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Gaza: Netanyahu promet de ramener “tous les otages” à la veille de l’entrée en vigueur de la trêve

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis samedi de ramener “tous les otages” détenus dans la bande de Gaza à la veille de l’entrée en vigueur d’un accord de cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas.”Il s’agit d’un cessez-le-feu provisoire” et “nous nous gardons le droit de reprendre la guerre si besoin et avec le soutien des Etats-Unis”, a affirmé M. Netanyahu dans une allocution télévisée et, le cas échéant, “nous le ferons avec plus de force”.La trêve doit débuter dimanche à 08H30 (06H30 GMT), à la veille de l’investiture du président américain élu, Donald Trump, a annoncé samedi le Qatar, l’un des médiateurs avec l’Egypte et les Etats-Unis, qui ont réussi à arracher cet accord après plus d’un an de laborieuses négociations.”Comme je vous l’avais promis, nous avons changé la face du Moyen-Orient et en conséquence, le Hamas reste battu et solitaire”, a ajouté M. Netanyahu, promettant aux Israéliens de ramener “tous les otages”.Selon les termes de l’accord, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés, dans une première phase étalée sur six semaines. En échange, Israël va libérer 737 prisonniers palestiniens, selon le ministère israélien de la Justice, l’Egypte faisant état de son côté de “plus de 1.890 prisonniers palestiniens” devant être libérés au cours de cette première phase.Annoncé mercredi par les médiateurs, l’accord ambitionne, selon le Qatar, de déboucher à terme sur une fin définitive de la guerre, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Malgré l’annonce de la trêve, les frappes israéliennes ont continué sur la bande de Gaza faisant plus de 120 morts depuis mercredi, d’après les secours.Samedi, cinq membres d’une même famille ont péri dans un bombardement à Khan Younès (sud), selon la Défense civile.- “Je compte les minutes” -Le gouvernement israélien a approuvé l’accord samedi, après le feu vert du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.Des otages seront libérés dès dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre ou à quelle heure.Trois points d’accueil ont été installés à la frontière sud d’Israël avec Gaza, aux passages de Kerem Shalom, Eretz et à celui proche du kibboutz Réïm, a précisé un responsable militaire. Les captifs seront pris en charge par des médecins puis conduits vers des hôpitaux.Selon des sources proches du Hamas, le premier groupe d’otages libérés devra être composé de trois Israéliennes.M. Netanyahu a exigé samedi soir de recevoir “la liste” des otages devant être libérés dimanche avant de pouvoir procéder au premier échange de prisonniers.Israël a désigné 95 détenus palestiniens libérables dimanche, des femmes et mineurs en majorité, la plupart arrêtés après le 7-Octobre. Leur libération interviendra après 14H00 GMT, d’après les autorités.Parmi les prisonniers appelés à être libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d’attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah, arrêté et écroué en 2019.Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, font partie des 33 otages libérables, selon Paris. Ils ont été enlevés au kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, relâchés lors d’une première trêve d’une semaine en novembre 2023.Dans la bande de Gaza ravagée par l’offensive israélienne menée en représailles à l’attaque du 7-Octobre, de nombreux déplacés se préparent à rentrer chez eux.”Je compte les minutes”, confie à l’AFPTV Mohamed al-Moataz, un déplacé palestinien, à Deir el-Balah (centre).L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Au moins 46.899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne à Gaza, déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.- “Faire ce qui doit être fait” -Selon le président américain, Joe Biden, la première phase de l’accord comprend aussi un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l’aide humanitaire dans le territoire menacé par la famine selon l’ONU.Les autorités égyptiennes ont annoncé que l’accord prévoyait “l’entrée de 600 camions d’aide par jour dans Gaza, incluant 50 camions de carburant”.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Considérablement affaibli, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, selon des experts.Samedi, M. Trump a déclaré à la chaîne américaine NBC qu’il avait dit à M. Netanyahu que la guerre “devait prendre fin”. “Nous voulons qu’elle prenne fin, mais nous devons continuer à faire ce qui doit être fait”, a-t-il déclaré.Malgré l’annonce de la trêve à Gaza, les rebelles houthis au Yémen, qui soutiennent les Palestiniens, ont revendiqué deux attaques au missile samedi contre Israël, qui ont été interceptés par l’armée.Ces rebelles ont mis en garde tôt dimanche les forces opposées à eux en mer Rouge contre les “conséquences” qu’aurait toute “agression” de leur pays lors de la trêve.Depuis novembre 2023, les Houthis mènent des attaques au large du Yémen contre des navires qu’ils estiment liés à Israël, ce qui a perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.La ville israélienne de Tel-Aviv a par ailleurs été samedi le théâtre d’une attaque au couteau perpétrée par un “terroriste” selon la police, laissant entendre qu’il s’agirait d’un Palestinien. Un homme a été blessé et l’assaillant “neutralisé” par un civil armé.

