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De nouvelles fortes rafales de vent prévues à Los Angeles, menaçant d’attiser les incendies

Les fortes rafales de vent prévues pour mercredi menacent d’attiser les vastes incendies qui sévissent encore autour de Los Angeles, la deuxième ville des Etats-Unis, et qui ont fait au moins 25 morts. Une semaine après le début de ces sinistres et de leur propagation à la vitesse de l’éclair, les météorologues ont averti que les vents “particulièrement dangereux” de Santa Ana s’intensifieraient.Ces derniers sont un classique des automnes et des hivers californiens mais ils ont atteint cette fois-ci une force inédite depuis 2011, avec des rafales jusqu’à 160 km/h la semaine passée.”Restez attentifs (…). Soyez prêt à évacuer. Évitez tout ce qui pourrait déclencher un incendie”, a lancé le service météorologique national (NWS), mettant en garde contre des vents pouvant souffler à 110 km/h entre 03h00 (11h00 GMT) et 15h00 (23h00 GMT) mercredi. Le taux d’humidité, très faible, et la végétation, extrêmement sèche après huit mois sans précipitations, peuvent conduire à une “expansion ultrarapide du feu” à certains endroits, soulignent les météorologues, qui ont aussi placé une grande partie du sud de la Californie en alerte rouge.- Les autorités se disent prêtes -Plusieurs zones du comté de Los Angeles et des pans entiers du comté voisin de Ventura se trouvent dans une “situation particulièrement dangereuse”, a noté le NWS, reprenant les mêmes termes qu’avant les incendies meurtriers de la semaine dernière. “Toute la végétation est vraiment sèche et prête à brûler, donc (…) les incendies peuvent assez rapidement se produire”, a expliqué mardi à l’AFP le météorologue Ryan Kittell. Les foyers de Palisades et d’Eaton – qui sont encore actifs par endroits – pourraient repartir et de nouveaux sinistres pourraient rapidement devenir problématiques, a-t-il ajouté.Les deux principaux incendies ont parcouru 9.700 hectares dans le quartier huppé de Pacific Palisades et plus de 5.700 dans la cité d’Altadena, juste au nord de Los Angeles.Les autorités affirment néanmoins qu’elles sont prêtes à faire face à de nouvelles menaces, alors que les bouches d’incendie avaient fini par s’assécher ces derniers jours.”Nous avons vérifié le système d’eau dans la zone d’incendie d’Eaton et il est opérationnel, ce qui signifie que nous avons de l’eau et de la pression”, a assuré le chef des pompiers Anthony Marrone.