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L’Ukraine lutte pour rétablir l’électricité et le chauffage après des frappes russes massives

L’Ukraine s’efforce dimanche de rétablir l’électricité et le chauffage après des frappes russes à grande échelle qui ont endommagé ses infrastructures énergétiques et provoqué des coupures de courant massives.”Il est difficile de se souvenir d’un nombre aussi important de frappes directes sur des installations énergétiques depuis le début de l’invasion”, a affirmé la ministre de …

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Le “super-typhon” Fung-wong fond sur les Philippines, près d’un million d’évacués

Le super-typhon Fung-wong s’approche dimanche des Philippines où près d’un million de personnes ont été évacuées, moins d’une semaine après le passage déjà dévastateur du typhon Kalmaegi.Fung-wong, dont le diamètre couvre virtuellement l’intégralité du pays, se dirige vers l’archipel depuis l’est en soufflant des vents de 185 km/h, voire de 230 km/h en pointe. Il doit toucher terre dans la nuit, selon le service météorologique national.Au total, 916.863 personnes avaient été évacuées en début d’après-midi, a indiqué un haut responsable de la Défense civile, Rafaelito Alejandro, lors d’un point presse.Les écoles et bâtiments publics resteront fermés lundi dans une large partie du pays, notamment dans la capitale Manille, et près de 300 vols ont déjà été annulés, selon les autorités. “Les vagues ont commencé à gronder vers 07H00 du matin (23H00 GMT samedi). Quand elles frappent le brise-lame, on dirait que le sol tremble”, a témoigné Edson Casarino, un habitant de l’île de Catanduanes (nord-est).”De fortes pluies sont en train de s’abattre, et le vent souffle”, a dit cet homme de 33 ans joint au téléphone par l’AFP.La petite île risque d’être frappée de plein fouet par Fung-wong, a prévenu le service météorologique.”Ils ressentent l’impact du typhon (…) car l’oeil du cyclone y est le plus proche”, a expliqué M. Alejandro.Samedi, des habitants ont tenté de river leurs habitations au sol avec des cordes dans l’espoir qu’elles résistent aux rafales, selon des images relayées sur les réseaux sociaux.Sur une vidéo authentifiée par l’AFP, une église de la ville de Birac apparaît encerclée par les eaux de crues, qui montent jusqu’à la mi-hauteur de son entrée.Plus au sud, sur l’île de Mindanao, des inondations provoquées par fortes pluies liées à l’arrivée de Fung-wong ont perturbé samedi le trafic, a constaté un photographe de l’AFP.A Sorsogon, dans le sud de l’île principale de Luçon, certains ont trouvé refuge dans une église dès samedi, a constaté une équipe de l’AFP.”Je suis là car les vagues près de ma maison sont énormes maintenant. Je vis près de la côte et les vents là-bas sont très forts à présent”, a indiqué l’une d’eux, Maxine Dugan.- Cumuls de 200 millimètres -Fung-wong devrait déverser “des précipitations de 200 millimètres ou plus, qui peuvent provoquer des inondations étendues, pas seulement dans les zones de basse altitude”, a mis en garde en conférence de presse Benison Estareja, un météorologue du gouvernement.”Il est possible que nos plus importants bassins versants débordent”, a-t-il alerté.Ce super-typhon balaiera l’archipel quelques jours seulement après Kalmaegi, responsable de plus de 224 morts dans le pays d’après les derniers chiffres du gouvernement, le typhon le plus meurtrier de l’année, selon la base de données spécialisée EM-DAT.La province de Cebu (centre) recense la majorité des victimes, et les opérations de secours y ont été suspendues samedi en raison de l’arrivée de Fung-wong.”Nous ne pouvons pas mettre en danger nos secouristes. Nous ne voulons pas qu’ils soient les prochaines victimes”, a déclaré à l’AFP Myrra Daven, une responsable des secours de la région.Tous les ans, une vingtaine de tempêtes ou de typhons atteignent les Philippines ou s’en approchent, les régions les plus pauvres étant généralement les plus gravement affectées.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique généré par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Des océans plus chauds permettent aux typhons de se renforcer plus vite, quand des températures générales plus élevées entraînent une atmosphère plus humide et donc des pluies plus importantes.Kalmaegi a également fait cinq morts au Vietnam, qu’il a frappé en s’affaiblissant après avoir dévasté les Philippines.