Gaza: Netanyahu promet de ramener “tous les otages” à la veille de l’entrée en vigueur de la trêve

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis samedi de ramener “tous les otages” détenus dans la bande de Gaza à la veille de l’entrée en vigueur d’un accord de cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas.”Il s’agit d’un cessez-le-feu provisoire” et “nous nous gardons le droit de reprendre la guerre si besoin et avec le soutien des Etats-Unis”, a affirmé M. Netanyahu dans une allocution télévisée et, le cas échéant, “nous le ferons avec plus de force”.La trêve doit débuter dimanche à 08H30 (06H30 GMT), à la veille de l’investiture du président américain élu, Donald Trump, a annoncé samedi le Qatar, l’un des médiateurs avec l’Egypte et les Etats-Unis, qui ont réussi à arracher cet accord après plus d’un an de laborieuses négociations.”Comme je vous l’avais promis, nous avons changé la face du Moyen-Orient et en conséquence, le Hamas reste battu et solitaire”, a ajouté M. Netanyahu, promettant aux Israéliens de ramener “tous les otages”.Selon les termes de l’accord, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés, dans une première phase étalée sur six semaines. En échange, Israël va libérer 737 prisonniers palestiniens, selon le ministère israélien de la Justice, l’Egypte faisant état de son côté de “plus de 1.890 prisonniers palestiniens” devant être libérés au cours de cette première phase.Annoncé mercredi par les médiateurs, l’accord ambitionne, selon le Qatar, de déboucher à terme sur une fin définitive de la guerre, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Malgré l’annonce de la trêve, les frappes israéliennes ont continué sur la bande de Gaza faisant plus de 120 morts depuis mercredi, d’après les secours.Samedi, cinq membres d’une même famille ont péri dans un bombardement à Khan Younès (sud), selon la Défense civile.- “Je compte les minutes” -Le gouvernement israélien a approuvé l’accord samedi, après le feu vert du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.Des otages seront libérés dès dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre ou à quelle heure.Trois points d’accueil ont été installés à la frontière sud d’Israël avec Gaza, aux passages de Kerem Shalom, Eretz et à celui proche du kibboutz Réïm, a précisé un responsable militaire. Les captifs seront pris en charge par des médecins puis conduits vers des hôpitaux.Selon des sources proches du Hamas, le premier groupe d’otages libérés devra être composé de trois Israéliennes.M. Netanyahu a exigé samedi soir de recevoir “la liste” des otages devant être libérés dimanche avant de pouvoir procéder au premier échange de prisonniers.Israël a désigné 95 détenus palestiniens libérables dimanche, des femmes et mineurs en majorité, la plupart arrêtés après le 7-Octobre. Leur libération interviendra après 14H00 GMT, d’après les autorités.Parmi les prisonniers appelés à être libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d’attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah, arrêté et écroué en 2019.Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, font partie des 33 otages libérables, selon Paris. Ils ont été enlevés au kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, relâchés lors d’une première trêve d’une semaine en novembre 2023.Dans la bande de Gaza ravagée par l’offensive israélienne menée en représailles à l’attaque du 7-Octobre, de nombreux déplacés se préparent à rentrer chez eux.”Je compte les minutes”, confie à l’AFPTV Mohamed al-Moataz, un déplacé palestinien, à Deir el-Balah (centre).L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Au moins 46.899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne à Gaza, déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.- “Faire ce qui doit être fait” -Selon le président américain, Joe Biden, la première phase de l’accord comprend aussi un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l’aide humanitaire dans le territoire menacé par la famine selon l’ONU.Les autorités égyptiennes ont annoncé que l’accord prévoyait “l’entrée de 600 camions d’aide par jour dans Gaza, incluant 50 camions de carburant”.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Considérablement affaibli, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, selon des experts.Samedi, M. Trump a déclaré à la chaîne américaine NBC qu’il avait dit à M. Netanyahu que la guerre “devait prendre fin”. “Nous voulons qu’elle prenne fin, mais nous devons continuer à faire ce qui doit être fait”, a-t-il déclaré.Malgré l’annonce de la trêve à Gaza, les rebelles houthis au Yémen, qui soutiennent les Palestiniens, ont revendiqué deux attaques au missile samedi contre Israël, qui ont été interceptés par l’armée.Ces rebelles ont mis en garde tôt dimanche les forces opposées à eux en mer Rouge contre les “conséquences” qu’aurait toute “agression” de leur pays lors de la trêve.Depuis novembre 2023, les Houthis mènent des attaques au large du Yémen contre des navires qu’ils estiment liés à Israël, ce qui a perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.La ville israélienne de Tel-Aviv a par ailleurs été samedi le théâtre d’une attaque au couteau perpétrée par un “terroriste” selon la police, laissant entendre qu’il s’agirait d’un Palestinien. Un homme a été blessé et l’assaillant “neutralisé” par un civil armé.

