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Rubio avertit Caracas que toute attaque du Guyana se “terminerait mal”

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio, en visite jeudi au Guyana pour l’assurer de sa protection, a averti le Venezuela voisin que toute attaque de ce petit pays pétrolier se “terminerait mal”.”S’ils (les Vénézuéliens) devaient attaquer le Guyana ou attaquer (le groupe pétrolier américain) ExxonMobil (…) ce serait une très mauvaise journée – une très …

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Israël: une loi clivante sur la nomination des juges adoptée sur fond de contestation

Le Parlement israélien a adopté jeudi une loi renforçant l’influence du pouvoir politique sur la nomination des juges, ce qui relance un projet de réforme judiciaire clivant sur fond d’un mouvement de protestation divisant profondément la société israélienne.Des milliers de personnes ont encore manifesté jeudi soir à Tel-Aviv et à Jérusalem contre le gouvernement, alors que selon les organisateurs “le pays est en danger”.L’amendement modifiant la composition de la commission de nomination de juges a été adopté par 67 voix (sur 120) pour et une voix contre. L’opposition qui avait décidé de boycotter le vote a immédiatement déposé un recours contre le texte à la Cour suprême.Le vote du Parlement témoigne de la volonté du gouvernement de Benjamin Netanyahu, un des plus à droite qu’ait connu Israël, d’aller de l’avant avec son projet de réforme de la justice ayant provoqué, en 2023, l’un des mouvements de contestation populaire les plus importants de l’histoire du pays.Le projet avait été suspendu par l’exécutif peu après le début de la guerre déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Il revient sur le devant de la scène alors que le gouvernement est engagé dans un bras de fer avec la Cour suprême après avoir annoncé le limogeage du chef du Shin Bet, l’Agence de la sécurité intérieure, Ronen Bar, et engagé une procédure de destitution contre la procureure générale du pays, Gali Baharav-Miara.L’opposition et des milliers de manifestants qui descendent quotidiennement dans la rue à Tel-Aviv ou à Jérusalem sont vent debout contre ces décisions du gouvernement et le projet de réforme de la justice, dans lesquels ils voient une dérive autocratique du Premier ministre et les germes de l’avènement d’un régime illibéral.Le limogeage de M. Bar a été gelé par la Cour suprême dans l’attente d’une audience prévue le 8 avril.- “Equilibre” -Une partie des manifestants dénonce la reprise des bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le 18 mars et exige un retour au cessez-le-feu, seul à même, selon eux, de mener à la libération de la soixantaine d’otages encore captifs dans le territoire palestinien.Le chef de l’opposition, Yaïr Lapid (centre droit), a annoncé le dépôt d’un recours devant la Cour suprême contre la loi sur les juges au nom de plusieurs partis, quelques minutes seulement après le vote du Parlement.Dénonçant un texte “ayant pour seul objectif de garantir que les juges soient inféodés” au pouvoir politique, M. Lapid a accusé le gouvernement de revenir à l’essence même de son projet “qui avait divisé le pays avant le 7-Octobre” au lieu de “concentrer tous ses efforts sur [le] retour [des otages] et l’effacement des clivages au sein du peuple”.Le Mouvement pour un gouvernement de qualité, ONG aux avant-postes du combat contre la réforme de la justice, a également saisi la Cour suprême, qualifiant le nouveau texte de loi de “clou dans le cercueil de la démocratie.Pour son promoteur, le ministre de la Justice Yariv Levin, la loi doit au contraire apporter “un équilibre” entre les trois pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire.- “Comme une muraille” -Les juges, y compris ceux de la Cour suprême, sont choisis par une commission de neuf membres composée de juges, de députés et d’avocats du barreau, sous la supervision du ministre de la Justice.Aux termes de la nouvelle loi, qui n’entrerait en vigueur qu’au début de la prochaine législature (soit au plus tard fin 2026), la commission de nomination des juges resterait composée de neuf membres: trois juges de la Cour suprême, le ministre de la Justice et un autre ministre, un député de la majorité et un député de l’opposition et deux représentants du public, l’un nommé par la majorité et l’autre par l’opposition.Une majorité de cinq membres, dont un juge, sera nécessaire pour toute nomination.Lors d’un débat houleux au Parlement mercredi et face aux manifestations quotidiennes, M. Netanyahu avait accusé l’opposition “d’alimenter la sédition, la haine et l’anarchie dans les rues” et de recycler sans cesse des “slogans ridicules sur ‘la fin de la démocratie'” en Israël.”Le gouvernement veut qu’on oublie les otages, veut limoger le chef du Shin Bet […] mais ils n’ont pas le pouvoir de le faire si nous nous tenons unis comme une muraille”, a lancé l’ancien général Noam Tibon aux manifestants réunis dans la soirée à Tel-Aviv. Ancien commandant de la police israélienne, Roni Alsheikh, a lui lancé à la foule: “C’est vous qui allez sauver l’Etat d’Israël.”  