- Cendres toxiques -Les services de santé exhortent par ailleurs tout le monde à porter un masque, des rafales soulevant des cendres toxiques.”Les cendres ne sont pas que de la terre”, a averti Anish Mahajan, du département de santé publique du comté de Los Angeles. “Il s’agit de poussières fines dangereuses qui peuvent irriter ou endommager votre système respiratoire et d’autres parties de votre corps.” Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a de son côté ordonné mardi aux équipes chargées du nettoyage d’être prêtes à intervenir, alors que les responsables des urgences prédisent d’éventuelles tempêtes de pluie hivernales susceptibles de provoquer des coulées de boue.Certains habitants de Palisades ont décidé de ne pas attendre et s’efforcent eux-mêmes d’enlever les débris calcinés des artères et des trottoirs. Chuck Hart, un chef d’entreprise, et son équipe travaillaient sur un chantier de construction dans son quartier lorsque l’incendie s’est déclaré. Après avoir sauvé la maison de sa mère des flammes, ils ont commencé à déblayer les rues. “Depuis, nous faisons cela sans arrêt (…). Nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour remettre cet endroit en état de marche le plus rapidement possible.”Refusant de quitter le complexe d’appartements qu’il gère à Pacific Palisades, Jeff Ridgway a quant à lui raconté à l’AFP l’avoir préservé des flammes en puisant des seaux d’eau dans la piscine pour éteindre un eucalyptus dangereusement proche.”C’était la guerre”, s’est exclamé ce sexagénaire. “Mais j’étais têtu, je me suis battu.”- D’immenses dégâts -Les dégâts sont immenses: plus de 12.000 habitations, autres bâtiments et véhicules ont été détruits ou endommagés et des quartiers entiers rasés.Ces incendies, parmi les pires de l’histoire de la Californie, pourraient être les plus coûteux jamais enregistrés: entre 250 et 275 milliards de dollars, selon les estimations provisoires de la société privée AccuWeather. Quelque 88.000 personnes sont toujours déplacées et au moins 25 ont péri, d’après un nouveau bilan.Ceux dont les maisons ont été épargnées sont frustrés de ne pas pouvoir les regagner. Pour d’autres, il ne reste plus rien. “Ma maison a brûlé, je le sais. J’ai vu des photos: il ne reste que la cheminée. Mais j’ai besoin de le voir de mes propres yeux pour y croire”, a dit à l’AFP Fred Busche.L’ampleur de la catastrophe était encore difficile à appréhender pour beaucoup.La maire de Los Angeles, Karen Bass, a même confié que ce n’est qu’après avoir survolé sa ville qu’elle a commencé à en mesurer les conséquence, tandis qu’une enquête visant à déterminer les causes des incendies a été ouverte mardi au niveau fédéral. “C’est une chose de le voir à la télévision, c’en est une autre de le voir depuis les airs. Les destructions massives sont inimaginables jusqu’à ce que vous les voyiez réellement”. 