Le président syrien Ahmad al-Chareh arrive aux Etats-Unis

Le président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh, est arrivé aux Etats-Unis samedi pour une visite officielle inédite, a rapporté l’agence de presse officielle de son pays, au lendemain de son retrait de la liste noire américaine du terrorisme.Le chef d’Etat par intérim, dont les forces rebelles ont renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en fin d’année dernière, doit rencontrer lundi le président américain, Donald Trump.Il s’agit de la première visite bilatérale d’un chef d’Etat syrien aux Etats-Unis depuis l’indépendance du pays en 1946.A son arrivée, M. Chareh a échangé des passes de basketball avec le commandant des forces américaines aux Moyen-Orient, Brad Cooper, ainsi qu’avec le chef de la coalition internationale anti-jihadistes, Kevin Lambert, selon des images qu’il a postées sur les réseaux sociaux.Lors de cette visite, Damas devrait signer un accord pour rejoindre cette coalition menée par les Etats-Unis, selon l’émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack.Le groupe jihadiste Etat Islamique (EI) avait été défait militairement en 2019 en Syrie par la coalition et les Forces démocratiques syriennes (FDS), conduites par les Kurdes, qui négocient actuellement leur intégration dans l’armée syrienne.Les Etats-Unis prévoient pour leur part d’établir une base militaire près de Damas, a indiqué à l’AFP une source diplomatique en Syrie. La Syrie, sortie de plus de 13 ans de guerre civile, cherche aussi à garantir des fonds pour sa reconstruction, un chantier dont le coût pourrait dépasser les 216 milliards de dollars (187 milliards d’euros), selon la Banque mondiale.  Jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU a levé les sanctions contre M. Chareh, qui jusqu’à présent avait besoin d’une exemption des Nations unies pour chaque déplacement international.La résolution préparée par les Etats-Unis salue l’engagement des nouvelles autorités de M. Chareh, qui il y a encore un an dirigeait le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda, à “lutter contre le terrorisme”.Le ministère syrien de l’Intérieur a annoncé samedi avoir mené 61 raids et procédé à 71 arrestations dans une “campagne proactive pour neutraliser la menace que représente l’EI”, selon l’agence officielle Sana.Ces raids ont eu lieu notamment dans les secteurs d’Alep, d’Idlib, de Hama, de Homs, de Deir ez-Zor, de Raqqa et de Damas, où demeurent des cellules dormantes de l’organisation, a-t-il été précisé. C’est au titre de chef de HTS, qui à la tête d’une coalition islamiste a renversé Bachar al-Assad le 8 décembre 2024, que M. Chareh était inscrit depuis 2013 sur la liste des sanctions de l’ONU.- Bouleversement -Mais dès sa prise du pouvoir, il a clairement rompu avec son passé jihadiste, multipliant les ouvertures vers l’Occident et les pays de la région, notamment les riches monarchies arabes. Il a aussi engagé des négociations avec Israël, pays avec lequel la Syrie est théoriquement en état de guerre.Donald Trump avait déjà rencontré le dirigeant syrien lors d’un voyage dans le Golfe en mai et avait annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie.Les deux hommes vont également évoquer les négociations directes entamées par les autorités syriennes avec Israël.M. Trump avait pressé en mai le dirigeant syrien de rejoindre les accords d’Abraham, qui ont acté en 2020 la reconnaissance d’Israël par plusieurs pays arabes.Aux yeux de Michael Hanna, analyste de Crisis Group, “le président Trump a bouleversé de manière inattendue la politique de longue date des États-Unis concernant la Syrie en mai et a continué à soutenir le nouveau gouvernement à Damas, malgré des épisodes d’instabilité et de violence sectaire qui ont entamé la confiance envers les nouveaux dirigeants du pays”.La visite prévue à la Maison-Blanche de M. Chareh est “un témoignage supplémentaire de l’engagement des Etats-Unis envers la nouvelle Syrie et un moment hautement symbolique pour le nouveau dirigeant du pays, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa transformation étonnante de chef militant en homme d’Etat mondial”, ajoute l’analyste.

