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Inde: un Boeing d’Air India s’écrase sur une zone résidentielle, au moins 265 morts

Un Boeing 787 d’Air India s’est écrasé jeudi à Ahmedabad dans le nord-ouest de l’Inde peu après son décollage à destination de Londres, faisant au moins 265 morts dont une vingtaine dans les bâtiments qu’il a percutés avant de s’embraser.Il n’y a qu’un survivant connu parmi les 242 personnes qui se trouvaient à bord du Boeing 787-8 …

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Argentine: les partisans de Kirchner dans l’attente d’une décision sur son lieu de détention

Des centaines de partisans de Cristina Kirchner étaient rassemblés jeudi pour le troisième jour d’affilée devant l’appartement à Buenos Aires de l’ancienne présidente argentine, condamnée à de la prison pour corruption et dans l’attente d’une décision concernant sa demande de détention à domicile.Mardi, la Cour suprême a confirmé la condamnation de l’ex-présidente (2007-2015) à une …

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Argentine: les partisans de Kirchner dans l’attente d’une décision sur son lieu de détention

Des centaines de partisans de Cristina Kirchner étaient rassemblés jeudi pour le troisième jour d’affilée devant l’appartement à Buenos Aires de l’ancienne présidente argentine, condamnée à de la prison pour corruption et dans l’attente d’une décision concernant sa demande de détention à domicile.Mardi, la Cour suprême a confirmé la condamnation de l’ex-présidente (2007-2015) à une peine de six ans de prison et d’inéligibilité à vie pour fraude pendant sa présidence, un jugement retentissant contre cette figure dominante de la politique argentine depuis vingt ans, successivement Première Dame, cheffe d’Etat et vice-présidente (2019-2023).La Cour examinait son recours après une condamnation fin 2022 pour “fraude au préjudice de l’administration publique”, un jugement confirmé en deuxième instance en 2024. L’affaire portait sur l’attribution de marchés publics – des chantiers routiers – dans le fief de Mme Kirchner à Santa Cruz pendant ses mandats présidentiels. Huit co-accusés, ex-fonctionnaires provinciaux, chefs d’entreprises, avaient aussi été condamnés.Cristina “n’a pas peur” d’aller en prison, a assuré mardi son avocat Carlos Beraldi. Mais “son âge, 72 ans, sa qualité d’ex-présidente, le fait qu’elle ait une sécurité policière permanente” justifient une détention à domicile, dont demande a été déposée dès mardi. Et un bracelet électronique pour la surveiller “n’aurait aucun sens”.L’ancienne cheffe de l’Etat dispose d’un délai de cinq jours ouvrables, soit jusqu’à mercredi prochain, pour se présenter au tribunal, qui dans l’intervalle doit statuer sur les modalités et le lieu de sa détention.Depuis sa condamantion, Mme Kirchner est dans son appartement et sort occasionnellement sur le balcon pour saluer une foule qui l’acclame par des chants péronistes.”Si quelqu’un n’est pas d’accord avec elle, il doit voter contre elle, mais on ne peut pas proscrire une personne”, estime Maria Teresa Luro, une enseignante retraitée de 85 ans qui participait au rassemblement.Traitant les juges de “trio de marionnettes répondant à des ordres bien au-dessus d’eux, le pouvoir économique de l’Argentine”, Cristina Kirchner a affirmé mardi que face à un tel pouvoir, “être prisonnière est un certificat de dignité politique, personnel, et historique”.Le président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva a dit avoir téléphoné à Mme Kirchner pour lui exprimer “toute (sa) solidarité”. Toujours au sein de la gauche latino-américaine, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum et le président colombien Gustavo Petro lui ont également apporté leur soutien. 