De nouvelles fortes rafales de vent prévues à Los Angeles, menaçant d’attiser les incendies

Les fortes rafales de vent prévues pour mercredi menacent d’attiser les vastes incendies qui sévissent encore autour de Los Angeles, la deuxième ville des Etats-Unis, et qui ont fait au moins 25 morts. Une semaine après le début de ces sinistres et de leur propagation à la vitesse de l’éclair, les météorologues ont averti que les vents “particulièrement dangereux” de Santa Ana s’intensifieraient.Ces derniers sont un classique des automnes et des hivers californiens mais ils ont atteint cette fois-ci une force inédite depuis 2011, avec des rafales jusqu’à 160 km/h la semaine passée.”Restez attentifs (…). Soyez prêt à évacuer. Évitez tout ce qui pourrait déclencher un incendie”, a lancé le service météorologique national (NWS), mettant en garde contre des vents pouvant souffler à 110 km/h entre 03h00 (11h00 GMT) et 15h00 (23h00 GMT) mercredi. Le taux d’humidité, très faible, et la végétation, extrêmement sèche après huit mois sans précipitations, peuvent conduire à une “expansion ultrarapide du feu” à certains endroits, soulignent les météorologues, qui ont aussi placé une grande partie du sud de la Californie en alerte rouge.- Les autorités se disent prêtes -Plusieurs zones du comté de Los Angeles et des pans entiers du comté voisin de Ventura se trouvent dans une “situation particulièrement dangereuse”, a noté le NWS, reprenant les mêmes termes qu’avant les incendies meurtriers de la semaine dernière. “Toute la végétation est vraiment sèche et prête à brûler, donc (…) les incendies peuvent assez rapidement se produire”, a expliqué mardi à l’AFP le météorologue Ryan Kittell. Les foyers de Palisades et d’Eaton – qui sont encore actifs par endroits – pourraient repartir et de nouveaux sinistres pourraient rapidement devenir problématiques, a-t-il ajouté.Les deux principaux incendies ont parcouru 9.700 hectares dans le quartier huppé de Pacific Palisades et plus de 5.700 dans la cité d’Altadena, juste au nord de Los Angeles.Les autorités affirment néanmoins qu’elles sont prêtes à faire face à de nouvelles menaces, alors que les bouches d’incendie avaient fini par s’assécher ces derniers jours.”Nous avons vérifié le système d’eau dans la zone d’incendie d’Eaton et il est opérationnel, ce qui signifie que nous avons de l’eau et de la pression”, a assuré le chef des pompiers Anthony Marrone.- Cendres toxiques -Les services de santé exhortent par ailleurs tout le monde à porter un masque, des rafales soulevant des cendres toxiques.”Les cendres ne sont pas que de la terre”, a averti Anish Mahajan, du département de santé publique du comté de Los Angeles. “Il s’agit de poussières fines dangereuses qui peuvent irriter ou endommager votre système respiratoire et d’autres parties de votre corps.” Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a de son côté ordonné mardi aux équipes chargées du nettoyage d’être prêtes à intervenir, alors que les responsables des urgences prédisent d’éventuelles tempêtes de pluie hivernales susceptibles de provoquer des coulées de boue.Certains habitants de Palisades ont décidé de ne pas attendre et s’efforcent eux-mêmes d’enlever les débris calcinés des artères et des trottoirs. Chuck Hart, un chef d’entreprise, et son équipe travaillaient sur un chantier de construction dans son quartier lorsque l’incendie s’est déclaré. Après avoir sauvé la maison de sa mère des flammes, ils ont commencé à déblayer les rues. “Depuis, nous faisons cela sans arrêt (…). Nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour remettre cet endroit en état de marche le plus rapidement possible.”Refusant de quitter le complexe d’appartements qu’il gère à Pacific Palisades, Jeff Ridgway a quant à lui raconté à l’AFP l’avoir préservé des flammes en puisant des seaux d’eau dans la piscine pour éteindre un eucalyptus dangereusement proche.”C’était la guerre”, s’est exclamé ce sexagénaire. “Mais j’étais têtu, je me suis battu.”- D’immenses dégâts -Les dégâts sont immenses: plus de 12.000 habitations, autres bâtiments et véhicules ont été détruits ou endommagés et des quartiers entiers rasés.Ces incendies, parmi les pires de l’histoire de la Californie, pourraient être les plus coûteux jamais enregistrés: entre 250 et 275 milliards de dollars, selon les estimations provisoires de la société privée AccuWeather. Quelque 88.000 personnes sont toujours déplacées et au moins 25 ont péri, d’après un nouveau bilan.Ceux dont les maisons ont été épargnées sont frustrés de ne pas pouvoir les regagner. Pour d’autres, il ne reste plus rien. “Ma maison a brûlé, je le sais. J’ai vu des photos: il ne reste que la cheminée. Mais j’ai besoin de le voir de mes propres yeux pour y croire”, a dit à l’AFP Fred Busche.L’ampleur de la catastrophe était encore difficile à appréhender pour beaucoup.La maire de Los Angeles, Karen Bass, a même confié que ce n’est qu’après avoir survolé sa ville qu’elle a commencé à en mesurer les conséquence, tandis qu’une enquête visant à déterminer les causes des incendies a été ouverte mardi au niveau fédéral. “C’est une chose de le voir à la télévision, c’en est une autre de le voir depuis les airs. Les destructions massives sont inimaginables jusqu’à ce que vous les voyiez réellement”. 

