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Les soldats ukrainiens sur le front célèbrent Pâques malgré les explosions qui ponctuent la trêve

L’aumônier Volodymyr était en pleine prière de Pâques dimanche près du front, dans la région orientale ukrainienne de Donetsk, lorsqu’une nouvelle explosion a retenti, malgré le cessez-le-feu de 30 heures décrété la veille par Vladimir Poutine pour cette fête. “Le Christ est mort et a ressuscité (…), c’est leur trêve”, a déclaré le religieux aux journalistes …

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Coupes américaines: l’OMS alerte sur les conséquences dans les zones de conflit

Le désengagement massif des Etats-Unis de l’aide internationale risque d’aggraver la situation humanitaire dans des zones de conflit où les systèmes de santé sont déjà très éprouvés, comme à Gaza et au Soudan, a averti dimanche une responsable de l’Organisation mondiale de la Santé.Depuis sa prise de fonction en janvier, le président Donald Trump a gelé l’aide étrangère américaine, dont d’importants programmes visant à améliorer la santé dans le monde, et démantelé l’USAID, l’agence américaine pour le développement, qui gérait un budget annuel de 42,8 milliards de dollars, représentant à lui seul 42% de l’aide humanitaire.Washington a aussi annoncé son retrait de l’OMS, qui va devoir diminuer son budget d’un cinquième, réduisant ses missions et son personnel.Les Etats-Unis, qui furent pendant longtemps le principal contributeur de l’agence onusienne, n’ont pas payé leur contribution pour 2024 et pourraient ne pas le faire en 2025.”L’OMS joue un rôle essentiel dans le maintien des systèmes de santé, leur réhabilitation, la formation et le déploiement des équipes médicales d’urgence”, a souligné Hanan Balkhy, la directrice régionale de l’OMS pour la Méditerranée orientale, lors d’un entretien avec l’AFP à Ryad.”Bon nombre de ces programmes sont aujourd’hui arrêtés ou ne pourront pas se poursuivre”, a-t-elle prévenu. Dans la bande de Gaza assiégée, où la situation sanitaire et catastrophique et les destructions immenses, un an et demi de combats entre l’armée israélienne et le Hamas palestinien a mis hors service la majorité des hôpitaux.”Le soutien des équipes médicales d’urgence, l’approvisionnement en médicaments, la réhabilitation des infrastructures de santé: tout cela a été immédiatement affecté par le gel de l’aide américaine”, affirme Mme Balkhy.- Le partage d’informations entravé -Au Soudan, l’agence est confrontée à des difficultés croissantes alors que la guerre qui fait rage depuis deux ans entre l’armée et les paramilitaires a déplacé des millions de personnes. Plusieurs régions sont touchées par au moins trois épidémies: le paludisme, la dengue et le choléra, a indiqué Mme Balkhy.”Nous travaillons de manière intense pour identifier les pathogènes émergents ou réémergents, afin de protéger les Soudanais, mais aussi le reste du monde”, dit-elle.Le retrait des Etats-Unis de l’OMS compromettra également des canaux de communication établis de longue date avec les meilleures universités, centres de recherche et institutions de santé publique du pays.Cela risque d’entraver le partage d’informations, crucial pour anticiper des crises sanitaires comme une future pandémie et affecterait donc “notre capacité à assurer la surveillance et la détection des maladies” au niveau mondial, ajoute la responsable de l’OMS.Car, rappelle-t-elle, “ces bactéries et virus ne connaissent pas de frontières et sont indifférents à la conjoncture politique humaine”. 

