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Pressions pour maintenir le cessez-le-feu à Gaza, Vance attendu en Israël

L’administration Trump intensifie ses efforts diplomatiques, avec l’arrivée mardi du vice-président JD Vance en Israël, afin de préserver le fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza après des violences meurtrières et le retard dans le retour de dépouilles d’otages.Si le Hamas ne respecte pas les termes du cessez-le-feu, il sera “éradiqué” a prévenu lundi le …

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Pressions pour maintenir le cessez-le-feu à Gaza, Vance attendu en Israël

L’administration Trump intensifie ses efforts diplomatiques, avec l’arrivée mardi du vice-président JD Vance en Israël, afin de préserver le fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza après des violences meurtrières et le retard dans le retour de dépouilles d’otages.Si le Hamas ne respecte pas les termes du cessez-le-feu, il sera “éradiqué” a prévenu lundi le président américain, disant vouloir donner encore “une petite chance” à la poursuite de sa feuille de route pour faire taire les armes à Gaza.  Lundi, ses émissaires Steve Witkoff et Jared Kushner ont rencontré en Israël le Premier ministre Benjamin Netanyahu, prélude à l’arrivée, mardi, du vice-président JD Vance. “Nous discuterons de deux choses (…). Les défis de sécurité auxquels nous faisons face et les opportunités diplomatiques qui s’offrent à nous. Nous surmonterons les défis et saisirons les opportunités”, a affirmé M. Netanyahu, sans préciser quand il doit rencontrer le N.2 de son allié américain. Ces tractations interviennent après les violences de dimanche dans le territoire palestinien, les plus importantes depuis l’entrée en vigueur le 10 octobre d’un accord de cessez-le-feu, qui a permis la libération des 20 otages vivants du 7-Octobre encore détenus à Gaza en échange de celle de prisonniers palestiniens.Au terme du texte, le Hamas devait aussi rendre d’ici le 13 octobre les 28 corps d’otages encore retenus à Gaza, mais affirme avoir besoin de matériel et de plus de temps. Il a remis lundi à la Croix-Rouge une 13e dépouille, qui a été rapatriée en Israël et transférée au centre national médico-légal en vue de son identification, a annoncé l’armée.L’accord, parrainé par Donald Trump, prévoit aussi l’entrée massive d’aide à Gaza, et à terme la fin définitive de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Se disant “préoccupée” par le regain de violence de dimanche, l’ONU a exhorté “toutes les parties à respecter pleinement leurs engagements”. “Nous avons passé un accord avec le Hamas selon lequel ils vont bien se tenir et si ce n’est pas le cas, nous allons les éradiquer, si nécessaire”, a prévenu de son côté M. Trump. – “153 tonnes de bombes” -La Défense civile à Gaza, services de secours qui opèrent sous l’autorité du Hamas, avait fait état d’au moins 45 Palestiniens tués dimanche dans les frappes israéliennes, dont des civils et un journaliste.”Je ne comprends pas pourquoi, malgré le cessez-le-feu à Gaza, la guerre a repris”, s’est indigné lundi un déplacé, Imad Nahed Issa, dans le camp de Nousseirat, où des proches pleuraient des victimes des frappes de la veille. L’armée israélienne, qui a affirmé avoir riposté à des attaques du Hamas, démenties par le mouvement islamiste, a annoncé la mort au combat de deux soldats dimanche à Rafah, dans le sud de Gaza. L’armée a largué dimanche après ces décès “153 tonnes de bombes” sur Gaza, a affirmé M. Netanyahu. Lundi, la Défense civile a fait état de quatre Gazaouis tués par des tirs israéliens à l’est de Gaza-Ville, où l’armée israélienne a dit avoir ciblé des assaillants qui s’approchaient de la “ligne jaune”, la ligne de repli des troupes israéliennes à l’intérieur de la bande de Gaza, convenue dans le cadre du cessez-le-feu. L’armée a ensuite indiqué avoir “commencé” à matérialiser la “ligne jaune” pour “établir une clarté tactique sur le terrain”, avec une série de poteaux peints en jaune placés “environ tous les 200 mètres”. – – Le Hamas au Caire -Une délégation du Hamas était de son côté au Caire lundi pour discuter avec les médiateurs égyptiens et qataris du cessez-le-feu et d’un prochain dialogue interpalestinien.Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le désarmement du Hamas et l’amnistie ou l’exil de ses combattants ainsi que la poursuite du retrait israélien de Gaza. Il exclut tout rôle du Hamas dans la gouvernance de Gaza.Le Hamas refuse jusque-là de désarmer, réclame le retrait total israélien du territoire, et affirme qu’il entend participer à toute discussion sur l’avenir du territoire.Ce dialogue interpalestinien aborderait “la formation d’un comité d’experts indépendants chargé de la gestion de Gaza” après la guerre, selon une source proche des discussions, alors que le plan américain prône une autorité de transition formée de technocrates, chapeautée par un comité dirigé par le président américain.  L’attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.216 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.

