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JPMorgan inaugure son nouveau siège, symbole du renouveau des bureaux à New York

La banque américaine JPMorgan Chase a inauguré mardi son nouveau siège sur la prestigieuse Park Avenue à New York, un mastodonte de 423 mètres de hauteur qui consacre l’improbable renouveau de l’immobilier de bureau dans la capitale économique des Etats-Unis.D’ici la fin de l’année, quelque 10.000 employés du groupe auront pris leurs quartiers dans cette …

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Vol du Louvre: 88 millions d’euros de préjudice, sans compter le poids de l’Histoire

Les inestimables bijoux volés du Louvre ont désormais une estimation: le préjudice du spectaculaire cambriolage de dimanche a été évalué à 88 millions d’euros, sans toutefois compter la valeur historique des joyaux, selon la procureure de Paris Laure Beccuau.”Le préjudice a été estimé par la conservatrice du Louvre à 88 millions d’euros”, une somme “extrêmement spectaculaire” mais qui “n’a rien de parallèle et de comparable au préjudice historique”, a déclaré mardi la procureure sur RTL.Les malfaiteurs “ne gagneront pas” cette somme “s’ils avaient la très mauvaise idée de fondre ces bijoux”, a-t-elle insisté.La magistrate a indiqué “attendre avec intérêt de savoir si, selon le jargon policier”, les empreintes retrouvées “vont matcher ou pas”: “Elles sont en cours d’analyse”.Mme Beccuau a confirmé le chiffre de “quatre personnes identifiées comme étant présentes sur les lieux”, tout en ouvrant la porte à ce qu'”autour d’eux”, il y ait “tout un tas d’équipes” qui les ait “aidés à perpétrer ce vol”.Interrogée sur l’existence d’éventuelles complicités internes au sein du musée le plus visité au monde, Mme Beccuau a répondu ne pas pouvoir “répondre par oui ou par non” à ce stade.La procureure a par ailleurs indiqué que le véhicule-nacelle qui a servi à commettre le vol a été obtenu par les malfaiteurs via “une pseudo-location sur un prétendu déménagement”.- “Hommes menaçants” -“Lorsque l’un des employés de cette entreprise se présentait sur les lieux du déménagement, il s’est trouvé confronté à deux hommes menaçants mais qui n’ont usé à son encontre d’aucune violence”, a ajouté Mme Beccuau, évoquant un dépôt de plainte.Ces précisions interviennent à la veille d’une audition très attendue: la présidente-directrice du Louvre, Laurence des Cars, sera entendue mercredi après-midi par la commission des affaires culturelles du Sénat.Elle devra répondre à la cascade de questions sur la sécurité des oeuvres qu’a soulevées ce cambriolage, commenté dans les médias du monde entier.Le Louvre a défendu mardi auprès de l’AFP la qualité des vitrines qui abritaient les joyaux dérobés dimanche dans la galerie d’Apollon. Le musée réagissait à un article du Canard enchaîné qui les disait “apparemment plus fragiles que les anciennes”.”Le musée du Louvre affirme que les vitrines installées en décembre 2019 représentaient un progrès considérable en termes de sécurité tant le degré d’obsolescence des anciens équipements était avéré et aurait mené, sans remplacement, à retirer les œuvres de la vue du public”, a écrit sa direction dans un message à l’AFP.- “Pas défaillants” -Mercredi, Laurence des Cars, nommée en 2021 à la tête du prestigieux musée parisien, devra rendre des comptes devant les sénateurs sur ce vol qui met en cause la fiabilité de son système de surveillance. “Il y a les oeuvres certes, mais sans les cinq agents qui se trouvaient sur place ou à proximité on aurait pu se retrouver avec un vrai drame humain”, souligne Gary Guillaud, de la CGT-Culture, auprès de l’AFP, rappelant que personne n’a été blessé au cours du cambriolage.Côté ministère de la Culture, tutelle du Louvre, la ministre Rachida Dati a assuré que “les dispositifs de sécurité du musée n’ont pas été défaillants”, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.Elle a annoncé la création d’une mission sur “la sécurité de tous les lieux patrimoniaux”, confiée au député Jérémie Patrier-Leitus (groupe Horizons).Le cabinet de Mme Dati a reçu mardi les organisations syndicales (CGT, SUD, CFDT, CFTC, FSU) du musée pour leur annoncer que l’enquête administrative évoquée la veille était confiée à l’inspection générale des affaires culturelles (IGAC), selon les syndicats.Ceux-ci ont à cette occasion déploré la baisse des effectifs consacrés à la sûreté et à la sécurité des musées, en diminution de “25% en dix ans”, selon Elise Muller de SUD-Culture.Ils dénoncent aussi “des budgets réorientés vers des projets muséaux au détriment du renouvellement des équipements dédiés à la surveillance des oeuvres et du public”, selon elle.