Israël: une loi clivante sur la nomination des juges adoptée sur fond de contestation

Le Parlement israélien a adopté jeudi une loi renforçant l’influence du pouvoir politique sur la nomination des juges, ce qui relance un projet de réforme judiciaire clivant sur fond d’un mouvement de protestation divisant profondément la société israélienne.Des milliers de personnes ont encore manifesté jeudi soir à Tel-Aviv et à Jérusalem contre le gouvernement, alors …

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Vague de licenciements et restructuration massive du ministère de la Santé américain

Le ministre de la Santé américain Robert Kennedy Jr a annoncé jeudi qu’il réformait son ministère de fond en comble, une restructuration qui passe par la suppression de près d’un quart des effectifs, y compris 10.000 licenciements.Cette annonce survient au moment même où les Etats-Unis font face à une crise sanitaire d’ampleur avec le retour de la rougeole, une maladie grave très contagieuse, qui a contaminé plus de 380 personnes et fait deux morts, les premiers enregistrés dans le pays en une décennie.Selon le plan du ministre, vivement critiqué par les professionnels de la santé pour sa gestion de cette épidémie, environ 10.000 personnes vont être limogées. Quelque 10.000 autres postes seront supprimés après des départs volontaires ou en retraite anticipée, précise un communiqué. Les effectifs du ministère passeront de 82.000 employés à temps plein à 62.000.Ces licenciements concernent divers services du ministère et des agences qu’il supervise, notamment celles chargées de la réponse aux épidémies ou encore de l’approbation de nouveaux médicaments.Il s’agit des dernières coupes dans l’appareil fédéral annoncées par le gouvernement de Donald Trump, qui procède depuis son retour au pouvoir en janvier à des limogeages massifs, souvent contestés en justice.- “Prolifération bureaucratique” -La restructuration annoncée jeudi prévoit également la réduction du nombre de départements au sein du ministère de 28 à 15 et la fermeture de la moitié de ses antennes régionales.Toutes ces mesures doivent permettre selon le communiqué de réaliser une économie d’environ 1,8 milliard de dollars par an — soit 0,1% du budget annuel du ministère chargé de la santé des plus de 340 millions d’habitants des Etats-Unis.”Cette refonte sera une solution gagnant-gagnant pour les contribuables”, assure Robert Kennedy Jr, qui a pris les rênes du ministère mi-février en promettant de s’attaquer aux institutions qui “volent la santé” des Américains.”Nous ne nous contentons pas de réduire la prolifération bureaucratique” du ministère, “nous réorientons l’organisation vers sa mission principale et nos nouvelles priorités pour inverser l’épidémie de maladies chroniques”, a-t-il poursuivi, promettant que son ministère en ferait “beaucoup plus à moindre coût”.Une annonce fustigée par plusieurs figures de l’opposition.”Soyons clairs: licencier arbitrairement plus de 10.000 employés du ministère de la Santé ne permettra pas d’améliorer la santé des Américains. Cela les rendra plus malades”, a ainsi tonné le sénateur de gauche Bernie Sanders.Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, s’est lui particulièrement inquiété des suppressions de postes dans l’agence responsable des programmes d’assurances santé publiques Medicare et Medicaid. “C’est une attaque contre les familles et les consommateurs”, a-t-il dénoncé.- “MAHA” -Ancien avocat en droit de l’environnement, Robert Kennedy Jr est la figure de proue d’un mouvement baptisé “Make America Healthy again” qui vise à “Rendre à l’Amérique sa santé”, un slogan calqué sur le célèbre “MAGA” (“Make America Great again”) de Donald Trump.La réforme doit permettre au ministère de consacrer ses efforts à la lutte contre les maladies chroniques comme l’obésité, via une alimentation plus “saine, une eau propre et l’élimination des substances toxiques de l’environnement”.De nombreux soignants et scientifiques s’étaient opposés à la nomination de RFK Jr en raison notamment de ses positions antivaccins. Ils se sont récemment inquiétés de ses dernières prises de parole, entre minimisation de la gravité de l’épidémie de rougeole et promotion de remèdes alternatifs dont l’efficacité n’est pas prouvée pour la plupart.Plusieurs experts ont également mis en avant le risque de délaisser la recherche sur les maladies infectieuses et leur surveillance, au moment où le nombre de menaces dans ce domaine ne cesse d’augmenter.”La liste des maladies qui nous inquiètent a vraiment pris une ampleur incroyable”, déclarait récemment Jennifer Nuzzo, professeure d’épidémiologie à l’université Brown, évoquant la circulation importante de la grippe aviaire qui fait craindre une nouvelle pandémie potentielle.