La guerre high-tech d’Israël à Gaza

A première vue, ce bulldozer massif qui laboure un terrain cabossé près de Tel-Aviv n’a rien d’inhabituel, sauf quand on y regarde de plus près: la cabine du conducteur est étrangement vide.A l’oeuvre sur un site d’essai, le mastodonte blindé est contrôlé à distance depuis un salon d’exposition militaire dans l’Alabama (Etats-Unis), à des milliers de kilomètres de là. C’est la version télé-opérée d’un engin que les troupes israéliennes utilisent au quotidien pour les travaux de génie sur le front de guerre depuis des années.Depuis un an et demi, l’armée israélienne utilise de plus en plus sa version automatisée dans la bande de Gaza ou au Liban, afin de ne pas exposer ses soldats.”Vu que les missions de génie de combat sont particulièrement risquées, l’idée est de retirer la personne du bulldozer”, explique Rani, chef d’équipe chez Israel Aerospace Industries, l’entreprise publique israélienne qui a conçu le “robdozer”.Le responsable, qui ne décline pas son patronyme pour des raisons de sécurité, affirme que cet engin peut accomplir toute une palette de tâches “encore mieux qu’un être humain”.Des systèmes de protection antiaérienne Iron Dome et Arrow aux outils d’intelligence artificielle de détection de cibles, le recours accru d’Israël aux technologies avancées sur le champ de bataille a été richement documenté — et critiqué.- “C’est le futur” -La guerre du futur, telle qu’elle se façonne à Gaza, soulève des questions juridiques et éthiques.Tal Mimran, chercheur en droit international à l’Université hébraïque de Jérusalem, rappelle que les lois de la guerre, écrites avant 1977, n’ont pas été mises à jour pour tenir compte des dernières technologies.Par ailleurs, “l’armée israélienne utilise des données incomplètes, des calculs erronés et des outils inadaptés pour l’aider à prendre des décisions de vie ou de mort à Gaza, ce qui pourrait accroître les dommages aux civils”, avertit Human Rights Watch.Depuis le début de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, au moins 51.000 personnes, en majorité des civils, ont été tués dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.L’armée israélienne a commencé à utiliser des outils robotisés “il y a plus d’une décennie mais en très petit nombre”, indique à l’AFP une source militaire israélienne, sous couvert de l’anonymat. “Désormais, ils sont déployés dans des conflits à grande échelle”.Ancien officier dans l’armée britannique et chercheur au groupe de réflexion Henry Jackson Society, Andrew Fox estime que l’armée israélienne a sans doute été la première à employer des engins de combat autonomes en zone de guerre, ce qui “change le paradigme” de la guerre.”C’est une avancée très importante”, dit-il, en expliquant comment ces bulldozers servent à dégager les décombres après une frappe aérienne et ouvrir la voie à la progression des troupes, sans les exposer inutilement.Pour John Spencer, président du programme d’études sur la guerre urbaine à l’académie militaire américaine de West Point, “c’est le futur”.- Inconvénients -Les armées à travers le monde essaient de développer des véhicules de combat autonomes depuis des années, souligne le chercheur qui étudie l’influence des technologies israéliennes sur les armées occidentales.”Beaucoup expérimentent (ces technologies, ndlr), mais personne n’avait encore vu un déploiement direct dans des combats modernes. C’est vraiment unique”, a-t-il affirmé.Mais ces technologies avancées présentent aussi des inconvénients au-delà des aspects éthiques et juridiques, parce qu’elles peuvent occulter le besoin d’une présence humaine pour faire face à des situations insoupçonnées.Les attaques du Hamas qui ont déclenché la guerre à Gaza en sont un bon exemple, selon Tal Mimran.”Le 7-Octobre nous a montré que vous pouvez construire un mur (bardé de technologies) à un milliard de dollars, si vous ne patrouillez pas le long de la frontière, quelqu’un finira par s’infiltrer dans votre pays”, dit-il. “Nous ne pouvons pas ignorer la réalité (…) Nous vivons à un âge où l’intelligence artificielle fait irruption dans nos vies et c’est bien naturel qu’elle trouve également une application dans le domaine de la sécurité”, ajoute-t-il toutefois.