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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis samedi de ramener “tous les otages” détenus dans la bande de Gaza à la veille de l’entrée en vigueur d’un accord de cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas.”Il s’agit d’un cessez-le-feu provisoire” et “nous nous gardons le …

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TikTok menace de se débrancher dimanche, faute de solution politique

TikTok a menacé de débrancher son application dès dimanche, faute de garanties du gouvernement Biden, le président élu Donald Trump ne pouvant pas intervenir avant sa prise de fonction, lundi.”TikTok sera malheureusement contraint de s’éteindre le 19 janvier”, a annoncé l’entreprise sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne fournisse …

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TikTok menace de se débrancher dimanche, faute de solution politique

TikTok a menacé de débrancher son application dès dimanche, faute de garanties du gouvernement Biden, le président élu Donald Trump ne pouvant pas intervenir avant sa prise de fonction, lundi.”TikTok sera malheureusement contraint de s’éteindre le 19 janvier”, a annoncé l’entreprise sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne fournisse immédiatement des garanties sur la non-application de la loi aux fournisseurs de service essentiels”.Plus tôt vendredi, la Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole Karine Jean-Pierre.Le ministère américain de la Justice a fait, de son côté, savoir que la mise en oeuvre du texte voté par le Congrès à une large majorité en avril 2024, contraignant la maison mère chinoise ByteDance à vendre TikTok sous peine d’interdiction, allait s’étaler dans le temps.Ces déclarations “n’ont pas apporté les clarifications et l’assurance nécessaires aux fournisseurs d’internet qui sont cruciaux pour préserver la disponibilité de TikTok à 170 millions d’Américains”, a estimé la plateforme.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour dans la nuit de samedi à dimanche à partir de minuit.Sollicités samedi par l’AFP, les principales d’entre eux n’ont pas répondu.Le texte rend les boutiques d’application passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 5.000 dollars par utilisateur, soit 850 milliards de dollars en se basant sur le nombre d’utilisateurs.La loi prévoit la possibilité pour le président de suspendre l’entrée en vigueur pour 90 jours.Karine Jean-Pierre a qualifié la dernière déclaration de TikTok de “manoeuvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Trump décidera lundi -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine a refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné depuis et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Samedi, Donald Trump a déclaré qu’il étudierait de près le dossier une fois investi, lundi, et qu’un “report de 90 jours (serait) probablement décrété”.”Si je le décide, ce sera probablement lundi”, a précisé, lors d’un entretien à la chaîne NBC, le promoteur immobilier, qui avait tenté lors de son premier mandat de faire interdire TikTok, en vain.La suspension n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.Or, jusqu’ici, ByteDance a toujours officiellement refusé de céder son joyau, même si plusieurs investisseurs se sont manifestés.L’homme d’affaires Frank McCourt est ainsi prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, a fait savoir à l’AFP une source proche du dossier, confirmant une information de la chaîne CNBC.La transaction proposée par Perplexity AI ne donne pas de montant pour TikTok, “mais je ne vois pas un accord intervenir à une valorisation inférieure à 50 milliards de dollars”, a expliqué la source proche du dossier.Donald Trump a évoqué TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping. Et le patron du réseau social, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture lundi. Il a remercié vendredi Donald Trump pour “son engagement à travailler avec nous afin de trouver une solution qui permette à TikTok de rester disponible aux Etats-Unis”.Sur l’application, de nombreux créateurs de contenu américains ont publié, ces dernières heures, des vidéos combinant leurs moments favoris de ces dernières années et des messages d’adieu appelant à les suivre sur d’autres plateformes, en se moquant ouvertement des inquiétudes de leurs élus.