L’Ukraine lutte pour rétablir l’électricité et le chauffage après des frappes russes massives

L’Ukraine s’efforce dimanche de rétablir l’électricité et le chauffage après des frappes russes à grande échelle qui ont endommagé ses infrastructures énergétiques et provoqué des coupures de courant massives.”Il est difficile de se souvenir d’un nombre aussi important de frappes directes sur des installations énergétiques depuis le début de l’invasion”, a affirmé la ministre de l’Energie Svitlana Grintchouk sur la chaîne locale United News. La nuit de samedi à dimanche a été, selon elle, “l’une des plus difficiles” depuis le début de l’offensive russe à grande échelle en février 2022.Ces frappes de drones et de missiles russes ont fait au moins quatre morts à Dnipro, grande ville du centre-est de l’Ukraine, et à Kharkiv (nord-est).La Russie cible depuis plusieurs semaines les centrales électriques et les installations gazières ukrainiennes, provoquant régulièrement des coupures à travers le pays et faisant craindre un hiver difficile alors que les températures baissent.Dans la nuit de vendredi à samedi, la Russie a tiré un total de 458 drones et 45 missiles sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a assuré avoir abattu 409 drones et neuf missiles.Ces attaques ont coupé l’approvisionnement en électricité, en chauffage et en eau dans de nombreuses villes, le groupe public d’électricité Centerenergo avertissant samedi que la capacité de production était “réduite à zéro” après “la frappe la plus massive sur (les) centrales thermiques” ukrainiennes “depuis le début de l’invasion”.- “Attaques délibérées” -“La Russie a une nouvelle fois pris pour cible les sous-stations qui alimentent les centrales nucléaires de Khmelnytskyi et Rivne (ouest). Il ne s’agissait pas d’attaques accidentelles, mais d’attaques délibérées”, a réagi sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrii Sybiha.Dénonçant des “risques inacceptables” pour la sécurité nucléaire en Europe, il a appelé à la tenue au plus vite d’une réunion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).Sur le terrain, les techniciens travaillent d’arrache-pied dimanche pour rétablir le courant.L’électricité restera cependant coupée encore entre huit et seize heures par jour dans la plupart des régions d’Ukraine en raison de délestages, a déclaré le fournisseur public Ukrenergo, le temps d’effectuer les réparations et de déployer des sources d’énergie alternatives.Comme lors de chaque vague de frappes, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir visé “des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien et des installations gazières et énergétiques qui soutiennent leurs opérations”.Ces frappes russes, qui les années précédentes avaient déjà plongé des millions de personnes dans le noir en Ukraine, font craindre un nouvel hiver rude pour les civils.Le directeur du Centre ukrainien de recherche sur l’énergie, Oleksandre Khartchenko, a averti que le pays court un “risque significatif” de coupures de chauffage cet hiver.Selon un rapport fin octobre de l’Ecole d’économie de Kiev, au moins “27% de la demande en électricité ne pourra être satisfaite” cet hiver, en raison des dommages causés aux installations énergétiques.L’Ukraine vise de son côté quasiment chaque semaine des dépôts et raffineries de pétrole en Russie, avec l’objectif de perturber les exportations de pétrole et de réduire le financement de l’effort de guerre de la Russie. Elle a aussi déjà ciblé des centrales électriques et des conduites d’hydrocarbures, y compris approvisionnant l’Europe.