Violences en Irlande du Nord: des habitants étrangers contraints de se cacher, raconte la police

Des ressortissants étrangers ont été contraints de se cacher dans des greniers ou des penderies pour échapper à une vague de violences visant des immigrés qui secoue l’Irlande du Nord depuis lundi, a indiqué jeudi la police, lançant un nouvel appel au calme.”Stop à cette violence !”, a déclaré le chef de la police nord-irlandaise Jon Boutcher lors d’une conférence de presse. “Nous allons vous arrêter, nous allons vous poursuivre en justice”, a-t-il menacé à l’intention des émeutiers.Quinze personnes ont déjà été arrêtées. Parmi elles, trois jeunes hommes -dont deux mineurs- ont été inculpés jeudi (après une autre personne mercredi), pour leur rôle dans ces violences qui ont fait depuis lundi une quarantaine de blessés parmi les forces de l’ordre.Ces émeutes se concentrent en particulier dans la ville de Ballymena. Elles ont éclaté à la suite de l’inculpation de deux adolescents pour la tentative de viol d’une jeune fille dans cette ville située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Belfast.La police, qui a qualifié ces violences de “racistes”, n’a pas communiqué sur l’origine des deux jeunes. Mais selon les médias britanniques, ils se sont exprimés par l’intermédiaire d’un interprète roumain lors de leur comparution lundi au tribunal.Un troisième suspect a été “identifié”, a annoncé jeudi Jon Boutcher. Il se trouve hors d’Irlande du Nord et la police Å“uvre à son retour, a-t-il précisé.- “Pas des criminels” -Les émeutes ont visé un quartier de Ballymena où vit une importante population immigrée, notamment d’Europe de l’Est. Des habitations et des commerces notamment ont été incendiés.La police a expliqué avoir évacué des ressortissants étrangers qui se cachaient dans des greniers ou des penderies chez eux alors “qu’ils n’avaient rien fait de mal”, a dit Jon Boutcher. “Ce ne sont pas des criminels. Ils apportent une contribution positive à la société et sont bien intégrés”, a ajouté le chef de la police.Mercredi soir, des individus s’en sont à nouveau pris aux forces de l’ordre, en jetant vers elles cocktails Molotov, feux d’artifice et autres projectiles, ainsi qu’une hachette, selon la police, qui a eu recours à un canon à eau pour disperser la foule.Un centre de loisirs, où des familles déplacées par les émeutes à Ballymena avaient été logées temporairement, a été incendié à Larne, à une trentaine de kilomètres de là, sans qu’aucun blessé ne soit à déplorer.Un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a condamné cette nouvelle flambée de violences, dénonçant des scènes “scandaleuses”. La veille, il avait condamné des violences “insensées”.Le ministre britannique chargé de l’Irlande du Nord Hilary Benn s’est dit “choqué” par les dégâts engendrés, à l’issue d’une visite à Ballymena jeudi matin.Sur Clonavon road, où la plupart des émeutes ont eu lieu, peu de gens étaient disposés à parler. Dans les rues voisines, portes et fenêtres de plusieurs habitations portent les stigmates des violences. Et sur presque toutes les fenêtres, des drapeaux du Royaume-Uni, d’Angleterre ou d’Irlande du Nord. – “Des locaux vivent ici” -À Harryville, un quartier à proximité, des panneaux “Locals live here” (“Des gens du coin vivent ici”) ont fait leur apparition sur des habitations.Une quatrième nuit d’émeutes était redoutée. Une organisation gérant des logements sociaux à Portadown, à 76 km de Ballymena, a conseillé aux résidents de quitter les lieux, en raison d’une manifestation prévue dans cette ville et “dirigée contre les migrants (et) les ressortissants étrangers”, selon la BBC.Au-delà de Ballymena, des incidents ont eu lieu mercredi soir à Carrickfergus et Newtownabbey, non loin de Belfast, ainsi qu’à Coleraine, dans le nord de la province britannique, où le trafic des trains et des bus a dû être interrompu. Des rassemblements ont eu lieu à Belfast mais se sont déroulés “majoritairement dans le calme”, selon la police.Le commissaire Jon Boutcher a appelé à des “peines de prison ferme importantes” pour les personnes qui seront condamnées pour avoir participé à ces émeutes. “Nous devons envoyer un message très clair”, a-t-il insisté.