Lendemain de tornade à Ermont: des habitants “secoués dans tous les sens”

“Arbres par terre, grues envolées, voitures écrasées”. Après le passage éclair mais dévastateur d’une tornade qui a fait un mort lundi à Ermont (Val-d’Oise), les habitants situés sur sa trajectoire racontent la violence du phénomène.A 21 kilomètres au nord-est de Paris, Ermont (29.000 habitants) a été la plus affectée par l’épisode de vents violents, très soudain et de courte durée, qui a traversé une dizaine de communes du département du Val-d’Oise, lundi autour de 17H45.”Vous voyez la résidence au toit arraché ? C’est la nôtre. Une grue est tombée dessus. On a été évacués dès hier (lundi) soir”, explique Nathanael, 45 ans, désignant un immeuble moderne blanc de cinq étages. Cet employé d’une entreprise ferroviaire n’était pas encore rentré chez lui quand la mini-tornade d’une rare intensité a sévi, très localement, dans son quartier. Ses enfants l’ont filmée, dit-il: “Trois grues sont tombées comme ça, en quelques secondes”.Ces grues disposées sur un chantier de reconstruction de l’Institut médico-éducatif (IME) du Clos-Fleuri se sont effondrées sur le bâtiment de l’IME et sur un immeuble d’habitation voisin, a confirmé mardi à l’AFP le procureur de Pontoise, Guirec le Bras. Un homme de 23 ans a été tué. Il était “l’un des employés de l’entreprise de construction privée qui intervenait sur le chantier”, selon le magistrat.Plusieurs autres victimes sont recensées: quatre personnes blessées sont toujours “en urgence absolue”, et six “en urgence relative”, selon un bilan communiqué lundi soir par la préfecture.Selon une source policière, ces personnes blessées travaillaient également sur le chantier que la tornade a traversé.Une enquête pour homicide involontaire et blessures involontaires dans le cadre du travail a été confiée au service interdépartemental de police judiciaire du Val-d’Oise.”Si les éducateurs de ce centre IME pour polyhandicapés très graves n’avaient pas eu le réflexe de descendre les enfants au rez-de-chaussée et de les mettre dans une pièce sécurisée (…), il y aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus graves”, a déclaré Valérie Pécresse, qui s’est déplacée mardi à Ermont et dans d’autres localités touchées.Constatant les dégâts, la présidente de la région Ile-de-France a promis “un fonds d’aide d’urgence d’un million d’euros pour réparer notamment les bâtiments publics”.  Bouygues Bâtiment Ile-de-France, qui était chargé du chantier de reconstruction de l’IME, a précisé à l’AFP que le jeune homme décédé et les personnes blessées ne faisaient pas partie de ses effectifs.Sur place, des agents de la police scientifique et technique ont inspecté et photographié les lieux, aidés de drones. Le site a été placé sous scellés.Retraitée de 67 ans, Melaz Tabti, balaie les débris de verre tombés sur le rebord de sa fenêtre. De son premier étage, elle a vue sur l’institut. “J’espère surtout que les blessés vont se remettre”, dit-elle, les larmes aux yeux. – “J’ai cru que j’allais m’envoler” -“Ca m’a secoué dans tous les sens”, assure à l’AFPTV un agent de sûreté aéroportuaire, Boubacar, refusant de donner d’autres éléments d’identité. Lui se trouvait dans sa voiture au moment du passage de la tornade: “J’ai cru que j’allais m’envoler avec le véhicule”.Christiana, habitante d’Ermont dont la voiture a été abîmée, raconte avoir été tout d’abord intriguée par le comportement de son chien qui s’est caché avant le début du phénomène climatique: “Je me suis mise à la fenêtre”, “j’ai vu le tourbillon”, “je me suis réfugiée sous ma table”…  Dans le Val-d’Oise, 150 sapeurs-pompiers, personnels du Samu et policiers ont été déployés sur les secteurs d’Ermont, d’Eaubonne, d’Andilly, de Montmorency et de Franconville “pour sécuriser les zones touchées, porter assistance aux habitants et dégager les voies”, avait précisé la préfecture dans la nuit, mentionnant “324 interventions et plus de 700 appels”.Lundi soir, le trafic SNCF, qui avait été fortement impacté après la tornade, a commencé à reprendre progressivement dans les deux sens de circulation entre Ermont-Eaubonne et Pontoise pour les lignes C et H, a indiqué la SNCF à l’AFP. Sur le périmètre du passage de la tornade à Ermont, pompiers, élagueurs ou encore couvreurs se sont activés mardi, de même que des techniciens du gestionnaire de réseau de distribution d’électricité, Enedis. Au total, à 18H, 700 foyers du Val-d’Oise restaient privés d’électricité.En France, en moyenne, on dénombre quelques dizaines de tornades chaque année, d’intensité variable, selon Météo-France. Mais l’effet du réchauffement climatique sur la fréquence, l’intensité et la répartition géographique des tornades reste incertain, souligne l’établissement public.alh-lv-lbx-cbr/bfa/dro

