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En Angleterre, nouvelles tensions devant un hôtel hébergeant des demandeurs d’asile

De nouvelles tensions ont eu lieu dimanche soir lors d’un rassemblement devant un hôtel utilisé pour héberger des demandeurs d’asile à Epping, au nord-est de Londres, avec notamment des projectiles jetés contre les forces de l’ordre.”Renvoyez-les chez eux”, “Sauvons nos enfants”, ont scandé des manifestants devant l’hôtel. “Expulsons les criminels étrangers”, “Défendons nos filles”, pouvait-on lire sur des pancartes brandies par des manifestants. “Malheureusement, une nouvelle manifestation, qui avait débuté de manière pacifique, a dégénéré en actes de délinquance, des individus ayant à nouveau blessé l’un de nos agents et endommagé un véhicule de police”, a déclaré Simon Anslow, un responsable de la police locale, cité dans un communiqué.Cinq personnes ont été interpellées, a indiqué la police. Quatre d’entre elles ont été arrêtées à leur arrivée au rassemblement, pour suspicion de troubles violents lors d’une précédente manifestation, jeudi soir, lors de laquelle huit policiers ont été blessés. La cinquième personne a été arrêtée “après qu’un de nos véhicules banalisés a été endommagé ce soir”, a indiqué la police de l’Essex dans un communiqué.Des bouteilles et des fumigènes ont été lancés en direction des fourgons de police bloquant l’entrée de l’hôtel, selon l’agence britannique PA. Les tensions ont démarré il y a plusieurs jours après l’inculpation d’un demandeur d’asile de 38 ans accusé d’agressions sexuelles. Il aurait tenté d’embrasser une adolescente de 14 ans, ce qu’il a nié quand il a été présenté à la justice jeudi.Dimanche après-midi, un homme de 33 ans a été inculpé pour troubles violents après avoir participé à un rassemblement.Ces tensions rappellent les émeutes anti-immigration qui avaient secoué le Royaume-Uni l’été dernier après le meurtre de trois fillettes dans la ville de Southport (nord-ouest de l’Angleterre), poignardées par un adolescent.Des émeutiers s’en étaient pris à des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile dans plusieurs villes, tentant notamment d’incendier un de ces établissements à Rotherham, dans le nord-est de l’Angleterre.

En Angleterre, nouvelles tensions devant un hôtel hébergeant des demandeurs d’asile

De nouvelles tensions ont eu lieu dimanche soir lors d’un rassemblement devant un hôtel utilisé pour héberger des demandeurs d’asile à Epping, au nord-est de Londres, avec notamment des projectiles jetés contre les forces de l’ordre.”Renvoyez-les chez eux”, “Sauvons nos enfants”, ont scandé des manifestants devant l’hôtel. “Expulsons les criminels étrangers”, “Défendons nos filles”, pouvait-on lire sur des pancartes brandies par des manifestants. “Malheureusement, une nouvelle manifestation, qui avait débuté de manière pacifique, a dégénéré en actes de délinquance, des individus ayant à nouveau blessé l’un de nos agents et endommagé un véhicule de police”, a déclaré Simon Anslow, un responsable de la police locale, cité dans un communiqué.Cinq personnes ont été interpellées, a indiqué la police. Quatre d’entre elles ont été arrêtées à leur arrivée au rassemblement, pour suspicion de troubles violents lors d’une précédente manifestation, jeudi soir, lors de laquelle huit policiers ont été blessés. La cinquième personne a été arrêtée “après qu’un de nos véhicules banalisés a été endommagé ce soir”, a indiqué la police de l’Essex dans un communiqué.Des bouteilles et des fumigènes ont été lancés en direction des fourgons de police bloquant l’entrée de l’hôtel, selon l’agence britannique PA. Les tensions ont démarré il y a plusieurs jours après l’inculpation d’un demandeur d’asile de 38 ans accusé d’agressions sexuelles. Il aurait tenté d’embrasser une adolescente de 14 ans, ce qu’il a nié quand il a été présenté à la justice jeudi.Dimanche après-midi, un homme de 33 ans a été inculpé pour troubles violents après avoir participé à un rassemblement.Ces tensions rappellent les émeutes anti-immigration qui avaient secoué le Royaume-Uni l’été dernier après le meurtre de trois fillettes dans la ville de Southport (nord-ouest de l’Angleterre), poignardées par un adolescent.Des émeutiers s’en étaient pris à des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile dans plusieurs villes, tentant notamment d’incendier un de ces établissements à Rotherham, dans le nord-est de l’Angleterre.