Violences en Irlande du Nord: des habitants étrangers contraints de se cacher, raconte la police

Des ressortissants étrangers ont été contraints de se cacher dans des greniers ou des penderies pour échapper à une vague de violences visant des immigrés qui secoue l’Irlande du Nord depuis lundi, a indiqué jeudi la police, lançant un nouvel appel au calme.”Stop à cette violence !”, a déclaré le chef de la police nord-irlandaise Jon Boutcher lors d’une conférence de presse. “Nous allons vous arrêter, nous allons vous poursuivre en justice”, a-t-il menacé à l’intention des émeutiers.Quinze personnes ont déjà été arrêtées. Parmi elles, trois jeunes hommes -dont deux mineurs- ont été inculpés jeudi (après une autre personne mercredi), pour leur rôle dans ces violences qui ont fait depuis lundi une quarantaine de blessés parmi les forces de l’ordre.Ces émeutes se concentrent en particulier dans la ville de Ballymena. Elles ont éclaté à la suite de l’inculpation de deux adolescents pour la tentative de viol d’une jeune fille dans cette ville située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Belfast.La police, qui a qualifié ces violences de “racistes”, n’a pas communiqué sur l’origine des deux jeunes. Mais selon les médias britanniques, ils se sont exprimés par l’intermédiaire d’un interprète roumain lors de leur comparution lundi au tribunal.Un troisième suspect a été “identifié”, a annoncé jeudi Jon Boutcher. Il se trouve hors d’Irlande du Nord et la police Å“uvre à son retour, a-t-il précisé.- “Pas des criminels” -Les émeutes ont visé un quartier de Ballymena où vit une importante population immigrée, notamment d’Europe de l’Est. Des habitations et des commerces notamment ont été incendiés.La police a expliqué avoir évacué des ressortissants étrangers qui se cachaient dans des greniers ou des penderies chez eux alors “qu’ils n’avaient rien fait de mal”, a dit Jon Boutcher. “Ce ne sont pas des criminels. Ils apportent une contribution positive à la société et sont bien intégrés”, a ajouté le chef de la police.Mercredi soir, des individus s’en sont à nouveau pris aux forces de l’ordre, en jetant vers elles cocktails Molotov, feux d’artifice et autres projectiles, ainsi qu’une hachette, selon la police, qui a eu recours à un canon à eau pour disperser la foule.Un centre de loisirs, où des familles déplacées par les émeutes à Ballymena avaient été logées temporairement, a été incendié à Larne, à une trentaine de kilomètres de là, sans qu’aucun blessé ne soit à déplorer.Un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a condamné cette nouvelle flambée de violences, dénonçant des scènes “scandaleuses”. La veille, il avait condamné des violences “insensées”.Le ministre britannique chargé de l’Irlande du Nord Hilary Benn s’est dit “choqué” par les dégâts engendrés, à l’issue d’une visite à Ballymena jeudi matin.Sur Clonavon road, où la plupart des émeutes ont eu lieu, peu de gens étaient disposés à parler. Dans les rues voisines, portes et fenêtres de plusieurs habitations portent les stigmates des violences. Et sur presque toutes les fenêtres, des drapeaux du Royaume-Uni, d’Angleterre ou d’Irlande du Nord. – “Des locaux vivent ici” -À Harryville, un quartier à proximité, des panneaux “Locals live here” (“Des gens du coin vivent ici”) ont fait leur apparition sur des habitations.Une quatrième nuit d’émeutes était redoutée. Une organisation gérant des logements sociaux à Portadown, à 76 km de Ballymena, a conseillé aux résidents de quitter les lieux, en raison d’une manifestation prévue dans cette ville et “dirigée contre les migrants (et) les ressortissants étrangers”, selon la BBC.Au-delà de Ballymena, des incidents ont eu lieu mercredi soir à Carrickfergus et Newtownabbey, non loin de Belfast, ainsi qu’à Coleraine, dans le nord de la province britannique, où le trafic des trains et des bus a dû être interrompu. Des rassemblements ont eu lieu à Belfast mais se sont déroulés “majoritairement dans le calme”, selon la police.Le commissaire Jon Boutcher a appelé à des “peines de prison ferme importantes” pour les personnes qui seront condamnées pour avoir participé à ces émeutes. “Nous devons envoyer un message très clair”, a-t-il insisté.