En Afrique du Sud, fouler les grottes du “berceau de l’humanité”

S’enfoncer dans les grottes de Sterkfontein, rouvertes depuis cette semaine en Afrique du Sud, c’est marcher dans les pas d’ancêtres vieux de plus d’un million d’années sur ce site surnommé “berceau de l’humanité” pour être celui ayant livré le plus de fossiles d’australopithèques.Assis sur des sacs de sable, Itumeleng Molefe, à la recherche d’indices, brosse avec une balayette cette terre inscrite par l’Unesco au patrimoine mondial.Près de lui, des visiteurs admirent les stalactites vieilles de millions d’années que de très lointains aïeux – parmi les plus anciens découverts sur terre – contemplaient sans doute déjà.Ils sont les premiers profanes depuis trois ans à entrer ici. Pourtant l’une des rares attractions touristiques proche de Johannesburg, distante d’une cinquantaine de kilomètres, les grottes de Sterkfontein avaient été fermées tout ce temps en raison d’inondations.”Mon objectif est de trouver ici des ossements majeurs”, explique Itumeleng Molefe, 40 ans. Sa plus précieuse découverte depuis ses débuts dans l’équipe de fouilles en 2013 est une phalange très ancienne.Son père a participé à la découverte du plus célèbre fossile humain d’Afrique du Sud, un squelette surnommé “Petit Pied”, dans ces même grottes.Tirant son nom de la modeste taille des ossements, il a été mis au jour dans les années 1990 et demeure le spécimen le plus complet d’un ancêtre du genre homo jamais découvert, daté d’entre 1,5 et 3,67 millions d’années.Petit Pied appartient à une branche de l’évolution humaine appelée australopithèque, dont 500 fossiles ont été trouvés à Sterkfontein.Signifiant “singe du sud” en latin, il est considéré comme un ancêtre de l’homme moderne au mélange de caractéristiques simiesques et humaines.”Cette réouverture représente une évolution significative dans la façon de partager l’histoire des origines humaines”, expose Nithaya Chetty, doyen de la faculté des sciences de l’université de Witwatersrand, qui gère les grottes et le musée voisin.”Les visiteurs ont maintenant l’occasion unique d’interagir en direct avec la science et la recherche, d’y assister en temps réel”, ajoute-t-il.- “Il manquait quelque chose” – À son apogée avant la pandémie de Covid-19, les grottes enregistraient jusqu’à 100.000 visiteurs par an.La fermeture avait laissé un vide témoigne Dominic Stratford, décrivant les cars scolaires bondés d’enfants et les questions de curieux. “Il manquait quelque chose”, livre le professeur d’archéologie à Witwatersrand.Une exposition temporaire des fossiles est installée au musée, parmi lesquels figure “Mrs Ples”, le crâne le plus complet d’un Australopithecus africanus, trouvé en Afrique du Sud en 1947.Guidant les visiteurs casqués à travers les 2,5 kilomètres de grottes baignées de douces lumières LED bleues, Trevor Buthelezi, 34 ans, paraphrase une citation du célèbre paléontologue sud-africain Phillip Tobias: “L’Afrique a donné naissance à l’humanité et ce n’est pas rien”.Le tarif normal pour avoir accès une journée aux grottes, au musée et au laboratoire revient à environ 7 euros.Mais pour voir le véritable squelette de Petit Pied, il faut visiter le site lors du mois du patrimoine en septembre. Le reste du temps une réplique est exposée.L’original, qui a demandé vingt ans de fouilles et de reconstitution, n’est sorti que pour des occasions spéciales.

Yémen: les médias houthis font état d’au moins deux morts dans des bombardements américains