En Angleterre, nouvelles tensions devant un hôtel hébergeant des demandeurs d’asile

De nouvelles tensions ont eu lieu dimanche soir lors d’un rassemblement devant un hôtel utilisé pour héberger des demandeurs d’asile à Epping, au nord-est de Londres, avec notamment des projectiles jetés contre les forces de l’ordre.”Renvoyez-les chez eux”, “Sauvons nos enfants”, ont scandé des manifestants devant l’hôtel. “Expulsons les criminels étrangers”, “Défendons nos filles”, pouvait-on lire …

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Gaza: la Défense civile fait état de 93 morts dans des tirs israéliens

La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l’aide humanitaire dans le petit territoire, tuant 93 personnes.L’ONU et des ONG font régulièrement état d’un risque de famine dans la bande de Gaza assiégée par Israël après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’AFP que 93 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées à la suite de “tirs de l’occupation (Israël, NDLR) sur des personnes attendant de l’aide” en différents points du territoire.Selon lui, 80 personnes ont notamment péri dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza (nord).Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu’un de ses convois transportant de l’aide alimentaire était entré dimanche matin dans la bande de Gaza et avait rencontré, dans le secteur de Zikim, “d’immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs”.Le PAM a jugé “totalement inacceptable” toute violence contre ces civils.Sollicitée par l’AFP, l’armée a évoqué des “tirs de sommation pour écarter une menace immédiate qui pesait sur elle”, face à un regroupement de “milliers” de personnes. Elle a démenti le bilan de la Défense civile.Celle-ci a fait état de 23 autres morts dans des bombardements dans le territoire palestinien.- “Les enfants s’endorment affamés” -Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.”Des milliers de personnes désespérées étaient rassemblées pour obtenir de la farine”, raconte Qassem Abou Khater, qui s’était rendu à une distribution d’aide.”Les chars (israéliens) tiraient de manière aléatoire sur nous”, dit cet homme de 36 ans qui affirme avoir vu “des dizaines de personnes” mourir devant lui.”La question était: est-ce que j’emporte un blessé pour le sauver, ou un sac de farine pour sauver ma famille? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits!”, se lamente-t-il.La Défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par “la faim et la malnutrition sévère”, signalant au moins trois décès d’enfants au cours de la semaine dernière.”Nos enfants pleurent et crient pour avoir à manger. Ils s’endorment affamés”, confie Ziad Mousleh, un père de famille de 45 ans qui explique ne plus trouver de quoi nourrir ses enfants.- “Barbarie” de la guerre -Dans ce contexte, l’armée israélienne a annoncé étendre ses opérations à la région de Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, où elle a sommé la population d’évacuer.Des familles entières ont été vues transportant quelques affaires, ou entassées sur des charrettes tirées par des ânes, se dirigeant en direction du sud.”Ils nous ont lancé des tracts, et nous ne savons pas où nous allons”, a déclaré à l’AFP un homme, Adi Abou Qinnas.”L’ordre de déplacement massif émis par l’armée israélienne a porté un nouveau coup terrible aux lignes de vie déjà fragiles qui maintiennent les gens en vie dans la bande de Gaza”, a déploré dans un communiqué le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).En près de 22 mois de guerre, la majorité des plus de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois. L’annonce israélienne a inquiété des familles d’otages retenus depuis le 7 octobre 2023, qui craignent que l’offensive israélienne ne mette en danger leurs proches.Au Vatican, le pape Léon XIV a appelé à mettre fin immédiatement à la “barbarie” de la guerre à Gaza, quelques jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique dans le territoire palestinien.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.895 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: la Défense civile fait état de 93 morts dans des tirs israéliens

La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l’aide humanitaire dans le petit territoire, tuant 93 personnes.L’ONU et des ONG font régulièrement état d’un risque de famine dans la bande de Gaza assiégée par Israël après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’AFP que 93 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées à la suite de “tirs de l’occupation (Israël, NDLR) sur des personnes attendant de l’aide” en différents points du territoire.Selon lui, 80 personnes ont notamment péri dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza (nord).Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu’un de ses convois transportant de l’aide alimentaire était entré dimanche matin dans la bande de Gaza et avait rencontré, dans le secteur de Zikim, “d’immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs”.Le PAM a jugé “totalement inacceptable” toute violence contre ces civils.Sollicitée par l’AFP, l’armée a évoqué des “tirs de sommation pour écarter une menace immédiate qui pesait sur elle”, face à un regroupement de “milliers” de personnes. Elle a démenti le bilan de la Défense civile.Celle-ci a fait état de 23 autres morts dans des bombardements dans le territoire palestinien.- “Les enfants s’endorment affamés” -Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.”Des milliers de personnes désespérées étaient rassemblées pour obtenir de la farine”, raconte Qassem Abou Khater, qui s’était rendu à une distribution d’aide.”Les chars (israéliens) tiraient de manière aléatoire sur nous”, dit cet homme de 36 ans qui affirme avoir vu “des dizaines de personnes” mourir devant lui.”La question était: est-ce que j’emporte un blessé pour le sauver, ou un sac de farine pour sauver ma famille? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits!”, se lamente-t-il.La Défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par “la faim et la malnutrition sévère”, signalant au moins trois décès d’enfants au cours de la semaine dernière.”Nos enfants pleurent et crient pour avoir à manger. Ils s’endorment affamés”, confie Ziad Mousleh, un père de famille de 45 ans qui explique ne plus trouver de quoi nourrir ses enfants.- “Barbarie” de la guerre -Dans ce contexte, l’armée israélienne a annoncé étendre ses opérations à la région de Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, où elle a sommé la population d’évacuer.Des familles entières ont été vues transportant quelques affaires, ou entassées sur des charrettes tirées par des ânes, se dirigeant en direction du sud.”Ils nous ont lancé des tracts, et nous ne savons pas où nous allons”, a déclaré à l’AFP un homme, Adi Abou Qinnas.”L’ordre de déplacement massif émis par l’armée israélienne a porté un nouveau coup terrible aux lignes de vie déjà fragiles qui maintiennent les gens en vie dans la bande de Gaza”, a déploré dans un communiqué le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).En près de 22 mois de guerre, la majorité des plus de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois. L’annonce israélienne a inquiété des familles d’otages retenus depuis le 7 octobre 2023, qui craignent que l’offensive israélienne ne mette en danger leurs proches.Au Vatican, le pape Léon XIV a appelé à mettre fin immédiatement à la “barbarie” de la guerre à Gaza, quelques jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique dans le territoire palestinien.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.895 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: la Défense civile fait état de 93 morts dans des tirs israéliens