Vague de licenciements et restructuration massive du ministère de la Santé américain

Le ministre de la Santé américain Robert Kennedy Jr a annoncé jeudi qu’il réformait son ministère de fond en comble, une restructuration qui passe par la suppression de près d’un quart des effectifs, y compris 10.000 licenciements.Cette annonce survient au moment même où les Etats-Unis font face à une crise sanitaire d’ampleur avec le retour …

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Egypte: six Russes morts dans le naufrage d’un sous-marin touristique

Six touristes russes, dont deux mineurs, sont morts jeudi dans le naufrage d’un sous-marin transportant des dizaines de passagers au large de la station balnéaire de Hurghada, sur la côte égyptienne de la mer Rouge.Le gouverneur de la région, Amr Hanafi, a indiqué dans un communiqué que “39 touristes étrangers ont été secourus et six autres sont morts”.”Personne n’est porté disparu”, a-t-il ajouté, affirmant que toutes les victimes étaient des ressortissants russes.Selon un communiqué du Consulat Général de Russie à Hurghada, deux des victimes étaient des mineurs.”Actuellement, sept citoyens russes, dont cinq mineurs, sont encore hospitalisés”, a-t-il indiqué jeudi soir sur Télégram, précisant que “leur état n’était pas inquiétant”.Le consulat avait auparavant indiqué que le sous-marin transportait “45 touristes russes, dont des mineurs”, qui étaient en excursion sous-marine pour observer les récifs coralliens quand il “s’est abimé à un kilomètre du rivage” vers 10H00 heure locale (08h00 GMT).Le bureau de M. Hanafi a de son côté indiqué que le navire transportait 45 touristes “de nationalités différentes, dont des Russes, des Indiens, des Norvégiens et des Suédois”, ainsi que cinq membres d’équipage égyptiens.Le site internet de Sindbad Submarines, propriétaire du navire selon le consulat de Russie, a indiqué que le sous-marin était conçu pour accueillir jusqu’à 44 passagers, à une profondeur maximale de 25 mètres.”Selon les premières informations, la plupart des personnes à bord ont été secourues et transférées à leurs hôtels ou dans les hôpitaux à Hurghada”, a indiqué le consulat.Selon le bureau du gouverneur, 21 ambulances ont été envoyées sur place.Une enquête est en cours pour déterminer la cause de l’accident, a indiqué le bureau du gouverneur, précisant que le sous-marin était en règle et que son chef d’équipage avait les qualifications académiques nécessaires.- Accidents mortels -“Six personnes étaient en difficulté sous l’eau et nous avons pu les extraire”, a déclaré un employé de Sinbad dans une vidéo.Quatre survivants, dont au moins un mineur, ont été admis en soins intensifs, selon le communiqué officiel.Hurghada, située à environ 460 km au sud-est du Caire, est une destination touristique de premier plan. En 2024, son aéroport a accueilli plus de neuf millions de passagers, selon les médias officiels. Les prévisions météo pour jeudi dans la ville annonçaient un temps dégagé, avec des vents supérieurs à la moyenne mais une visibilité sous-marine optimale.Alors que des dizaines de bateaux de tourisme sillonnent quotidiennement la zone côtière pour pratiquer la plongée, Sindbad Submarines affirme utiliser le “seul” véritable sous-marin de loisirs de la zone.Ce navire est opérationnel dans la région depuis plusieurs années, selon une source proche de l’entreprise.Les récifs coralliens de la mer Rouge et les îles au large de la côte est de l’Egypte constituent des attractions majeures, contribuant au secteur touristique vital du pays, qui emploie deux millions de personnes et génère plus de 10% du PIB.La région a connu plusieurs accidents mortels ces dernières années. En novembre, des conditions météorologiques difficiles ont provoqué le chavirement d’un yacht de plongée au large de Marsa Alam, à environ 300 km au sud d’Hurghada, faisant quatre morts et sept disparus.Trente personnes avaient été secourues d’un autre bateau en perdition, tandis qu’en juin dernier, une vingtaine de touristes français ont été évacués sains et saufs avant que leur bateau ne coule dans un accident similaire. En 2023, trois touristes britanniques ont péri lorsqu’un incendie s’était déclaré sur leur yacht.