Une tornade fait six morts et 750 blessés dans le sud du Brésil

Les autorités ont fait état samedi d’au moins six morts et 750 blessés dans une tornade qui a dévasté une localité du sud du Brésil et entraîné des destructions sans précédent dans la région.En quelques minutes seulement, cette tornade a renversé des voitures et détruit des maisons entières vendredi à Rio Bonito do Iguaçu, une localité de 14.000 habitants dans l’Etat du Parana, à quelque 300 km des chutes emblématiques d’Igaçu.Selon le dernier bilan en date des autorités régionales, six personnes ont été tuées. Les pompiers et les services de secours de plusieurs communes voisines ont indiqué avoir pris en charge 750 blessés, dont neuf sont dans un état grave, à la suite de ce phénomène météorologique survenu peu avant l’ouverture de la COP30 sur le climat lundi à Belem (nord).- “Etat d’urgence” -Le gouvernement du Parana a décrété “l’état d’urgence” à Rio Bonito de Iguaçu. “Nous travaillons à des plans d’aide humanitaire, d’envoi de matériel et de soutien aux actions de reconstruction”, a annoncé sur la plateforme X le ministre de l’Intégration et du Développement régional, Waldez Góes.”Je suis arrivé chez moi et je me suis retrouvé sans toit au-dessus de la tête”, a témoigné auprès de l’AFP Nereu Sabadini, 51 ans, qui travaillait hors de la ville quand la tornade a frappé. “Je suis sans domicile maintenant, et la reconstruction va prendre du temps.””Tout a été détruit. La ville, les maisons, les écoles. Qu’est-ce qu’on va devenir?”, a déclaré à une chaîne locale Roselei Dalcandon, devant son magasin en ruines. Elle venait de sortir de son échoppe lorsque la tornade est arrivée, son fils étant resté seul à l’intérieur.”Quand le vent s’est un peu calmé, mon mari est arrivé en courant. Mais il (son fils) allait bien. Le magasin avait disparu, mais il s’en est sorti (vivant), Dieu l’a sauvé”, a-t-elle ajouté.”Je tiens à exprimer mes sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu des êtres chers dans la tornade”, a écrit sur X le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.Selon la défense civile, 90% de la ville a été touchée. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent de nombreuses maisons le toit arraché ou totalement détruites.Les secours fouillent dans les décombres à la recherche de survivants ou de corps. Un refuge a été mis en place dans une ville voisine.Alors que deux personnes étaient précédemment portées disparues, il n’y en a désormais plus qu’une, selon le gouvernement de l’Etat du Parana. Mais les équipes de secours continuent de recevoir des informations de la part des familles, ce qui pourrait faire augmenter ce nombre dans les prochaines heures, selon la même source.D’après le Système de technologie et de surveillance environnementale du Parana, les vents ont atteint jusqu’à 250 km/h.- “Violentes tempêtes” -Les villes de Rio de Janeiro et Sao Paulo ont relevé leur niveau d’alerte en raison des vents violents et des pluies, et les autorités ont demandé à la population d’éviter tout déplacement, en raison de l’avancée d’un cyclone extra-tropical sur les régions sud et sud-est du Brésil.”C’est un cyclone intense, une vaste zone de basse pression atmosphérique, (…) qui favorise la rotation du vent et a créé des conditions propices à un phénomène d’une telle sévérité”, explique à l’AFP la météorologue Estael Sias, de la société de prévisions Metsul.Selon elle, les tornades ne sont pas aussi courantes au Brésil que dans certaines régions des Etats-Unis, mais “elles ne sont pas rares pour autant dans le sud” du pays.Le gouverneur du Parana, Ratinho Junior, a précisé sur X que “les forces de sécurité (étaient) en alerte, mobilisées et (surveillaient) les villes touchées par les violentes tempêtes”. L’Institut national de météorologie maintient pour le week-end une alerte de “danger de tempêtes” dans tout le Parana, ainsi que dans les autres Etats méridionaux de Santa Catarina et Rio Grande do Sul, proches de l’Argentine et de l’Uruguay.Depuis le début du mois de novembre, plusieurs villes du Parana font face à de fortes pluies, des orages, des vents violents et de la grêle.Il n’existe pas de consensus scientifique concernant l’impact du réchauffement climatique sur les tornades, phénomène météorologique local difficile à étudier.