Procès Weinstein: le juge déclare nulle la procédure pour viol

Le juge qui instruit le procès de l’ex-producteur de cinéma vedette Harvey Weinstein a déclaré nulle jeudi la procédure pour viol au terme de délibérations tendues au sein du jury, une mesure qui n’efface toutefois pas le verdict de culpabilité rendu la veille pour agression sexuelle. Harvey Weinstein avait été reconnu coupable mercredi d’une agression sexuelle tandis que les jurés l’avaient acquitté pour une autre agression sexuelle et n’avaient pas encore livré leur verdict pour cette accusation de viol.Comme en 2020, lors d’un premier procès ensuite annulé, les douze jurés de la cour pénale de Manhattan ont déclaré à l’unanimité le fondateur des studios Miramax “coupable” d’agression sexuelle en 2006 sur l’ancienne assistante de production Miriam Haley, en la forçant à subir un cunnilingus dans son appartement.  Lors de ce verdict prononcé sur fond de vives tensions entre jurés, l’accusé de 73 ans avait aussi été reconnu “non coupable” d’une agression sexuelle similaire, la même année, à l’encontre de la mannequin polonaise Kaja Sokola, 19 ans à l’époque.Restait donc le verdict pour l’accusation de viol de l’aspirante actrice Jessica Mann en 2013, qui a fait l’objet de vifs échanges entre les jurés au point que le juge Farber les avait renvoyés chez eux mercredi à la mi-journée pour “calmer les esprits”.Or “les délibérations sont devenues si houleuses que je me vois tenu de déclarer un procès nul” sur cette accusation de viol, a affirmé jeudi à New York le juge Curtis Farber, après avoir fait état d’un témoignage d’un membre du jury qui disait avoir été menacé par un autre.  – Futur nouveau procès -Si ce vice de procédure a conduit à l’annulation des procédures pour viol, il ne signifie pas l’abandon des charges contre Harvey Weinstein qui devra être à nouveau jugé dans l’affaire de Jessica Mann. “Il y aura un procès, justice sera rendue dans cette affaire”, a déclaré la procureure sur ce dossier, Nicole Blumberg. “Cette affaire est celle d’une immense asymétrie de pouvoir. Harvey Weinstein était un prescripteur prospère à Hollywood (…) et ces jeunes femmes pleines d’espoir ne voulaient que réaliser leurs rêves dans un univers qu’il contrôlait”, a commenté le procureur de Manhattan Alvin Bragg.”Elles ont été accusées d’être assoiffées d’argent, d’être menteuses, d’être, en fait, les agresseuses. Mais elles se sont tenues debout et je leur en suis extraordinairement reconnaissant”, a-t-il ajouté, en appelant tous les “survivantes” d’agression à “témoigner”.Producteur d’innombrables succès comme “Pulp Fiction” ou “Shakespeare in Love”, Harvey Weinstein avait été condamné à New York en 2020 à 23 ans de prison pour les faits concernant Miriam Haley et Jessica Mann, au bout d’un procès qui symbolisait une victoire pour le mouvement #MeToo contre les violences sexuelles.Mais l’année dernière, la cour d’appel de New York avait annulé ce procès pour des raisons procédurales. Il s’est donc rejoué devant la cour pénale de Manhattan à partir du 15 avril, mais dans une plus grande indifférence qu’en 2020, et à l’ombre de celui de P. Diddy, magnat du hip-hop accusé à New York de trafic sexuel.Harvey Weinstein reste derrière les barreaux en raison d’une condamnation à 16 ans de prison pour viol en Californie en 2023. A New York, le juge a ajourné le procès au 2 juillet, date à partir de laquelle il pourrait décider d’une date pour le nouveau procès lié aux accusations de Jessica Mann et d’une sentence pour sa condamnation pour agression sexuelle contre Miriam Haley, crime passible d’une peine de 25 ans de prison.  “Témoigner face aux perturbations constantes (de la défense), aux humiliations et aux tentatives délibérées de déformer la vérité était épuisant et parfois déshumanisant, mais le verdict (…) me donne de l’espoir, l’espoir qu’il y a une nouvelle prise de conscience autour des violences sexuelles, et que le mythe de la victime parfaite est en train de s’estomper”, a souligné mercredi Miriam Haley.Et d’ajouter à l’égard des prédateurs: “votre temps est compté. Le monde change et vous ne pourrez pas échapper éternellement aux conséquences de vos actes”.