Ukraine : Trump veut que Kiev cède des territoires, le sommet avec Poutine s’éloigne

Le président américain Donald Trump a fait pression vendredi à Washington sur son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour que l’Ukraine cède la région orientale du Donbass, afin de mettre fin à la guerre déclenchée en 2022 par la Russie, selon un haut responsable ukrainien. S’exprimant sous le couvert de l’anonymat, ce dernier a expliqué mardi que M. Trump avait exhorté M. Zelensky à retirer les troupes ukrainiennes des territoires qu’elles contrôlent encore dans cette région industrielle, l’une des principales exigences du chef de l’Etat russe Vladimir Poutine. La rencontre entre les deux hommes à la Maison blanche a été “tendue et difficile”, a ajouté le responsable, soulignant que la diplomatie de Donald Trump sur ce dossier donnait à Kiev l’impression de “tourner en rond”. M. Zelensky espérait alors tirer parti de la frustration croissante du président américain face à la réticence de son homologue russe à accepter un cessez-le-feu.Mais il est reparti les mains vides après que M. Trump, qui s’était entretenu avec M. Poutine la veille, avait rejeté sa demande de missiles de longue portée Tomahawk et l’avait incité à conclure un accord.A la suite de sa réunion avec Volodymyr Zelensky, Donald Trump a déclaré sur les réseaux sociaux que leurs discussions avaient été “très intéressantes et cordiales mais je lui ai dit, comme je l’avais également fortement suggéré au président Poutine, qu’il était temps d’arrêter les tueries et de conclure un ACCORD !”Le président américain a ultérieurement estimé qu’il était nécessaire que toute négociation parte de la situation actuelle sur la ligne de front, pour arrêter enfin “les massacres” en Ukraine. “Ils devraient s’arrêter immédiatement sur les lignes de front”, a-t-il affirmé dimanche à bord d’Air Force One.Face à Donald Trump, les dirigeants européens entendent rappeler certains des principes qui les guident depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, à commencer par celui de l’intangibilité des frontières en Europe.- Rencontre à Budapest ? -“Nous soutenons fermement la position du président Trump selon laquelle les combats doivent cesser immédiatement”, ont ainsi plaidé mardi plusieurs d’entre eux, dont ceux de la France, du Royaume-Uni ou de l’Allemagne, ainsi que Volodymyr Zelensky, tout en considérant que “la ligne de contact actuelle doit servir de base pour les négociations”.Mais, ont-ils aussitôt ajouté, “nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force”.D’éventuelles concessions territoriales en Ukraine “ne peuvent être négociées” que par son président, a martelé mardi à Ljubljana Emmanuel Macron.”Nul autre ne saurait le faire et donc c’est à l’Ukraine de décider pour elle-même et son territoire et aux Européens de décider pour eux-mêmes et leur sécurité”, a jugé le chef de l’Etat français, dans une allusion au sommet russo-américain prévu prochainement à Budapest.Mais cette rencontre pourrait ne pas avoir lieu de sitôt.Donald Trump n’a en effet pas l’intention de rencontrer son homologue Vladimir Poutine dans un “avenir proche”, selon un responsable américain.Cette mise au point concernant une éventuelle prochaine réunion Trump-Poutine à Budapest est intervenue mardi après que le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio s’est entretenu la veille au téléphone avec son homologue russe Sergueï Lavrov. – Sommet à Bruxelles -Ceux-ci devaient, avait déclaré le président américain, se voir cette semaine pour organiser un tel sommet avant novembre pour la première fois évoquée le 16 octobre par les deux présidents.”Une rencontre supplémentaire en personne entre le secrétaire d’Etat et le ministre des Affaires étrangères n’est pas nécessaire et il n’est pas prévu que le président Trump rencontre le président Poutine dans un avenir proche”, a dit un responsable du gouvernement américain.Il a toutefois qualifié la conversation entre MM. Rubio et Lavrov de “productive”.La Russie a de son côté relativisé mardi les chances qu’un sommet ait rapidement lieu, soulignant qu'”aucun délai précis” n’était fixé, insistant sur la nécessité d’un “sérieux” travail préparatoire entre Moscou et Washington.Les Européens doivent se retrouver jeudi à Bruxelles – à l’exception du Premier ministre britannique Keir Starmer – pour un sommet européen au cours duquel ils espèrent se mettre d’accord sur un soutien financier pérenne à l’Ukraine. Une réunion de la “coalition des volontaires”, qui rassemble les soutiens de Kiev, est en outre prévue pour vendredi.”Nous élaborons des mesures pour utiliser pleinement la valeur des actifs souverains immobilisés de la Russie, afin que l’Ukraine dispose des ressources nécessaires”, écrivent aussi ces dirigeants.La cheffe de la politique étrangère européenne, Kaja Kallas, a assuré lundi qu’il y avait un “large soutien” au sein de l’Union européenne à la proposition de mobiliser ces avoirs russes gelés, afin d’accorder à Kiev un prêt de 140 milliards d’euros.Sur le terrain, une attaque de drones russes contre une ville de la région de Tcherniguiv, dans le nord de l’Ukraine, a fait quatre morts mardi, selon les services d’urgence. 