Mozambique: Chapo investi président à Maputo sous haute sécurité

Le président élu du Mozambique, Daniel Chapo, a été investi mercredi dans une capitale quadrillée par la police après des mois d’une meurtrière contestation post-électorale que le principal opposant a appelé à poursuivre, exhortant à “paralyser” le pays.Sur la place de l’Indépendance de Maputo, surveillée par hélicoptères et avions des forces de sécurité, Daniel Chapo, à la tête du parti au pouvoir depuis un demi-siècle dans ce pays d’Afrique australe, a juré de “remplir fidèlement la fonction de président de la République” pour les cinq prochaines années.Les violences post-électorales – qui ont évolué vers une contestation plus globale du pouvoir et des dysfonctionnements de l’Etat – ont fait depuis octobre plus de 300 morts, selon Plataforma Decide, une ONG mozambicaine.Dans son discours inaugural, celui qui est devenu le premier président né après l’indépendance en 1975 n’a pas explicitement évoqué ces violences, associant simplement à la minute de silence en mémoire des 120 morts causées par le cyclone Chido “ceux qui, tout au long de cette période, ont perdu la vie, ont été blessés ou ont subi des pertes irréparables”.”Unis, nous sommes capables de surmonter les obstacles et de transformer notre douleur en prospérité”, a-t-il prêché.Après bientôt trois mois de violentes émeutes, accompagnées de grèves, blocages et vandalisme, la première mission du nouveau président, âgé de 48 ans, est de trouver une sortie de crise et restaurer la stabilité dans son pays pauvre et inégalitaire.L’opposition, avec à sa tête Venancio Mondlane, dénonce une élection “volée” par le parti Frelimo. Mais en dépit de la contestation, le pouvoir “n’a fait aucune concession”, relève l’historien Eric Morier-Genoud.Conscient de l’ampleur du mécontentement, Daniel Chapo, officiellement crédité de 65% des voix en dépit de nombreuses irrégularités, a livré un discours de rupture promettant mercredi la “fin de la corruption, de la désorganisation et du manque de transparence” de l’Etat.- Manifestations sans fin -“Le gouvernement est prêt à se serrer la ceinture et à montrer l’exemple”, a-t-il assuré. “Il est temps de bâtir ensemble une nation plus propre, plus efficace”.Le président sortant Filipe Nyusi n’avait pas engagé de discussions directes avec Venancio Mondlane, un ancien parlementaire et chroniqueur télé de 50 ans, qui mène l’opposition.Daniel Chapo, jusque-là un obscur gouverneur provincial sans expérience de gouvernement et choisi par défaut par son parti, a répété ces derniers mois qu’il parlerait avec “tout le monde”.L’opposant numéro un “Venancio” a appelé à des manifestations cette semaine, menaçant de les poursuivre encore longtemps. Rentré la semaine dernière d’un exil qu’il s’était imposé après l’assassinat de deux de ses proches en octobre, “VM”, comme l’appelle aussi la rue, s’est indigné mardi de la violence du pouvoir. “Comment cela va-t-il finir?”, a-t-il interrogé lors d’un direct sur Facebook. “Ce régime ne veut pas la paix”, accuse l’opposant. “S’il le faut, nous manifesterons tous les jours, 365 jours par an”, prévient-t-il. Pour Johann Smith, analyste en risques politiques, le Frelimo risque d’avoir bien du mal à calmer le jeu.Le président sud-africain a été l’un des rares chefs d’Etat, avec celui de la Guinée-Bissau, à assister mercredi à l’investiture. “Même au niveau régional, on hésite à reconnaître que Chapo a gagné les élections, le scrutin s’est avéré si imparfait et injuste pour les citoyens”, note M. Smith.  Pour sortir de l’impasse, Daniel Chapo, conseillé ces derniers temps par l’ex-président Joaquim Chissano, pourrait annoncer une sorte de commission pour réfléchir à des réformes, afin de gagner du temps, souffle un expert qui tient à rester anonyme.Il pourrait aussi intégrer, lors de l’annonce de son gouvernement attendue d’ici la fin de la semaine, plusieurs ministres de l’opposition et de la société civile.