Procès Weinstein: le juge déclare nulle la procédure pour viol

Le juge qui instruit le procès de l’ex-producteur de cinéma vedette Harvey Weinstein a déclaré nulle jeudi la procédure pour viol au terme de délibérations tendues au sein du jury, une mesure qui n’efface toutefois pas le verdict de culpabilité rendu la veille pour agression sexuelle. Harvey Weinstein avait été reconnu coupable mercredi d’une agression sexuelle …

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Trump s’attribue le retour au calme à Los Angeles

Donald Trump a attribué le relatif retour au calme à Los Angeles au déploiement de militaires qu’il a ordonné, sur lequel la justice se penche jeudi, au moment où des manifestations d’ampleur limitée contre sa politique migratoire musclée se multiplient aux Etats-Unis.”Los Angeles a été sûre et calme ces deux dernières nuits”, s’est réjoui sur son réseau Truth Social le président américain, qui en a encore attribué les mérites à sa décision d’envoyer l’armée dans la deuxième métropole du pays.Depuis vendredi, cette ville à l’importante population hispanique est le théâtre de manifestations contre des interpellations musclées d’étrangers en situation irrégulière qui ont eu lieu la semaine dernière et s’inscrivent dans la politique anti-immigration radicale de la nouvelle administration.Ces protestations dans l’ensemble pacifiques ont parfois été marquées par des jets de pierres contre la police, des incendies de véhicules, des dégradations et des violences.Plus de 1.000 personnes ont encore protesté pacifiquement mercredi, avant une deuxième nuit de couvre-feu dans le centre-ville imposé par la mairie pour prévenir les pillages et les actes de vandalisme.”Je dirais qu’en général, tout est sous contrôle ici à Ground Zero”, a déclaré à l’AFP Lynn Sturgis, une enseignante à la retraite de 66 ans, devant les bureaux du gouvernement fédéral, épicentre des manifestations dans le centre-ville.- Rivalité politique -Donald Trump a ordonné le déploiement à Los Angeles de 4.000 réservistes de la Garde nationale de Californie et de 700 Marines, un corps d’élite de l’armée d’active, contre l’avis du gouverneur démocrate Gavin Newsom.”Le gouverneur Gavin (Newsom) le pourri avait totalement perdu le contrôle de la situation. Il devrait me dire MERCI de lui avoir sauvé les fesses, au lieu d’essayer de justifier ses erreurs et son incompétence!!!”, a ajouté jeudi le locataire de la Maison Blanche.Ce déploiement militaire s’est transformé en un enjeu de rivalité politique entre l’administration Trump et l’opposition démocrate. Avec en première ligne M. Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028.Le gouverneur de Californie accuse le gouvernement fédéral d’outrepasser ses pouvoirs et a demandé à la justice de suspendre la réquisition de la Garde nationale. Une audience est prévue jeudi à ce sujet devant un tribunal fédéral de Los Angeles.Donald Trump avait promis pendant sa campagne électorale de s’en prendre aux “criminels venus de l’étranger”. Mais ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d’activité.Le président a admis jeudi devoir “faire quelque chose” rapidement pour préserver les travailleurs immigrés de l’agriculture et de l’hôtellerie, afin d’éviter un impact négatif sur ces secteurs.”Nous ne pouvons pas faire cela à nos agriculteurs et aussi au secteur des loisirs, aux hôtels”, a-t-il déclaré.- “Ils ont peur” -La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a pour sa part expliqué jeudi avoir dit à un haut responsable américain qu’elle n’était “pas d’accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement”.Les manifestations se sont étendues ces derniers jours à d’autres villes américaines, mais toujours dans des proportions limitées.D’après une carte établie par CNN, des manifestations, parfois émaillées d’arrestations, ont été recensées à Las Vegas, Dallas, Austin, San Antonio, Milwaukee, Chicago, Atlanta, Boston…A Spokane, ville d’environ 230.000 habitants dans l’Etat du Washington (nord-ouest), la mairie a décrété à son tour un couvre-feu nocturne.Les migrants “ont autant le droit que nous d’être ici, peu importe s’ils sont arrivés légalement ou illégalement”, a déclaré une manifestante en larmes prénommée Apples, interrogée par le Las Vegas Review Journal. “Cela me rend malade pour mon petit ami et sa famille. Ce sont des réfugiés cubains, ils ont peur d’aller faire les courses, d’aller travailler”.Samedi, Donald Trump doit assister à un très inhabituel défilé militaire à Washington, organisé pour célébrer le 250e anniversaire de l’armée américaine, mais qui tombe aussi le jour du 79e anniversaire du président.Un mouvement national baptisé “No Kings” (“Pas de rois”) a appelé à des rassemblements ce même samedi dans des centaines de villes pour protester contre la politique de M. Trump.