Les alpinistes à l’assaut des sommets méconnus du Népal

L’ascension de l’Everest ou de l’Annapurna reste le Graal pour la plupart des alpinistes, mais ils sont de plus en plus nombreux à partir de manière autonome, sans sherpa ni oxygène, à la conquête des sommets moins connus du Népal.”C’est un immense défi. Le style alpin est totalement différent, que ce soit en termes de compétences ou de passion. L’aventure est bien plus intense”, confie à l’AFP Benjamin Védrines, 33 ans, un des plus grands alpinistes français, après sa première ascension du Jannu Est (7.468 mètres) réussie la semaine dernière. Le Népal, qui compte huit des 10 plus hauts sommets du monde, accueille chaque année des centaines d’alpinistes pendant les saisons d’escalade du printemps et de l’automne. Les expéditions sont une industrie lucrative pour le pays himalayen, notamment pour l’ascension des sommets de plus de 8.000 m. Mais partir à la conquête de montagnes de 6.000 et 7.000 m est de plus en plus tendance. “Si vous ne vous intéressez qu’à l’altitude, le nombre de sommets à gravir est limité. Mais si vous élargissez votre horizon à des montagnes moins élevées, le potentiel est immense”, affirme Paulo Grobel, alpiniste français et chef d’expédition.Le Népal a délivré 1.323 permis pour cette saison automnale, en majorité pour les sommets les plus célèbres.Mais les adeptes du style alpin – sans cordes fixes, sans sherpas ni bouteilles d’oxygène – notamment des Français, des Japonais et des Suisses, sont de plus en plus attirés par les montagnes plus méconnues. “Bien qu’ils culminent juste en dessous des 8.000 m, ils restent largement méconnus et sous-estimés”, observe Benjamin Védrines, lui-même guide de haute montagne. “Mais il reste encore tant à explorer.”- “Possibilités infinies” -Le Népal a ouvert 462 montagnes aux expéditions commerciales mais une centaine n’ont jamais été gravies. “Voir de jeunes alpinistes techniquement aguerris s’intéresser à d’autres montagnes, souvent plus intéressantes, est une évolution positive”, se félicite l’Allemande Billi Bierling, directrice de l’Himalayan Database, qui recense les ascensions sur les hauts sommets népalais.Elle “espère que cela se fera en toute sécurité, car c’est la priorité à venir”. Ce phénomène intervient au moment où certaines expéditions suscitent les critiques des puristes, qui s’élèvent contre la surpopulation et la marchandisation des sommets et leurs méfaits sur l’environnement. Si les expéditions plus modestes permettent de répartir les alpinistes sur un territoire plus vaste, ce qui représente une source de revenus dans les vallées longtemps restées en marge de ce secteur, les défis logistiques restent de taille. “Il est difficile de (les) atteindre. Voyager coûte cher et puis il faut marcher vers des zones où il n’y a pas beaucoup d’hôtels. Les secours sont difficiles”, souligne Vinayak Malla, alpiniste et guide népalais. En août, le Népal a supprimé les frais d’ascension pour 97 montagnes afin d’attirer les visiteurs vers des sommets moins connus que l’Everest ou l’Annapurna et de stimuler l’économie locale. “Nous constatons un intérêt croissant pour les montagnes de moins de 8.000 m. Peu à peu, nous mettons en avant de nouvelles régions afin que, parallèlement à cet engouement, les infrastructures et la main-d’œuvre nécessaires puissent se développer”, dit Himal Gautam, chef de la section alpinisme au département du tourisme du Népal.Pour Paulo Grobel, c’est un nouveau chapitre de l’histoire des ascensions au Népal qui s’ouvre. “Il faut aller vers d’autres sommets, affirme-t-il, les possibilités sont infinies.”