Egypte: six Russes morts dans le naufrage d’un sous-marin touristique

Six touristes russes, dont deux mineurs, sont morts jeudi dans le naufrage d’un sous-marin transportant des dizaines de passagers au large de la station balnéaire de Hurghada, sur la côte égyptienne de la mer Rouge.Le gouverneur de la région, Amr Hanafi, a indiqué dans un communiqué que “39 touristes étrangers ont été secourus et six …

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Soudan: les paramilitaires affirment qu’ils ne se rendront pas, malgré les revers

Les paramilitaires soudanais ont assuré jeudi qu’il n’y aurait “ni retraite, ni reddition”, en dépit des revers essuyés à Khartoum, et affirmé avoir “repositionné” leurs troupes après la reprise par l’armée de la plus grande partie de la capitale.Mercredi soir, le commandant de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, avait déclaré Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d’une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des Forces de soutien rapide (FSR).”Nos forces continueront (…) à défendre le sol de la patrie et à remporter une victoire décisive. Il n’y a ni retraite, ni reddition”, ont affirmé les FSR jeudi. “Nos forces n’ont perdu aucune bataille, mais se sont uniquement repositionnées”, ont-elles ajouté.L’AFP n’a pas pu confirmer de manière indépendante les positions exactes que détiennent encore les paramilitaires dans la capitale.La guerre, qui a éclaté en avril 2023 entre l’armée du général Burhane et les FSR commandées par son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, a tué selon l’ONU des dizaines de milliers de personnes, en a déraciné plus de 12 millions et a provoqué une crise humanitaire majeure. Elle a divisé en deux ce pays d’Afrique de l’Est, le troisième plus grand d’Afrique: l’armée contrôle le nord et l’est, tandis que les FSR dominent une partie du sud et la quasi-totalité de la vaste région du Darfour, dans l’ouest, limitrophe du Tchad.Après avoir repris vendredi le palais présidentiel et le quartier des affaires de la capitale, l’armée a chassé mercredi les FSR de l’aéroport et encerclé leur dernier bastion important dans le sud de la région de Khartoum.Selon une source au sein de l’armée, des paramilitaires fuyaient l’avancée de l’armée en empruntant le pont de Jebel Awliya, leur seul moyen de quitter Khartoum.Mercredi, quelques heures après l’arrivée du général Burhane au palais présidentiel pour la première fois en deux ans, les FSR ont annoncé une “alliance militaire” avec un groupe rebelle qui contrôle des zones clés frontalières avec le Soudan du Sud et l’Éthiopie.Le Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord, dirigé par Abdelaziz al-Hilu, s’était opposé aux deux camps, avant de signer en février une charte politique avec les FSR pour établir un gouvernement parallèle sur leur territoire.Jeudi soir, des témoins ont rapporté à l’AFP que des drones ont visé le barrage de Roseires et l’aéroport de Damazin, la capitale de l’État du Nil-Bleu, proche de la frontière éthiopienne. Ces attaques, qui ont touché pour la première fois cette ville du sud-est du pays, ont été repoussées par l’armée, selon les témoins.- “Aucune volonté” de gouverner -Après un an et demi de défaites, l’armée a commencé, fin 2024, à regagner du terrain dans le centre du pays avant de se diriger vers Khartoum. Les analystes imputent les pertes des FSR à des erreurs stratégiques, des divisions internes et une diminution de leurs approvisionnements.Les avancées de l’armée ont été célébrées dans la liesse à Port-Soudan, sur la mer Rouge, devenue de fait la capitale du pays, où les Soudanais déplacés espèrent à présent pouvoir rentrer à Khartoum. “Si Dieu le veut, nous rentrerons chez nous, nous fêterons enfin l’Aïd chez nous”, à la fin du mois, a déclaré à l’AFP Motaz Essam, sous les feux d’artifice et les chants de la foule.Le général Burhane, dirigeant de facto du Soudan depuis qu’il a chassé les civils du pouvoir lors d’un coup d’État en 2021, a déclaré mercredi que l’armée cherchait à former un gouvernement technocratique et n’avait “aucune envie de s’engager en politique””L’armée Å“uvre à créer les conditions d’un gouvernement civil élu”, a-t-il déclaré lors d’une réunion avec l’envoyé allemand pour la Corne de l’Afrique, Heiko Nitzschke, selon son bureau.Les FSR sont issues des milices janjawid, qui semaient la terreur il y a plus de vingt ans au Darfour avec la bénédiction implicite de l’ancien homme fort du Soudan, Omar el-Béchir.Lors de la fragile transition politique, les généraux Burhane et Daglo avaient forgé une alliance de circonstance pour chasser les personnalités civiles du gouvernement, avant qu’une lutte acharnée pour le pouvoir ne les oppose et se termine en guerre ouverte.