Une partie du web mondial perturbée depuis une demi-journée par une panne du cloud d’Amazon

Une panne majeur au sein de serveurs aux Etats-Unis d’Amazon Web Services (AWS), première plateforme de “cloud” au monde, a affecté lundi de nombreux services, jeux et applications en ligne, comme Snapchat, Fortnite ou des banques, avec un regain de perturbations dans la soirée après une première accalmie.Le site de location de logements Airbnb, le forum communautaire Reddit, le service de paiement en ligne Venmo, celui de visioconférence Zoom ou encore les jeux vidéo Roblox et Brawl Stars… Des applications au cœur du quotidien de millions de personnes se sont grippées après une défaillance localisée peu après 7H00 GMT dans un centre d’AWS en Virginie, non loin de Washington, illustrant la dépendance du monde aux infrastructures des géants de la tech américaine.La situation semblait sur le point de rentrer dans l’ordre à l’heure du déjeuner en Europe, AWS indiquant vers 10h30 GMT sur son site de maintenance que “la plupart des opérations du service AWS (fonctionnaient) désormais normalement”.Mais les mises à jours suivantes du site de maintenance ont égrené des difficultés supplémentaires, qui ont touché de nouveaux clients pendant que d’autres, comme la banque britannique Lloyds ou la start-up de l’IA Perplexity annonçaient le rétablissement de leurs services.Selon le site Downdetector, où les internautes peuvent signaler des difficultés de connexion, une résurgence de défaillances après une accalmie a fait de nouvelles victimes aux Etats-Unis autour de 15H00 GMT, comme le jeu Battlefield, la compagnie aérienne Delta ou la plateforme de vidéos Netflix.- “Dépendance” -Filiale d’Amazon, AWS est la plus important plateforme mondiale d’informatique “en nuage” (cloud) qui fournit aux entreprises des centres de données mutualisés, des serveurs privés ou des outils d’intelligence artificielle (IA). Elle pèse près d’un tiers du marché mondial de ce secteur, en pleine expansion sous l’essor rapide de l’IA, devant Microsoft Azure et Google Cloud qui se partagent le deuxième tiers, selon le cabinet Synergy Research Group.Dans un premier temps, AWS avait attribué la panne à un problème, vite résolu, de DNS, le système de nom de domaines des sites internet, celui qui permet aux requêtes informatiques d’être guidées jusqu’à la bonne destination.Mais c’est finalement une défaillance plus grave qui a émergé, AWS annonçant sur son site vers 16H00 GMT que “la cause profonde est un sous-système interne chargé de surveiller le bon fonctionnement des répartiteurs de charge réseau”. Autrement dit la défaillance, non encore expliquée, ne concerne pas seulement le système de navigation mais la tour de contrôle.Cette panne “met en évidence les défis liés à la dépendance” aux fournisseurs de services basés à l’étranger comme Amazon, Microsoft et Alphabet (Google), et qui concentrent une partie importante des clients dans le monde, estime Junade Ali, expert en cybersécurité à l’IET (Institution of Engineering and Technology), au Royaume-Uni.Elle soulève “de sérieuses questions” sur la pertinence pour les entreprises “d’externaliser tout ou partie de leur infrastructure essentielle à un petit groupe de fournisseurs tiers afin de réaliser des économies sur l’hébergement”, pointe l’analyste financier britannique Michael Hewson.”Cette dépendance excessive à l’égard d’un seul fournisseur menace désormais plus que la simple disponibilité des services : elle met en péril la réputation de la marque et la confiance des clients”, souligne Gadjo Sevilla, analyste chez EMarketer, évoquant la nécessité pour les clients d’AWS de prévoir des stratégies de redondance, synonymes de coûts financiers et énergétiques supplémentaires.En juillet 2024, une autre panne informatique, liée à la mise à jour d’un logiciel du groupe de cybersécurité CrowdStrike sur Windows, avait paralysé des aéroports, des hôpitaux et de nombreuses autres organisations, provoquant une gigantesque pagaille à travers le monde.D’après Microsoft, cette panne d’un logiciel, et non d’un infrastructure, avait touchée environ 8,5 millions d’appareils dont les utilisateurs étant confrontés à des “écrans bleus de la mort” qui rendaient le redémarrage impossible.