Au moins deux personnes ont été tuées et 11 autres blessées dans des raids aériens nocturnes sur Sanaa, la capitale du Yémen, et ses environs, a indiqué dimanche une chaîne de télévision contrôlée par les rebelles houthis, imputant ces nouvelles attaques aux Etats-Unis.Vendredi, les Houthis, soutenus par l’Iran, avaient fait état de 80 morts et 150 blessés après des bombardements américains dans la nuit sur le port pétrolier stratégique de Ras Issa, dans l’ouest du pays. Citant le ministère de la Santé des Houthis, la chaîne Al-Massirah a indiqué samedi que deux personnes avaient péri et 11 autres avaient été blessées dans des frappes, dénonçant une “agression américaine sur Sanaa, la capitale, et le gouvernorat”.Des habitants de Sanaa ont inspecté dans la journée les dégâts dans un cimetière de Sanaa, observant notamment un cratère au milieu des tombes.Outre les attaques sur Sanaa, des raids aériens ont été signalés dans les provinces de Marib et d’Amran, respectivement à l’est et au nord de Sanaa.L’attaque dans la nuit de jeudi à vendredi est la plus meurtrière depuis le 15 mars, et le chef de l’ONU a fait part de sa “préoccupation” pour le sort des civils.Les Etats-Unis ont lancé le 15 mars une campagne de bombardements contre les Houthis pour les contraindre à cesser de menacer les navires empruntant au large du Yémen des routes maritimes cruciales pour le commerce international.Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les rebelles ont commencé à attaquer cette voie maritime, et le territoire israélien, qu’ils visent par des tirs, après le début de la guerre à Gaza déclenchée par l’attaque du Hamas palestinien dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023. Les frappes américaines avaient débuté en janvier 2024 mais se sont multipliées sous la présidence de Donald Trump. Les attaques des Houthis contre le trafic maritime en mer Rouge, par où transite normalement environ 12 % du commerce mondial, ont contraint de nombreuses entreprises maritimes à dérouter le trafic sur la pointe de l’Afrique australe, au prix de coûts accrus de transport.

Yémen: les médias houthis font état d’au moins deux morts dans des bombardements américains

Au moins deux personnes ont été tuées et 11 autres blessées dans des raids aériens nocturnes sur Sanaa, la capitale du Yémen, et ses environs, a indiqué dimanche une chaîne de télévision contrôlée par les rebelles houthis, imputant ces nouvelles attaques aux Etats-Unis.Vendredi, les Houthis, soutenus par l’Iran, avaient fait état de 80 morts et 150 blessés après des bombardements américains dans la nuit sur le port pétrolier stratégique de Ras Issa, dans l’ouest du pays. Citant le ministère de la Santé des Houthis, la chaîne Al-Massirah a indiqué samedi que deux personnes avaient péri et 11 autres avaient été blessées dans des frappes, dénonçant une “agression américaine sur Sanaa, la capitale, et le gouvernorat”.Des habitants de Sanaa ont inspecté dans la journée les dégâts dans un cimetière de Sanaa, observant notamment un cratère au milieu des tombes.Outre les attaques sur Sanaa, des raids aériens ont été signalés dans les provinces de Marib et d’Amran, respectivement à l’est et au nord de Sanaa.L’attaque dans la nuit de jeudi à vendredi est la plus meurtrière depuis le 15 mars, et le chef de l’ONU a fait part de sa “préoccupation” pour le sort des civils.Les Etats-Unis ont lancé le 15 mars une campagne de bombardements contre les Houthis pour les contraindre à cesser de menacer les navires empruntant au large du Yémen des routes maritimes cruciales pour le commerce international.Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les rebelles ont commencé à attaquer cette voie maritime, et le territoire israélien, qu’ils visent par des tirs, après le début de la guerre à Gaza déclenchée par l’attaque du Hamas palestinien dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023. Les frappes américaines avaient débuté en janvier 2024 mais se sont multipliées sous la présidence de Donald Trump. Les attaques des Houthis contre le trafic maritime en mer Rouge, par où transite normalement environ 12 % du commerce mondial, ont contraint de nombreuses entreprises maritimes à dérouter le trafic sur la pointe de l’Afrique australe, au prix de coûts accrus de transport.