Des milliers d’Israéliens fêtent l’arrivée d’un ex-otage de Gaza dans une colonie de Cisjordanie

Souriant mais amaigri, Avinatan Or sort du van qui le ramène de l’hôpital au domicile de ses parents dans la colonie de Shilo en Cisjordanie. Ils sont des milliers à l’acclamer, une semaine après sa libération de Gaza.Avinatan Or, 30 ans, a été libéré la semaine dernière avec 19 autres otages vivants, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza entré en vigueur le 10 octobre, sous la pression des Etats-Unis.Les images de son enlèvement avec sa compagne Noa Argamani au festival Nova, près de la frontière avec Gaza, diffusées en direct le 7 octobre 2023 sont devenues iconiques. Tandis que Noa Argamani est emmenée de force sur une moto, criant et les mains tendues vers lui, on le voit debout les mains attachées dans le dos entouré de plusieurs hommes.Si Noa Argamani a été libérée après 248 jours dans une opération militaire à Nusseirat, dans le centre de la bande de Gaza, Avinatan Or n’est revenu de captivité qu’à la faveur du dernier cessez-le-feu le 13 octobre.En contrebas de la colonie, sur le rond point renommé à son nom, il franchit une porte jaune de la couleur symbole du soutien aux otages. La foule scande son nom et il prend alors la parole pour leur adresser quelques mots. “J’espère qu’on pourra prendre tout l’amour que vous nous avez donné pour les années à venir, on ne gagnera qu’avec cet amour”, lance-t-il sous les applaudissements, après avoir remercié la foule et les “soldats, les héros, sans qui ne je ne serais pas parmi vous aujourd’hui”.Second d’une fratrie de sept enfants, Avinatan Or, a grandi dans la colonie de Shilo, dans le nord de la Cisjordanie occupée.-“C’est merveilleux”-Après l’accueil à l’entrée de la colonie, des danses traditionnelles sont organisées devant la synagogue pour fêter son retour.Pour Yehoudit Nitzan, une habitante de la colonie, cette journée à un goût particulier car son fils Gilad, qui connaissait Avinatan depuis son enfance est tombé au combat au début de la guerre à Gaza.”Gilad est parti à la guerre le 7-Octobre pour notamment ramener Avinatan à la maison (…),  deux ans après, Avinatan revient, je boucle la boucle”, dit-elle à l’AFP, visiblement émue.Pour Shani Strenger, une des responsables de la colonie, cette journée est “merveilleuse”.”Ca fait deux ans qu’on attend tous ce moment, c’est merveilleux, c’est un sentiment magnifique”, dit-elle, sur fond de musique folklorique assourdissante.Ingénieur travaillant pour une société de high-tech, Avinatan Or, qui vivait à Tel-Aviv au moment de son enlèvement, a été mis à l’isolement dans un tunnel par ses geôliers pendant ses deux ans de captivité selon les témoignages de ses parents depuis sa libération.Amaigri et affaibli, il lève son poing en signe de victoire, alors que la foule continue de scander son nom.Aux abords de la colonie, des affichettes sont présentes en nombre avec sa photo et une inscription “Avinatan, que c’est bon que tu sois revenu”.Aux termes de l’accord de cessez-le-feu, le Hamas a libéré au 13 octobre les derniers 20 otages vivants qu’il détenait depuis le 7-Octobre. Mais 15 dépouilles d’otages se trouvent encore à Gaza, où le Hamas évoque des difficultés pour les exhumer dans le territoire dévasté.

Des milliers d’Israéliens fêtent l’arrivée d’un ex-otage de Gaza dans une colonie de Cisjordanie

Souriant mais amaigri, Avinatan Or sort du van qui le ramène de l’hôpital au domicile de ses parents dans la colonie de Shilo en Cisjordanie. Ils sont des milliers à l’acclamer, une semaine après sa libération de Gaza.Avinatan Or, 30 ans, a été libéré la semaine dernière avec 19 autres otages vivants, dans le cadre …

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