Bolivie : le président élu promet de rétablir les relations avec Washington

Le président élu de la Bolivie, Rodrigo Paz, a annoncé lundi que les relations diplomatiques avec les États-Unis, rompues depuis 2008, seraient rétablies, confirmant sa volonté de ramener le pays sur la scène internationale après vingt ans de gouvernements socialistes.”Dans le cas précis des États-Unis (…), cette relation sera rétablie”, a assuré l’économiste de 58 ans, lors de sa première conférence de presse au lendemain de sa victoire au second tour de la présidentielle.Les relations entre la Bolivie et les États-Unis ont été rompues en 2008 lorsque l’ancien président Evo Morales a expulsé l’ambassadeur Philip Goldberg, l’accusant de soutenir un mouvement de droite qui aurait cherché, selon lui, à diviser le pays andin.Le Département d’État avait nié ces accusations et, par mesure de réciprocité, expulsé l’ambassadeur bolivien.Evo Morales, proche allié pendant ses mandats (2006-2019) de Cuba et du Venezuela, avait également expulsé l’agence antidrogue américaine (DEA) et l’agence américaine pour le développement international (USAID), sous les mêmes accusations. Le climat distant entre les États-Unis et la Bolivie s’est maintenu sous le mandat du président sortant Luis Arce. Ce rapprochement survient au moment où les relations des États-Unis avec plusieurs pays d’Amérique latine, dont le Venezuela et la Colombie, sont actuellement tendues, marquées par les menaces, les sanctions et la méfiance de Washington envers les gouvernements de gauche de la région.  Rodrigo Paz a remporté le second tour face à l’ancien président de droite Jorge “Tuto” Quiroga avec 54,6% des voix après le dépouillement de 97,8% des bulletins, selon le Tribunal suprême électoral (TSE).Dimanche, dans un discours prononcé après la publication des résultats, le président élu s’était félicité de voir la Bolivie “peu à peu retrouver sa place sur la scène internationale”. “Il faut ouvrir la Bolivie au monde et lui redonner un rôle”, avait-il plaidé. – “occasion de transformation” -Dans un communiqué dimanche, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio l’a félicité, saluant “une occasion de transformation”, après “deux décennies de mauvaise gestion”. Il avait ajouté que les États-Unis étaient prêts à coopérer avec la Bolivie sur la sécurité régionale, les investissements et la lutte contre l’immigration illégale.”Nous avons dialogué particulièrement avec le gouvernement des États-Unis. Je pense que c’est très important”, a ajouté lundi Rodrigo Paz, accompagné de son futur vice-président Edmand Lara.Le sénateur de centre droit accède au pouvoir dans un pays qui, sous Evo Morales, a poussé très loin le virage à gauche : nationalisation des ressources énergétiques, alliances avec le Venezuela d’Hugo Chavez, Cuba, la Chine, la Russie ou encore l’Iran.Héritier d’une influente dynastie politique, Rodrigo Paz est un modéré au ton populiste, qui se présente comme un homme de consensus. Il succédera le 8 novembre à l’impopulaire Luis Arce, qui a renoncé à se représenter et quittera le pouvoir au terme d’un mandat de cinq ans marqué par la pire crise économique que le pays ait connue en 40 ans.La chute des exportations de gaz, due au manque d’investissements, a tari les réserves en dollars et rendu intenable la coûteuse politique de subvention des carburants. Faute de devises pour les importer, la pénurie d’essence et de diesel s’aggrave et les prix s’envolent.L’inflation annuelle dépasse à présent 23%, et les longues files de véhicules attendant un hypothétique réapprovisionnement des stations-service sont devenues banales dans ce pays presque deux fois plus grand que la France, mais avec 11,3 millions d’habitants.Rodrigo Paz, comme son rival, a prôné pendant sa campagne des politiques fondées sur une forte réduction des dépenses publiques, notamment des subventions aux carburants, et une plus grande ouverture au secteur privé. Il a défendu un “capitalisme pour tous” et la rigueur budgétaire avant tout nouvel endettement.