Mozambique: Chapo investi président à Maputo sous haute sécurité

Le président élu du Mozambique, Daniel Chapo, a été investi mercredi dans une capitale quadrillée par la police après des mois d’une meurtrière contestation post-électorale que le principal opposant a appelé à poursuivre, exhortant à “paralyser” le pays.Sur la place de l’Indépendance de Maputo, surveillée par hélicoptères et avions des forces de sécurité, Daniel Chapo, à la tête du parti au pouvoir depuis un demi-siècle dans ce pays d’Afrique australe, a juré de “remplir fidèlement la fonction de président de la République” pour les cinq prochaines années.Les violences post-électorales – qui ont évolué vers une contestation plus globale du pouvoir et des dysfonctionnements de l’Etat – ont fait depuis octobre plus de 300 morts, selon Plataforma Decide, une ONG mozambicaine.Dans son discours inaugural, celui qui est devenu le premier président né après l’indépendance en 1975 n’a pas explicitement évoqué ces violences, associant simplement à la minute de silence en mémoire des 120 morts causées par le cyclone Chido “ceux qui, tout au long de cette période, ont perdu la vie, ont été blessés ou ont subi des pertes irréparables”.”Unis, nous sommes capables de surmonter les obstacles et de transformer notre douleur en prospérité”, a-t-il prêché.Après bientôt trois mois de violentes émeutes, accompagnées de grèves, blocages et vandalisme, la première mission du nouveau président, âgé de 48 ans, est de trouver une sortie de crise et restaurer la stabilité dans son pays pauvre et inégalitaire.L’opposition, avec à sa tête Venancio Mondlane, dénonce une élection “volée” par le parti Frelimo. Mais en dépit de la contestation, le pouvoir “n’a fait aucune concession”, relève l’historien Eric Morier-Genoud.Conscient de l’ampleur du mécontentement, Daniel Chapo, officiellement crédité de 65% des voix en dépit de nombreuses irrégularités, a livré un discours de rupture promettant mercredi la “fin de la corruption, de la désorganisation et du manque de transparence” de l’Etat.- Manifestations sans fin -“Le gouvernement est prêt à se serrer la ceinture et à montrer l’exemple”, a-t-il assuré. “Il est temps de bâtir ensemble une nation plus propre, plus efficace”.Le président sortant Filipe Nyusi n’avait pas engagé de discussions directes avec Venancio Mondlane, un ancien parlementaire et chroniqueur télé de 50 ans, qui mène l’opposition.Daniel Chapo, jusque-là un obscur gouverneur provincial sans expérience de gouvernement et choisi par défaut par son parti, a répété ces derniers mois qu’il parlerait avec “tout le monde”.L’opposant numéro un “Venancio” a appelé à des manifestations cette semaine, menaçant de les poursuivre encore longtemps. Rentré la semaine dernière d’un exil qu’il s’était imposé après l’assassinat de deux de ses proches en octobre, “VM”, comme l’appelle aussi la rue, s’est indigné mardi de la violence du pouvoir. “Comment cela va-t-il finir?”, a-t-il interrogé lors d’un direct sur Facebook. “Ce régime ne veut pas la paix”, accuse l’opposant. “S’il le faut, nous manifesterons tous les jours, 365 jours par an”, prévient-t-il. Pour Johann Smith, analyste en risques politiques, le Frelimo risque d’avoir bien du mal à calmer le jeu.Le président sud-africain a été l’un des rares chefs d’Etat, avec celui de la Guinée-Bissau, à assister mercredi à l’investiture. “Même au niveau régional, on hésite à reconnaître que Chapo a gagné les élections, le scrutin s’est avéré si imparfait et injuste pour les citoyens”, note M. Smith.  Pour sortir de l’impasse, Daniel Chapo, conseillé ces derniers temps par l’ex-président Joaquim Chissano, pourrait annoncer une sorte de commission pour réfléchir à des réformes, afin de gagner du temps, souffle un expert qui tient à rester anonyme.Il pourrait aussi intégrer, lors de l’annonce de son gouvernement attendue d’ici la fin de la semaine, plusieurs ministres de l’opposition et de la société civile.

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Le président élu du Mozambique, Daniel Chapo, a été investi mercredi dans une capitale quadrillée par la police après des mois d’une meurtrière contestation post-électorale que le principal opposant a appelé à poursuivre, exhortant à “paralyser” le pays.Sur la place de l’Indépendance de Maputo, surveillée par hélicoptères et avions des forces de sécurité, Daniel Chapo, …

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