Yémen: les médias houthis font état d’au moins deux morts dans des bombardements américains

Au moins deux personnes ont été tuées et 11 autres blessées dans des raids aériens nocturnes sur Sanaa, la capitale du Yémen, et ses environs, a indiqué dimanche une chaîne de télévision contrôlée par les rebelles houthis, imputant ces nouvelles attaques aux Etats-Unis.Vendredi, les Houthis, soutenus par l’Iran, avaient fait état de 80 morts et …

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Les Ukrainiens sceptiques quant à la trêve de Pâques promise par Poutine

Alors que les cloches sonnent le dimanche de Pâques à Kiev, des habitants confient à l’AFP ne pas croire que Moscou tiendra parole en observant la trêve annoncée par le président russe Vladimir Poutine.”Bien sûr, c’est une bonne idée, parce que cela sauvera des vies, au moins celles de nos soldats”, a dit Olga Grachova, 38 ans, devant le monastère Saint-Michel-au-Dôme-d’Or, dans le centre de Kiev, où les fidèles orthodoxes sont venus se recueillir par une matinée ensoleillée.”Mais notre ennemi est si rusé que nous ne pouvons pas lui faire confiance”, a poursuivi cette employée dans le marketing, ajoutant qu’elle avait déjà entendu parler de violations de cette trêve.”On ne peut pas faire confiance aux terroristes”, enchaîne Natalia, une infirmière de 41 ans qui n’a pas souhaité donner son nom de famille. “S’ils avaient quelque chose de sacré, ils n’auraient pas tué de civils et n’auraient pas déclenché cette horreur (la guerre)”, s’emporte-t-elle.”J’ai entendu parler d’une telle initiative, mais connaissant notre ennemi, je ne me fierais pas à ces paroles”, a dit pour sa part Volodymyr Yaroslavsky, un cadre de 39 ans.Samedi, Vladimir Poutine a annoncé une trêve de Pâques à débuter le jour même et censée durer jusqu’à 21H00 GMT dimanche, expliquant qu’elle était motivée par des “considérations humanitaires”.Pâques est la fête religieuse la plus importante pour les chrétiens orthodoxes, la principale religion en Ukraine, mais aussi en Russie.Dimanche, à Kiev, les gens apportaient des gâteaux de Pâques, des “pasky”, pour les faire bénir par des prêtres qui les aspergent d’eau bénite.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que l’Ukraine respecterait la trêve, tout en se réservant le droit de répondre à toute attaque potentielle.Dimanche, il a accusé la Russie de violer la trêve par des bombardements et des assauts.Pour sa part, la Russie a aussi accusé l’Ukraine d’attaques de drones et de bombardements et assuré que ses troupes avaient riposté.Des journalistes de l’AFP ont entendu des explosions dimanche à un peu plus d’une douzaine de kilomètres de la ligne de front dans l’est de l’Ukraine.Le président Zelensky a affirmé que si la Russie respectait la trêve de 30 heures, l’Ukraine était prête à l’étendre à 30 jours, une proposition précédemment rejetée par son homologue russe. – “Ce que notre pays veut” -Des habitants de Kiev ont déclaré accueillir favorablement cette proposition, mais qu’ils n’étaient pas certains qu’elle se concrétiserait un jour.”Notre président a clairement indiqué que s’ils annonçaient un cessez-le-feu de 30 heures, nous annoncerions un cessez-le-feu de 30 jours. Alors laissons-les faire”, a dit Sergiy Klochko, un cheminot de 30 ans.”C’est ce que notre pays veut (…) pour que cette terrible guerre prenne fin, pour que notre peuple, nos soldats et nos enfants cessent de mourir”, a-t-il assuré.Réticente, Natalia dit ne pas s’attendre à ce que la Russie accepte une trêve de 30 jours.”Tout ce que nous proposons, malheureusement, reste lettre morte – personne n’y répond”, murmure-t-elle. “Je suis favorable à la fin de la guerre et à toute initiative allant dans ce sens. Mais je ne crois pas qu’il y aura une réponse positive de la part de l’autre partie”.De son côté, M. Yaroslavsky dit son scepticisme quant à quelque avancée en faveur d’une future paix.”La guerre ne s’arrêtera probablement pas, certaines actions de combat pourraient s’arrêter pendant un certain temps. Mais je ne pense pas que la guerre se terminera si rapidement. C’est mon opinion personnelle”, a-t-il confié.video-brw-am/cn/ybl