Ligue 1: Avant de jouer son destin européen, Paris garde ses aises en championnat

Paris a souffert à Lens mais a fini par l’emporter (2-1) pour conforter son avance en tête de la Ligue 1 lors de la 18e journée samedi, quatre jours avant de jouer son destin en Ligue des Champions contre Manchester City.Paris compte provisoirement dix points d’avance sur son dauphin marseillais (36 points), qui en recevant Strasbourg en clôture de la journée, aura dimanche l’occasion de mettre à bonne distance ses poursuivants.Dans les deux autres matches disputés samedi, Brest a remporté le derby breton en allant enfoncer Rennes désormais tout proche de la place de barragiste (2-1), tandis que Lyon a perdu deux points dans la lutte pour les places européennes avec un nul concédé à domicile face à Toulouse (0-0).  Mené au score à la pause au stade Bollaert, le Paris SG a renversé la vapeur grâce notamment à son attaquant international Bradley Barcola, auteur d’une passe décisive sur l’égalisation de Fabian Ruiz (59) puis du but de la victoire en fin de match (86). Mais comme lors de la laborieuse qualification en Coupe de France contre Espaly (4-2), tout fut loin d’être parfait contre Lens. L’équipe de Luis Enrique devra hausser son niveau de jeu pour battre Manchester City au Parc des Princes mercredi si elle veut poursuivre son aventure en Ligue des Champions. Toujours privée de Marquinhos, la défense a montré des largesses, en particulier sur corner comme sur l’ouverture du score lensoise par Mbala Nzola (36). Avant de se réveiller dans le second acte, Paris n’a jamais été dangereux en première période. A la décharge de l’équipe de Luis Enrique, elle a évolué sans deux joueurs importants offensivement, l’attaquant Ousmane Dembélé, malade, et le latéral Achraf Hakimi, ménagé.   Autre représentant français en Ligue des Champions (où il est contre toute attente en bien meilleure position avant d’affronter le Shakhtar Donetsk mercredi), Brest a fait parler son réalisme pour battre Rennes, avec des buts d’Edimilson Fernandes (27) et de Ludovic Ajorque (74). Le but de Ludovic Blas (77) n’empêche pas Rennes de s’enfoncer dans la crise: c’est désormais de lutte pour le maintien qu’il s’agit.ng/cyj/eg   

Corée du Sud : la détention du président prolongée, des manifestants entrent dans le tribunal

La justice sud-coréenne a prolongé dimanche la détention du président Yoon Suk Yeol, suspendu de ses fonctions après son arrestation pour avoir tenté d’imposer la loi martiale, provoquant l’irruption de manifestants en colère dans le tribunal.Ces derniers ont brisé des vitres de fenêtres du bâtiment, situé dans l’ouest de Séoul, avant de s’y engouffrer, montre …

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Corée du Sud : la détention du président prolongée, des manifestants entrent dans le tribunal

La justice sud-coréenne a prolongé dimanche la détention du président Yoon Suk Yeol, suspendu de ses fonctions après son arrestation pour avoir tenté d’imposer la loi martiale, provoquant l’irruption de manifestants en colère dans le tribunal.Ces derniers ont brisé des vitres de fenêtres du bâtiment, situé dans l’ouest de Séoul, avant de s’y engouffrer, montre une vidéo diffusée en direct.”Il y a une inquiétude quant au fait que le suspect puisse détruire des preuves”, ont déclaré les juges pour expliquer leur décision de ne pas remettre en liberté le chef de l’Etat.Des dizaines de milliers – 44.000 selon la police – de manifestants qui scandaient des slogans de soutien à M. Yoon et dont certains brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit “libérez le président” s’étaient auparavant rassemblés devant le tribunal et s’étaient affrontés à la police. Quarante manifestants ont au total ont été interpellés à la suite de violences, notamment commises contre des membres de forces de l’ordre, a annoncé à l’AFP un responsable de la police locale.M. Yoon, qui a plongé la Corée du Sud dans sa pire crise politique depuis des décennies, s’est exprimé pendant 40 minutes devant les juges, a rapporté l’agence de presse Yonhap.- Cinq heures d’audience – Son avocat avait dit à l’AFP qu’il espérait y “rétablir son honneur”. Il “a donné des explications et répondu fidèlement sur les faits, les preuves et les questions juridiques”, a raconté Me Yoon Kab-keun aux journalistes après l’audience qui s’est terminée au bout d’environ cinq heures. M. Yoon a alors quitté le bâtiment dans une camionnette bleue du ministère de la Justice en direction du centre de détention de Séoul où il est enfermé. Le Bureau d’enquête sur la corruption (CIO), qui mène les investigations, a raconté dans un communiqué que deux véhicules transportant des membres de son équipe avaient été attaqués par des protestataires, “créant une situation dangereuse”.Le CIO va “réclamer que la police (impose) des sanctions strictes sur la base des preuves recueillies concernant ces actions”.- “Patriotisme passionné” -M. Yoon avait envoyé vendredi une lettre via ses avocats pour remercier ses partisans, parmi lesquels des chrétiens évangéliques et des YouTubeurs de droite, pour leurs manifestations, rendant hommage à leur “patriotisme passionné”.Samedi, les protestataires, qui agitaient des drapeaux sud-coréens et américains, ont occupé les principaux axes devant le tribunal.Le parti de M. Yoon est généralement favorable à l’alliance de sécurité américaine avec la Corée du Sud et rejette tout engagement avec la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire. La décision du tribunal de maintenir en détention le chef de l’Etat donne aux procureurs le temps d’officialiser un acte d’accusation pour insurrection, ce qui le rendrait passible de la prison à vie ou d’exécution s’il est reconnu coupable.Une telle accusation signifierait que M. Yoon serait probablement détenu pendant toute la durée de son procès. Il est accusé d’avoir déstabilisé son pays en instaurant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.D’après lui, cette mesure était destinée à protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et à “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.Il a été arrêté le 15 janvier dans sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef de l’Etat en exercice.L’Assemblée nationale a voté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.Dans cette procédure parallèle aux enquêtes en cours, cette juridiction a jusqu’à la mi-juin pour le démettre définitivement ou décider de le rétablir dans ses fonctions. 