La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l’aide humanitaire dans le petit territoire, tuant 93 personnes.L’ONU et des ONG font régulièrement état d’un risque de famine dans la bande de Gaza assiégée par Israël après plus de …

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Orages et pluie-inondation: un mort et six blessés, le sud-est en vigilance orange

Une personne est décédée et six ont été blessées au cours des violents orages qui ont frappé l’est de la France dimanche après-midi et causé d’importants dégâts, alors que sept départements du sud-est restent en vigilance orange orages et huit en vigilance pluie-inondation jusqu’à lundi matin.En Saône-et-Loire, où de nombreuses toitures ont été endommagées ou arrachées, une personne est décédée après être “tombée de son échelle de 5 mètres” en intervenant sur son toît à Saint-Cyr, et une autre personne a été gravement blessée en chutant de son toit à Devrouze, “en lien avec l’épisode orageux”, ont indiqué à l’AFP les pompiers, qui ont comptabilisé 280 interventions sur le département.En Savoie, deux personnes ont été gravement blessées et trois plus légèrement par un arbre qui est tombé sur leur voiture sur une route départementale sur la commune de Flumet dimanche soir, ont indiqué les pompiers à l’AFP.Les victimes, qui ont du être désincarcérées du véhicule, ont été transportées à l’hôpital d’Albertville, ont-ils ajouté.Météo-France a levé dimanche soir la vigilance orange sur les départements du nord-est et du centre-est, touchés dans l’après-midi par des vents entre 70 et 90km/h voire plus localement, des chutes de grêle et une “activité électrique intense”.Dans le Jura, où les rafales de vent ont atteint jusqu’à 105km/h localement, les orages ont nécessité 130 interventions des sapeurs-pompiers et 4.800 personnes étaient privées d’électricité, a indiqué dans la soirée la préfecture sur X. Les interventions des pompiers, de la gendarmerie, des gestionnaires de voirie et du Conseil départemental “se poursuivent pour rétablir la circulation sur les routes” où des arbres sont tombés, a-t-elle précisé à 22h00.Sur les réseaux sociaux, des images montrent des vents violents, des chutes de grêle et des arbres couchés sur les routes dans les départements concernés. Dans l’Allier, de violentes rafales ont “tourbillonné” et endommagé ou arraché des toitures sur plusieurs communes, ont indiqué les pompiers à l’AFP.Les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, la Drôme, l’Isère, les Bouches-du-Rhône, le Gard et le Vaucluse restent en vigilance orange orages jusqu’à 6h00 lundi. Les départements alpins et du sud sont également en vigilance orange pluie-inondation jusqu’à 6h00, où les cumuls de pluie pourront atteindre 100 mm, prévient Météo-France.”Ces cumuls peuvent engendrer des problématiques de coulées de boue et/ou de ruissellements”, avertit le service météorologique.

“Fito”, le plus grand narcotrafiquant d’Equateur, extradé vers les Etats-Unis

Le gouvernement équatorien a extradé dimanche vers les Etats-Unis Adolfo Macías, alias “Fito”, le plus grand trafiquant de drogue d’Equateur, arrêté fin juin après un an et demi de cavale, a annoncé l’autorité pénitentiaire.Le parquet américain a accusé en avril “Fito” de trafic de cocaïne et d’armes. John Durham, procureur d’un tribunal de Brooklyn, l’avait …

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