Trump s’attribue le retour au calme à Los Angeles

Donald Trump a attribué le relatif retour au calme à Los Angeles au déploiement de militaires qu’il a ordonné, sur lequel la justice se penche jeudi, au moment où des manifestations d’ampleur limitée contre sa politique migratoire musclée se multiplient aux Etats-Unis.”Los Angeles a été sûre et calme ces deux dernières nuits”, s’est réjoui sur son réseau Truth Social le président américain, qui en a encore attribué les mérites à sa décision d’envoyer l’armée dans la deuxième métropole du pays.Depuis vendredi, cette ville à l’importante population hispanique est le théâtre de manifestations contre des interpellations musclées d’étrangers en situation irrégulière qui ont eu lieu la semaine dernière et s’inscrivent dans la politique anti-immigration radicale de la nouvelle administration.Ces protestations dans l’ensemble pacifiques ont parfois été marquées par des jets de pierres contre la police, des incendies de véhicules, des dégradations et des violences.Plus de 1.000 personnes ont encore protesté pacifiquement mercredi, avant une deuxième nuit de couvre-feu dans le centre-ville imposé par la mairie pour prévenir les pillages et les actes de vandalisme.”Je dirais qu’en général, tout est sous contrôle ici à Ground Zero”, a déclaré à l’AFP Lynn Sturgis, une enseignante à la retraite de 66 ans, devant les bureaux du gouvernement fédéral, épicentre des manifestations dans le centre-ville.- Rivalité politique -Donald Trump a ordonné le déploiement à Los Angeles de 4.000 réservistes de la Garde nationale de Californie et de 700 Marines, un corps d’élite de l’armée d’active, contre l’avis du gouverneur démocrate Gavin Newsom.”Le gouverneur Gavin (Newsom) le pourri avait totalement perdu le contrôle de la situation. Il devrait me dire MERCI de lui avoir sauvé les fesses, au lieu d’essayer de justifier ses erreurs et son incompétence!!!”, a ajouté jeudi le locataire de la Maison Blanche.Ce déploiement militaire s’est transformé en un enjeu de rivalité politique entre l’administration Trump et l’opposition démocrate. Avec en première ligne M. Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028.Le gouverneur de Californie accuse le gouvernement fédéral d’outrepasser ses pouvoirs et a demandé à la justice de suspendre la réquisition de la Garde nationale. Une audience est prévue jeudi à ce sujet devant un tribunal fédéral de Los Angeles.Donald Trump avait promis pendant sa campagne électorale de s’en prendre aux “criminels venus de l’étranger”. Mais ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d’activité.Le président a admis jeudi devoir “faire quelque chose” rapidement pour préserver les travailleurs immigrés de l’agriculture et de l’hôtellerie, afin d’éviter un impact négatif sur ces secteurs.”Nous ne pouvons pas faire cela à nos agriculteurs et aussi au secteur des loisirs, aux hôtels”, a-t-il déclaré.- “Ils ont peur” -La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a pour sa part expliqué jeudi avoir dit à un haut responsable américain qu’elle n’était “pas d’accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement”.Les manifestations se sont étendues ces derniers jours à d’autres villes américaines, mais toujours dans des proportions limitées.D’après une carte établie par CNN, des manifestations, parfois émaillées d’arrestations, ont été recensées à Las Vegas, Dallas, Austin, San Antonio, Milwaukee, Chicago, Atlanta, Boston…A Spokane, ville d’environ 230.000 habitants dans l’Etat du Washington (nord-ouest), la mairie a décrété à son tour un couvre-feu nocturne.Les migrants “ont autant le droit que nous d’être ici, peu importe s’ils sont arrivés légalement ou illégalement”, a déclaré une manifestante en larmes prénommée Apples, interrogée par le Las Vegas Review Journal. “Cela me rend malade pour mon petit ami et sa famille. Ce sont des réfugiés cubains, ils ont peur d’aller faire les courses, d’aller travailler”.Samedi, Donald Trump doit assister à un très inhabituel défilé militaire à Washington, organisé pour célébrer le 250e anniversaire de l’armée américaine, mais qui tombe aussi le jour du 79e anniversaire du président.Un mouvement national baptisé “No Kings” (“Pas de rois”) a appelé à des rassemblements ce même samedi dans des centaines de villes pour protester contre la politique de M. Trump.