Le “super-typhon” Fung-wong fond sur les Philippines

La tempête Fung-wong s’est transformée dimanche en “super-typhon” et s’approche des Philippines, battues par les pluies et le vent, moins d’une semaine après avoir été déjà dévastées par le typhon Kalmaegi.Fung-wong, dont le diamètre couvre virtuellement l’intégralité du pays, se dirige vers l’archipel depuis l’est en soufflant des vents de 185 km/h, voire de 230 km/h en pointe. Il doit toucher terre dans la nuit, selon le service météorologique national.”Les vagues ont commencé à gronder vers 07H00 du matin (23H00 GMT samedi). Quand elles frappent le brise-lame, on dirait que le sol tremble”, a témoigné Edson Casarino, un habitant de l’île de Catanduanes (nord-est).”De fortes pluies sont en train de s’abattre, et le vent souffle”, a ajouté cet homme de 33 ans joint au téléphone par l’AFP.La petite île risque d’être frappée de plein fouet par Fung-wong, a prévenu le service météorologique.Samedi, des habitants ont tenté de river leurs habitations au sol avec des cordes dans l’espoir qu’elles résistent aux rafales, selon des images relayées sur les réseaux sociaux.Plus au sud, sur l’île de Mindanao, des inondations provoquées par fortes pluies liées à l’arrivée de Fung-wong ont perturbé samedi le trafic et conduit à l’évacuation préventive d’habitants, a constaté un photographe de l’AFP.A Sorsogon, dans le sud de l’île principale de Luçon, certains ont trouvé refuge dans une église dès samedi, a constaté une équipe de l’AFP.”Je suis là car les vagues près de ma maison sont énormes maintenant. Je vis près de la côte et les vents là-bas sont très forts à présent”, a indiqué l’une d’eux, Maxine Dugan.Dans la province côtière d’Aurora, au nord-est de Manille, les secouristes font dimanche du porte-à-porte pour appeler les habitants à se déplacer vers les hauteurs, selon des témoins.- Cumuls de 200 millimètres -Fung-wong devrait déverser “des précipitations de 200 millimètres ou plus, qui peuvent provoquer des inondations étendues, pas seulement dans les zones de basse altitude”, a expliqué en conférence de presse Benison Estareja, un météorologue du gouvernement.”Il est possible que nos plus importants bassins versants débordent”, a-t-il alerté.Ce super-typhon balaiera l’archipel quelques jours seulement après Kalmaegi, responsable d’au moins 204 morts et 109 disparus dans le pays d’après les derniers chiffres du gouvernement, le typhon le plus meurtrier de l’année, selon la base de données spécialisée EM-DAT.La province de Cebu (centre) recense près de 70% des victimes, et les opérations de secours y ont été suspendues samedi en raison de l’arrivée de Fung-wong.”Nous ne pouvons pas mettre en danger nos secouristes. Nous ne voulons pas qu’ils soient les prochaines victimes”, a déclaré à l’AFP Myrra Daven, une responsable des secours de la région.Tous les ans, une vingtaine de tempêtes ou de typhons atteignent les Philippines ou s’en approchent, les régions les plus pauvres étant généralement les plus gravement affectées.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique généré par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Kalmaegi a également fait cinq morts au Vietnam, qu’il a frappé en s’affaiblissant après avoir dévasté les Philippines.