lui promis une riposte “plus forte” contre Israël si son armée poursuivait ses frappes meurtrières, et l’armée israélienne a ensuite fait état de tirs de missiles en provenance d’Iran, appelant la population à se confiner aux abris.L’armée de l’air israélienne a frappé samedi plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. Objectif: démanteler les capacités militaires et nucléaires de son ennemi juré.Alors que l’armée israélienne avait indiqué plus tôt qu’elle disposait désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”, des médias iraniens ont fait état en soirée de l’activation de la défense anti-aérienne à Téhéran et dans sept provinces, dans l’ouest, le sud et le centre.”Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré M. Netanyahu, affirmant avoir le “soutien manifeste” du président américain Donald Trump. “Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire”, a-t-il ajouté.M. Trump a cependant dit être d’accord avec son homologue russe Vladimir Poutine sur le fait que “la guerre Israël-Iran doit s’arrêter”.Disant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé son attaque vendredi, touchant plus de 200 sites militaires et nucléaires. Le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, avait fait état vendredi d’au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une “grande majorité de civils”. Une frappe de drone contre une ambulance dans le nord-ouest du pays a fait samedi deux morts, selon le Croissant rouge iranien.- “Téhéran brûlera” -En riposte, l’Iran a tiré des missiles dès vendredi vers Israël, pour la plupart interceptés selon l’armée israélienne.Mais des dégâts importants ont été recensés dans la région de Tel-Aviv (centre), où les secouristes ont fait état de trois morts et de dizaines de blessés.Alors que les appels à la retenue se multiplient à l’international, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé Israël de précipiter le Moyen-Orient dans un “dangereux cycle de violence”.”Je suis (…) abasourdi par ce qu’il s’est passé”, dit Eliyahu Bachar, habitant de Ramat Gan, près de Tel-Aviv. “Nous avons entendu un énorme boum, nous savions que c’était quelque chose de grave”, raconte Tal Friedlander, un autre habitant.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a prévenu que “Téhéran brûlera” si l’Iran continuait à tirer des missiles vers Israël.Des médias iraniens ont fait état d’attaques dans plusieurs provinces dans le nord-ouest et l’ouest, dont certaines abritent des bases militaires. Un chef de la police et cinq membres des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont été tués, selon des médias locaux.Une agence iranienne a fait état d’une frappe contre une raffinerie stratégique dans le sud et l’armée israélienne a affirmé avoir frappé une installation souterraine de lancement de missiles à Khorramabad, dans l’ouest de l’Iran.- “Confiance en mon pays” -“C’est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (…) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j’ai confiance en mon pays”, confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.L’espace aérien de l’Iran est fermé jusqu’à nouvel ordre, a annoncé l’agence officielle IRNA. En Israël, l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv, est aussi fermé.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes. Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. La Grande-Bretagne a dit de son côté envoyer des avions de chasse au Moyen-Orient.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Allié d’Israël, M. Trump avait appelé vendredi l’Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu’un nouveau cycle de pourparlers indirects était prévu dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n’auraient pas lieu, l’Iran accusant Israël de les avoir sapées.- Généraux et scientifiques tués -Parmi les sites nucléaires à avoir été visés figure le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre). L’AIEA, citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré qu’il avait été détruit dans sa partie en surface. L’armée israélienne a dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre).L’Iran a fustigé l’AIEA pour son “silence” sur les attaques israéliennes et dit qu’il ne “coopérera plus” avec elle “comme auparavant”. Les frappes israéliennes ont tué les plus haut gradés du pays dont le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.Selon l’analyste israélien Michael Horowitz, “Israël a depuis longtemps infiltré plusieurs échelons de l’appareil sécuritaire iranien et profite aussi de l’extrême impopularité du régime qui offre énormément d’opportunités au Mossad”, le service de renseignement israélien. Face à l’escalade militaire, plusieurs compagnies aériennes ont supprimé ou dérouté des vols et les cours du brut ont flambé.