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La justice sud-coréenne a prolongé dimanche la détention du président Yoon Suk Yeol, suspendu de ses fonctions après son arrestation pour avoir tenté d’imposer la loi martiale, provoquant l’irruption de manifestants en colère dans le tribunal.Ces derniers ont brisé des vitres de fenêtres du bâtiment, situé dans l’ouest de Séoul, avant de s’y engouffrer, montre une vidéo diffusée en direct.”Il y a une inquiétude quant au fait que le suspect puisse détruire des preuves”, ont déclaré les juges pour expliquer leur décision de ne pas remettre en liberté le chef de l’Etat.Des dizaines de milliers – 44.000 selon la police – de manifestants qui scandaient des slogans de soutien à M. Yoon et dont certains brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit “libérez le président” s’étaient auparavant rassemblés devant le tribunal et s’étaient affrontés à la police. Quarante manifestants ont au total ont été interpellés à la suite de violences, notamment commises contre des membres de forces de l’ordre, a annoncé à l’AFP un responsable de la police locale.M. Yoon, qui a plongé la Corée du Sud dans sa pire crise politique depuis des décennies, s’est exprimé pendant 40 minutes devant les juges, a rapporté l’agence de presse Yonhap.- Cinq heures d’audience – Son avocat avait dit à l’AFP qu’il espérait y “rétablir son honneur”. Il “a donné des explications et répondu fidèlement sur les faits, les preuves et les questions juridiques”, a raconté Me Yoon Kab-keun aux journalistes après l’audience qui s’est terminée au bout d’environ cinq heures. M. Yoon a alors quitté le bâtiment dans une camionnette bleue du ministère de la Justice en direction du centre de détention de Séoul où il est enfermé. Le Bureau d’enquête sur la corruption (CIO), qui mène les investigations, a raconté dans un communiqué que deux véhicules transportant des membres de son équipe avaient été attaqués par des protestataires, “créant une situation dangereuse”.Le CIO va “réclamer que la police (impose) des sanctions strictes sur la base des preuves recueillies concernant ces actions”.- “Patriotisme passionné” -M. Yoon avait envoyé vendredi une lettre via ses avocats pour remercier ses partisans, parmi lesquels des chrétiens évangéliques et des YouTubeurs de droite, pour leurs manifestations, rendant hommage à leur “patriotisme passionné”.Samedi, les protestataires, qui agitaient des drapeaux sud-coréens et américains, ont occupé les principaux axes devant le tribunal.Le parti de M. Yoon est généralement favorable à l’alliance de sécurité américaine avec la Corée du Sud et rejette tout engagement avec la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire. La décision du tribunal de maintenir en détention le chef de l’Etat donne aux procureurs le temps d’officialiser un acte d’accusation pour insurrection, ce qui le rendrait passible de la prison à vie ou d’exécution s’il est reconnu coupable.Une telle accusation signifierait que M. Yoon serait probablement détenu pendant toute la durée de son procès. Il est accusé d’avoir déstabilisé son pays en instaurant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.D’après lui, cette mesure était destinée à protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et à “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.Il a été arrêté le 15 janvier dans sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef de l’Etat en exercice.L’Assemblée nationale a voté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.Dans cette procédure parallèle aux enquêtes en cours, cette juridiction a jusqu’à la mi-juin pour le démettre définitivement ou décider de le rétablir dans ses fonctions.