Bolivie : le président élu promet de rétablir les relations avec Washington

Le président élu de la Bolivie, Rodrigo Paz, a annoncé lundi que les relations diplomatiques avec les États-Unis, rompues depuis 2008, seraient rétablies, confirmant sa volonté de ramener le pays sur la scène internationale après vingt ans de gouvernements socialistes.”Dans le cas précis des États-Unis (…), cette relation sera rétablie”, a assuré l’économiste de 58 …

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Au Royaume-Uni, la pression monte pour retirer au prince Andrew tous ses titres

Les voix se multiplient au Parlement britannique pour demander le retrait des titres du prince Andrew, rattrapé par l’affaire Epstein, tandis que la famille royale se prépare à de nouvelles révélations embarrassantes avec la publication des mémoires posthumes de son accusatrice Virginia Giuffre.Une telle privation de ses titres marquerait une nouvelle étape dans le déshonneur pour le frère du roi Charles III, après qu’il eut annoncé lui-même vendredi renoncer au titre de duc de York.Andrew, 65 ans, est tombé en disgrâce en raison de sa proximité avec Jeffrey Epstein, le pédocriminel américain retrouvé mort dans sa prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels. Bien que mis à l’écart de la famille royale depuis 2019, le scandale n’a cessé de l’entourer depuis. Sa renonciation vendredi est intervenue sous pression de Charles III, après la publication des premiers extraits des mémoires de Virginia Giuffre, la principale plaignante dans l’affaire Epstein.Ces mémoires, “Nobody’s Girl”, sortiront en librairie mardi. Dans des extraits publiés par plusieurs médias, Virginia Giuffre, qui a mis fin à ses jours en avril dernier, raconte avoir été utilisée comme esclave sexuelle par Epstein et avoir eu des relations sexuelles avec Andrew à trois reprises, dont une quand elle avait 17 ans. Le prince a toujours rejeté ces accusations mais le scandale est une source permanente d’embarras pour le palais de Buckingham. Selon des sources citées par la BBC, le palais se prépare à affronter “encore des jours difficiles”.- Poursuites judiciaires -Pour Andrew Lownie, l’auteur d’une biographie consacrée au prince et à son ex-épouse Sarah Ferguson parue en août, ce dernier pourrait même faire face à des poursuites judiciaires.”Je crois que si la police de Londres avait correctement enquêté sur ces allégations de trafic sexuel, il aurait déjà été inculpé (…)”, a-t-il dit à l’AFP. La police a annoncé dimanche enquêter sur une information de presse selon laquelle Andrew a chargé un officier de chercher des informations pour discréditer Mme Giuffre.Dans l’immédiat, plusieurs députés ont appelé à un débat au Parlement sur le retrait officiel des titres d’Andrew.Rachael Maskell, députée de la ville de York, a déposé une proposition de loi visant à permettre au roi ou à une commission parlementaire de l’en priver.Cette élue indépendante entend adresser cette semaine un courrier aux ministres pour les inciter à soutenir ce texte.Précédent historique : en 1917, une loi avait été votée pour retirer les titres de pairs et de princes à ceux s’étant battus contre les Britanniques pendant la Première Guerre mondiale.- Règle non écrite -D’autres élus veulent aller plus loin et voudraient saisir l’occasion pour renforcer la supervision parlementaire de la famille royale.Ainsi, un membre travailliste de la Chambre des Lords, George Foulkes, a écrit dimanche aux autorités des deux chambres du Parlement afin de demander une révision des règles qui limitent les questions pouvant être posées sur la famille royale.”Il n’y a pas d’interdiction formelle mais l’usage veut qu’on ne pose pas de questions sur les membres de la famille royale”, a expliqué à l’AFP Robert Hazell, professeur de sciences politiques à University College London (UCL).Concrètement, “aucune question ne peut être posée qui mette directement en avant le nom du souverain ou l’influence de la Couronne devant le Parlement ou qui critique le souverain ou la famille royale”, explique-t-il.George Foulkes a également déclaré au Guardian que le bureau de dépôt des Lords avait systématiquement rejeté les questions qu’il avait voulu poser cette année sur Andrew et le rôle qu’il avait joué à l’époque où il était représentant spécial du Royaume-Uni pour le commerce et l’investissement – rôle qu’il a abandonné en 2011.Un rôle dernièrement revenu dans l’actualité à la faveur d’un autre scandale, dans lequel Andrew a aussi été mis en cause en raison de ses liens avec un Chinois soupçonné d’espionnage.

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